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n° 19146Fiche technique20641 caractères20641
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Temps de lecture estimé : 12 mn
19/08/19
Résumé:  Karine fait connaissance avec sa jeune voisine, elles se découvrent, succombent puis avancent dans la vie.
Critères:  ff voisins douche amour intermast cunnilingu 69 -lesbos
Auteur : Caribonex2            Envoi mini-message

Série : La nouvelle voisine

Chapitre 02 / 03
Réveil et découverte

Résumé du premier épisode :

Karine (la rédactrice) fait connaissance avec sa nouvelle voisine, une jeune femme prénommée Sandrine qui va doucement lui faire tourner la tête et à laquelle elle finira par succomber lors d’une nuit de passion.






Je me débats, prise dans les tentacules d’une pieuvre géante qui me serre et m’entraîne vers une lumière puissante qui me fait mal aux yeux. Je tente de bouger et, en même temps, j’éprouve une fascination pour son action, comme un papillon qui vole vers la lumière des phares.



Je manque de sursauter face à cette intrusion, cette voix venue du néant. Euh, une minute, une pieuvre qui parle et qui m’attire non pas vers le fond, mais vers la lumière. J’ouvre les yeux, bouge un peu pour éviter le rayon de soleil qui m’éclaire en plein, sens autour de moi, sur moi, un corps chaud et, soudain, me souviens de tout.


Inutile d’être psychanalyste pour comprendre les tenants et aboutissants de ce rêve qui me semblait si réel.

Je baisse un peu les yeux et vois le beau visage de Sandrine, blottie au creux de mon épaule, ses courts cheveux noirs entourant son visage pâle. Elle dort encore et son expression est celle d’une innocente détendue. Pourtant rien d’innocent dans ce que nous avons fait hier soir toutes les deux. Je ne sais plus à quelle heure, ni après combien d’orgasmes, nous nous sommes endormies, blotties l’une contre l’autre, je sais juste que je me sens bien, je me sens tout simplement moi-même, ou plutôt comme un papillon qui émerge de sa chrysalide. La lumière de mon rêve est tout simplement celle d’une nouvelle vie.


Nous sommes samedi matin et je reste longtemps à l’observer. Après sa remarque du fond du sommeil, elle s’est rendormie et je pense à ce qui m’est, nous est arrivé. Je sais juste que je suis bien et qu’on verra tout simplement. Je me focalise plus sur cette sensation exquise d’avoir un être aimé contre soi, contre son cœur. Elle a fait glisser un peu les couvertures et le marcel trop large que je lui ai prêté dévoile son dos et bâille assez pour que je puisse voir un de ses petits seins. C’est adorable et émoustillant aussi, je dois le reconnaître. Je sens ses jambes nues sur mes cuisses, et je confesse sans honte que j’ai tiré un peu plus la couverture pour dévoiler son petit fessier vaguement couvert par un de mes vieux shorts amples. La tentation était bien trop forte pour que j’y résiste. Son petit postérieur est rond, haut et, stupéfaite, je note que ma main droite s’y est trouvé une place sans que j’en sois vraiment consciente.


Elle est tout simplement très belle, jolie plante qui semble fragile, mais si forte en même temps. Hmmm, la façon dont elle m’a plaquée sous elle à un moment ! Et celle dont moi je l’ai attaquée… J’en rougis malgré moi, alors que nous sommes juste nous deux.


La lumière de mon songe et qui était en fait le soleil à travers un petit trou des persiennes avance vers son visage et la réveille doucement. Elle bouge, rejette un peu plus la couverture (quel corps somptueux !), et cligne doucement des yeux comme une sylve des bois qui s’éveille au jour. Oui, un peu de poésie dans ce monde de brutes, c’est une nécessité, que dis-je, une obligation.


Elle finit par ouvrir complètement les yeux et me regarde à son tour. Cela dure un long moment et j’imagine que les mêmes questions que se posent tous les amoureux du monde au premier matin s’agitent dans son esprit.

« Est-ce que l’autre m’aime vraiment, comment ça va évoluer, est-ce que j’ai été trop ceci ou cela cette nuit ? »


Ces questions, ces interrogations, il n’y a qu’une façon de les balayer vraiment si on a de l’espoir et si on a été sincère.


Notre baiser a été long, doux, tendre juste ce que nous avions besoin toutes les deux. Quant au reste, le temps y répondra, non ?


