n° 19156 | Fiche technique | 22639 caractères | 22639 3847 Temps de lecture estimé : 13 mn |
23/08/19 |
Résumé: Karine et Sandrine se sont enfin trouveés. Elles évoluent, vivent et devront choisir la fin. | ||||
Critères: ff voisins amour voir cunnilingu fgode -lesbos | ||||
Auteur : Caribonex2 Envoi mini-message |
Épisode précédent | Série : La nouvelle voisine Chapitre 03 / 03 | FIN de la série |
Résumé des épisodes précédents :
Karine (la narratrice) après une longue phase de séduction a finalement cédé au charme de Sandrine sa nouvelle voisine et les deux jeunes femmes ont entamé une relation. Elles se découvrent, se câlinent, font des projets et seront confrontées à la laideur du monde.
Je crois bien que nous nous sommes endormies dans les bras l’une de l’autre avant d’attaquer le round suivant… Oh, un round très excitant, très sensuel, sans rien de violent.
Une fois sur le ring ou plutôt sur le lit, nous jouons de nos mains, de nos doigts, de nos langues pour faire monter la tension, l’envie (même s’il n’y en a pas vraiment besoin tant nous avons soif l’une de l’autre !). Nous nous retrouvons, je ne sais pas exactement comment, tête-bêche, moi en dessous, si satisfaite de sentir son corps écrasé sur le mien, de ressentir toutes les vibrations, tous les battements de son cœur. Cette position, où on donne et se donne, nous permet de déguster et de savourer le plaisir.
Je picore sa petite chatte de baisers, léchant le petit bouton de son clitoris du bout de la langue tout en sentant de minuscules morsures sur mes lèvres intimes couplées à de longs et profonds coups de langue sur la longueur de ma chatte. Oh que c’est bon ! Je lâche de temps de petits râles devant tant de plaisirs et je perçois les mêmes petits bruits venant de sa part, signe qu’elle adore ma façon de faire.
C’est la première fois que je profite pleinement d’une telle caresse, que je ressens son plaisir à me faire un cunni… Wôw, sa petite langue fureteuse me procure des soubresauts de plaisir et le rythme de ses battements de cœur s’est accéléré chez elle ; je ressens tout à travers son corps si intimement collé contre le mien et j’adore cette sensation.
Nos mains ne restent pas inactives, je caresse son dos, ses fesses et elle joue des mêmes instruments sur mon corps devenu musique. Je reprends haleine entre deux coups de langue bien plus profonds qu’au début, et du coin de l’œil j’aperçois le gode rose juste à portée de main, je l’attrape et viens le plonger dans son vagin dégoulinant de mouille.
Elle s’arcboute, lâche un « Oh putain » plein de plaisir rentré. Son miel coule dans ma bouche, sur mes lèvres, mes joues, tant cela l’excite et je la sens remuer de plaisir. Jusqu’à ce que je comprenne qu’elle aussi cherchait à attraper l’autre gode, l’attrapait et me pénétrait doucement avec. Doucement, mais fermement et sans à-coups tant, moi aussi, je suis excitée.
Je serre son clitoris entre mes lèvres, l’aspirant tout en faisant aller et venir le gode dans sa petite chatte brûlante et ressentant totalement qu’elle me fait exactement la même chose. C’est fort, intense, puissant et, encore une fois, je sens l’orgasme monter, moi qui me croyais incapable d’enchaîner les jouissances, je suis de nouveau au bord de l’explosion.
Et puis, saisie d’un peu de vice, je taquine son petit œillet brun du bout de mon index humidifié au préalable et ceci, conjugué à ma succion et au gode la fait partir dans un cri de plaisir qui déclenche, parfaite symbiose un orgasme énorme en moi. Cette dernière explosion nous a laissées pantelantes, achevées, nos cheveux sont humides de sueur, nos bouches luisantes de plaisir et nous échangeons un long baiser chargé de senteur, de goût du plaisir défendu.
Une longue pause canapé film s’en suit qui nous permet, outre de récupérer un peu, de découvrir encore un peu plus nos goûts. Les communs pour la science-fiction et les nanars débiles et les différents, l’une aimant les westerns et l’autre les films plus psychologiques (qui a dit prise de tête française ?).
