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Temps de lecture estimé : 25 mn
10/11/19
Résumé:  Trois couples décident de définir les règles de leurs relations intimes. Pour les tester, ils organisent deux soirées où filles et garçons auront les yeux bandés. « La soirée des filles » a déjà eu lieu.
Critères:  grp copains grossexe hépilé humilié(e) vengeance fmast fgode fdanus jouet attache yeuxbandés -totalsexe
Auteur : Jacynthe            Envoi mini-message

Série : Échanges entre amis

Chapitre 02 / 02
La soirée des garçons

Résumé du premier épisode :

Trois couples décident de définir les règles de leurs relations intimes. Pour les tester, ils organisent deux soirées où filles et garçons auront les yeux bandés. « La soirée des filles » a déjà eu lieu.






Après la soirée réservée aux filles, Charlotte, Élodie et moi-même (Stéphanie), nous avions soif d’une certaine revanche. Comme nous l’avions annoncé aux garçons, il n’était pas question que nous en ressortions frustrées. Ainsi donc nous nous étions retrouvées entre filles afin d’élaborer notre plan.


Lors de cette soirée chez Élodie, nous avons mis au point notre stratégie avec quelques petites idées derrière la tête. Par exemple, nous avons déterminé que, pour entamer la soirée, les garçons seraient habillés d’un caleçon de type américain. Charlotte, quant à elle, n’avait pas tellement apprécié la pilosité des parties intimes chez certains de nos mâles alors qu’elle avait veillé à ce que le sexe du sien soit imberbe. Nous nous sommes donc ralliées à l’idée que nous devions assurer préalablement le rasage ou l’épilation de nos principales zones d’attention tant chez eux que chez nous. L’évocation de cette exigence fut l’occasion d’une franche partie de rigolade, car nous imaginions nous charger nous-mêmes de cette tâche pour nos trois compagnons respectifs. En évoquant les diverses méthodes possibles, des plus douces aux plus cruelles, le tempérament de chacune d’entre nous se mit particulièrement en évidence.


Mais le clou de la soirée fut quand nous avons déballé nos panoplies respectives de sex-toys. Charlotte et Élodie, visiblement plus délurées que moi sur ce plan, avaient effectué quelques nouvelles acquisitions pour l’occasion. Devant certaines de leurs trouvailles, je voulus en savoir plus sur leur maniement. Nous n’avons pas pu éviter d’effectuer quelques essais afin de vérifier les effets et les résultats de leur utilisation. Les découvertes furent surprenantes, pour moi particulièrement. La fin de la soirée fut très chaude. Cela nous mit dans l’idée que certaines réjouissances entre nous seraient certainement à programmer dans le futur. Même si cela pouvait outrepasser les règles décidées entre nos trois couples puisque la présence de tous était normalement requise.


Bref, le jour fatidique étant arrivé, voici donc nos trois couples réunis pour le début de cette deuxième soirée afin de continuer le test de nos nouvelles relations intimes. La maison de Gérald et Charlotte nous accueille à nouveau puisqu’elle a permis la réalisation parfaite de la soirée organisée par les garçons. La géographie des lieux et ses possibilités nous sont bien connues. Cela facilite la réalisation de cette nouvelle partie.


Enfermés dans une chambre, nous demandons aux garçons de se vêtir de leurs caleçons. Dès leur parure enfilée, nous leur bandons les yeux. Nous les laissons patienter un moment, le temps de nous dévêtir et de nous couvrir d’un paréo aux couleurs chatoyantes. Il s’agit pour nous que la soirée soit une fête haute en couleur dont l’objet sera le plaisir, le plaisir et encore le plaisir. Mais cette fois ce sera notre plaisir, le nôtre, encore le nôtre et surtout le nôtre. Sans doute en laisserons-nous un peu à nos fiers étalons, mais de manière limitée et contrôlée. Du moins l’espérons-nous.


Certains d’ailleurs ne semblent pas pouvoir résister longtemps à l’excitation. Dès leur entrée dans le salon, je remarque immédiatement que le caleçon de Sylvain présente une belle excroissance. Je ne pensais pas que mon homme puisse être dans un tel état rien qu’à imaginer ce qui l’attendait. Je fais un signe à Charlotte et Élodie pour leur faire remarquer ce que j’observe. Élodie se précipite vers Sylvain et repousse la protubérance d’une main ferme.



