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n° 19417Fiche technique31456 caractères31456
Temps de lecture estimé : 18 mn
20/01/20
corrigé 05/06/21
Résumé:  Après une décevante surprise, Marco se retrouve à la rue. Un ami l'héberge et découvre son talent caché.
Critères:  fhh fépilée hsoumis fdomine voir massage
Auteur : BVT      Envoi mini-message

Série : Les mains chaudes

Chapitre 02 / 04
À partir d'aujourd'hui

Résumé de la première partie :

Jusqu’aujourd’hui, Marco avait rencontré sa compagne en cherchant un logement. Depuis, il avait réussi à la dominer gentiment. Ce jour, il arrive chez elle, une journée plus tôt que d’habitude et il ne l’a pas prévenue pour lui faire une surprise.






Il se retrouve donc derrière la porte de l’appartement de son amie, juste avant 19 h. Étonnamment, elle ne lui avait jamais donné les clés et il n’avait jamais cherché à les avoir. Il doit donc sonner. Une fois le bruit de carillon terminé, une voix agressive retentit à travers la porte :



Marco est surpris, ne comprend pas ce qui se passe et se pose plusieurs questions mentalement. Qu’est-ce qui se passe ? Elle m’attend ? Comment peut-elle savoir que j’arrive ? Et c’est quoi ce ton autoritaire qu’elle a utilisé ?


Bien que très surpris, il décide quand même de rentrer en silence. Il voit immédiatement le papier sur le miroir.


Tu verrouilles la porte.

Tu te déshabilles complètement ici.

Tu poses tes affaires bien rangées sur la chaise.

Tu vas dans la salle de bain au fond du couloir.

Tu prends une douche, froide surtout.

Tu t’essuies bien et tu me rejoins dans le salon, à quatre pattes.

Surtout pas un mot et dépêche-toi !


Il est complètement abasourdi par ce qu’il vient de lire, plusieurs secondes lui sont nécessaires pour retrouver ses esprits. Une fois la surprise passée, il entre brutalement. La pièce est très sombre, éclairée uniquement par des bougies, beaucoup de bougies. Il finit par discerner Louise. Elle est debout, en contre-jour devant un grand bougeoir. Son corps est emprisonné dans une combinaison de latex noir brillant, une de ses mains est prolongée par une cravache. Elle lui hurle immédiatement un début de phrase :



Elle ne finit pas sa phrase comprenant la confusion, elle n’arrive plus à parler. Les yeux de Marco commençant à s’habituer à la pénombre, il arrive maintenant à mieux détailler la tenue de la tigresse face à lui. Il peut voir ses deux superbes tétons pointés fièrement par les ouvertures prévues sur le vêtement. En suivant les courbes, son regard descend. Il aperçoit par une autre ouverture le pubis au blanc tranchant par rapport au vêtement. Il veut s’approcher pour mieux comprendre quand subitement le carillon de la porte retentit une nouvelle fois. Après avoir repris le contrôle d’une nouvelle accélération cardiaque, Marco se précipite pour ouvrir et obliger un très jeune homme d’à peine vingt ans à entrer. Il le pousse jusque dans le salon devant la maîtresse des lieux.



Elle craque, lâche sa cravache, tombe à genoux et se couvre le visage des mains. Elle n’arrive pas à se reprendre durant plusieurs minutes. Des larmes et des hoquets nerveux la paralysent. Le jeune homme aurait bien aimé pouvoir prendre la tangente, mais il n’en a pas les moyens physiques face à la brute qui le tient fermement par le bras. La crise finit par passer, Marco leur ordonne de s’asseoir dans le canapé l’un à côté de l’autre, aucun des deux ne tentera de s’opposer aux ordres qu’ils reçoivent.


Fou de rage, il doit se reprendre et retrouver son calme pour ne pas faire de bêtises. Il fonce dans la cuisine se passer de l’eau sur le visage pour faire redescendre la colère. Il prend des bières dans le frigo, le froid du garde-manger participe aussi à le calmer. De retour dans la pièce, il se pose dans le fauteuil en face du couple tout penaud qui semble ne pas avoir bougé d’un millimètre durant l’absence du colérique. Toujours en silence, chacun se retrouve une bouteille à la main. Après quelques gorgées, elle finira par retrouver ses esprits et décide de tout lui raconter, car, connaissant son homme, elle sait qu’il ne la lâchera rien.



Marco ne répond pas, mais la regarde fixement, attendant la suite.



