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Temps de lecture estimé : 13 mn
26/10/19
Résumé:  Un couple français suit une thérapie américaine.
Critères:  amour humilié(e) contrainte
Auteur : Electron  (Corinne)            Envoi mini-message

Série : Retour de gala

Chapitre 01
Moi, mon époux et la thérapeute

Je souris dans le miroir de ma coiffeuse. Comme je l’espère, mon mari frappe trois coups timides à la porte de notre chambre. Ça me fait immensément plaisir. Nous redevenons amoureux, je crois.


Je viens juste de me démaquiller. Il est tard, nous venons de rentrer depuis peu d’un gala de bienfaisance et je rêvais devant le miroir de ma coiffeuse, pendant que mon mari prenait une douche dans la chambre d’amis. J’avais conservé ma belle robe à bretelles spaghettis qui ne soutient pas ma poitrine. Je me lève donc pour lui ouvrir la porte et regarde mes seins dans le miroir en passant. Certes ils sont plus lourds, j’ai trente-quatre ans et j’ai allaité notre fille pendant six mois. Mais je peux, heureusement, être encore fière de ma silhouette. La peau blanche de mes bras et de mes épaules tranche avec la couleur noire de ma robe…

Je me lève et vais ouvrir.


Stupéfaite je découvre mon mari dans le couloir avec sa grande veste de pyjama, elle lui descend un peu sur les cuisses ; il dort toujours avec une veste. Il n’a pas mis sa robe de chambre et je me doute qu’il est nu en dessous. Il suffirait qu’il monte les bras au-dessus de sa tête pour que je voie son sexe.

Je me retiens de rire en portant la main à bouche.



Je ne parlais pas trop fort, car la chambre de la jeune fille, Anaïs, une étudiante de vingt-deux ans, était proche. Elle garde de temps en temps notre fille Claire pendant nos absences.

René me regarde avec un petit air de chien battu.



Il a un sourire.



Ce coup-ci j’éclate de rire en imaginant la scène : mon mari croise Anaïs au réveil, il ne porte que sa veste de pyjama qui lui couvre à peine les cuisses, les jambes nues et son sexe qui se balance en dessous.

Mais je suis heureuse, car je sais qu’il est venu surtout pour espérer rentrer coucher dans notre lit.

Mon chéri, tu sais que tu ne peux pas rentrer dans notre chambre, la thérapeute nous a interdit d’avoir des rapports et nous a dit de dormir séparés jusqu’à notre prochaine séance avec elle.



Je souris et le taquine, je sais qu’il commence à trouver le temps long. Et ça commençait à m’intéresser. Il y a longtemps que cela ne nous était pas arrivé, nous étions encéphalogramme plat côté sexe depuis trop longtemps, d’où son idée d’une thérapeute pour couples. Mais ce soir il n’a pas arrêté de me manger des yeux pendant tout le gala. Il faut dire que ma nouvelle robe est très seyante, elle est sur moi comme une seconde peau, montre un peu de mes cuisses, mais surtout mes épaules et mon buste. Je la trouve presque trop sexy, surtout à cause de mes seins. Je ne pouvais pas mettre de soutien-gorge, les bretelles auraient fait moches, et je sais que ma poitrine est un peu lourde, je la sentais vibrer, remuer à chacun de mes pas quand je marchais dans mes souliers à hauts talons.


Je ne suis pas de nature exhibitionniste. Cette robe est pour moi une nouveauté et je me suis forcée à la porter. J’étais d’ailleurs intimidée devant nos amis Pierre et Maryvonne. Maryvonne, ma conspiratrice depuis nos études en faculté, n’a pas manqué de me demander si j’avais l’intention d’envoûter son mari. Nous avons beaucoup ri à ce propos pendant que Pierre et René convoitaient la femme en moi de leurs yeux concupiscents. Je ne peux pas dire qu’il en est de même pour Maryvonne, elle est petite et ronde. Ses bras et ses cuisses ressemblent à des jambons, sa poitrine est forte et son ventre n’est pas tout plat. Il faut dire que depuis leurs deux enfants, Maryvonne aurait bien eu besoin de se prendre en charge. Mais j’aime beaucoup mon amie. Nous sommes assez discrètes toutes les deux et nous ne nous dévoilons pas beaucoup aux autres, mais entre nous nous parlons beaucoup. J’aime lui confier mes secrets.


