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n° 19306Fiche technique16998 caractères16998
Temps de lecture estimé : 11 mn
12/11/19
corrigé 05/06/21
Résumé:  Leur rencontre remonte à deux ans aujourd'hui. Et depuis, il maîtrise tout entre eux.
Critères:  fh fplusag hdomine massage cunnilingu préservati pénétratio -occasion
Auteur : BVT      Envoi mini-message

Série : Les mains chaudes

Chapitre 01 / 04
Jusqu'aujourd'hui

Quand Marco arrive chez sa compagne ce jeudi soir, il pense lui faire une bonne surprise. Il a des envies de coquinerie en tous genres. Depuis qu’il l’a rencontrée, bien qu’elle soit plus âgée que lui et bien plus riche, il la domine. Oh, pas de violence, de brimade, de latex, mais elle est totalement sous sa coupe. Il a réussi à l’amener à ce qu’elle fasse ce qu’il lui demande avec le plus grand empressement. Jamais pourtant, il n’avait ressenti ce besoin de domination avec ses autres conquêtes. Bon, en même temps, il n’y en a pas eu beaucoup, mais avec elle, dès le premier jour il avait une « mainmise » sur elle et depuis, rien n’a changé.


Pour son travail, il part le lundi matin pour ne revenir que le vendredi dans l’après-midi. Il exerce à un peu plus d’une heure de chez elle, mais il n’a pas envie de faire la route, pour différentes raisons (fatigue, économie, environnement…). Quand il lui arrive de partir plus tard ou de rentrer plus tôt dans la semaine, elle est systématiquement prévenue.


Cette semaine pourtant, exceptionnellement, jeudi matin, son patron lui a accordé deux jours de congé de compensations pour le remercier du dernier dépannage qu’il a conduit avec son équipe. La machine d’occasion qui venait d’arriver avait subi de gros dommages pendant le transport. Pour tenir les délais, les assurances s’étaient mises d’accord et l’entreprise de Marco avait accepté un fort dédommagement de l’assureur du transporteur pour prendre à sa charge la remise en état. L’équipe de maintenance s’était relayée pour tout remettre en état, mais Marco, le responsable du service, était resté sur place pour orchestrer tout ça durant trois jours entiers, dormant dans des cartons, se douchant aux vestiaires et mangeant des casse-croûtes pour réussir à démarrer cette foutue machine.


Bref, il était usé physiquement, alors bien que surpris de cette générosité, il a été très content quand son patron lui a ordonné de partir immédiatement se reposer et de ne revenir que mardi matin, sauf urgence bien entendu. Chouette, un week-end de quatre jours et cinq nuits l’attend, et il a bien l’intention d’en profiter et de faire subir à sa compagne, les pires moments de jouissance qu’elle n’ait jamais connus. Il était rentré sans plus attendre dans son petit meublé qui lui est prêté par le père de Louise, cette fameuse soumise, proche de son entreprise.




oooOooo




C’est d’ailleurs comme ça qu’ils se sont connus, ces deux-là. Marco venait de trouver ce nouveau boulot loin de chez lui. Il avait besoin d’un logement, mais pendant le temps de sa période d’essais, il ne voulait pas se mettre en frais, de toute façon, il ne pouvait pas. Rapidement, il était tombé sur l’annonce d’un meublé qui semblait être la perle aux regards de ses besoins du moment. Les renseignements glanés auprès du loueur l’ont incité à prendre un rendez-vous pour une visite. Le jour « J », c’est une femme qui lui a ouvert quand il a frappé la porte de l’adresse convenue. Elle s’est présentée comme étant la collaboratrice du propriétaire et qu’elle avait la charge de la gestion de ses biens. Plus tard, il apprendra que tout était vrai, mais qu’elle avait juste omis de préciser qu’il s’agissait de son père.