Après un long silence, Marco réussit enfin à prononcer une phrase :



Un nouveau silence profond s’installe, elle n’arrive pas à soutenir son regard. En baissant les yeux, elle finit par sortir un petit… :



En prononçant ce dernier mot, Louise retrouve tous ses esprits. Elle déballe tout ce qu’elle fait subir à ses petits jeunes, humiliations, fouet, cravache, soumission et surtout léchage de tout son corps ou presque, ils n’ont pas le droit de toucher à son visage. Marco l’écoute longtemps sans jamais l’interrompre, puis encore une fois le silence s’installe. La colère est passée. C’est lui qui reprend la parole le premier :



Un autre courant d’air s’impose, mais beaucoup plus court, car, il lui ordonne :



Comprenant que c’est la seule occasion qu’elle a de garder son homme, d’un bond, elle se lève, reprend sa stature de maîtresse. Elle ordonne à son « jouet » d’aller lire les instructions dans l’entrée et de les suivre à la lettre.


Marco réagit immédiatement et se précipite pour fermer la porte et prendre les clés. Il passe par la cuisine récupérer une nouvelle bière et revient s’installer en silence dans son fauteuil, face à la mégère de service, sans un mot. Il ne peut qu’être en admiration devant ses tétons, ils sont si beaux, si fiers, leur longueur est encore plus mise en valeur par le vêtement serrant. Il ne peut s’empêcher d’imaginer, comment dans d’autres circonstances, il aurait certainement apprécié les martyriser gentiment à travers ces ouvertures.


Pendant ce temps et en l’absence de son « jouet », elle tentera bien d’amadouer son homme, mais sans succès. L’esclave arrive à quatre pattes, elle lui ordonne fermement d’aller chercher la cravache qui était restée au sol quand elle s’était retrouvée à genoux. L’homme obéit et rapporte l’ustensile entre ses dents. Elle lui arrache de la bouche et commence à lui hurler dessus parce qu’il l’a mouillé de sa bave. Elle le fouette une première fois sur les fesses. Immédiatement, une marque rouge lézarde la peau. L’homme n’a pu contenir un réflexe, mais immédiatement après, il a repris sa position très cambrée, lui ouvrant l’arrière-train. Le deuxième coup est dirigé directement sur l’anus qui fait baisser la tête du petit chien. Le troisième sur les testicules provoque un cri de douleur, mais contenu au mieux par l’esclave qui systématiquement retrouve sa position de soumis une fois le plus gros de la douleur passée.


Marco n’arrive pas à supporter le spectacle. Il se lève, arrache la cravache des mains de la tortionnaire et la jette au fond de la pièce. En voyant le sexe de l’homme en érection, il comprend que celui-ci aime ce qu’il subit. Cette vision lui permet de retrouver son calme rapidement. Il la regarde droit dans les yeux :



Elle n’arrive pas à lui répondre, les larmes lui montent aux yeux, mais elle ne veut pas craquer une nouvelle fois devant son esclave toujours offert. Immédiatement, Marco fait son baluchon avec le peu d’affaires qu’il a sur place et il prend sans attendre la route vers son meublé. En route, il ne peut s’empêcher de penser aux tétons pointant à travers la combinaison, qu’est-ce qu’il aurait aimé les dévorer… Merde, en plus, on avait un gros week-end pour nous.


Le lendemain matin, le réveil est très difficile, il a mis très longtemps à s’endormir, revoyant sans cesse la cravache atterrir sur le cul de ce jeune homme. Il décide d’aller faire un footing pour se vider la tête. À son retour, une bonne douche et un plat de pâtes ont vite fait de remettre en phase son corps et son esprit. Ce n’est que maintenant qu’il pense à regarder son téléphone qui affiche cinq appels et trois messages de sa compagne. Il écoute avec beaucoup d’attention ses supplications, mais il est hors de question qu’il revienne sur sa décision. Il lui envoie juste un texto pour confirmer leur rupture.


Il se sent totalement libéré maintenant et une bonne sieste s’impose. Elle dure longtemps, très longtemps, trop longtemps, jusqu’à ce qu’un tambourinement le réveille brutalement, il fait déjà presque nuit.

Quand il ouvre la porte, il se retrouve face à deux énormes costumes sombres, portés par des molosses aux dents blanches. Ils entrent en le repoussant dans le meublé, referment la porte. Au bout de quelques secondes d’inspection visuelle des lieux en silence, l’un d’eux explique :



Marco comprend qu’il est inutile de tenter de négocier quoi que ce soit avec ces deux hommes de main. Il commence à faire une nouvelle valise l’autre étant encore dans son utilitaire et à récupérer tout ce qui est personnel. Le deuxième molosse décrit à quelqu’un au téléphone tout ce qu’il prend. Le premier l’insulte de tous les noms.