Mon mari est comme allumé, il a des yeux nouveaux de reptile gluant errant sur mon corps tel une langue baveuse. Ça me surprend fortement et me fait soudain un peu peur. Je ne me souviens pas qu’il ne m’ait jamais regardée de cette façon-là depuis notre mariage, il y a neuf ans maintenant.



J’étais troublée intimement de cette déclaration et sûrement que j’ai dû rougir. Soudain je me remémorais la soirée et me vis presque toute nue au milieu de tous ces gens. Effectivement, j’avais bien remarqué plusieurs fois des regards de mâles sur moi et maintenant aussi je me souvenais des regards durs ou rêveurs de plusieurs femmes qui me fixaient des yeux. Imaginer aussi que notre ami Pierre m’ait convoitée en tant que femme rajoutait à mon trouble. Je réalisai maintenant qu’il m’avait en effet dévorée des yeux pendant tout le repas, je comprenais aussi pourquoi il bégayait, il était rouge et en sueur pendant que nous dansions quelques passes. René lui n’est pas danseur. Pierre n’est pas non plus un grand danseur, mais lui seul m’avait invitée sur la piste. Les autres mâles n’ont peut-être pas osé à cause de mon mari présent ?



Pendant que nous parlons et je me tiens juste devant l’embrasure de la porte de notre chambre et empêche mon mari d’y pénétrer. Je le regarde et me réjouis soudain d’avoir conservé mes chaussures. Il me semble un peu plus petit que moi. Un sourire m’échappe. Il est plein de désir je le sens. Il a très bien fait, au fond, de nous emmener voir cette thérapeute avec ses méthodes nouvelles qui arrivaient d’Amérique, encore eux, et allaient révolutionner, paraît-il, le milieu psychanalytique européen. Ça semble fonctionner.


Je m’aperçois alors que René a une érection. Sa veste de pyjama pointe comme s’il avait un revolver braqué vers mes cuisses. Il me supplie maintenant de le laisser juste rentrer prendre sa robe de chambre. Il est nerveux et me promet qu’il n’essaiera pas de se mettre dans notre lit, qu’il tiendra encore une semaine comme prévu jusqu’à notre prochain rendez-vous avec cette thérapeute.

C’est la première fois que je considère mon mari d’une façon tout à fait inattendue. Il me supplie maintenant, s’excite en sautillant sur place comme un petit garçon en colère. Je ne l’ai jamais vu ainsi. Lui, si sûr de lui d’habitude, si confiant dans ses compétences professionnelles.

Parti de rien, il a réussi à nous hisser au niveau des riches de notre modeste ville, à nous faire intégrer leurs milieux un peu fermés, un peu pédants, un peu hautains. C’est pourquoi d’ailleurs nous étions à ce gala ce soir.


Mais ce qui me surprend plus encore c’est mon attitude à moi. Alors que je ne disais jamais rien d’habitude, que je suis plutôt une épouse modèle consentante et bien comme il faut à tous égards pour son mari ; là je lui résiste et il s’en aperçoit. C’est nouveau pour lui aussi, je le vois. Il ne s’impose pas ou alors il essaie, mais il n’emploie pas la méthode d’un homme qui veut posséder sa femme.


Je réalise que ça m’aurait plu qu’il ose rompre les prescriptions de la thérapeute, rentre dans la chambre sans demander, me jette sur le lit et me force à lui céder. Comme au tout début de notre mariage, ça lui était arrivé quelquefois.

Je suis moi aussi fébrile, sensible, les nerfs à fleur de peau. Je sens les pointes de mes seins très étirées elles se voient au travers de ma robe, j’aurais été sans doute un peu obscène comme ça pendant le gala. En réalité, il faut dire ce qui est, moi aussi je subis les restrictions de chasteté qui nous sont imposées à tous les deux. Mon ventre est lourd, je mouille ma fine petite culotte. Je songe qu’elle doit être transparente maintenant, j’imagine mes lèvres gonflées, brillantes de rosée, comme une bouche soudain réveillée, gourmande. J’ai honte, je me suis rarement sentie sexuellement excitée de cette façon et cette honte rajoute à mon désarroi.