En attendant d’être converties, nous matons un nanar idiot ou deux agentes d’un simili FBI mènent une enquête sur Hawaï avec toutes les deux minutes un « plan-nichon » comme ils disent sur nanarland (les amateurs auront reconnu un film d’Andy Sidaris). Les deux actrices sont splendides et cela éveille notre concupiscence. Et nous pousse à regarder une deuxième niaiserie du même tonneau avec les mêmes « actrices ». Nous alternons entre rires et câlins, savourant les plaisirs simples de la vie, conscientes qu’un véritable test va avoir lieu dans quelques instants. Oui, le test ultime… Je veux parler de la commande de pizza…
Quelques instants plus tard, nous sommes soulagées, l’autre n’est pas une sociopathe prête à nous tuer… Oui, aucune de nous n’a commandé une pizza à l’ananas.
C’est donc détendues que nous savourons et échangeons nos commandes en nous connectant à un célèbre site de vente en ligne. L’atmosphère est devenue plus lourde, plus coquine, disons-le, et la partie adulte nous laisse un peu pantoises. Mes deux sex-toys font si vieux, la technologie a tant évolué que nous cédons rapidement pour d’autres jouets plus vibrants, plus sexy. Oh, rien ne remplace l’amour, mais jouer ensemble avec amour est toujours un plus.
En attendant les livraisons, la vie reprend son cours. La différence c’est que nous sommes désormais un couple, un vrai. Un qui se câline le matin au réveil, qui se taquine sur la vitesse de préparation (je découvre que l’aspect cheveux courts un peu dressés prend du temps) ou le besoin d’un petit déjeuner (oui, j’en ai besoin pour être en forme) qui part ensemble le matin quand c’est possible, qui s’envoie des textos composés de mots doux durant la journée en essayant de ne pas y passer son temps, qui attend l’autre le soir pour rentrer quand c’est possible, qui s’angoisse s’il y a du retard, se réfrène pour ne pas se sauter dessus dans la voiture ou sitôt la porte d’entrée franchie.
Rapidement, nous passons de plus en plus de temps ensemble, savourant cette vie simple et douce, faite de petits bonheurs simples, de regards appuyés, de soirées télé et de rires idiots. Amoureuses tout simplement.
Eh oui, notre colis est arrivé et nous en profitons largement. Nous déballons le paquet en riant, excitées comme des puces, tout est conforme et ce déballage en commun contribue à détendre l’atmosphère, surtout que nous y rajoutons des commentaires comme si nous étions deux vraies ménagères en train de déballer de la vaisselle ou un appareil électroménager quelconque. Ce qui, avouons-le, est loin d’être le cas !
Un peu plus tard, après les indispensables nettoyages nous sommes là, nues sur le lit, un peu timides tout de même à soupeser, examiner nos jouets. Ce n’est jamais évident de rajouter ce genre d’accessoires dans un couple, mais nos rires entrecoupés de câlins font que nous y parvenons finalement très bien.
Si bien, d’ailleurs, que nous commençons doucement à nous câliner, laissant courir nos mains sur le corps de l’autre, parcourant creux et vallées, sentant le grain de la peau, le soyeux des fesses, la tension montant, le petit jouet vibrant est testé, waouh, cela rajoute encore du piment. Ces jeux, ces pénétrations digitales et artificielles font sacrément monter l’excitation, tant et si bien que c’est un vrai plaisir que de procéder à la mise en place du gode-ceinture sur Sandrine. Elle se retrouve enfin harnachée, son sexe factice en silicone balance de haut en bas quand elle entame une espèce de danse lubrique et nous partons dans un fou rire terrible. J’ai du mal à reprendre mon souffle et ce n’est qu’à l’issue d’un long baiser qu’on se calme.