Mais après quelques instants, son sexe continue à pointer de plus en plus fort contre le tissu de son calebar. Charlotte nous fait un geste vers Élodie et moi-même pour indiquer qu’elle s’en occupe. Elle se dirige vers la cuisine et en revient avec un verre d’eau froide. Elle s’approche de Sylvain et fait glisser son maillot de corps sur ses jambes. Mon tendre compagnon rougit illico d’être ainsi mis à nu, publiquement et aussi abruptement. Il me fait un peu pitié. Mais je sais qu’il mérite une petite sanction. La belle rousse l’observe, caresse le pénis dressé et se tourne vers moi.



Sur ce, elle saisit le haut du sexe et l’abaisse fermement. Elle approche le verre d’eau fraîche et y trempe d’un rapide mouvement le gland et la moitié du membre. Sylvain est pris d’un vif mouvement de recul en poussant un « oh » plaintif. Mais Charlotte replonge une seconde fois son pénis dans l’eau froide. Est-ce la fraîcheur de la température, est-ce la surprise ? Le sexe ramollit assez vite pour retrouver une position, disons, plus naturelle. Notre amie s’abaisse, pose le sexe sur sa paume et y abandonne un léger et tendre baiser.



J’observe chez Gérald et Antoine une moue étonnée, car ils n’ont rien vu de ce qui vient de se passer. Seuls quelques bruissements et le dialogue ont pu leur donner des indications sur le déroulement des évènements. Mais ils ne savent rien du traitement que Charlotte vient de réserver au sexe de mon mignon. Pour ma part, je ressens ce mélange d’appréhension et de fébrilité que j’avais éprouvé à l’occasion de la soirée des filles. Le fait d’en être maintenant spectatrice, je l’avoue, commence déjà à m’enivrer un peu. Charlotte remonte le caleçon de Sylvain et fait asseoir nos trois cavaliers dans le grand sofa.


Élodie et moi-même avions convenu avec Charlotte qu’elle serait l’animatrice principale de cette soirée des garçons. Son ton un brin naturellement autoritaire convient totalement pour cet exercice. C’est ainsi qu’elle demande aux garçons de se tenir par la main et d’écarter les jambes.

Ce n’est pas innocemment que nous avions demandé qu’ils portent un caleçon large de type américain. Rien ne nous semble plus excitant, dans un premier temps, que de garder l’objet principal de nos fantasmes caché à nos regards. Toutefois nous voulions que tous nos autres sens puissent en profiter selon notre volonté. Élodie continue de s’occupe de mon Sylvain, pendant que Charlotte entreprend Antoine et moi-même le grand Gérald.

Pour ma part, je veux jouer en plein sur la sensualité. Mes mains frôlent les jambes de mon partenaire de ce début de soirée dont je sens instantanément quelques frissons parcourir le corps. De moi ou d’Élodie, il ne sait pas qui est sa partenaire. Je décide donc d’en dire le moins possible et de modifier légèrement ma voix sur un mode tantôt enjoué, tantôt langoureux.



Sur ce, je viens happer son téton gauche avec mes lèvres et le titiller du bout de la langue en le mouillant savamment avec ma salive. Je m’ingénie à le faire durcir au milieu des poils de sa poitrine. J’essaie de reproduire chez lui les émois que je ressens moi-même dès que les extrémités de mes seins sont activées de la sorte. Pendant une à deux minutes, pas de réaction de mon partenaire. Du bout des dents, je commence à mordiller la petite enflure qui peu à peu devient érectile. Et très vite, j’entends son souffle s’accélérer.


J’avoue n’avoir jamais pensé essayer ce genre d’exercice sur mes partenaires successifs. Au début, ma réelle innocence sur le plan sexuel ne m’aurait pas permis de songer à de tels procédés. Plus tard, la force des habitudes dans les relations m’a amenée à une certaine paresse. Dès lors avec Sylvain, ma tendance, je l’avoue, est assez facilement de reproduire les mêmes schémas. Lors de la soirée des filles, j’avais été frappée par le plaisir qui pouvait naître du jeu et des situations nouvelles ou inattendues. Je me découvre là sur le moment en désir de laisser libre cours à la plus exquise des créativités. Je souhaite même que les surprises, les découvertes et les apprentissages ne manquent pas.


Sentir ce bout de sein d’homme vibrer ainsi me pousse à le sucer et l’aspirer. J’y vais avec cœur passant de la gauche à la droite pour y revenir alternativement. Lorsque je lève les yeux, je vois quelques gouttes perler sur le front de celui qui est tout à ma disposition. Alors n’y tenant plus, je glisse progressivement une main dans l’entrejambe du maillot. Mes doigts viennent finalement toucher un des testicules.