Immédiatement Marco est tombé sous le charme et pourtant elle avait au moins dix ans de plus que lui qui en avait à peine trente. Elle était un peu plus grande que lui surtout avec ses talons aiguilles. Elle arbore une chevelure blonde aux cheveux très courts alors qu’il a de longs cheveux noirs. Elle a un style très « fille de bonne famille », alors qu’il fait plutôt racaille avec ses vêtements trop grands. Marco est presque un Viking, alors qu’elle est délicate, pleine de grâces et de romantisme. Ne dit-on pas que les opposés s’attirent, car, allez savoir pourquoi, dès la première poignée de main, il y a eu un déclic entre eux. Lui a ressenti une forte chaleur lui traverser la peau venant de la gracile mimine qu’il crochetait de sa pogne de laboureur et elle n’avait plus aucune défense face à ce prédateur. Normalement plutôt passif, côté drague, Marco a pris sur lui et ne lui a pas lâché la main, la fixant d’un regard le plus langoureux possible.


Elle n’a rien fait pour se libérer de cette emprise. Rapidement, elle s’est sentie « devenir toute chose » et un embrasement envahit son bas-ventre. Alors qu’il arborait un grand sourire, elle bafouillait ses mots, incapable de faire une phrase correcte. Pour la première fois de sa vie, un homme l’avait figée sur place, elle si sûre d’elle, si forte, si indépendante… Elle se laissait faire par un petit jeunot sans un mot, sans un geste. Les yeux de l’homme la provoquaient, mais elle n’arrivait pas à soutenir ce regard si sombre. Elle s’en voulut d’avoir mis cette petite robe qui l’exposait à ce regard inquisiteur, mais finalement, non, elle était ravie de lui faire autant d’effet. Mais qu’est-ce qui me prend ? s’était-elle dit, toute à sa confusion.


Marco avait tout de suite bien compris qu’il avait fait mouche. Il a ressenti que son interlocutrice était déstabilisée. Et il voulait profiter de la gêne de cette princesse pour tenter une approche encore plus directe. Il lui vint l’idée de lui faire un baisemain, geste qu’il n’avait jamais pratiqué bien entendu. Il entreprit donc de lever la main qu’il gardait précieusement dans la sienne jusqu’à son visage. Il aurait dû s’incliner, mais il était hors de question de la lâcher du regard de peur de perdre son avantage.


Contrairement aux conventions, ses lèvres sont rentrées en contact avec la peau de la belle. Une force venue d’il ne sait où, l’a conduit à prolonger ses gestes. Il a entrepris une série de baisers jusqu’au poignet puis très lentement sur tout le bras. C’était l’été, il faisait chaud, elle portait une robe légère à froufrous aux fines bretelles sans trace de soutien-gorge. Arrivée sur l’épaule, alors qu’il s’attendait à prendre une claque, mais pour son plus grand plaisir, elle lui a offert son cou d’un geste sensuel. Il en a immédiatement profité pour faire le tour de sa gorge avec ses lèvres, il est allé jusqu’à l’autre épaule avant de revenir sur la première. Marco s’est ensuite déplacé tout doucement, pour pouvoir maintenant s’attaquer à son dos nu puis à sa nuque. Sa main libre est venue se poser sur une épaule, il a fini par lâcher seulement maintenant la main qu’il avait gardée précieusement dans la sienne. Il en a profité pour poser ses mains sur les menues épaules nues et commencer de doux mouvements. Le massage était lent, appuyé et très charnel. Rapidement, Marco a découvert une zone brûlante le long des cervicales. Il avait la particularité d’être capable de ressentir une forte chaleur dans ses doigts quand ses mains touchent les zones contractées des personnes qu’il manipule. Il s’est donc appliqué par une série d’appuis très ciblés à détendre la zone concernée pour supprimer cette douleur présumée.


Elle n’avait toujours pas réussi à dire un mot, mais sa respiration s’était accélérée fortement quand les pouces des mains qui s’étaient attardés sur son cou vinrent exactement appuyer sur la vertèbre qui la dérangeait depuis des années. En une minute, elle s’est détendue et a ressenti un profond soulagement. Comment a-t-il réussi à la soulager en si peu de temps ? Subitement elle s’est affolée quand les mains chaudes ont quitté sa peau, mais s’est rassurée immédiatement, quand de nouveau, elles se sont posées sur ses poignets. Elle a ressenti un frisson lui traverser le corps quand les doigts sont remontés le long de ses bras pour arriver sur ses épaules et s’arrêter sur les fines bretelles de sa robe. Immédiatement, un frisson lui a traversé la peau de la tête aux pieds. Elle n’a fait aucun geste quand les doigts ont entraîné les petites bandes de tissu sur les côtés de ses épaules. Elle s’est même surprise à expirer fortement en rentrant au mieux sa poitrine en espérant voir le linge glisser jusqu’au sol. Malgré toute sa volonté, le tissu est resté accroché aux tétons trop fièrement dressés.