Hasard, jeu, mise en place tacite ? Je ne sais, mais je me retrouve à genoux devant elle qui me présente le gode devant ma bouche en me regardant d’un air lubrique. En la fixant dans les yeux, j’embouche le gode et fais cette gorge profonde qui la rend jalouse, vestige d’un lointain passé désormais oublié. Ses yeux se dilatent de désir en me voyant faire et mes mains qui tirent ses petites fesses vers moi y rajoutent encore du piment, mon nez touche le bas de son ventre et je reste deux secondes avant de ressortir le sexe factice (qui n’a, en dehors d’une forme allongée, pas le visuel d’un sexe masculin) laissant beaucoup de salive s’échapper. Cela ne dérange pas Sandrine qui, tout émoustillée, se met à genoux et vient m’embrasser furieusement. Un roulage de galoches digne d’un film tant nous sommes excitées. On n’en peut plus et je coule de désir, aussi, je me mets à quatre pattes, lui présentant toute mon intimité. Dans cette position, on pourrait voir une soumission totale, mais ce que j’y vois, c’est l’offrande, l’acceptation de son corps de ses forces et imperfections. On se donne, on ne cache rien à l’autre, on s’accepte comme on est, confiante en l’amour que l’autre nous porte. Et Sandrine en mesure toute la portée, puisqu’elle me dit d’une voix tendue et si rauque:
Je sens son souffle chaud puis sa langue pointue sur ma chatte, elle lape mon abricot dans un bruit excitant tout en caressant mes fesses. Mon postérieur est relevé vers elle, mes seins écrasés sur les draps et j’ai la tête entre mes mains. Je savoure cette petite langue agile qui me procure un plaisir indicible. Il n’y a aucune gêne, rien que du plaisir partagé. Enfin, sentant sans doute que j’étais au bord de l’explosion, elle cesse et je sens immédiatement le gode qu’elle place contre mon vagin brûlant, ses cuisses se collent contre les miennes et elle s’enfonce en moi. Je ne retiens pas le cri de plaisir que cela me procure et savoure quand je sens son ventre claquer contre mes fesses. Je suis entièrement prise et c’est bon.
Je ne pense pas à cet instant à ces débats sur clitoridienne ou vaginale, je ne suis que sensations. Rapidement elle prend le coup, comme on dit, et trouve un rythme qui nous satisfait toutes les deux. Ai-je oublié de signaler que le jouet est équipé d’un gode un peu plus petit qui lui donne à elle aussi d’énormes sensations en plus de celles de me prendre ?
Son va-et-vient un peu irrégulier au début puis désormais plus profond, plus fort me fait haleter, nous fait haleter plutôt. J’ai passé une main au niveau de mes seins pour me toucher et l’autre bien plus bas, pour me caresser, l’inconfortable de la position disparaît rapidement pour ne laisser place qu’au plaisir. Me caresser devant elle, m’offrir à elle, entendre nos gémissements, le partage est intense et le rythme de sa pénétration qui s’accélère commence à me transporter. Elle m’agrippe aux hanches et me pistonne en gémissant lâchant des « que c’est bon, que c’est bon » en rafale. Je l’imagine cheveux collés par la sueur sur son front, la bouche ouverte pour happer de l’air, les seins durs avec des pointes tendues… Tout comme moi, quoi. Son bassin claque contre moi, elle ne se freine pas et j’aime cela, je gémis de façon continue maintenant et elle me serre de plus en plus fort. Soudain, une vague monte en moi qui efface toute retenue sur son passage, je pense même avoir lâché un « baise-moi fort » qui la fait redoubler d’ardeur et je pars comme dans un feu d’artifice avant de m’écrouler comme une masse molle sur le lit, les bras en croix, le corps agité de frémissements, la tête de Sandrine sur le creux de mon dos et ses mains posées sur moi à ressentir chacune de mes tensions de plaisir.
Oui, on s’aime sans honte, sans pensées négatives, certaines de s’être trouvées dans un monde si dur parfois.
Enfin, je reprends un peu du poil de la bête et me retourne pour l’enlacer, lui lançant à mon tour un regard brûlant avant de lui murmurer d’une voix sensuelle :
Nous sommes allongées l’une contre l’autre et je suis encore toute retournée par le plaisir que Sandrine vient de me donner. Ses petits seins montent et descendent tout aussi vite que sa respiration qu’elle peine à retrouver. Nous avons le temps de jouer, le temps de jouir et restons là, dans mon lit, nos jambes emmêlées, blotties l’une contre l’autre, à simplement savourer l’union des sens. Dans une espèce de repos du guerrier sans guerrier en quelque sorte.