Charlotte pouvait me féliciter concernant la douceur du sexe de mon compagnon, mais elle semble aussi avoir prodigué d’excellents soins à son chéri. Je sais que cela ne date pas d’hier. Elle nous a avoué que, depuis longtemps, elle a cette exigence envers son cher Gérald. Je n’hésite pas à profiter des sensations que m’offre mon exploration à l’aveugle. La bourse jumelle, légèrement pendante aussi, n’est pas loin. C’est sans peine que je peux les serrer toutes les deux dans ma paume en tirant délicatement vers le bas. Je sais qu’une telle pratique a pour effet de faire glisser l’enveloppe du pénis. Le prépuce suit le mouvement pour découvrir la partie du gland qui n’est pas encore mise à nu.


En continuant de jouer sur l’étirement de ces tendres parties, je sens le membre se tendre progressivement sous le tissu. Alors seulement, je glisse la deuxième de mes mains par l’autre jambe du short pour empoigner fermement la longue tige dont j’avais pu profiter d’une tout autre manière lors de la première soirée. Une légère contraction traverse mon propre sexe rien qu’à ce souvenir. L’envie de me faire prendre par ce manche bien redressé se réveille de suite, mais je sais que je dois calmer mes pulsions pour profiter préalablement de toutes les jouissances qui me sont réservées avant cela.


Je vois à côté de moi qu’Élodie a déjà saisi une des mains de Gérald pour la faire glisser sur l’abdomen de mon Sylvain. Je reste avec mes deux mains bien en place, car je veux percevoir les effets de ce qui va se passer. Mon amie dirige progressivement les doigts de mon cavalier vers le bas pour les faire pénétrer dans le caleçon de mon amoureux. Une fois la main introduite, elle lui intime de ne pas la bouger. Comme moi elle introduit ses deux mains par les jambes de l’ample bermuda. Je conçois qu’elle vient saisir la main de Gérald pour l’amener au contact du membre de son copain. J’observe immédiatement un mouvement de recul de son bras, mais Élodie le tient fermement en place. Elle l’oblige à venir refermer ses doigts sur la douce verge provoquant un sursaut de Sylvain.


Pour ma part, je perçois une double palpitation qui traverse la longue queue que je tiens solidement. L’effet de cet attouchement entre mecs entraîne en moi un certain émoi. Mon cœur commence à battre un peu plus rapidement et ma respiration s’accélère. Je me mets à caresser tendrement l’objet que je tiens entre les mains. Élodie qui voit mes mouvements chuchote à l’oreille de Gérald :



Après un moment d’hésitation, je vois un mouvement s’esquisser sous le textile qui cache les parties de mon Sylvain. Dès la manœuvre commencée, je vois mon chéri renverser la tête vers l’arrière, car il a bien deviné que ce sont les doigts d’un autre garçon qui le touchent aussi fermement. Visiblement, l’excitation ne tarde pas à l’envahir pleinement. Je me suis toujours demandé si l’expérience de sa propre masturbation par un homme peut lui permettre de caresser celle d’un autre homme de manière plus experte que ne le ferait une fille. À voir le résultat des câlineries que Gérald prodigue à Sylvain, je serais tentée de croire que c’est le cas.


Cette situation voyeuriste sur les attouchements que mon Sylvain reçoit d’un autre garçon provoque en moi une excitation que je n’avais jamais ressentie. Mon sexe mouille très vite à un tel point que je ne peux m’empêcher de lâcher les couilles imberbes pour amener une de mes mains vers ma fente sous mon paréo. J’y trempe un doigt et commence à caresser mon clitoris avec détermination. Je veux totalement profiter des sensations qui me traversent.


En jetant un regard vers Charlotte, je vois qu’elle n’a pas hésité à saisir l’autre main de Gérald pour lui faire entreprendre les mêmes agissements dans le short d’Antoine. Le gros bout de celui-ci est donc aussi coulissé par une main adroite. Comme moi, mes deux copines semblent subjuguées par l’effet de ce que nous faisons pratiquer à nos compagnons. Une main dans les calebars, l’autre à notre entrejambe, nous profitons pleinement du spectacle qui se joue derrière l’écran des tissus.

Finalement c’est sur Gérald que la conséquence le plus significative de ces manipulations apparaît. Son phallus serré dans ma main s’allonge à ce point… que son gland gorgé de sang émerge sous mes yeux au-dessus de l’élastique de son caleçon. Il ne faut que quelques instants pour que son petit jus pré-éjaculatoire commence à sortir par petites gouttes. Je ne peux résister à l’envie d’y goûter et je viens sucer ce gros bout en l’enrobant de mes lèvres. Tout de suite, j’entends la voix de Charlotte intervenir :



Je me retire malgré le désir de le faire jouir dans ma bouche.



