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Temps de lecture estimé : 54 mn
01/02/20
corrigé 23/05/21
Résumé:  En vacances, un étudiant de retrouve seul avec deux jeunes filles qui, tout comme lui, sont curieuses de la vie.
Critères:  ffh jeunes rousseurs inconnu vacances campagne voir exhib noculotte fmast hmast intermast nopéné jeu init -prememois
Auteur : Edwoodd  (J'écris les livres que j'aimerais lire.)            Envoi mini-message

Série : Vacances à la montagne

Chapitre 01 / 02
Vacances à la montagne

J’habite en Suisse, je suis étudiant. J’ai l’âge bête comme on dit, devenant un jeune adulte, post-adolescent. Pratiquement toutes mes vacances, je les passe en Valais, moi-même résidant à Neuchâtel. En fait, ma grand-mère réside en Valais, mes parents travaillant beaucoup, ils trouvent plus simple de m’envoyer chez elle que de me laisser tout seul à la maison, et ce depuis que j’ai l’âge de prendre le train seul. En tout bien tout honneur, je ne leur en veux pas et j’avoue que j’apprécie plutôt bien ma liberté là-bas.


La journée est rythmée au gré de nos envies, et ma grand-maman est aux petits soins avec moi, son seul petit-fils. Elle est stricte, et pas du genre à me gâter et tout me laisser, mais j’apprécie cette relation. Nous allons au restaurant, au musée. Je l’aide dans les tâches du quotidien, le ménage, les courses, et elle me raconte ses histoires de jeunesse, de ma famille, du passé.


De mon côté, ça me convient bien. Bien que dans l’âge où d’aucuns passent leur temps à sortir en boîte de nuit, à être toujours avec des amis, moi je suis plutôt un garçon timide, plongé dans mon monde : le sport, les livres, le cinéma, les jeux vidéo, et j’aime finalement bien me retrouver seul. Je fais beaucoup du sport, mais en solitaire : du vélo, de la natation. J’ai quelques amis bien sûr, mais je crois que je ne suis pas fait pour être trop en société. Si bien que ces vacances me vont à ravir. Le cadre qui plus est idyllique. L’appartement est énorme, héritage d’une famille d’entrepreneur aisé, dont ma grand-maman a d’ailleurs gardé de son esprit très rigoureux. Elle réside dans une petite ville calme, je dirais même paisible. Certainement que je m’en fais cette image, car je n’y suis que lors de mes vacances, mais je trouve cet endroit terriblement relaxant. Derrière l’appartement une rivière coule, une montagne et beaucoup de verdure. Même le centre-ville est calme, les gens me semblent joviaux et tranquilles, j’adore être là.


Je ne me suis jamais fait d’amis ici, pas étonnant, sachant que je ne cherche pas vraiment le contact. Et puis ça me plaît aussi, je peux faire un peu de sport, me promener sans me prendre la tête pour savoir qui est-ce que je dois encore voir, quel agenda je dois tenir.


Oh, je ne vous en ai pas parlé, mais qu’en est-il de ma vie sentimentale ? Proche du néant. Je n’ai jamais eu de petite amie. Je ne suis pas un monstre, ni un geek, ni même défavorisé par la nature. Non, je dirais de ce côté-là que je ne suis pas si mal, le sport me donne même une allure plutôt athlétique, je trouve. Juste que je n’ai pas tellement d’aisance, et que j’avoue être assez gêné face à la gent féminine. Cultivant familialement cette grande discrétion sociale, je me sens parfois un peu en retard sur les gens de mon âge. Mais je ne suis pas pressé.


Cet été, je passe trois semaines chez ma grand-maman. Rien de spécial au programme, sinon que je vais devoir aller passer une journée avec elle chez des amis. Je n’ai pas tellement compris de qui il s’agissait, des connaissances à elle, une famille qu’elle a connue. Ils habitent dans un petit village de montagne. Ça, ça me plaît, car j’adore la nature et la montagne, et je me réjouis de voir ce village. Mais ça ne compense pas le fait que je n’aime pas aller aux abords d’inconnus. Surtout que nous devons y passer une journée entière, et il semble qu’il y aura pas mal de monde.


Aujourd’hui est justement le jour J. Nous sommes partis le matin à onze heures tapantes – précision suisse oblige. Ce n’est pas spécialement que j’aime ça, mais j’ai été éduqué à faire attention lorsque nous sommes invités, et j’ai du coup pris le soin de bien m’habiller ; une chemise, un pantalon en lin qui a un côté assez classe et qui est très léger à porter. Agréable en cette période estivale. Le trajet se déroule tranquillement. J’ai la boule au ventre, plus on avance, et plus je m’angoisse à l’idée de passer la journée chez ces gens que je ne connais pas. Je n’y peux rien, mais je fais un blocage là-dessus. Je m’imagine déjà dans un coin, alors que ma grand-mère sera en pleine discussion avec tous ces gens inconnus qui ne s’intéresseront pas à moi. Au moins le cadre devrait me permettre de me promener un peu.


Nous arrivons à 11 h 40 environ, la route fut plutôt longue, mais j’adore ces petits chemins de montagne, et surtout la vue sur la nature somptueuse. Le village est tout petit, de ces villages typiques de montagnes où toutes les habitations longent la route principale, certaines semblant perchées sur un coin de falaise, et d’autres, accrochées en contre-bas. La maison dont nous nous approchons ressemble à un mélange du petit chalet typique valaisan, et la villa des années 80, classique, mais efficace. Celle-ci figure en contrebas, avec un petit jardin qui fait le tour de la maison et qui serpente au gré du terrain jalonné. Plutôt humble, mais le tout est bien assez grand pour y loger une famille.


À peine la voiture garée qu’un couple de personnes âgées vient nous accueillir, un grand sourire sur le visage. La dame se présente, et comme j’en ai l’habitude, elle me connaît sans que ce ne soit réciproque. Évidemment, ma grand-maman m’amenait partout lorsque j’étais petit et je ne me souviens pas de toutes les personnes rencontrées.



Ah ? Les « petites » ? Ah oui. Cela me revient. Ma grand-maman m’avait effectivement dit que cette famille avait des enfants. En fait, il s’agissait de la maison des enfants de ces personnes âgées, qui eux-mêmes avaient des enfants. J’arrive gentiment à recoller les morceaux, bien que les petites ne m’éclairent pas davantage sur leur âge. Je vais faire du baby-sitting ?


Arrivent alors les propriétaires, respectivement parents des petites. Au vu de leur âge, une cinquantaine d’années sans doute, j’espère pouvoir avoir affaire à des alter ego. J’en suis à un point où je me réjouis un peu de passer un moment avec des jeunes de mon âge, et j’appréhende quant à la mentalité de ces mêmes jeunes. Comme je me sens plutôt en marge des personnes de ma génération, je crains que ça ne matche pas et que je me retrouve contraint de devoir passer la journée, non pas seulement avec des aînés qui m’ignorent, mais avec de surcroît des jeunes qui risqueraient de me snober ou se moquer de moi. Et puis… et puis un brin d’excitation à l’idée de me retrouver avec des filles de mon âge.


Eh oui, vu que je ne suis pas à l’aise avec le sexe opposé, j’ai tendance à m’exciter à la moindre occasion. Ce qui n’est pas aidé par mon âge et les hormones en folie qui me rendent assez susceptible à me faire des films sur tout et n’importe quoi. Si bien que les fantasmes vont généralement de bon train à la moindre occasion. Je vous épargne les détails de mes expériences nocturnes où, de chez moi j’observais les fenêtres de mes voisines dans la maison à 200 mètres, pour me retrouver à salir des mouchoirs simplement en les voyant se mettre en pyjama. Le tout scruté à travers une paire de jumelles, devant au passage décrypter une image saisie à travers des branches d’arbres et des vitres floutant le tout. Eh oui, ce petit côté voyeur m’excitait, mais à mon âge un rien me suffit. Du coup, je le confirme en m’interrogeant, je suis excité de voir ces jeunes filles et en deviens presque impatient, je brave mon appréhension en pensant bien que je risque d’être déçu, mais qu’importe.