Son sexe factice repose sur ma cuisse et, en le regardant, chacune pense un peu à la même chose, ce qui déclenche un rire en cascade. Nous sommes dans notre bulle, dans la chambre légèrement obscurcie par les ombres de fin d’après-midi. Du moins je crois, vu que je ne sais même plus quelle heure il est, tant nous avons toutes deux perdu la notion du temps. Et c’est tellement bon, sans téléphone, sans devoirs, juste nous qui avions tant cherché l’autre.
Je voulais recommencer tout de suite, mais nos ventres qui gargouillent quasiment en même temps comme les bâillements qui se suivent nous rappellent qu’il convient de prendre quelques forces. Nos ablutions faites, nous nous retrouvons dans la cuisine à rapidement préparer un petit pique-nique improvisé. Son sourire m’étonne un peu quand elle découvre en ouvrant le réfrigérateur que le fromage est mon péché mignon, mais se comprend rapidement quand elle m’avoue avoir les mêmes envies. Un bon pain croustillant, du beaufort, un bon chabichou suivi d’un chaource nous requinquent rapidement. Ce qui requinque aussi, c’est le fait que nous sommes restées nues toutes les deux.
Virevolter en tenue d’Ève nous fait nous sentir libres et libère aussi la parole.
En fermant les yeux, je m’imagine le soleil, le sable, j’ai les senteurs des pins dans le nez quand je sens une pointe d’humidité dans le cou et des mains qui viennent délicatement se poser sur mon ventre. Nu.
Hmmm… la pointe dardée de sa langue qui parcourt mon cou, juste, oui juste là à la racine des cheveux et sa voix rauque qui murmure si je sens bien les embruns et si j’entends bien le fracas de l’océan au loin. Tout cela m’émoustille et si j’en crois la façon qu’a Sandrine de se coller à moi, je ne suis pas la seule a ressentir cela…
C’est moitié marchant, moitié titubantes que nous atteignons à nouveau le lit ou cela devient jeux de mains, jeux de vilaines…
Instruite par l’expérience, il ne me faut quelques secondes pour me harnacher à mon tour. Comme je suis déjà bien (très) excitée, le petit gode se loge sans aucune difficulté en moi, sa forme en pétale appuie bien sur mon bouton à plaisir et je comprends désormais le plaisir éprouvé par Sandrine… En plus évidemment de me prendre et de me faire jouir.
Concentrée sur la mise en place, je n’ai même pas remarqué que ma chérie s’était déjà mise devant moi dans la même position que moi les heures précédentes.
C’est comme une explosion dans mes rétines quand je la regarde ou plutôt, je l’avoue sans honte, que je la mate, subjuguée. Son corps mince et souple fait que ses fesses sont plus surélevées que les miennes, du moins telle est mon impression. Son dos est creusé, ses cuisses écartées et je vois tout son entrecuisse.
La fente rosée nacrée de son sexe qui me semble déjà bien brillante, l’étoile ourlée de son anus. Ses fesses qui sont fines, musclées et appellent aux caresses (oui, j’avoue, à un tripotage éhonté)
Le temps du matage est passé et ma langue qui déguste son coquillage est une réponse qui se suffit à elle-même. J’adore son goût qui me donne l’impression de m’enivrer. Dieu que c’est bon, surtout que cette petite coquine a passé sa main sous elle et se caresse devant moi avant de me tendre ses doigts que je lèche avec avidité. Je bloque ses fesses avec mes mains tant mon action génère des soubresauts de sa part. Elle adore cela et ses petits gémissements sont un adagio à mes oreilles.
Quand je la sens à point (et que moi aussi je n’en peux plus !), je me redresse et viens doucement enfoncer le bout du gode-ceinture en elle. Je n’ai aucun mal à la pénétrer tant elle est humide. Je la fais gémir comme je l’investis doucement, lentement avant de m’immobiliser, enfoncée totalement dans son antre brûlant. Mon bassin est collé à ses fesses parfaites. Je la laisse commencer à prendre son souffle avant de donner quatre, cinq petits coups rapides et de stopper à nouveau.