Chacune d’entre nous emmène son cavalier vers une grande table où nous avons étalé tous nos sex-toys. La table ressemble à s’y méprendre à une vitrine de sex-shop. Heureusement les garçons les yeux bandés n’en voient rien sinon leur état d’excitation ne pourrait sans doute pas s’apaiser. Pourtant le fait de les faire se déplacer sans savoir le sort que nous leur réservons, a visiblement réduit les tensions dans les bermudas.

Nous les plaçons chacun à un côté de la table. Charlotte leur donne une nouvelle instruction :



Nos hommes hésitent un moment puis commencent à tâter et manier les différents jouets au toucher. Sur leur visage se lit tantôt leur amusement, mais quelques fois aussi leur surprise. À côté des godes classiques de toutes dimensions et de toutes longueurs, de quelques vibros ou boules de geisha, leurs mains explorent des stimulateurs aux formes plus étranges dont on comprend vite qu’ils peuvent procurer quelques excitations aux parties les plus diverses de notre corps. Mais que vont-ils donc choisir ?


Le premier à choisir est mon Sylvain dont la réserve naturelle lui fait opter pour un gode classique qu’il destine à Élodie. Mais sans doute n’a-t-il pas remarqué que celui-ci est muni d’une ventouse à son extrémité. Élodie semble perplexe devant ce choix. Que va-t-elle bien pouvoir en faire ? Je lui fais confiance pour trouver ce qui l’arrange.


Gérald est plus hésitant tenant dans ses mains deux appareils : dans une main un simple vibromasseur de forme ovale et dans l’autre un dildo aux multiples possibilités. Finalement, il choisit celui-ci. Je reconnais bien là le côté quelque peu pervers du grand Gérald. Quelles peuvent bien être ses intentions à mon égard ?


Antoine, quant à lui, choisit un étrange gode dont un côté est en forme de coquillage. Voyant son sourire, il est clair qu’il reconnaît ce jouet insolite qui appartient à Élodie. Réserve-t-il une surprise à Charlotte sur le visage de laquelle je vois apparaître une pointe d’inquiétude ?


Chacune d’entre nous va rechercher son cavalier pour l’emmener à l’endroit qui lui semble le plus adéquat. Élodie reste près de la table. Elle semble la plus décidée. Elle saisit tout de suite le gode à ventouse, le mouille et le colle sur un des bords épais de la table. Charlotte et moi-même la regardons perplexes. Tout en nous jetant un regard amusé, elle entraîne Sylvain devant elle en tournant le dos au godemichet qui pointe à la verticale.



Sans attendre, elle écarte les jambes et se penche vers l’avant pour tendre son postérieur vers le sexe pointé droit vers ses parties intimes. Elle relève son paréo et s’enfile le bel organe en quelques mouvements. Elle entrouvre la bouche et agite la main pour nous faire signe que l’objet lui procure une forte impression.



Elle l’entraîne à genoux sous son ventre, prend sa tête entre ses mains et redresse celle-ci pour plaquer la bouche de son cavalier sur son pubis.



Dès qu’il commence à la suçoter, elle entame un petit mouvement de va-et-vient qui a pour conséquence de faire coulisser le gode dans sa chatte. Mais il lui permet aussi de se frotter le clitoris sur la bouche de mon amoureux. La voir profiter ainsi de mon compagnon me tourmente si bien que j’esquisse une moue réprobatrice et un mouvement vers le duo. D’un geste autoritaire, Élodie m’arrête instantanément. Et me fait signe de m’éloigner. Je prends conscience alors que c’est bien ce que nous avons décidé en commun et que, de mon côté, je dois me focaliser sur mon rôle dans cette partie de plaisir.


En me retournant, je vois que Charlotte est déjà installée dans le sofa, le bassin dénudé et les jambes écartées. Antoine est déjà en approche vers elle à tâtons avec son sex-toy bizarre. Intriguée, je ne peux m’empêcher de l’observer tenant la coquille dans le plat de sa main en me demandant ce qu’il va bien pouvoir en faire. Avec son autre main, il caresse la longue jambe de Charlotte jusqu’à toucher l’entrée de son vagin. Sans guère hésiter, il écarte plus nettement les lèvres de celui-ci avec ses doigts. Quelques gouttes suintent déjà du sexe visiblement excité par la situation. Sa partenaire, ainsi offerte, frémit avec un petit mouvement de recul au contact de l’objet présenté par Antoine. Puis elle se ravise et replace les doigts pour qu’ils ouvrent tout à fait sa chatte. Le satyre en profite pour introduire le large gode en quelques petits déplacements d’avant en arrière… jusqu’à ce que la coquille vienne s’appliquer exactement pour couvrir toute la zone clitoridienne et vaginale de mon amie.