Après cette acceptation commune de notre espoir et après un rapide passage aux toilettes, je lui demande si elle veut prendre une douche, histoire de commencer la journée de façon revigorante. Bon, j’ai aussi une idée derrière la tête. L’un des avantages de mon appart est la grande douche italienne qu’a installée mon proprio avant moi. En la voyant, Sandrine me fait un superbe sourire.


Il fait très clair et après nous être dévêtues, on peut se contempler à loisir. Il faut dire que le soir précédent, on avait usé de tous les superlatifs des romans, oui, la passion nous avait consumées, le feu dévorant de l’amour avait fait son œuvre, l’ouragan du plaisir nous avait laissées pantelantes…

La semi-obscurité surtout avait un peu camouflé toutes nos courbes. En la voyant là, nue devant moi, je sais que jamais je ne me lasserais de la contempler. Mes mains, ma langue avaient parcouru bon nombre de ses courbes et de ses secrets, mais la fièvre avait un peu obscurci ma vision.


Et là, fine, musclée, petits seins, ventre plat, ce petit triangle noir qui m’attirait tant. Elle aussi me regarde, plus en chair, des seins plus gros, un buisson brun un peu plus grand.



Nous avons parlé quasiment en même temps et un sourire niait sur nos lèvres



Je règle le jet sur pluie de printemps et, collées l’une à l’autre, on savoure un long baiser, imbriquées. Quel pur délice ! Je coupe ensuite l’eau afin de nous savonner et elle me jette ce petit regard, vous savez celui qu’a l’autre quand il se demande s’il plaît. Je sens le moment important et je prends le temps de lui montrer encore une fois que je suis sérieuse en prenant tout mon temps pour la scruter et lui répondre :



Elle me sourit et rétorque qu’elle va se faire un plaisir de me savonner.



Son sourire coquin est une réponse très claire.


Jamais personne n’a été dans la douche avec moi, jamais on ne m’a savonnée depuis l’enfance, et là, sa douceur dans les gestes, sa tendresse palpable au travers des caresses… Je me laisse faire, tout en échangeant avec elle ses petits mots sur notre rencontre, le flash que je n’avais pas osé avouer tout de suite, ses craintes de me draguer trop vite et la difficulté qu’elle avait eue de ne pas me sauter dessus tout de suite.


Ses mains pleines d’une crème lavante au chèvrefeuille parcourent mon corps, taquinent mes courbes, dérapent sur mes fesses quand je me plaque contre elle et lui rends la pareille.


Elle me tire les pointes des seins en me regardant dans les yeux, usant de mon acquiescement, signifié par mes gémissements pour les serrer et les tirer plus fort. Je la plaque contre les carreaux d’ardoise noire, penchée, le dos vers moi pour lui savonner les fesses puis l’entrejambe. Elle me tend son petit fessier et, encouragée par ses soupirs, je la caresse d’une main tout en laissant mes doigts glissants la savonner délicatement entre les fesses, agaçant son petit œillet si attirant.


Plus elle tend sa croupe, plus je caresse, finissant par la pénétrer des deux côtés. À moi de diriger la séance, c’est ma douche après tout, non ?


Elle se caresse les seins, pinçant ses tétons, gémissant pendant que je la masturbe d’abord doucement puis, devant ses encouragements, toujours plus crus, avec plus de force

Nous avions découvert au cours de la nuit passée, que nous étions sensibles toutes deux au poids des mots, à leur sensualité, leur rythme, leur puissance.


Je lui pistonne sa petite chatte avec plusieurs doigts d’une main tout en enfonçant profondément le majeur de mon autre main dans son anus et en lui mordillant le lobe de l’oreille entre deux encouragements à jouir comme une coquine. Elle lâche un cri avant de quasiment s’affaler sur le sol carrelé, le souffle court après l’orgasme. Je remets le jet et, dans un but humanitaire et uniquement pour éviter des brûlures dues au savon, je lui passe le jet massant entre les cuisses.