Marco finit par comprendre que le père propriétaire a retourné toute l’histoire et que c’est lui le pervers qui voulait rendre esclave sa pauvre petite « fifille ».


Sans logement, à trois heures de chez ses parents avec toutes ses affaires dans sa camionnette, Marco se pose beaucoup de questions. Il sait qu’en cas de coup dur, il a quelques copains de confiance pour lui rendre service. C’est comme ça qu’il profite du week-end pour passer chez l’un d’eux se ressourcer un peu. Ils sont ravis de se revoir et passent finalement un bon moment entre mecs. Mais le pire est à venir, le dimanche soir, Marco reçoit un message de son patron qui le convoque dans son bureau demain matin à la première heure.


En sortant de l’entreprise ce lundi midi, il vient de faire le tour de ses collègues pour leur dire au revoir. Comme le beau-père a le bras long et beaucoup de relations, Marco se retrouve aussi sans boulot. Son patron était bien malheureux de devoir se séparer de lui, mais il cherchait depuis longtemps un partenaire financier pour développer son entreprise et devinez qui se propose d’investir dans son atelier sous une condition… que l’horrible pervers qui a tenté de soumettre sa fille ne fasse plus partie du personnel. Pour faire passer la pilule et éviter un scandale aux prud’hommes, les deux hommes lui ont accordé une très grosse prime de licenciement.


Il n’a pas encore rejoint sa voiture qu’il reçoit un message d’un copain de boulot avec qui il vient d’évoquer ses déboires en partant, qui se propose de l’accueillir chez lui le temps de souffler. Il peut lui prêter un garage pour stocker ses affaires et surtout le studio tout confort au-dessus pour se loger, le temps de laisser passer l’orage. Le soir même, les deux copains se retrouvent sur les lieux pour faire un peu de rangement. C’est à ce moment-là que la vie de Marco va prendre un tournant. Le copain, Pierre, tombe sur une table de massage portable et un sac de produits et d’ustensiles très équivoques.



Marco comprend qu’il ne fera pas l’économie d’une explication et que par politesse au regard de la gentillesse de son hébergeur, il lui doit bien un peu de détails. Donc après réflexion, il finit par se confesser :



Il pense s’en sortir avec cette simple explication, mais tout ce qu’il a réussi à faire, c’est de mettre l’eau à la bouche de son copain.



Au début, les gars n’étaient pas très chauds pour que je pose mes paluches sur eux, mais deux filles du club m’ont rapidement sollicité. Ma kiné a été impressionnée par ma vitesse d’apprentissage et surtout ce qu’elle appelait « mon talent ». Les jeunes filles étaient ravies de mes prestations, ce qui m’a beaucoup encouragé à progresser.


Le bruit s’est vite répandu dans les vestiaires sur tous les niveaux du club et c’est comme ça que j’ai terminé ma carrière de joueur amateur pour devenir masseur officiel de l’équipe féminine première.

Après les massages sportifs, ma kiné m’a entraîné dans d’autres types de prestations que je maîtrise aujourd’hui.



Un silence s’installe tout d’un coup. Marco voit bien que son ami est en pleine réflexion. Après plusieurs minutes, les deux hommes se font face. Pierre reprend la parole :



Marco a besoin d’un peu de temps pour bien tout assimiler. La discussion finira par reprendre entre eux pour comprendre les attentes et décider des modalités. Bien que très gêné, Marco accepte la proposition insistante de son copain.


Durant la semaine, les deux copains se sont peu croisés, tout juste un coucou par-ci par-là. Marco a fait les démarches auprès de Pôle Emploi et des demandes dans les entreprises. Il a deux rendez-vous pour la semaine prochaine. Il est ravi que cela se passe si vite, surtout que l’un des deux postes serait pour lui une belle promotion. Il en aurait presque oublié son engagement, mais quand il a entendu son copain ce vendredi matin, il a tout de suite compris que lui ne pense qu’à ça.


Ils se décident à faire tous les préparatifs pour ce soir et mettre en place tout le nécessaire pour que ce moment soit une réussite pour eux trois. Pierre pousse un peu les meubles pour faire de la place et récupère des grandes serviettes pour mettre sur la table. Marco, lui, prépare ses huiles, déplie et nettoie la table qui n’a pas servi depuis un moment déjà.