Je me souviens que pendant les deux premiers entretiens mon mari et moi-même, d’abord ensemble, puis séparément, nous avons répondu à énormément de questions posées par la thérapeute. Jamais alors, je ne m’étais sentie aussi nue devant un étranger. Une étrangère pour être précise. La thérapeute Lucille m’a tout de suite plu. Elle est jeune, jolie et je soupçonne mon mari de l’avoir choisie aussi pour son physique. Mais ce sentiment de nudité, qu’elle m’a comme inoculé avec des questions très précises, subsiste en permanence quelque part dans ma tête et il remonte à ma mémoire quand mes désirs se réveillent. Je suis persuadée qu’il en est de même pour mon mari.


Je réalise que toute la soirée a été sexuelle. Ma nouvelle robe m’a grandement exhibée. Trop même, j’ai dû le sentir au travers des regards vicieux, mais je n’en étais pas vraiment consciente. J’étais encore dans un trip habituel sans saveur, presque morose des soirées plus ou moins imposées. D’ailleurs il y avait beaucoup de vieux. Qu’est-ce qui m’a pris alors d’acheter cette robe ? J’avais hésité pourtant, mais la vendeuse n’a pas arrêté de me dire que j’étais une très belle femme habillée ainsi. Et la thérapeute n’avait pas arrêté de nous dire aussi :



Je comprends aussi maintenant pourquoi Maryvonne m’a semblé un peu agressive et même un peu jalouse.

Là je suis irritée. Des images nouvelles pour moi et d’une rare obscénité m’envahissent. Pourquoi mon mari ne rentre-t-il pas de force dans la chambre ? Je le vois lorgner mes seins tendus, je voudrais qu’il les touche, les utilise dans ses mains sans me demander la permission, je voudrais qu’il me renverse sur le lit, soulève ma robe de force, arrache ma culotte. J’imagine en pensées que je me débats, qu’il me fait mal aux seins, qu’il m’a fait mal en tirant ma culotte vers ma poitrine, ça scie mon sexe, mes lèvres brillantes sont dévoilées, elles glissent comme des mollusques, débordent, grosses et grasses de chaque côté… J’imagine la queue (ce mot me vient à l’esprit sans que je sache comment) de mon mari qui remonte comme un reptile gluant de ma cuisse vers ma chatte.

Je vois la queue de mon mari en effet, le gland pointe maintenant au travers de sa veste de pyjama. René aussi est dans un état de luxure avancé. Il m’explique qu’il ne veut pas transgresser les prescriptions de notre thérapeute ; il semble même se complaire dans cette obligation. Il se met soudain à genoux.



Je suis d’accord avec lui et mon cœur est en amour pour lui, mais mes yeux brillent de colère aussi. Pourquoi ne fait-il rien que je veuille comme j’aimerais qu’il me prenne presque de force. Au lieu de ça, il gémit à genoux, me serre la cuisse comme dans un étau, et aussi il cherche à frotter sa queue et ses testicules sur mon tibia.

Il est presque pathétique, nous parlons à haute voix sans prudence pour Anaïs qui dort tout à côté. Je suis très nerveuse et la situation me fait rire tout à coup.



Il s’accroche plus fort et cherche maintenant à se masturber sur moi, ses yeux sont fixes, globuleux. Je ne le reconnais pas du tout. Je le laisse faire presque comme une complice de son acte odieux, je me secoue encore, mais pas trop fort, juste pour l’exciter. Je cherche même à l’humilier davantage.



Il se concentre dans son accouplement avec ma jambe, son visage se rapproche de ma vulve, s’il soulevait ma robe il pourrait voir ma chatte trempée au travers de ma petite culotte en chiffon, elle est prête et en attente. J’ai honte moi aussi, mais je suis très excitée, car je sais qu’il sent mon odeur de femme en chaleur.

Soudain il me semble entendre du bruit dans la chambre de l’étudiante.



Son visage est rouge vif.



Je suis dans un tel état moi aussi que je me rends complice de son forfait, j’immobilise ma jambe pour qu’il se frotte sur elle plus facilement. Je me baisse vers lui en étant pleinement consciente que ma poitrine déborde alors de mon décolleté, mes seins sont lourds, ils tombent à la renverse s’exposent devant lui sans défense. J’agrippe ses cheveux, rapproche sa tête de mon ventre, lui chuchote près de son oreille :



Cette scène est grotesque, obscène et humiliante pour lui, pour moi aussi.