Elle feule plus fort et repart dans un grand cri m’accusant, on se demande pourquoi, de l’avoir fait exprès…


Je la regarde, haletante, à genoux devant moi, la dominant et cela m’excite. Naïve que je suis ! Elle en profite pour se redresser et, enserrant ma taille de ses mains, love sa tête entre mes cuisses pour m’attaquer à coups d’une langue habile. J’agrippe rapidement ses cheveux de mes mains, savourant ses baisers et l’efficacité de sa langue. Elle ne reprend haleine que pour me dire :



Avant de replonger vers ma chatte, je sens soudain, qu’une de ses mains quitte mes fesses pour aller taquiner de ses doigts mon intimité la plus secrète, celle que je n’ai jamais laissé personne toucher, mais je me sens si désirée, si excitée que je ne pense qu’à profiter de ses gestes.


Seule l’eau qui devient doucement froide nous interrompt et nous fait quitter la pièce pour aboutir, titubantes l’une contre l’autre, dans ma chambre. Sans avoir besoin de se concerter, nous nous retrouvons tête-bêche, en 69 sur les draps. Allongée sur moi, je sens tout le poids de son corps et cela rajoute encore à mon excitation. Je caresse son dos, ses fesses, tout en dégustant sa petite chatte, me délectant de ses sucs, explorant, son intimité, tirant doucement sur ses grandes lèvres avec ma bouche, picorant de baisers son clitoris durci.


Elle me rend la pareille et les seuls bruits audibles dans la pièce sont nos halètements toujours plus tendus. Mes mains quittent son dos pour saisir ses fesses et la plaquer encore plus contre moi.


Que c’est bon, que c’est intense ! Jamais je n’ai senti cette harmonie, cette plénitude. Je sens venir un orgasme, une houle de plaisirs et les crispations de ses fesses me confirment qu’il en va de même pour Sandrine.


Mon orgasme (elle a une façon de m’aspirer le bouton, incroyable) vient d’un coup et déclenche le sien, car je ne peux plus rien faire, criant de plaisir, ivre de sensations.


On se retrouve ensuite et j’avoue ne pas savoir comment, allongées l’une à côté de l’autre, respirant, happant l’air de tous nos poumons, seules nos mains se touchant et il faudra un long moment avant de pouvoir balbutier quelques mots ; ces confidences si tendres que l’on échange sur l’oreiller, ceux qui ont la force de l’amour.


On se tourne l’une vers l’autre, elle niche sa tête dans mon cou et je lui murmure à l’oreille :



Effectivement, je sais bien que je n’aurais pas osé faire le premier pas, niant non seulement mes envies, mais surtout mon moi profond.



Sandrine se redresse un peu en disant cela et me serre dans ses bras puis reprend :



Nous prolongeons notre étreinte après ce moment de confidence et puis je l’entends me murmurer :



Je rampe en tortillant des fesses vers ma table de chevet, savourant sa respiration plus saccadée derrière moi et j’en rajoute en me penchant exagérément vers le bas pour y prendre un joli gode rose et son compagnon doré un peu plus imposant. Je sens en même temps (et avec satisfaction, faut-il l’avouer ?) une langue inquisitrice fouiller mon entrecuisse.



Je savoure un peu avant que ma compagne ne me retourne et ne m’embrasse avec enthousiasme.



Je ne réponds pas, histoire de ne pas aggraver mon cas et lui montre mes jouets.



Elle me pousse pour que je me retrouve allongée et parcourt mon corps avec la pointe du gode.



Et de la regarder droit dans les yeux.

Elle continue ses gestes, titille mes pointes puis approche le jouet de ma bouche, frôle mes lèvres,

J’entrouvre la bouche et elle l’agite à quelques centimètres devant moi, juste hors de portée.



Et de faire pénétrer le gode dans ma bouche.

Je le lèche devant elle, ce n’est pas un symbole phallique, c’est un jouet, qu’elle tient, un prolongement d’elle que je déguste dans un climat sensuel.


Nos yeux rivés les uns aux autres, je suce l’objet qu’elle enfonce de plus en plus profondément dans ma bouche. Je l’absorbe lentement et surtout entièrement, sa main venant buter sur ma bouche, fière de l’étonner en y parvenant sans presque de difficultés, la laissant les yeux écarquillés de surprise.


Elle ressort le gode humide de salive, encore étonnée et je le lui reprends vite pour lui faire subir, déguster le même plaisir à se laisser aller devant l’autre, à partager cette complicité sexuelle si importante.

Malgré son envie, elle ne parvient pas à faire comme quoi et je dois lui rappeler que nous avons le temps de tout découvrir, le temps de nous découvrir…


Pour ce qui est de découvrir, nous découvrons !