Elle est, depuis qu’elle est femme, très fière de ses longs tétons de plus d’un centimètre qui pointent fièrement quand elle est excitée et qui surprennent autant qu’ils attirent les hommes qui profitent du spectacle. Mais là, à cet instant, elle les a maudits, car ils lui ont empêché d’offrir le spectacle qu’elle souhaitait pour ce malotru. Agacée, c’est elle qui a fini par tirer sur les côtés de sa robe pour qu’enfin, elle puisse s’exposer presque nue devant lui. Elle n’a pas retenu un gémissement quand l’ourlet a franchi les pointes excitées. Il ne lui restait qu’un string haut de gamme.


À ce moment, elle s’est revue ce matin, se surprenant elle-même quand son choix s’était arrêté sur cette magnifique pièce de lingerie qu’elle réservait normalement pour les grandes occasions. Elle était ravie de s’être auto-convaincue qu’il était parfait avec sa petite robe, même pour un rendez-vous professionnel contrairement à ses habitudes. Et quand elle a compris qu’un regard d’homme affamé s’est posé sur ses fesses, elle a fondu totalement. Les deux mains étrangères qui se sont posées sur ses fines hanches n’ont fait qu’aggraver la situation.


Mais dans quel état va se retrouver cette fine dentelle Aubade ? se demanda-t-elle.


Après avoir pris tout son temps pour admirer le spectacle, du dos au longiligne, des reins cambrés et des fesses couvertes d’un linge qu’il ne connaissait que sur les photos glacées des affiches publicitaires, il l’a poussée doucement. Le logement étant si petit, que deux petits pas ont suffi pour qu’elle se soit retrouvée contre le lit. Comme il a continué sa poussée, elle n’a pu que se mettre à genoux sur le lit. Il s’est placé si près d’elle, qu’il l’a obligée à écarter les jambes suffisamment pour qu’il puisse venir se coller dans son dos. Il a pu ainsi voir par-dessus les douces épaules, la poitrine gonflée et les tétons rouges gonflés de sang, fièrement tendus. Il a été obligé d’empoigner les masses graisseuses, il a été obligé de triturer ces pointes provocantes. À ces gestes tendres, mais fermes, elle a répondu par des gémissements profonds qu’elle n’a pas réussi à contenir. L’homme a continué jusqu’à ce qu’il la sente abdiquer par une forte jouissance. Elle ne lui a pas résisté longtemps et elle a fini par lâcher un gémissement bruyant avant de s’écrouler en avant pour se libérer, posant les mains sur le matelas. Pour ne pas tomber avec elle, Marco lui lâcha la poitrine.


Elle s’est donc retrouvée à genoux toute croupe offerte. Pour autant, il était pour lui hors de question d’en rester là. Il a enveloppé de ses mains ses belles fesses qu’il a honorées comme il fallait. Il a commencé à sentir que sa partenaire retrouvait ses esprits et revenait à la réalité. C’est le moment qu’il a choisi pour se mettre à genoux, écarter la ficelle qui trônait entre les lobes fessiers et se mettre à la lécher. Bien entendu, jamais elle n’avait été ainsi traitée. Une femme de son rang se retrouvait, le cul cambré, à se faire lécher la moule et l’anus par un homme qu’elle n’avait jamais vu il y a même pas dix minutes, cela était impossible. Elle aurait voulu l’arrêter, mais pas tout de suite finalement, car elle sentait monter un nouvel orgasme. Pourquoi ne pas en profiter, se dit-elle, je ne ferai pas affaire avec lui et personne n’en saura jamais rien.