Charlotte me regarde bouche ouverte déjà prise d’une demi-extase. Mais les doigts d’Antoine glissent sous l’appareil et une petite vibration commence à agiter la coquille. La surprise à peine passée ma copine commence à bouger la tête de gauche à droite. Visiblement le traitement qu’elle subit ne va pas durer longtemps sans qu’elle ne puisse en jouir.

C’est alors que la main de Gérald me tire de ce spectacle et me rappelle à ma propre situation. J’entraîne mon compagnon du jour toujours les yeux bandés vers l’autre divan. J’enlève complètement mon pagne qui me gêne et m’adresse à Gérald :



Je m’allonge, méfiante toutefois, car je sais de quoi ce lascar est capable. Il écarte légèrement mes jambes puis il fait glisser lentement la longue partie du dildo entre mes cuisses. Du bout de celui-ci, il voyage sur les lèvres de mon sexe encore toutes humides de mes émois précédents. Ma chatte est en demande d’être prise. Elle se découvre d’elle-même. C’est donc sans peine que l’appareil s’y introduit progressivement de toute sa longueur. Il joue avec la sensibilité interne de mon vagin déjà très en demande de stimulations. Je sens mes parois internes se serrer contre l’engin qui commence à me travailler. Mon excitation ne tarde pas à augmenter et je sens la chaleur m’envahir de nouveau.


Gérald continue ses manœuvres. Une fois le phallus complètement rentré en moi, je sens la seconde partie de son jouet venir se frotter sur mon urètre et sur mon clitoris. Ce contact et ce va-et-vient me font penser à la soirée précédente où j’avais dû me frotter le haut de la chatte sur un sexe tendu. Cette image amplifiée par la pénétration ne fait qu’augmenter mon trouble. Le coulissement que Gérald exerce avec le gode, accentue de plus en plus les fourmillements dans mon utérus.


Du regard, je me laisse à peine distraire par la vue d’Élodie qui s’agite de plus en plus vite sur la bouche de Sylvain. Elle le force véritablement à lui bouffer le clitoris. Manifestement elle aime ce contact ferme sur son bouton que je sais relativement érectile. Ses mouvements augmentent d’autant plus les frottements du sex-toy qui la prend par l’arrière. Ses halètements en disent long sur le plaisir qu’elle y prend.


De son côté Charlotte est pétrifiée. La main d’Antoine tient fermement enfoncé le gode en elle ainsi que la coquille collée à sa petite prune. Elle-même tient solidement la main de son partenaire pour accroître la pression. De plus elle serre ses jambes en contenant ainsi toutes ces impulsions vibratoires renfermées dans ce petit enclos secret. Les yeux révulsés, elle est au bord de l’extase.


Ces tableaux m’ont fait oublier les agissements de Gérald qui vient d’enclencher les vibrations de son instrument diabolique. Très vite, je sens mon sexe qui est en train de prendre feu. Celui-ci a beau mouiller tant et plus pour éteindre l’incendie, rien n’y fait. La volupté s’y développe à toute vitesse et force mon bassin à bouger de haut en bas. Cela ne fait que renforcer le plaisir et les contractions régulières de mon utérus. Après quelques minutes de ce traitement, Gérald me demande de me retourner et de me mettre à quatre pattes sur le divan.


Dubitative, je m’exécute en bénéficiant d’un moment de répit, car dans cette position, le dildo est moins serré contre mon clitoris. Mais mon partenaire vient sucer mon anus tendu vers lui et l’humecter de sa salive. Avec quelques intromissions du bout de sa langue, il provoque des impressions nouvelles que j’ai rarement éprouvées jusque maintenant. Puis subitement, il retire à demi le long sexe de ma chatte trempée pour le faire tourner. Puis il vient appliquer sur ma petite rondelle le petit bout qui avant stimulait mon clitoris. Alors il l’introduit d’un coup dans mon intimité. J’ébauche un mouvement de recul, mais il me retient pour continuer sa lubrique pénétration. C’était donc cela son plan pervers.