Justine et Christel. Je les trouve belles rien qu’en entendant leur prénom. Je crois que le célibat me pèse.

C’est alors que je les vois arriver. Merde… ! Elles sont super jolies !

Il y a encore peu je me scrutais dans la glace et me trouvais séduisant, et là je perds mes moyens et me dis qu’elles ne sont pas de mon niveau. J’entends par là qu’elles sont dans une catégorie trop bien pour moi. Mais du coup, je me retrouve paradoxalement déçu, parce que je me dis que ça ne va pas marcher, on ne va pas s’entendre : elles jouent dans une autre catégorie, ce n’est pas le genre de fille à trouver de l’intérêt à discuter avec quelqu’un comme moi.


Cela dit, la situation est drôle, car de prime abord, je ne saurais dire qui d’elles ou de moi sommes les plus gênés, ce qui me fait assez rire et me redonne un brin de confiance. Ce, jusqu’à ce que les propriétaires des lieux, dignes parents d’ados, trouvant toujours les paroles maladroites qui mettent mal à l’aise, nous invitent alors à faire connaissance et nous amuser ensemble, comme des propriétaires de chiens qui détachent chacun leur animal se lançant dans l’idée que, de toute façon, nous avons le même âge donc nous allons nous amuser. Gros blanc entre nous dans ce face à face qui semble durer des heures. Puis la mère de reprendre en encourageant ses filles à aller me faire visiter les lieux. Voilà une riche idée qui permettrait peut-être de nous dérider.

La plus grande des deux m’invite alors à la suivre. Arrivés dans la maison, l’atmosphère se détend soudainement, le regard des grands n’est plus sur nous et nous semblons tous trois pouvoir souffler un peu. La plus grande des deux prend alors l’initiative d’ouvrir la discussion.



Elle est charmante. C’est une grande fille, les cheveux longs, lisses et blonds, une belle silhouette, plutôt fine, un côté un peu sportif, des yeux bruns-verts et un sourire que je devine charmeur derrière une mine plutôt timide. Son côté sportif, je l’interprète peut-être faussement à sa tenue : un pantalon de training gris et un t-shirt blanc, avec des baskets de sport. Même si ces vêtements sont plutôt amples, je trouve que ça la met bien en valeur, ça lui donne un côté décontracté et ça laisse vaquer mon imagination à deviner plus précisément comment doit être son corps.


Elle doit avoir le même âge que moi. Généralement j’exagère souvent l’âge des jeunes filles, qui souvent de notre temps semblent plus matures qu’elles ne le sont, mais Christel fait jeune, peut-être même un peu plus jeune que moi. Sans doute son air timide. Je la compare avec les filles qui font des études avec moi, elle ne me semble pas pareille. Peut-être aussi le côté rural, qui fait qu’elle n’aurait pas vécu les mêmes choses, ou découvert les mêmes choses ?



Je me sens soudain intimidé face à mes deux interlocutrices.

La seconde prend alors la parole :



Justine est plus petite que sa sœur. Elle a un air malicieux. Je suis sûr que ça doit être la rigolote de service, et sa sœur la sérieuse. Elle a, à peu de choses près, le même physique que sa sœur, sinon qu’elle est un peu plus petite, et un peu plus fine. C’est vraisemblablement la plus jeune des deux. Là où l’on devine bien de Christel des formes féminines bien marquées, le physique de sa sœur est un peu moins prononcé : une poitrine plus petite, des fesses plus plates. Elle a un regard mignon et rigolo, avec des grands yeux verts et des cheveux courts, coupés aux épaules, dont la couleur tend sur le roux. Son visage est ponctué de quelques taches de rousseur qui lui donne un côté espiègle. Elle, par contre, s’est habillée court : un minishort blanc, pied-nus, et un petit débardeur turquoise qui me fait me rendre compte en regardant ses épaules qu’elle ne porte visiblement pas de soutien-gorge. L’information me va droit au ventre, ça me chauffe les oreilles et quasi instinctivement je porte mon regard sur sa poitrine pour voir si j’aperçois ses seins en transparence. Mais… ma pensée rattrape mon instinct en retard, je détourne mon regard aussi vite que possible de sa poitrine en me rendant compte que les deux filles sont face à moi et ne peuvent que se rendre compte de ce que mes yeux observent. En plus de l’excitation provoquée par l’image que je viens d’avoir, vient s’ajouter la gêne occasionnée par la situation, je dois être rouge pivoine. Est-ce qu’elles l’ont vu ? Aucune idée, mais j’ai peur qu’elles me prennent pour un pervers. Et avec ça, je n’ai même pas remarqué si oui ou non on voyait quelque chose. Il faut que je me change les idées, la journée risque d’être longue sinon.

Christel a dû sentir le malaise, et elle enchaîne malgré tout avec un petit sourire :



On passe le salon, la salle à manger, c’est une jolie maison, assez banale dans l’ameublement, plutôt modeste, mais la localisation et la taille en font un lieu qui doit être très agréable à vivre. Christel me présente à tour de rôle les pièces, Justine fait le clown et rajoute toujours des anecdotes bêtes, mais rigolotes.



Ah ben oui, je les ferais bien passer à la casserole les deux… mais ce n’est pas comme ça que je vais me changer les idées, tiens. Apparemment je pense que Justine ne doit pas saisir le sens de cette expression.



Christel en faisant mine de taper sa sœur reprit avec vigueur « Mais, tais-toi ! ». Pour ma part j’avoue que je ne sais plus trop où me mettre, tout en trouvant terriblement aguicheur de découvrir cette petite anecdote. Sans doute mon côté voyeur. Mais ma gêne reprend le dessus à la grande joie de Justine qui rigole d’une vraie voix de sale gamine.


On parcourt ainsi les différentes pièces de la maison, l’anecdote des w.c. ne semble pas avoir découragé mes deux guides. L’ambiance se détend un peu et je me sens un peu plus à l’aise avec elles. Elles sont vraiment mignonnes et en fait bien moins « prises de tête » que je n’imaginais ; je crois que je les aime bien. Et le côté taquin de Justine me fait bien rire. À l’image de ce village où la vie semble être hors du temps, s’écouler plus gentiment que dans les villes, mes interlocutrices semblent être elles aussi hors du temps, innocentes, et loin des préoccupations futiles des jeunes que je rencontre en cours.

On passe en revue tout le rez-de-chaussée, et je me laisse volontiers guider ensuite vers l’étage, buvant les commentaires de la petite Justine qui ne peut s’empêcher d’en rajouter à chaque pièce.



Alors que Justine formule sa phrase, Christel était déjà en train de monter, sa sœur la précédant, et moi, juste en dessous. C’est en m’engagent sur l’escalier étroit que je me rends compte que j’ai littéralement le visage au niveau des fesses de Justine. Je n’avais pas plus que ça regardé les filles depuis mon arrivée, sinon par des regards furtifs, mais là, j’avoue que la vision était plaisante. D’autant que je me rends compte que son short est particulièrement serré, et ses fesses particulièrement attirantes. Petites, bien rondes, ça me donne une irrésistible envie de les toucher. Mais je me rends assez vite compte qu’il va falloir calmer mes pensées si je ne veux pas me retrouver dans une situation gênante. En pensant à ça, je me rends d’ailleurs compte que ce que je craignais est un peu en train de se produire, le caleçon qui me serre me fait penser que c’est en train de gonfler et qu’il faut que je pense à autre chose.