Quand la langue plantée dans son sexe, il s’est mis à lui tirer sur les tétons, ce fut de trop, elle a de nouveau joui violemment. À tel point que ses bras ne l’ont plus retenue, elle s’est retrouvée le visage dans le matelas, toujours le cul en l’air vibrant de façon incontrôlée, maintenue fermement par les hanches par des grosses mains qui ont une fois de plus délaissé ses seins. Il avait toujours sa langue plantée dans en elle, mais il ne la bougeait plus. Elle sentait son souffle chaud sur son anus. Il lui fallut plusieurs secondes pour reprendre ses esprits, au moins en partie. Elle sentait toujours une langue dans elle, mais plus les mains sur elle. Elle comprit quand elle reconnut le bruit d’un paquet qu’on déchire. On a beau être de la « haute », on a déjà ouvert un paquet de capotes. Il ne pense quand même pas mettre sa queue dans moi, se dit-elle !


Eh bien si, c’est exactement ce qu’il s’est passé. Il l’a pénétrée fermement d’un seul coup, tellement elle était prête à le recevoir. Une fois au fond, il a commencé des va-et-vient puissants, accroché à ses hanches. Prise en levrette, comme ça, sans aucune autre forme de procès, elle a aimé au point de jouir comme jamais. Ce n’est qu’une fois la capote pleine que Marco s’est rendu compte de la violence son acte. Quand il s’est retiré, elle s’est effondrée en chien de fusil sur le matelas. Discrètement, il a jeté le morceau de latex dans une poubelle qui traînait là et venu s’asseoir auprès d’elle, lui caressant tendrement les cheveux, tentant de s’excuser de son attitude rustique. Après plusieurs minutes, elle lui a fait face et un grand sourire a éclairé son visage dévasté par des traces de larmes de bave et de sueur. Ils sont tombés dans les bras l’un de l’autre et ont partagé leur premier baiser.


L’affaire était conclue, si bien qu’il n’avait même pas de loyer à régler. C’était il y a deux ans. Depuis, il passe sa semaine dans le meublé où elle vient le rejoindre de temps en temps, en fonction de ses activités. Et ils passent tous leurs week-ends dans son grand appartement.


Doucement, il avait pris de plus en plus d’emprise sur elle. Il est arrivé à lui faire tout de qu’il voulait. Ils avaient découvert ensemble énormément de techniques. Ensemble, le sexe était normal, tout était normal, ils n’avaient finalement aucun tabou. Leurs différences sociales étaient toutefois gênantes, pratiquement jamais Marco n’était invité dans sa famille à elle. De son côté, il avait peu de famille, c’est la différence d’âge qui posait le plus de problèmes pour ses proches, surtout sa maman qui rêvait de devenir grand-mère.




oooOooo




Ce jeudi-là, il était rentré directement dans son meublé après avoir pris congé au boulot, avait pris une bonne douche, avait fait une bonne sieste et enfin, il avait pris la route pour rejoindre sa belle. Il avait décidé de ne pas la prévenir pour lui faire une bonne surprise pour une fois ! De toute façon, hier soir au téléphone, elle lui avait affirmé qu’elle se coucherait de bonne heure pour être en forme ce week-end pour lui et ses envies.


Il se retrouve donc derrière la porte de son appartement, juste avant 19 h. Étonnamment, elle ne lui avait jamais donné les clés et il n’avait jamais cherché à les avoir. Il n’essaie pas d’ouvrir, il a toujours sonné, donc cette fois encore il appuie sur le bouton d’appel. Une fois le bruit de carillon éteint, après quelques secondes, une voix agressive se fait entendre :



Marco est surpris et se pose plusieurs questions mentalement.


« Qu’est-ce qui se passe ? »

« Elle m’attend ? »

« Comment peut-elle savoir ? »

« Et c’est quoi ce ton autoritaire qu’elle utilise ?


Bien que très surpris, il décide quand même de rentrer en suivant les consignes. Il voit immédiatement le papier sur le miroir.


Tu verrouilles la porte.

Tu te déshabilles complètement ici.

Tu poses tes affaires sur la chaise, bien rangées.

Tu vas dans la salle de bain au fond du couloir.

Tu prends une douche, froide surtout.

Tu t’essuies bien et tu me rejoins dans le salon à quatre pattes.

Et surtout pas un mot et dépêche-toi !



À suivre !