Le premier moment de déplaisir passé, je sens un spasme inconnu me parcourir. Cette double pénétration me met dans un état second. La forte convulsion qui suit me fait déplier les genoux et m’étendre de tout mon long sur le divan. Mes fesses se resserrent d’autant plus sur le petit sexe qui pénètre mon rectum alors que ma fente s’ouvre en relâchant une belle coulée de cyprine. Gérald appuie sur mon postérieur laissant aux vibrations de cet appareil démoniaque le soin de me travailler. Dans une demi-conscience, j’entends les cris de jouissance successifs de mes copines qui ne font que décupler mon excitation. Après quelques minutes qui me paraissent d’une longueur infinie, un violent orgasme ne tarde pas à me secouer. Je plonge la tête dans la douceur du divan pour étouffer mes cris. Gérald continue à appuyer sur ma croupe m’interdisant de me dégager. Trois orgasmes successifs m’ébranlent avant qu’il ne relâche sa pression. Je peux enfin remonter mon bassin et ouvrir mes jambes pour me libérer de l’objet de cette torride torture.



C’est alors que je prends vraiment conscience des terribles orgasmes que je n‘ai pu cacher.



De fait, la mouille dégouline le long de mes jambes. Me sentant humiliée, je me précipite vers la salle de bain pour me sécher. Lorsque je reviens, je suis décidée quant à la manière dont ma vengeance va s’exercer. Je m’approche de mes deux amies et leur souffle quelques mots dans l’oreille. D’un signe de tête, elles approuvent mon plan.

Charlotte et Élodie vont chercher Antoine et Sylvain et leur demandent de s’étendre sur le dos sur le tapis bien moelleux qui sépare les deux sofas. Elles entreprennent de les placer à leur convenance. De mon côté, je m’empare de mon paréo qui traîne encore sur un des divans et m’approche de Gérald.



Il se borne à afficher un sourire narquois sur son visage et, l’air goguenard, il croise ses mains derrière son dos. Je passe le tissu en quelques tours autour de ses poignets pour les immobiliser bien fermement. Je m’assure qu’il ne peut les glisser hors de l’entrave qui les retient. Mon œuvre terminée, je lui susurre alors :



À peine lui ai-je retiré le bandeau des yeux, je l’assois sur un des sofas afin qu’il puisse assister à la scène. Nos regards se dirigent vers le tableau qui s’offre à nous. Pendant mes manœuvres, mes deux amies ont disposé leurs deux amants couchés sur le dos, les jambes entrecroisées l’un face à l’autre. Ils sont placés de façon telle que leurs sexes sont serrés l’un contre l’autre émergeant de l’entremêlement de leurs cuisses.

Le visage de Gérald a changé d’expression. Il a quitté son air effronté pour devenir bien plus interrogatif. Je peux alors donner mes instructions :



Élodie ne se fait pas prier et plonge immédiatement sur les deux membres pour les empoigner ensemble. Elle tire sur leur prépuce pour bien dégarnir les deux glands. Ensuite elle commence à titiller leurs extrémités en faisant tourner et retourner sa langue sur les méats légèrement humides. Les épisodes précédents de la soirée semblent leur avoir déjà procuré un bon niveau d’excitation. Charlotte s’agenouille en devisant :



Elle vient saisir les deux paires de couilles avec ses mains et s’ingénie à peloter les jolies boules imberbes.



Charlotte n’hésite pas à venir embrasser goulûment tantôt la bouche de l’un puis de l’autre avant de reprendre ses manipulations. Très vite, la vigueur reprend dans les deux sexes ainsi traités. Les attouchements et les sensations donnent directement leurs effets.



Venant m’installer à côté de Gérald qui observe le manège bouche bée, je lui glisse à l’oreille :



J’observe que, de son côté, il est tellement ébahi que son sexe reste complètement au repos. Je vais profiter pleinement de mes représailles. Pour lui, le reste de la soirée consistera à apprendre ce qu’est la frustration et à devoir maîtriser sa jalousie.

Pendant ce temps, mes deux comparses ont réussi à redonner toute leur puissance aux deux pilons.



Pas la moindre pointe de jalousie chez elle. Elle est d’humeur partageuse. Elle sait à quel point ce beau gourdin demande un peu d’exercice pour se l’enfiler. Elle le redresse alors que son autre main abaisse celui de Sylvain. Sa complice a déjà enjambé les deux corps étalés et se penche vers l’avant. De trois quarts dos vers nous, elle offre à nos regards son entrejambe où sa fente est béante et trempée à la suite de ses exercices précédents.