La phrase lancée spontanément par Christel me ramène soudainement dans la réalité, non sans me faire presque sursauter, pensant qu’elle avait remarqué que je dévorais les fesses de sa sœur du regard. Levant les yeux je vois à son fou rire que ce n’était pas ça, mais qu’elle rigolait vraiment de la scène. C’est vrai que, perdu dans mes pensées, j’avais la tête vraiment proche de ses fesses. Donc Christel semble quand même avoir de l’humour. Aïe ! Je sens soudain ma tête se heurter violemment contre un obstacle plutôt mou. Cette fois, j’ai la tête carrément dedans ! Justine vient de s’arrêter juste en haut des escaliers, et d’un mouvement de bassin vers l’arrière, elle m’a expédié ses fesses en plein dans la face ! Pour en rajouter une couche, elle me fait encore quelques mouvements de gauche à droite. Le tout avec une telle spontanéité qu’elle éclate de rire.



Visiblement la blague la fait un peu moins rire.


La situation est assez cocasse, et si mon esprit avait eu le temps de lier les évènements j’aurais certainement été très excité, mais c’est allé tellement vite que j’arrive juste en haut avec une mine encore une fois plus gênée qu’autre chose, je jette un regard à Justine qui, quant à elle, est rouge et pliée en deux de rire. Sa sœur la regarde avec un air déçu, je lis dans ses yeux le sentiment qui doit être quelque chose du type : tu me mets la honte. Bon, au moins on pourra dire qu’on a fait connaissance à ce stade.


Justine peine à se reprendre, sa sœur quant à elle a aussi terriblement rougi, a priori gênée par la situation et par l’attitude intenable de sa petite sœur. Et moi… moi j’avoue que je suis partagé entre le fait d’être excité après avoir touché les fesses d’une fille avec le visage, et le fait d’être terriblement mal à l’aise par ces deux filles taquines qui se moquent gentiment de moi. J’opte malgré tout pour essayer de prendre ça positivement, j’imagine plein de phrases en me disant que je pourrais essayer de dire quelque chose de rigolo, mais rien ne vient.



Moi, je l’aime bien le cul de sa sœur, je n’aurais pas forcément voulu le laisser. Mais on va suivre la maîtresse des lieux.



Mais c’était sans compter sur Justine qui, forcément, ne put s’empêcher de nous bousculer pour y entrer brusquement. Elle me saisit par la main et me tira à l’intérieur.



C’est une chambre sobre, pas très grande. Un lit, une armoire, un bureau. La seule partie décorée est une espèce de petite étagère suspendue où résident des pierres et quelques babioles. Au-dessus du lit, un poster. C’est la photo d’un homme à torse nu, musclé, qui pose sur une plage. Un chanteur ? Un acteur ? Il m’est en tout cas parfaitement inconnu. Je vois que Christel semble mal à l’aise que je sois chez elle, a priori ce n’est pas habituel qu’un inconnu soit dans sa chambre, ou simplement un homme.



Julio, son amant ? Au moins ça pose les choses, Christel aime les hommes style latin, bronzé, sourire Colgate. OK, je ne vais pas lui taper dans l’œil a priori. L’image d’elle sur son lit, rêvant du beau mâle en poster emmène mon esprit vers des divagations salaces, l’imaginant fantasmer et se donner du plaisir sur ce lit, juste devant moi. La scène me plaît bien, mais plus j’y pense et plus je sens une bosse se redessiner sur mon pantalon. Mince, quelle idée d’avoir pris un pantalon en lin, on ne peut pas faire plus léger comme tissu ! Je dois me reprendre, ça ne va pas aller si je me retrouve à afficher une érection devant les deux jeunes filles. Déjà qu’elles s’amusent de moi alors que je suis sérieux, qu’est-ce que ça serait…



Et puis quoi ? Mais qu’est-ce que je raconte ? Je viens de faire du charme à Christel alors que je voulais juste essayer de meubler le silence. Et c’est bien sûr le style de compliment tellement maladroit que ça nous met les deux autant dans l’embarras. Quoique j’aie quand même décroché un sourire à Christel, même s’il me semble terriblement timide.



Pour seule réponse, Christel laissa échapper un soupir accompagné d’un hochement de tête.



Tout aujourd’hui me laisse interpréter et imaginer des images salaces. Est-ce que c’est le fait d’être en présence de ces deux jeunes et jolies filles ? Est-ce que c’est les vacances ? L’endroit ? Je ne sais pas, mais je suis finalement assez content d’être là. Attends. Elle vient de dire qu’elle ne porte pas de culotte ? Ça veut dire quoi ? Qu’elle… est nue sous son short ? Ou elle le dit pour rigoler ? Ou alors ça veut dire, je ne porte pas de culotte, mais des strings ? Des shortys ? Oui, c’est vrai que c’est un peu affolant toutes ces anecdotes. Rien que jusque-là, je pense que j’ai déjà de quoi meubler des fantasmes pour des semaines durant. Et je soupçonne que ce n’est pas prêt de s’arrêter vu comme la petite est déchaînée.


On arrive dans la chambre de Justine. Le décor change. C’est coloré, c’est mal rangé. C’est plein de choses a priori inutiles, c’est plein de posters, de feuilles, de peluches. Ça me confirme que les deux sœurs sont bien différentes. Il y a des habits qui traînent, le lit n’est pas fait, c’est le parfait opposé de la chambre de Christel. Je lance un œil sur le bureau en plein désordre pour y voir quelques croquis et dessins. Ils sont extrêmement précis, bien réalisés, c’est vraiment d’une magnifique qualité. Et principalement… ce sont des corps de femmes nues.



Décidément, cette jeune fille avait autant une joie de vivre contagieuse qu’un côté exaspérant. Je ne dis pas que c’est beau parce que ce sont des femmes nues, je dis que tu dessines bien, imbécile. Mais je préfère me taire et apprécier son trait. Quel talent !



Je pose la question sans me rendre compte si c’est complètement stupide, car elle me menait en bateau, ou si cela peut être vrai.



Sérieusement ? Ta sœur accepte de poser nue devant toi pour que tu la dessines ? Je suis surpris. Je n’imagine pas vraiment la scène. Enfin si je l’imagine tout à fait, mais j’ai de la peine à croire que Christel accepte de poser nue devant sa petite sœur, ça me paraît tellement surprenant.



Justine n’avait pas fini sa phrase que sa grande sœur la saisit par la nuque et retint sa main qui s’apprêtait à saisir un cahier posé sur son bureau.



Justine marque un temps d’arrêt alors qu’elle adresse sa réponse un peu sur le ton de la moquerie à sa sœur. Elle se tourne alors vers moi :



Elle lâche ça comme une bouteille à la mer. C’est sérieux ? C’est moqueur encore une fois ? Elle me sourit, mais elle ne rigole pas ? Je suis censé réagir comment ? C’est une question ? Une provocation ? Un défi ? Allez, prends ton courage à deux mains, prends le sujet sérieusement et réponds-lui : OK, allons-y ! Je serais fou d’excitation de faire ça, mais jamais je n’aurais le courage. Par contre, si elle voulait me déstabiliser, c’est réussi, je n’arrive même plus à avaler ma salive. Soudainement, sans même y réfléchir, je sors la meilleure répartie que je pouvais imaginer dans cette situation :



Justine me répond par un grand sourire, un sourire qui semble me dire qu’elle est heureuse de trouver un interlocuteur à son niveau, assez audacieux pour rentrer dans son jeu. Par contre, je devrai assumer ma phrase, et c’est là que je me sens tout d’un coup un peu moins fier. Je fais quoi, si elle continue dans son jeu ? Je vais perdre la face si elle veut vraiment que je me déshabille devant elle…



Ça ne pouvait tomber mieux, l’annonce est salvatrice vu la situation.