Nous n’avons pas besoin de mots pour cela, nos regards, nos gestes, nos soupirs, l’intensité du moment tout cela guide nos gestes. Nous nous allongeons l’une en face de l’autre, la tête surélevée par nos oreillers. On se contemple, je me repais de la voir et les mots désormais sortent tous seuls quand je lui avoue que, non, je n’aurais jamais assez de temps pour me remplir les mirettes de sa beauté et qu’en retour elle confesse avoir tant flashé sur moi que l’explosion s’est imprimée ad vitam æternam sur ses rétines.


Je sais bien que cela peut apparaître comme de simples serments d’amoureux et qu’on ne sait jamais de quoi sera fait le lendemain, mais j’ai ce sentiment si fort, si rapide que c’est elle que je cherchais inconsciemment depuis tant de temps. On savoure le spectacle de l’autre lascivement abandonnée en toute confiance, détendues, jambes un peu écartées offrant la vision de nos intimités. Rien d’obscène, juste de la sensualité, nos orteils se touchent et ce lien pourtant ténu suffit pour faire passer un courant entre nous.


Nous nous caressons lentement, laissant aller nos doigts, nos paumes, nos mains sur notre corps, offrant à l’autre la vision excitante d’une femme qui se touche. J’empaume mes seins, les pressant en entier puis serrant mes tétons avant de repasser mes paumes sur mon ventre, mes cuisses et de remonter, décrivant un circuit sensuel. Elle tire sur les pointes de ses seins, y allant plus fortement que moi, puis frôle l’intérieur des cuisses, le haut de son petit buisson et revenant sur sa petite poitrine.


Nous nous regardons, enregistrant tout, les gestes, la sueur qui coule doucement sur nos fronts, la petite veine qui bat le long du cou, le teint qui rosit. C’est très lent et follement excitant. Mes seins deviennent plus durs, ses cuisses s’écartent plus, je serre plus fort mes seins, elle frôle de plus en plus son intimité, le souffle se fait plus rauque, la respiration plus rapide. Elle est si belle dans son abandon et moi aussi je me sens belle à me caresser devant elle, son regard tendre et vrillé sur moi y contribue évidemment très fortement.


Je lèche mon majeur en la fixant, évidemment et, doucement, très doucement touche mon entrecuisse bien humide. Puis je répète mon geste plusieurs fois, enfonçant chaque fois davantage mon doigt dans mon intimité toujours plus chaude. Mon majeur est venu se joindre à la fête et je me caresse désormais franchement, je reviens quelquefois goûter mon propre suc. Je n’avais pas trop fait cela avant, mais là, cela me paraît naturel et surtout ses yeux brillent à chaque fois que je le fais, je découvre vraiment le plaisir de faire plaisir à l’autre, de l’exciter, de faire monter la tension.


Estimant sans doute qu’elle aussi peut jouer, elle agit maintenant de la même façon, mais va plus vite que moi. Impatience de la jeunesse ? Non, puisqu’au final, très peu d’années nous séparent, c’est juste qu’elle préfère cela, tout simplement, comme j’ai déjà pu le constater un peu !


Ses tétons ont pris une jolie couleur rose foncé et un rapide coup d’œil me montre qu’il en va de même pour moi. Ma main libre, à l’instar de la sienne, caresse mes seins alors qu’elle tire toujours plus fort sur son sein droit, son avant-bras frottant sur son autre sein. J’essaye sa technique et j’apprécie.


Des petits bruits de clapotis se font entendre, signe que nous sommes trempées toutes les deux.

Elle s’enfonce de plus en plus rapidement ses doigts, se lâchant, son corps se contracte et se tend, je suis son miroir, car je me sens monter de plus en plus haut, balbutiant un « je vais jouir pour toi » qui fait écho à son « regarde-moi, regarde-moi » prononcé de sa voix rauque qui contraste avec son apparence un peu gracile qui m’émeut tant.


La houle monte encore et nos regards se perdent dans celui de l’autre avant de flancher quand nous crions notre orgasme aux cieux.


On reprend doucement haleine et je viens l’accueillir dans mes bras comme dans un cocon protecteur. On n’éprouve pas le besoin de parler, chacune sait que jamais cela n’a été aussi fort, seule ou avec d’autres, il y a longtemps, dans un autre espace-temps qui désormais paraît si lointain.