Tout est en ordre et les deux hommes sont devant une bière quand Marina rentre du boulot tout sourire comme toujours. C’est une belle brune plantureuse, elle est très bien dans sa tête et dans son corps malgré des formes que certains trouveront trop présentes alors que d’autres voudront s’en repaître toute la nuit. C’est juste une histoire de goût.


Elle bosse dans un hôtel comme responsable d’équipe dans l’entretien des chambres et des parties communes. Elle en voit de toutes les couleurs, mais plutôt que de subir, elle prend sa vie professionnelle uniquement du bon côté. Très appréciée de son équipe, elle fait aussi le bonheur de ses dirigeants, mais surtout des clients.

Quand elle voit les deux hommes puis la table de massage, elle ne peut pas retenir des applaudissements des deux mains en sautillant sur place.



Tout en prononçant ces mots, elle se projette sur les genoux de son homme :



Elle colle un joli petit baiser sur les lèvres de son homme, et file se préparer en passant une main tendre dans les cheveux de Marco, qui ne la ramène pas. Il a déjà réalisé plusieurs massages sportifs devant les autres filles de l’équipe en son temps, mais là, on parle d’érotisme et ça va être la première fois qu’il va pratiquer ses savoirs sur une femme devant une autre personne et encore moins quand cette personne est son mari. Pour cacher son malaise, il entreprend de vérifier une nouvelle fois son matériel. La table est bien installée, les huiles sont à la bonne température, au besoin son sac de matériel n’est pas loin. Pierre s’amuse de le voir faire et refaire plusieurs fois les mêmes gestes.


Marina revient tout sourire, les cheveux attachés en chignon avec juste sur elle un paréo blanc presque transparent. Il est impossible de ne pas voir qu’elle est nue et imberbe. Elle se précipite vers son homme, se penche pour l’embrasser dévoilant le haut de ses cuisses jusqu’aux bords des fesses à Marco qui ne peut s’empêcher de ressentir les premiers signes de tension dans son pantalon. Il les entend chuchoter quelques phrases sans les comprendre. Ensuite elle prend le temps de trinquer et de grignoter deux ou trois olives, puis après avoir reposé son verre elle lance fièrement :



En parlant, elle a tendu les bras grands ouverts vers lui. Bien entendu, le lien du paréo n’a pas résisté et elle se retrouve nue entre les deux hommes. Tout à son trouble, le masseur l’invite à se coucher sur le ventre la tête dans le trou de la table, les jambes écartées et les bras le long du corps. Il l’enduit d’huile légèrement parfumée naturellement et il commence ses manipulations par les pieds et les chevilles. Il lui faudra les manipuler longtemps pour réussir à obtenir le résultat qu’il souhaite, tellement ses zones sont sollicitées par le travail de la jeune femme. Quand enfin, les points de tensions se relâchent, il engage une lente remontée sur les mollets, puis il arrive à l’arrière des genoux, sa patiente réagit rapidement en frissonnement puis en gémissant profondément. Marco est surpris de la réaction, il pense même lui avoir fait mal quand Pierre intervient pour lui expliquer qu’elle est couverte de zones très sensibles pour ne pas dire érogènes et qu’il vient d’en trouver une. Le massage reprend et effectivement, le haut des cuisses est aussi très sensible, les passages des mains sur les fesses accentuent les soupirs. Marco évite la zone anale pour l’instant et remonte sur son dos et les flancs.


Quand il touche pour la première fois les côtés de ses seins, elle ne peut retenir un petit cri de plaisir. Le massage du dos, des épaules, des bras, des mains de la nuque et du crâne durera longtemps. Marco trouve plusieurs points de contractures qu’il s’empresse de corriger, provoquant gémissement sur gémissement.


Marina est en plein relâchement, elle est aux portes de la jouissance, le mari heureux de voir sa femme aussi bien en mains, même si ce ne sont pas les siennes et Marco n’avait encore jamais manipulé une femme aussi réceptive. Il se déplace à la tête de sa patiente et accentue ses gestes de ses épaules jusqu’à ses fesses, se rapprochant à chaque passage du milieu pour remonter le long de la colonne vertébrale. Il sent bien que la femme apprécie et qu’elle lui fait une totale confiance. Sans plus attendre, il s’attaque à l’anus et n’hésite plus à mettre en pratique ce qu’il sait faire de mieux. Une de ses mains parcourt le dos, la nuque et les flancs, pendant que l’autre s’égare sur le chemin sensuel partant du haut de l’anus au plus loin sur le sexe.