La table est mise dans le jardin, sur la petite terrasse pavée. La vue est juste incroyable, la terrasse se situant du côté pente de la montagne, on se sent comme sur un perchoir avec une vue dégagée et magistrale sur la vallée en contrebas, et la montagne d’en face. Il y a quelques personnes nouvelles que je ne connais pas, et je me rends rapidement compte que le repas ne sera pas le moment le plus fun. Qu’importe, a priori, vu les parents insistants, je comprends que les deux filles et moi sommes destinés à nous installer ensemble en bout de table. Les dialogues sont assez monotones, j’ai l’impression que les deux sœurs se gênent de me faire les remarques d’il y a quelques minutes. On parle de tout, de rien, de musique, de télé. Tiens, on a quelques goûts communs, c’est pas mal. Mais pas d’allusions déplacées, dommage…


Je suis dos au soleil, du coup je peux profiter de la situation pour revenir à un élément que j’avais presque oublié : Justine étant assise en face de moi, elle est, quant à elle, éblouie par la lumière. Et du coup, je peux profiter pour regarder discrètement sa poitrine. Effectivement, ça se confirme aisément, elle ne porte pas de soutien-gorge. Je vois derrière le fin tissu turquoise la forme de ses seins qui se dessinent, terminés par deux petites boules en transparence marquant ses mamelons. Ce petit côté voyeur, comme à mon habitude, provoque chez moi une vive excitation. Je crois que j’ai dû avoir les yeux rivés sur ses seins durant la moitié du repas.


Comme souvent dans le cycle de l’excitation, plus je m’imagine des choses, et plus, mon esprit commence à me faire des films de tout. Mon attention vient à se porter sur la façon dont les filles saisissent en bouche la nourriture. Sur la vision de leur langue dans leur bouche entrouverte, leurs lèvres scintillant d’humidité après avoir bu un peu d’eau. Tous les signes que je voyais tournaient à l’érotisme, je me gênais presque moi-même. Mince, je suis avec deux personnes, deux humaines, et je les regarde comme un carnivore regarderait une pièce de viande. Je vaux quand même mieux que ça ? Bref moment de remise en question. Beaucoup de choses me passent par la tête quand je me rends compte que j’ai besoin d’aller aux toilettes. Entre deux assiettes, je profite donc pour me lever et pour me rendre à l’intérieur de la maison. La petite commission faite, une idée fugace me vient : et si je me soulageais vite dans les toilettes pour essayer de chasser toutes les idées que j’ai en tête, et essayer de raisonner de manière moins bestiale ? Ça marche généralement, quand je n’arrête pas d’avoir des pensées sexy, un petit coup et ça passe. Mais… non. Je n’ai pas envie. D’une part, c’est un peu dégueu de le faire comme ça dans les toilettes de ces gens chez qui je suis en visite, ça fait un peu mort de faim. Et d’autre part… je crois que j’aime bien cette situation un peu borderline où un rien pourrait risquer de me faire craquer, de me faire pincer par mes idées ou mes gestes qui se risquent plus à être déplacées. Autant je trouve cette idée étrange, autant je suis assez excité à l’idée de me lancer ce défi de « tenir ».


Alors que je pense à toutes ces allusions, me revient soudain une idée : le cahier dans la chambre de Justine. Personne n’est dans la maison, à part moi, et la terrasse ne donne pas sur les escaliers. Oh, quelle belle idée. J’ai envie d’aller y jeter un œil.


Je m’engouffre gentiment dans le petit escalier, il grince un peu et j’y vais à petits pas pour ne pas faire trop de bruit. L’entrée de la chambre de Justine donne juste en face des escaliers, je ne vais pas faire long pour ne pas non plus faire paraître mon absence suspecte, mais j’aimerais juste y jeter un coup d’œil. Si ça se trouve les deux sœurs s’amusaient juste de moi il n’y a rien dans ce cahier. On va voir… J’arrive dans la chambre et repère rapidement le livre à la couverture verte, fermée d’un élastique en tissu. J’ouvre délicatement les pages, non sans avoir au préalable regardé comment et où il était posé, afin d’être sûr de le remettre à la même place.


Eh bien, cela dépasse même l’idée que je m’en étais fait. Non seulement il s’agit bien de dessins de nus de Christel, mais le niveau de détail et la finesse sont terriblement réalistes. J’en perds un instant mes moyens et me rends compte que j’ai la bouche ouverte d’admiration devant les œuvres. Je suis subjugué par la qualité des traits. Je sens en moi une attirance physique forte en voyant le corps nu de cette jeune fille si fidèlement représenté. C’est magnifique ! Ça me provoque une sensation de chaud et je sens à nouveau que mon corps ne reste pas insensible à ces images. Peut-être dans un autre contexte me serais-je arrêté à la qualité du dessin, mais la situation fait que je me sens fortement perturbé. Je feuillette rapidement, il y a de nombreux dessins, dans différentes poses. Tantôt couchée, debout, assise, de face, de dos, tout y passe. On y voit sa poitrine, son ventre, ses fesses, et même sur plusieurs apparaît dans un détail, non des moindres, sa fine fente entre les jambes, entourée d’une légère toison. Quelles illustrations magnifiques, et quel corps de toute beauté. Dans certaines positions on la dirait un peu provocante, je m’arrête notamment sur l’un des dessins qui me fait un terrible effet. On voit Christel de face, reconnaissable au premier coup d’œil. Elle est nue, debout penchée vers l’avant, ses cheveux recouvrant sa poitrine, une main sur les cuisses et de l’autre elle offre un baiser à son spectateur tout en clignant un œil et en esquissant un sourire. Cela me provoque un sentiment d’attirance terrible.



Non ! ? Je me retourne en sursaut. À même pas deux mètres de moi, Christel est appuyée avec son bras contre l’encadrement de porte et me regarde. Perdu dans mes pensées, je ne l’ai pas du tout entendue monter les escaliers. Aïe, toutes les idées qui me passent par la tête m’amènent dans la même direction : la fin de la journée va être longue. Je me suis fait attraper comme un gamin la main dans le paquet de bonbons. Je fais quoi ? Je dis quoi ? Je sens des nombreuses gouttes de sueur qui commencent à perler sur mon front, mes oreilles sont bouillantes, j’ai envie de pouvoir disparaître instantanément, quel imbécile ! Qu’est-ce que je lui dis ? Que je suis désolé ? Que je suis bête ?



Voilà, je le lance. C’est bien ? C’est pas bien d’avoir dit ça ? Ça semble au moins avoir le mérite de flatter Christel, elle a l’air un peu surprise de ma remarque, mais pas trop fâchée. Je crois. J’espère ? Est-ce que je devine qu’elle rougit ? Je suis mal placé pour dire ça. Est-elle vraiment surprise de ma remarque ? Ou de me trouver là ? Et qu’est-ce qu’elle fait là d’ailleurs ? ?



Ses lunettes de soleil… bien sûr. Elle passe devant moi et je commence à me poser mille questions. Pourquoi est-ce qu’elle ne me sermonne pas ? Est-ce que ça lui plaît que j’aie regardé ce cahier ? Est-ce que ça lui est égal ? Est-ce qu’elle me prenait déjà pour un imbécile, et que du coup mon acte lui que j’en suis un ? Je suis perdu. Et excité. Je me rends même compte que je suis même très excité par la situation et que ça voit sur mon pantalon. En fait ça devait déjà se voir avant, mais j’ose espérer que Christel n’a pas été attentive à ça. D’ailleurs pourquoi l’aurait-elle été ? Elle doit avoir bien d’autre chose à penser à l’instant. Bon sang, quel moment de solitude. Je vais faire comme je fais d’habitude dans ce genre de cas, l’air de rien, et attendre que ça passe. Je repose vite le cahier et descends les escaliers sans attendre Christel. En descendant les marches, j’entends juste derrière moi des pas qui me précèdent, j’arrive en bas et continue sans me tourner, Christel arrive à mes côtés.