Élodie lui demande de descendre lentement et positionne le gros manche bien orienté vers son vagin. Gérald assiste ainsi à la lente pénétration sans pouvoir intervenir, ce que je lui aurais interdit de toute manière. Sa compagne doit faire remonter et redescendre son bassin plusieurs fois pour permettre à la hampe de s’enfoncer complètement. La satisfaction enveloppe le corps tendu de la cavalière qui commence à chevaucher ainsi son étalon. Des deux mains elle empoigne ses seins rejetant sa tête en arrière. Pendant que son corps adopte un lent mouvement de va-et-vient, Charlotte ressemble à une douce walkyrie emportée par son destrier. Ses mains caressent les bouts de ses mamelons pour ajouter une sensualité supplémentaire à ce beau balancement.


Voyant l’affaire bien engagée, Élodie plonge avec sa bouche pour engloutir le manche de mon Sylvain. Elle l’astique par de longs mouvements de succion sentant la peau de Charlotte venir frôler sa joue à chaque dandinement.

La vue est excitante à souhait et je vois que cela agit sur le sexe de Gérald qui commence à s’étendre sur ses jambes collées l’une à l’autre. Je dois me retenir de venir le saisir dans mes mains et d’y goûter avec les lèvres. Je ne voudrais pas lui donner ce plaisir et me borne à relever mes pieds sur le canapé en écartant les jambes. Je glisse mes doigts sur ma chatte pour venir tournoyer sur mon clitoris.

Je vois le regard de Gérald loucher vers moi pour venir espionner mes caresses.



Il reste muet, replié sur sa fierté de mâle obligé d’assister à cette cavalcade sans rien pouvoir tenter. Je sais que la passivité qui lui est ainsi imposée doit le tenailler. Je peux jouir de la punition que nous lui infligeons. Cette situation et la position plus « voyeuriste » que j’occupe fait naître en moi des impressions nouvelles qui ne sont pas sans effet sur mes parties intimes. Quelques agitations ne tardent pas à se manifester dans mon entrecuisse. Je sens une certaine chaleur me monter au visage et l’humidité envahir peu à peu ma chatte à chaque mouvement des côtés de ma fente qui ne cessent de se contracter pour ensuite se relâcher.

C’est à ce moment-là que j’entends Élodie demander à Charlotte :



Illico, elle se désengage de la bite d’Antoine. Élodie l’abaisse d’une main et vient insérer le sexe plus modeste de mon Sylvain dans la faille grande ouverte de sa copine. Celle-ci l’avale en un déplacement, mais le dessus de sa vulve vient s’écraser sur le gros manche qu’elle a délaissé. À ce contact, l’amazone réagit immédiatement. Elle arrête de monter et descendre pour orienter ses mouvements d’avant en arrière. Nous devinons tous qu’elle bénéficie de deux sensations en même temps : le voyage du sexe dans son vagin, mais aussi le frottement de son petit nœud sur la protubérance bien ferme qui repose entre ses jambes. Le mouvement de son bassin est significatif du double plaisir qu’elle se donne. Cette vue est d’une telle lubricité que le bâton de Gérald se redresse d’un coup.



Je me rends compte que le fait de le harceler ainsi augmente ma propre excitation. Je n’imaginais pas que ma propre vengeance pourrait se transformer aussi en un instrument de plaisir. Mais je vois que le gaillard n’arrête pas de reluquer vers mes propres caresses. Pour lui en cacher une partie, je m’empare du sex-toy orné d’une coquille. C’est mon tour de l’essayer. La coque cachera ainsi mon sexe et mon pubis au regard lubrique du grand vicieux. Je reprends ma position et m’introduis l’objet lentement jusqu’à ce que sa forme vienne se plaquer contre mon anatomie.

Gérald n’en perd pas une miette. Cela l’excite. Je le vois aux sursauts qui peu à peu redressent son sexe sur toute sa longueur. Je dois me retenir de le saisir tant il m’attire. Mais je ne voudrais pas lui offrir ce plaisir. Par contre, dès que la vibration de l’engin qui me remplit est enclenchée, les chatouillements tant intérieurs qu’extérieurs font assez vite monter ma température. Des sensations voluptueuses s’emparent de moi. Je sens qu’elles ne vont pas tarder à me faire passer dans un été second.