Il agit par appuis plus ou moins forts, point par point, sans jamais la pénétrer. Elle jouit pour la première fois de la soirée et d’un plaisir libérateur. Marco ralentit progressivement ses gestes pour accompagner la descente de la jeune femme. Il arrête et la laisse souffler en posant délicatement une serviette sur elle qu’il avait préchauffée sur une chaise pas loin du feu. Les deux hommes sont silencieux, seule la lente respiration de la jeune femme résiste aux bruits de la cheminée. Pierre profite de la pause pour remettre deux bûches dans les braises.


Après quelques minutes, elle est invitée à se retourner. Pour être certain d’éviter toute chute, Marco se positionne dans son dos et la maintient par les hanches. Elle en profitera largement en venant coller son dos ouvertement contre le torse du masseur durant la manœuvre. L’homme est troublé une fois de plus par cette audace. Il n’arrive pas à rester professionnel, cette femme commence à l’envoûter.


Une fois la femme bien en place, il reprend son ouvrage, mais plus énergiquement, façon sportive, ne voulant pas augmenter l’excitation ambiante. Marina lui en fait immédiatement le reproche, réclame sur la face, le même traitement que sur l’arrière. C’est avec le sourire approbateur de son ami qu’il reprend les mêmes techniques de massage que précédemment. Les pieds, mollets et cuisses sont traités chaleureusement, il ne s’attarde pas sur ses lèvres intimes et remonte rapidement sur le ventre. En variant ses mouvements et la force de ses appuis, il l’entraîne dans un début de décrochage corporel. Elle sent son corps se libérer des dernières tensions qui résistaient encore. Le massage de ses ovaires, de ses intestins et de son diaphragme la fait monter progressivement sur un nuage de bonheur.


Elle en veut encore et surtout encore plus. Elle sent ses seins gonflés comme jamais et son ventre brûle d’envie. Quand une main s’attaque aux tétons pendant qu’une autre plonge sur le clitoris elle ne peut plus contenir son orgasme. Elle lâche un gémissement profond et animal, venu du fin fond de ses sensations. Mais le salaud n’arrête pas, il malaxe intégralement sa poitrine, pince alternativement chaque bouton. Elle sent deux doigts entrer sans aucun problème dans son vagin et un pouce tourner autour de son clitoris. Elle ne peut retenir une nouvelle montée de plaisir, elle se tend, se raidit au point que seuls son crâne et ses talons restent en contact avec la mousse de la table. Elle restera ainsi durant de longues secondes et même si le masseur ne bouge plus, elle est tout à son orgasme.


Quand enfin elle se repose sur la table, Marco se place à sa tête, caressant très sensuellement le cou et le visage couverts de sueur. Il utilise une vieille technique japonaise qui consiste à n’employer que la pulpe des extrémités de ses doigts. La manœuvre a pour effet d’accompagner le retour à la normale de la femme. Quand elle rouvre les yeux, Marco se rend compte tout de suite dans le regard de la femme que quelque chose a changé. Le côté espiègle et joueur a totalement disparu pour laisser place à un regard interrogateur et troublé. Pierre se lève silencieusement et vient prendre la main de sa femme. Il faudra encore quelques minutes pour qu’enfin le visage de la femme retrouve son rayonnement normal. Elle regarde son mari et lui dit doucement :



Pierre lui répond avec un grand sourire amoureux et une bise sur le front. Marco prend un peu de recul, s’essuie les mains, tend la grande serviette chaude à son copain. Pierre couvre sa femme et la prend dans ses bras. Il la porte jusque dans leur chambre où elle trouve le sommeil instantanément après un baiser amoureux. Il retourne dans le salon retrouver son copain en plein rangement.



Après cette petite discussion, ils retrouvent leurs canapés et reprennent une dernière bière. Une conversation on ne peut plus banale s’engage pendant presque une heure quand ils entendent du bruit dans la chambre. Tous les deux regardent vers le couloir. Elle arrive, toujours nue, un magnifique sourire aux lèvres, passe à côté de son masseur en lui faisant une petite caresse sur la tête comme tout à l’heure. Elle prend la main de son homme et sans un mot, l’entraîne dans leur chambre.


Marco les regarde entrer dans la chambre, il se doute de la suite et s’en réjouit pour eux. Avant de rejoindre son petit « chez lui », il débarrasse la table des restes de leurs petits repas, c’est en voulant quitter la pièce pour rejoindre son antre de nouveau célibataire qu’il entend des gémissements venant du couloir. Il n’y a aucun doute sur l’origine de ces jolis bruits féminins. En regardant vers la chambre, il se rend compte que la porte est restée bien entrouverte. Il ne devrait pas, mais il ne résiste pas à aller jeter discrètement un œil par l’entrebâillement.



À suivre.