Je ne peux que constater que Christel a réussi à me faire me sentir d’un coup bien moins mal à l’aise. Elle se comporte comme si rien ne s’était passé, comme si c’était presque normal que j’aie consulté ce livre. Peut-être que je me fais un film pour rien, et que ce n’est pas si grave finalement ?


Arrivés à table, on se rassoit et effectivement, en respirant un peu je me sens soulagé, comme si rien ne s’était produit. Le comportement de Christel aide. Elle est assise à côté de Justine, soit en face de moi en diagonale. Elle a mis ses lunettes de soleil et s’est installée un peu nonchalamment, un peu avachie laissant l’image de la vacancière qui bronze au soleil. Je la regarde du coin de l’œil, j’ai quand même de la peine à oser la regarder plus directement. Mon esprit commence à mélanger ce que je vois, et les dessins nus précédents, ce qui laisse apparaître dans ma tête une sorte de mixte des deux où je m’imagine Christel nue, non plus dessinée, mais réellement. Mince, elle est quand même sacrément bien foutue. J’aurais envie de plein de choses, mais on n’est pas dans un film, je ne vais pas l’attraper par le bras pour aller faire des folies. C’est une quasi-inconnue, ça ne fait pas deux heures qu’on s’est rencontrés. Dans le monde réel, contrairement au porno, il ne suffit pas de rencontrer une inconnue et dans l’emmener dans une chambre pour faire des galipettes. Même si à l’instant, j’aimerais bien.



Un talent caché ? Bien sûr ! Elle parle de la cuisine. Le dessert ! Perdu dans mes pensées, je me retrouve encore une fois pris de court et un peu désemparé, pour le plus grand plaisir de Justine qui doit jubiler d’avoir provoqué exactement l’effet qu’elle voulait sur moi avec sa phrase.


Une mousse au chocolat. Moi qui ne suis pas trop chocolat… Mais cela aurait pu être des choux de Bruxelles au camembert fondu, que je m’en serais quand même délecté avec joie. L’idée de manger ce que Christel a préparé de ses petites mains fines me réjouit déjà. C’est ridicule, c’est juste un dessert, ça n’a rien d’érotique, mais à force je tourne tout autour de cette femme qui maintenant m’attire vraiment terriblement. Et rien qu’à l’idée de manger le plat qu’elle a préparé, j’en suis un peu fébrile. Je m’arrête un instant sur cette pensée et la trouve moi-même ridicule. Il faut que je me calme, bientôt je vais m’exciter juste en me disant que Christel s’était déjà assise sur la chaise où je suis. Ben oui, certainement qu’elle s’y est déjà assise, avec ses petites fesses qui ont foulé la même surface que les miennes, avec son sexe qui peut-être a même été une fois en contact direct avec la chaise si elle fait du bronzage nu sur la terrasse ? Elle pourrait, aucun voisin ne peut voir la terrasse. Tiens, est-ce qu’elle pose topless ici quand il n’y a personne ? Et puis… et puis… stop ! Non, il faut que je me ressaisisse, ça ne va plus aller si je tourne tout autour de ça, je suis ridicule, c’est quoi ces idées saugrenues ?



Ma grand-maman se tourne alors vers les deux sœurs et leur demande :



Elle rajoute ensuite :



Bien s’amuser ? Il n’en fallait pas moins pour me faire rougir à nouveau. Ma grand-maman s’éloigne a priori contente que nous semblions bien nous entendre. Si elle savait…


La mousse au chocolat, bien que je n’en sois pas un grand adepte, est succulente. Est-ce que je dis ça parce que c’est Christel, ou parce qu’elle est vraiment bonne, aucune idée. En tout cas je me régale.



Il n’en faut pas moins pour provoquer un soupir chez sa sœur qui la regarde avec un certain dédain, quant à moi qui commençais tout juste à me sentir un peu moins rouge, je sens que c’est reparti pour un tour.


Le repas terminé, les deux filles assez rapidement prennent l’initiative de demander si nous pouvons nous retirer, évidemment en insistant sur le fait que je puisse les accompagner. Qu’est-ce qu’elles me réservent ?



Je suis donc les deux filles qui entrent dans la maison et partent en direction des escaliers. On enlève tous nos chaussures un peu salies par les trajets sur la terrasse. La chambre de jeu, si j’avais envie de détourner une fois encore les termes, sans doute que les occasions ne manqueraient pas, mais je tente cette fois de rester un peu sérieux. Allez, c’est juste deux jeunes de mon âge, et on va passer un moment à jouer.


Ladite chambre se trouvait du coup également à l’étage, je ne l’avais pas vu précédemment puisque nous avions été appelés avant de finir la visite. Elle se situe tout au fond d’un petit couloir, après la chambre de Christel. Je devine en passant dans le couloir un second w.c. à travers une porte entrouverte. C’est une grande chambre, sous les toits, éclairés par deux grands Velux et meublée de manière vétuste. En m’y engouffrant, je me rends compte que la chambre est suffisamment en retrait pour être très isolée du reste de la maison, on y entend même plus les voix des invités sur la terrasse. Au fond de la pièce trône un grand canapé à angle droit, très vieillot. Contre les murs, plusieurs étagères remplies de livres, de boîtes de jeux de société, et dans un coin un meuble fait office de support à une toute petite télé à laquelle est branchée une console de jeu, précisément une Wii. J’avoue que c’est une console qui ne m’a jamais tenté, même si je trouve le concept intéressant.



Les deux filles démarrent la console et m’invitent à m’asseoir sur le canapé. Elles se mettent quant à elles, debout au centre de la pièce, sur un vieux tapis complètement usé juste sous leur pied. Visiblement il a vécu plus d’un piétinement de leur part. Je me trouve du coup un petit mètre en diagonale derrière elles. Super, merci pour la vue, les filles ! Il n’en faut pas moins pour faire disparaître mon vœu pieux de m’abstenir de pensées salaces. Je suis aux premières loges pour admirer le paysage. Elles choisissent un jeu de tennis, en un contre un. Au vu de la vitesse à laquelle elles choisissent les options, je vois qu’elles sont habituées. Justine semble surexcitée, elle sautille sur place comme une tenniswoman qui se prépare. La partie change, Christel va engager et Justine prend la position classique au sport lors de l’engagement : jambes tendues et corps penché en avant à angle droit, m’offrant en pleine ligne de mire ses deux fesses moulées dans son tout petit short. Mon Dieu, il ne faudrait pas qu’elles me demandent de me lever maintenant, je sens entre mes jambes ce qui semble être une érection terriblement dure. Si jusqu’à maintenant le sentiment était plus global avec quelques effets discrets sur mon entrejambe, là je suis vraiment complètement tendu. Je profite de la sensation agréable, même si dans un coin de ma tête j’essaye de ne pas oublier qu’il faudra bien que je me lève d’ici peu, et que par conséquent ce serait bien de réussir à me contrôler.


Les quelques secondes qui s’écoulent me font me rappeler d’une phrase. Justine ne porte pas de culotte ? Je scrute la zone avec une attention toute particulière. Sa position fait que, vu sous cet angle, son entrejambe laisse apparaître en plein milieu du tissu tendu une légère ligne rentrant dans le short. C’est furtif et tellement rapide que j’ai peur de tirer des conclusions hâtives, mais je serais prêt à jurer qu’elle m’a dit la vérité, et que c’est bien son intimité que je vois en transparence. Je sens mon cœur qui s’accélère, et j’éprouve des frissons au niveau de l’entrejambe.