Je m’affole moi aussi, me sens comme dans un tourbillon, je voudrais qu’il se redresse et m’empale là, dans le couloir, tout de suite sans m’emporter dans notre lit, devant Anaïs peut-être… Tant pis si l’on se fait prendre par elle. Mais il ne fait rien ça me rend folle, mais je tire aussi une grande excitation à le voir se frotter sur moi.

Je me souviens alors des recommandations de la thérapeute, autant que possible, essayez d’éviter d’avoir des rapports sexuels et même si possible évitez de vous masturber. Restez chastes, ce sera mieux pour vous deux. Soyez juste amoureux.



Croyant sans doute qu’Anaïs allait sortir de sa chambre, il s’immobilisa.



Son visage blêmit de frustration.



Et il recommence à vouloir se frotter sur ma jambe. Alors là je le repousse violemment des mains et ne voulant pas me résister, il tombe à la renverse sur le dos devant moi. Pour le coup je vois sa queue toute rouge, luisante de sécrétions, le gland est complètement décalotté, ses boules sont remontées, plus grosses, me semble-t-il. Il a dû s’irriter et se faire un peu mal au gland à se frotter sur ma jambe, tellement il est rouge. Rouge violet. Les veines sont saillantes.


J’ai l’impression qu’il se laisse faire, qu’il ne veut pas prendre d’initiatives. Il attend comme ça les avant-bras en appui au sol derrière son dos, le regard vitreux, glauque. Il remonte même sa veste de pyjama sur son ventre pour s’exposer comme une fille. Il écarte doucement les cuisses. Je suis atterrée. Je porte les mains à ma bouche, indignée.


La poignée de la porte de la chambre d’Anaïs vient de tourner. Elle va sortir d’un instant à l’autre, c’est certain. Elle va obligatoirement découvrir toute la scène immédiatement.

Je suis moi aussi tétanisée. Je crois que… enfin, ce pourrait être aussi moi à la place de René, mon époux, moi allongée par terre dans le couloir à se faire surprendre d’un instant à l’autre par une jeune fille, certes majeure, mais de douze ans ma cadette. Il me semble, enfin, je ne sais plus très bien, mais… il me semble que ce genre de situation grotesque, humiliante doit arriver plus souvent aux filles, aux femmes, qu’aux hommes. Enfin les hommes… les vrais. Pourquoi est-ce que je songe à cela ?


Ça y est la porte de la chambre de notre étudiante est entrebâillée, Anaïs va pencher la tête dans le couloir d’un instant à l’autre.

Alors je ne sais pas ce qui me prend, je réagis rapidement d’une façon surprenante. Plutôt que de m’enfermer dans notre chambre, je soulève mon pied et applique mon soulier noir à talons directement sur la queue de mon mari. Je sens le talon de ma chaussure s’enfoncer dans ses testicules. Je crois que je veux le clouer au sol comme un papillon. En même temps je me cache du mieux que je peux dans notre chambre. Seule ma jambe à la peau blanche, le bas de ma robe noire et ma chaussure vernie dépassent dans le couloir. Mon mari est tétanisé. Je sens son sexe palpiter sous mon pied. Il a toujours les cuisses largement écartées.


C’est à peine croyable comme il est faible soudain. Je ne l’ai jamais vu ainsi, je ne me serais jamais imaginé agir de la sorte, c’est une découverte totale.

Je porte l’index à ma bouche et lui fais signe de se taire.



Anaïs est sortie et le voit maintenant c’est certain, mon mari a tourné la tête vers elle. Elle lui parle d’une voix endormie.



Sûrement ne se rend-elle pas encore bien compte de la situation. Alors je presse mon pied, sadique, j’écrase surtout mon talon dans ses testicules et j’adore ça. Son sexe pulse soudain du sperme jusque son menton. Anaïs se réveille tout à fait.



Je regarde avidement plusieurs jets de sperme fuser sur lui. Il est prisonnier, ne peut plus rien faire jusqu’à ce qu’il se soit vidé c’est sûr. Je vois mon talon blesser, me semble-t-il, ses couilles, la peau est tendue, la pointe de mon soulier est profondément enfoncée dans ses chairs.


Vite après, je me retire et ferme la porte de notre chambre et m’adosse au mur. Mon dos descend tout le long, je m’écroule au sol les cuisses écartées. J’agrippe ma petite culotte et tire fort dessus, elle me cisaille la chatte. Je me regarde en bas… obscène. J’explose tout à coup.