La voix d’Élodie me rappelle à la réalité :



Mais Élodie me regarde et me fait un clin d’œil. Une fois que Charlotte a libéré le sexe de Sylvain, elle attrape les deux pilons dans ses mains et les tient fermement l’un contre l’autre. Un tremblement agite les deux corps des garçons surpris par ce nouveau contact. L’amazone qui n’a rien deviné redescend sans hésiter pour prendre possession d’un nouvel appareil avec sa fente grande ouverte. C’est alors qu’elle sent l’épaisseur qui la remplit d’un coup. Les deux pénis se retrouvent serrés l’un contre l’autre dans son sexe.



Les deux garçons sentent aussi leurs phallus comprimés à l’intérieur de celle qui les monte à la hussarde. Ils ne peuvent s’empêcher de vouloir se retirer tant la pression est forte, mais le poids de notre amie les retient. Ces petits mouvements ne font qu’augmenter l’excitation générale.



Élodie est tellement excitée qu’elle s’enfile deux doigts dans la chatte tout en titillant son petit bouton. Comme moi, elle devine ces deux membres plein de vigueur se briquant l’un contre l’autre, leurs deux glands s’encourageant à qui mieux mieux. L’ambiance est des plus torrides. Même Gérald voit son bâton pointé tout raide. Quelques gouttes de pré-sperme perlent hors de son méat comme une douce fontaine. Cela me fait un peu bisquer qu’il puisse prendre un tel régal malgré l’entrave que je lui ai imposée. Je comprends toutefois, si j’en juge mon état, que le spectacle ne peut laisser de glace.


Je vois mon Sylvain contraint sous Charlotte qui balance la tête de gauche à droite et qui essaie d’arrêter les coulissements de la cavalière. Il tente de la maintenir immobile en poussant avec ses mains sur ses hanches. Mais rien ne peut calmer l’appétit de la furie. Plus elle bouge son bassin, plus les halètements des deux garçons se renforcent. Antoine éclate soudain dans un profond râle. Les secousses qu’il produit contre la bite de mon chéri, amène celui-ci aussi à l’extase. Je vois son bassin se tendre à chaque moment où il décharge. Et cela dure un bon moment. Charlotte s’écroule en un profond râle se sentant remplie de tout le jus que les deux coursiers y ont déversé. Un filet blanc laiteux ne tarde pas à apparaître à la jonction de sa grotte. Voyant cela, Élodie enfonce plus profond ses deux doigts dans sa chatte tournoyant à toute vitesse sur son clitoris. Son orgasme la fait se plier en deux, s’abattant finalement de tout son long sur le ventre de Sylvain.


Ces spasmes successifs amplifiés par l’objet qui travaille mes propres parties, m’amènent au bord du précipice. Je sens une ivresse folle monter en moi. Une forte contraction suivie d’un relâchement subi de mon vagin crée une onde de frissons qui remonte le long de mon échine. Mon bas-ventre se tend vers l’avant alors que ma tête se rejette vers l’arrière. Perdant un peu l’équilibre, les yeux fermés, je tente de m’agripper. Ma main gauche saisit l’accoudoir du sofa alors que ma main droite bat dans le vide. Elle rencontre alors la grande queue bien ferme de Gérald. Sans réfléchir, elle se referme sur la hampe en la serrant énergiquement. Je sens aussitôt une secousse remonter tout le long du membre que je comprime avec force. À peine le temps d’en prendre conscience et d’ouvrir les yeux que je peux voir l’éjaculation exploser en un beau jet vertical. Le liquide crémeux retombe aussi vite sur ma main qui n’a pas encore eu le temps de se desserrer.



Je peste à l’intérieur de moi, frustrée de voir qu’il a finalement pu prendre son plaisir malgré la stratégie que j’avais mise en place pour qu’il s’en abstienne. Furieuse, je saisis le gode qui est encore planté entre mes jambes. Sans y prêter attention, je le retire d’un seul mouvement. Un ruissellement s’étale directement sur le skaï du canapé et ajoute la honte à ma colère. Charlotte ne peut se retenir de le remarquer :



Me voyant ainsi remontée, Élodie part dans un grand éclat de rire qui détend l’atmosphère et a tôt fait de me ramener à la réalité. Il est vrai que cette soirée se termine en apothéose et que nous y avons joui pleinement de toutes les malices que nous avions préparées. L’important n’est-il pas de profiter sans réserve de ce bon moment ?

Le film de la soirée repasse ainsi dans ma tête. Je m’interroge avec un brin d’inquiétude quant aux limites de notre hédonisme. Jusqu’où irons-nous par la suite ? N’est-ce pas sans risque pour nos couples ?

Pour l’heure, je sens que notre groupe n’en est pas à ce genre de considération et qu’à cet instant, seule la fête est à l’ordre du jour… ou plutôt de la soirée.