Les deux filles commencent alors à jouer. Difficile d’imaginer meilleur spectacle pour moi. Je trouvais déjà que le tennis avait quelque chose de sensuel, mais là… Je les regarde faire les mouvements de raquettes, tout en bougeant, je ne peux m’empêcher de fixer mon attention sur ces deux paires de fesses qui sautillent devant moi au rythme des échanges, ponctués de petit rire et d’échanges de quelques paroles compétitrices soufflées dans l’effort.



Les échanges durent depuis quelques minutes, les filles sont à fond et bougent rapidement, si bien que j’entends qu’elles en sont un peu essoufflées, poussant çà et là quelques soupirs dans l’effort. Même sans être dans une recherche d’image érotique, je crois que n’importe quel homme qui serait à ma place y trouverait une scène terriblement inspirante.

Finalement c’est Christel qui gagne la partie. Justine laisse choir un long soupir de déception en se laissant tomber à genou par terre.



Oups, est-ce que je suis présentable ? J’avais oublié ce détail, mais je me rends compte que je ne suis pas complètement calmé. J’éprouve une énorme gêne. Quelle excuse est-ce que je pourrais trouver ? Que je n’ai pas envie de jouer ? Je viens de dire l’inverse. Gagner du temps, comment ?



Venant de se relever, elle se penche à angle droit devant moi, une main tendue en avant et la tête vers le bas, mimant l’épuisement. Moi, assis sur le canapé, je me retrouve avec les yeux qui plongent droit dans son décolleté, laissant apparaître plus que clairement ses deux seins dénudés qui tombent vers le sol. Décidément, pas de culotte, pas de soutien-gorge… Je vois tout. Ses seins m’apparaissent dans le moindre détail, de leur courbe galbée à leurs fins mamelons, le tissu un peu lâche dégageant toute la vue. J’avais pris mes dispositions en m’asseyant les jambes croisées, mais je sens à nouveau une forte pression entre mes jambes qui me fait dire que me lever va être périlleux.



Bon allez, je me lève en mimant quelques gestes de sportif, et je tiens la manette à deux mains en descendant mes bras entre les jambes pour cacher la bosse, tentant d’imiter un peu le tennisman se préparant au match. Je me dis qu’une fois dans la partie, personne n’y prêtera attention. Christel m’explique brièvement les touches alors que je reste dans ma position qui doit être un peu douteuse, mais personne ne relève. Être dans cet état juste à côté d’elle amplifie le phénomène, comme si j’étais fier. J’en sens des fourmillements le long des membres, et j’avoue que je n’entends même pas les paroles de Christel. C’est un jeu vidéo, j’en ai déjà vu d’autres, ça ne me fait pas peur.



Décidément, je crois que Justine l’a mauvaise de s’être fait écarter. Bon, c’est parti, on commence. Mince, je ne comprends strictement rien au maniement du truc, j’arrive à faire bouger la raquette, mais je ne rattrape pas une balle.



J’aimerais bien, mais je ne comprends rien au fonctionnement de ce jeu ! J’aurais dû écouter Christel. Je suis en train de me faire écraser. Ah, je commence à comprendre, j’attrape une balle, j’arrive à faire quelques échanges. Ça commence à venir ! Au bout de quelques minutes, même si j’avais mal commencé, je réussis quelques échanges. Mieux encore, je marque même quelques points. Yes !

Ni une ni deux, ma fidèle supportrice reprend :



Je vois que cela déstabilise Christel, si bien qu’elle rate même quelques balles au fil des remarques de sa sœur, ce qui lui vaut de s’énerver gentiment et de reprendre sa sœur :



On continue la partie et je commence presque à prendre le dessus, quelques égalités et on arrive à la fin du match ex æquo. Il ne nous reste donc que la balle de match. Comme quoi, tout ce temps investi dans des jeux vidéo sert finalement à quelque chose. Je vois Christel un peu crispée, ce que je veux bien croire. Moi je n’ai rien à perdre, mais elle qui semble un peu compétitive ; se faire battre par un débutant ? Les échanges de l’ultime match commencent, c’est comme à la télé, ce dernier tour semble durer une éternité. Quand soudain…



Je ne réalise pas encore ce qui se passe et tourne la tête pour découvrir une drôle de scène. Justine est accroupie derrière sa sœur et tient dans ses mains… bon sang. Elle tient le pantalon de training de sa sœur qu’elle lui a baissé sur les chevilles, brusquement. Le genre de blague qu’on se faisait à l’école étant gamin, sinon qu’il s’agit là d’une sacrée belle fille et qu’elle se retrouve les fesses à l’air juste à côté de moi. Évidemment il s’agit de tout faire pour qu’elle perde, mais celui qui est le plus déstabilisé n’est certainement pas celui que Justine pensait. Christel continue de hurler après sa sœur qui, quant à elle, est hilare. Afin de se rhabiller, elle se penche pour remonter son pantalon, non sans en passage me montrer un sacré spectacle, étant dos à moi. Je profite largement de ce que je vois. Même si, contrairement à sa sœur, elle porte malheureusement une culotte, la position, la proximité, mais surtout le fait que l’habit soit fait d’un petit tissu blanc, presque transparent, me permet de deviner largement au travers des formes qui promettent de hanter mes nuits à venir. Évidemment, cet instant est si bref et furtif que je pourrais presque croire l’avoir rêvé, mais la tête de Christel se tournant, à peine rhabillée, me confirme que je n’ai rien rêvé du tout. Je me rends compte que j’affiche un sourire béat tandis qu’elle me fixe.



Malgré le côté gênant de l’événement, Christel ne semble pas si déstabilisée. Je me dis qu’après tout, si elle a pour habitude de poser à poil dans diverses poses pour sa sœur, sa pudeur doit être un peu moins prononcée. Bon, du coup j’ai bien gagné la partie.

On enchaîne encore quelques parties l’air de rien, puis les filles proposent une partie de UNO, pour changer un peu.


Je me sens retomber en enfance, mais ça a un côté sympa, et j’aime bien passer du temps avec elles. Surtout, je suis curieux de voir ce que cette folle furieuse de Justine va encore être capable de sortir pour me surprendre. En parlant d’elle, alors qu’on vient de commencer la partie, assis tous trois par terre sur le vieux tapis et jouant à même le sol, mon regard s’égare sur ses jambes. Entre ses jambes pour être précis. Elle est assise en tailleur, son mini short se relevant un peu je ne peux m’empêcher de scruter juste à la limite du tissu pour tenter d’en voir plus. Rien de clairement apparent, mais juste au pli de son entrejambe qui apparaît très discrètement, ce qui doit être le bord de son intimité. Ou n’est-ce qu’un pli de la peau ? Peu importe, j’apprécie l’image globale, cette jeune fille peu vêtue qui fait gentiment bouger ses jambes comme les ailes d’un papillon, de haut en bas. Je la trouve gracieuse, attirante. Les quelques regards appuyés de Christel me donnent soudain le sentiment qu’elle veut que j’arrête de regarder sa petite sœur ainsi. Je ne sais pas si c’est bien ça, mais dans le doute je m’exécute.



On entend d’en bas une voix qui appelle.



Justine quitte la pièce en vitesse, je l’entends descendre les escaliers en trombe.



Un dimanche ? Pourquoi pas, après tout. Je ne la vois pas faire de l’équitation, cette petite femme toute folle. Pleine de surprises, décidément. Son départ provoque un grand blanc, c’est bizarre, je ne sais plus comment reprendre le dialogue.