Je ne réponds pas, concentrée sur son corps qui tressaute d’une façon si plaisante. Je continue mon petit manège alternant pénétration profonde et petits coups de reins. Elle se masturbe furieusement et comme elle quelque temps auparavant, je la tiens aux hanches et me colle contre elle. Elle marmonne des insanités et s’abandonne de plus en plus bruyamment. Quand je sens qu’elle s’est en quelque sorte habituée au rythme, j’en change ! Sans compter que moi aussi j’étais proche de l’orgasme, mais je veux faire durer, la faire grimper très haut…
Mais c’est de plus en plus difficile et je commence à perdre le contrôle. L’autre partie du gode frotte en moi et c’est si délicieux. Conjugué à son abandon, ses halètements, je commence à être désordonnée, à grimper dans le plaisir.
Je sens l’explosion proche et cède à ce qui me tentait depuis un petit moment en mouillant mon majeur, en le barbouillant de salive tant je suis excitée et vais pénétrer son intimité la plus secrète avec un petit gémissement de plaisir supplémentaire.
Je la pistonne profondément, j’entends un vague « oh ma cochonne » avant qu’enfin, au bout du plaisir nous ne jouissions dans un grand cri quasi commun.
Un éon plus tard, je me retrouve allongée sur le dos, haletante, toujours harnachée de ce faux sexe pendant que Sandrine, vaincue, joue l’étoile de mer amorphe vautrée sur le ventre, soufflant sans doute tout aussi bruyamment que moi. Nos mains se sont trouvées et nos doigts entrelacés font passer entre nous ce courant puissant qui nous unit. C’est ainsi que nous nous endormons, vautrées dans le plaisir.
Les jours suivants, les semaines suivantes, c’est la même succession de plaisirs et de tendresses, de découvertes et de sensations. Notre petit couple se renforce, évolue et nous nageons dans la félicité, échangeant ces petits secrets d’amoureux, d’amoureuses plutôt, nos envies de vacances, nos rêves de vacances, d’un grand chien à promener le long des plages…
Mais le monde nous rattrape. Un monde difficile, cruel qui malgré les beaux discours et les belles intentions n’est pas tendre pour les couples différents. Je ne veux pas faire larmoyer dans les chaumières, mais tout le monde n’a pas l’esprit ouvert et malgré nos précautions (quel monde où on est obligées de prendre des précautions…) doucement cela commence à se savoir. Des remarques, des phrases qui s’arrêtent quand j’arrive dans une pièce. Comme je l’ai indiqué, je travaille dans une maison d’édition, parmi des gens dits ouverts d’esprits. Oh c’est bien beau d’en parler au café, mais, confrontées à la réalité (quoi, Karine est en couple avec une femme ?) les mêmes personnes commencent à se comporter bien différemment.
Évidemment cela me pèse, mais comme Sandrine en arrive à la fin de ses études, je ne veux pas lui en parler. Enfin, tout se termine et elle réussit brillamment son master. Quelques jours plus tard, elle me confie toute joyeuse qu’elle a décroché une bourse pour un doctorat. L’université est sur la façade atlantique et je me réjouis énormément de ce succès.
Dans un livre, on verrait la narratrice rester sur place se battre contre l’adversité et peut-être, si c’est un livre américain, revenir plus tard retrouver son amour ; dans un film français, ce serait soit le retour et la découverte que l’autre a refait sa vie ou alors une vie dépressive style « Désert des Tartares », mais nous sommes dans la vraie vie et, chers lecteurs, il ne me, il ne nous faut que quelques minutes pour nous déterminer.
Aujourd’hui, nous vivons dans une longère bretonne, non loin de la plage où nous marchons tôt le matin et tard le soir avec nos terre-neuve. J’ai quitté sans regret mon boulot et me suis accomplie dans la peinture et ma petite galerie dans un village touristique.
Je voulais vous livrer notre histoire, une histoire qui finit bien, afin que l’on pense à toutes ces personnes différentes qui sont dans la solitude
Et, jalousement, nos bains de minuit, nues, resteront notre jardin secret…
Pour l’instant…