Un puzzle. Je connais peu de chose de moins stimulant et sensuel qu’un puzzle. Peut-être un scrabble ? Bon pourquoi pas, après tout. Tant que je peux rester seul avec elle, profitons. Toutes sortes d’idées saugrenues me passent par la tête. Comment pourrais-je faire pour que quelque chose se passe ? Des idées de puceau en manque : regarder son décolleté quand elle se penche, tenter de toucher ses jambes innocemment en prenant une pièce, ou sa main. Et puis des idées plus folles, je me vois lui lancer : j’ai envie de toi ! Et le tout finir en une partie de jambes en l’air sur le canapé. J’en rigole intérieurement, mon imagination n’est décidément pas en reste. Le puzzle représente un magnifique paysage d’automne. Cinq cents pièces. La moitié ont la même teinte de couleur, un beige-feuille-morte. Quelle horreur ! Je me souviens que je ne prends vraiment pas de plaisir à ça, mais bon, si ça peut faire plaisir à mon hôte.

On prépare ainsi le puzzle avec un grand silence. On s’échange des pièces, se donne quelques conseils dans le plus grand calme, mais on ne parle presque pas. J’ai envie d’essayer de casser ce silence.



Christel éclate de rire et me répond :



Comment se faire griller. Elle lit en moi comme dans un livre ouvert. Encore que pour le coup, c’est moi qui ai donné le bâton pour me faire battre. Pour autant, je lui réponds avec le sourire :



Son sourire poli me fait comprendre que ma phrase, sans arrière-pensée, avait néanmoins un côté flatteur. Je n’en suis pas peu fier. On continue ainsi le puzzle, le temps passe et le silence revient s’installer, il doit s’être écoulé pas loin d’une demi-heure depuis le départ de Justine. J’aimerais rompre ce silence pesant. Je n’ai pas envie de me dire que j’ai passé l’après-midi chez une superbe fille, et que j’ai passé tout mon temps rivé sur des pièces de puzzle.



Je ne suis pas étonné, voilà qui explique son allure athlétique.



Je lâche ça si spontanément que je me rends moi-même compte après coup que c’est une drôle de remarque.



Mince, comment rattraper le truc ?



Non, mais sérieux ? Là j’arrive au fond.

Christel rigole doucement en guise de réponse. Je devine une sorte de compassion à mon ridicule.



En disant doucement sa phrase, elle se penche lentement en arrière en mettant ses deux bras tendus derrière elle tandis que nous sommes toujours assis par terre. Elle se retrouve face à moi dans une position qui lui donne une certaine assurance. Elle poursuit sa phrase en me regardant dans les yeux d’un regard troublant.



Où veut-elle en venir ? Je saisis l’allusion, je l’ai vue nue en dessin, elle ne m’a pas vu, mais qu’est-ce qu’elle attend ? Ou… oui. Bien sûr. C’est de la provocation. Malgré que je tente de m’en convaincre, je ressens un grand frisson qui me parcourt et une boule qui me pèse au ventre. Quoi lui répondre ? Ne perdons pas la face. Je tente de lancer du regard une demande d’explication, mais rien n’y fait. Je tente donc la parole :



Je me rends compte que je suis tellement stressé que j’en bégaye. Ça doit être une des premières fois de ma vie. Sinon peut-être à l’école lors d’interro orale. Ça a au moins le mérite de faire rire Christel.



Elle attend un moment et me regarde d’un grand sourire.



Je reprends ses mots avec un regard qui implore qu’elle m’explique où elle veut en venir.



Elle lance ça et éclate d’un rire entre la gêne et la satisfaction d’avoir raconté une bonne blague. Mon visage a dû prendre une teinte rouge vif. Je réitère, mais elle blague ? Elle n’est pas réellement en train de me demander de me déshabiller devant elle ? Un sentiment très paradoxal d’excitation et de gêne vient soudain m’envahir.



Mais, elle est vraiment sérieuse ? C’est trop gros pour être vrai. Elle fait ça juste pour me ridiculiser à la dernière seconde, je vais commencer à me déshabiller et elle va éclater de rire en se moquant de ma naïveté. Comment sortir de l’impasse ?



Je vois son regard m’interroger.



Son visage s’éclaire d’un sourire satisfait, mais à son soupir, je me sens obligé d’en rajouter :



Je m’étonne moi-même de mon audace, mais ressens une fierté d’avoir pu tenter cette négociation. Même si j’attends d’un moment à l’autre l’instant où elle va tout balayer comme au réveil d’un rêve. J’entends déjà l’intonation du : « c’était une blague ! » J’attends un peu, comme le marchand qui attend que son client réfléchisse à sa proposition commerciale.



Je marque un temps d’arrêt et la fixe dans les yeux, comme pour attendre qu’elle me confirme ses dires. Comme rien ne se passe, je reprends :



Je lâche ça comme un ultime besoin qu’on me confirme la situation, être sûr que c’est sérieux. Je me sens comme le condamné à mort qui doit monter sur l’échafaud. Pour toute réponse, je n’obtiens qu’un hochement de tête accompagné d’un sourire malin. Je sens soudain une terrible chaleur dans tout mon corps, j’ai l’impression que tout s’accélère. Une petite voix dans ma tête me dit de me lancer. Vas-y, fais-le ! Qu’est-ce que je risque de toute façon ? Un moment de honte ? Elle m’a déjà reconfirmé trois fois que c’est bien ça qu’elle voulait. J’ai beau être timide et introverti, ce n’est pas nécessaire que j’attende qu’elle vienne m’enlever elle-même mon pantalon non plus. Et au pire si c’était une blague… tant pis.

Je tourne la tête dans un dernier sentiment d’insécurité vers la porte restée ouverte.



Le ton mis sur son dernier mot résonne en moi comme la parole du coach sportif qui motive son poulain. Elle donne vraiment le sentiment de vouloir que je le fasse. Bon. Je prends mon courage et je me lance. Toujours assis par terre, dans des gestes plutôt maladroits, je m’exécute. Je défais la petite lanière qui fait office de ceinture, décroche le bouton et baisse la fermeture, puis tendant les jambes devant moi, je fais glisser mon pantalon jusqu’à mes pieds, puis l’enlève finalement complètement.


La scène ne doit pas être triste pour Christel, je me retrouve avec mon caleçon bleu marin, plutôt ample, qui peine à cacher un membre terriblement tendu qui tire sur le tissu et marque une bosse plus que marquée sur mon entrejambe. C’est maintenant où je vais savoir si Christel voulait se moquer ou était sérieuse. Sa réaction ne se fait pas attendre et ne laisse pas tellement de doute :



Je sens à son expression qu’elle doit être pas mal gênée. Ou… excitée ? En tout cas, ni sa voix ni son visage ne montrent l’assurance d’il y a encore quelques minutes.



Je me sens étonnamment assez à l’aise maintenant, ça ne peut pas vraiment être pire pour moi en même temps. Du coup, je me sens en quelque sorte en position de force maintenant que, moi le premier, j’ai commencé à enlever une couche. La situation est assez amusante.



Christel se prend au jeu, ni une ni deux, je la vois d’un coup de main ferme et décidé saisir le bas de son t-shirt et le monter jusqu’à sa tête, l’enlevant d’un geste rapide. Le pull ôté, je vois son visage me sourire, attendant impatiemment la suite. Son buste est magnifique, un ventre fin aux contours athlétique, une taille étroite. Son soutien-gorge est on ne peut plus classique, blanc, sans motifs ni décoration. J’y devine au travers une poitrine plutôt modeste, mais dont la forme m’apparaît juste parfaite. Je trouve l’échange assez drôle, chacun son tour on va un peu plus loin, et ma curiosité est piquée par cette question : jusqu’où veut-elle aller ? Je n’ai jamais eu d’expérience avec une fille. Est-ce que… soudain moment de doute. Est-ce que ça va aller ? Je vais merder ? Malgré les quelques pensées polluantes, mon corps tout entier m’encourage à poursuivre.

Christel fixe mon entrejambe, celui-ci est animé de quelques mouvements involontaires, des spasmes ponctuels animent mon sexe. Elle semble amusée.



Elle semble satisfaite. Satisfaite d’avoir une telle influence sur moi. Bien que je sente beaucoup d’intérêt de sa part, son petit côté mal à l’aise me fait penser qu’elle ne doit pas être habituée à être avec un homme.



Je la fixe alors, en me rendant compte que ma bouche est entrouverte. Je dois avoir l’air bête, mais qu’importe. Lui montrer ? J’en suis à un tel stade d’excitation que mes pensées se chamboulent. La raison n’a plus tellement sa place, je n’arrive plus à réfléchir, je n’ai qu’une envie, c’est de faire tout ce qu’elle me dit pour aller plus loin.

Je descends mon regard sur mon entrejambe. Timidement, je descends ma main vers mon caleçon, je saisis l’élastique entre deux doigts et commence à faire le geste de baisser le vêtement tandis que je relève le regard vers Christel. Je veux voir sa réaction, je n’attends pas son approbation, mais veux juste découvrir son regard qui produit chez moi encore plus d’envie. Elle fait mine de m’encourager, elle semble impatiente :



Je continue, tire sur l’élastique, amène le caleçon vers l’avant, et le baisse lentement. Mon sexe se dégage du tissu dans lequel il est était contraint, et sort tel un ressort qui se déplie dans un à-coup soudain. Cela a pour effet de déclencher un petit rictus chez Christel qui me regarde avec des yeux écarquillés.



J’ai l’impression que tout ça va très vite. Il y a encore quelques secondes, nous faisions un puzzle, et là je me retrouve nu devant elle qui me demande de me toucher. J’essaye de prendre un peu de recul sur la situation, est-ce raisonnable ? Quelques secondes s’écoulent sans que je ne bouge, Christel relève son regard et me fixe dans les yeux. Elle penche la tête sur le côté, ce qui la rend encore plus attendrissante et dit :



Si j’ai envie ? J’ai l’impression que je vais exploser d’envie. Je reste encore figé quelques secondes, non que je ne veuille pas, mais je suis dans un tel état que je crois que mon corps ne réagit pas spontanément à mes ordres.


Tandis que je la fixe, je vois sa main descendre vers son entrejambe. Ses fins doigts s’insèrent sous l’élastique de son pantalon de training. Sa main poursuit sa descente derrière le tissu. Tandis que je devine sur son visage un sentiment de plaisir, le total silence de la chambre me permet d’entendre un très léger bruit. Comme le bruit d’une bouche remplie de salive qu’on ouvre, mais ça ne vient pas de sa bouche. C’est un bruit humide, presque imperceptible. Elle ressort sa main et je perçois sur deux de ses doigts le reflet brillant de l’humidité qui les couvre. Avant même que je me rende compte de ce qui se passe, Christel fait glisser ses deux doigts humides sur ma joue, puis les présente devant moi. Je sens le liquide qui s’est déposé sur mon visage et ressent une vive montée d’excitation à cette vue.



Son regard descend vers mon sexe. Sans même m’en rendre compte, je venais de le saisir, le tenant délicatement avec trois doigts.

Son regard est comme un signal de départ, et je poursuis selon sa demande. Je bouge très lentement ma main vers le haut, décomposant mon geste comme pour faire une démonstration. Je suis tellement pris par tous les autres sentiments que je me rends compte maintenant que je suis au bord de la jouissance juste en serrant mes doigts. Pas maintenant, pas tout de suite, je ne veux pas que tout s’arrête. Je prends donc toutes les précautions possibles, je procède à des mouvements les plus lents possible, je ne serre pas mes doigts, j’essaye d’oublier la sensation de son liquide chaud sur ma joue, je détourne mon regard de Christel et regarde l’étagère quelques mètres en retrait derrière elle.


En premier plan devant mes yeux, je me rends compte que vivement, Christel se bascule en arrière sur les fesses et rapproche ses mains de ses hanches. J’ai à peine le temps de faire le focus sur elle qu’elle est déjà en train de baisser son pantalon et sa culotte d’un même geste rapide, laissant apparaître devant moi toute son intimité. Ainsi installés, moi assis par terre les jambes tendues, elle légèrement en diagonale à peine à côté de moi, les pieds par terre et les jambes pliées, genoux en l’air et pantalon sur les chevilles, j’arrive très distinctement à voir apparaître tous les détails de ce qui jusqu’alors n’était qu’une image fantasmée. Son sexe est couvert en son haut de quelques poils dont la ligne et la longueur précise montrent un soin particulier apporté à l’entretien. Plus bas, la position qu’elle a prise, jambes écartées, entrouvre ses lèvres et découvre une zone rose, brillante d’un peu d’humidité. Tandis que je fixe son entrejambe, je me rends compte que je dois contenir une montée soudaine de désir entre mes jambes. Je crispe tout mon corps pour me contrôler. Je dois faire une grimace tandis que je pousse un petit soupir les yeux fermés pour réussir à me maîtriser et ne pas tout lâcher. Mon souffle s’est accéléré, il est beaucoup plus bruyant.


Cela semble produire de l’effet sur Christel. Si bien qu’elle descend une main vers son entrejambe. Je scrute la scène. Ses doigts se mettent à danser sur son sexe, tantôt tournant délicatement sur le dessus, tantôt frottant un peu plus vigoureusement de haut en bas toute la longueur de sa fente. Quand soudain d’un doigt léger, elle l’insère un peu plus bas dans sa petite ouverture. Je sens ma bouche qui s’ouvre à cette vision. J’entends alors ce très léger bruit, du corps humide qui vient à être pénétré par son doigt. Le son s’intensifie à mesure que son geste se poursuit. Je suis figé sur cette scène qui me met dans un état second. Là d’où je suis, je vois dans la plus grande clarté tous les détails. Sa fine main qui bouge lentement d’avant en arrière, laissant tout juste une phalange entrer dans son sexe. Son doigt quasi sec il y a quelques secondes encore, se recouvre d’une couche d’humidité évidente. Le son de son doigt gentiment trempé s’amplifie, et je vois un très fin contour blanc l’entourer à mesure qu’elle effectue ses mouvements. Relevant la tête, je vois Christel se mordre les lèvres, elle a les yeux presque fermés et respire, elle aussi, beaucoup plus fort et rapidement.

Moi, je ne peux plus bouger, au risque d’exploser. Christel s’arrête petit à petit et rouvre les yeux.



Pour seule réponse, je baisse les yeux sur mon sexe qui déborde de quelques gouttes d’excitation. Christel suit mon regard et semble amusée. Tandis que sa main est toujours posée contre son entrejambe, elle amène très délicatement son autre main vers mon membre. J’en tremble d’excitation et ne peux laisser échapper un fort souffle. Elle tend lentement un doigt qui va à la rencontre du haut de mon sexe, jusqu’à appuyer très délicatement son index tout au bout de mon gland. Elle fait des petits gestes en rond pour étaler les quelques gouttes de liquide tout autour de l’extrémité de mon sexe, je tente de contenir un râle de plaisir. Puis elle retire sa main qui reste liée quelques centimètres durant par un fil de liquide collant. Me fixant dans les yeux, elle amène ses doigts à son visage comme pour inspecter la chose. Elle me sourit tandis qu’elle porte ses doigts à sa bouche, puis les lèche très brièvement.



Dur de me retenir. J’aimerais qu’elle descende ses mains sur moi, j’aimerais l’enlacer, l’embrasser, lui faire l’amour… Elle est là, juste devant moi, pratiquement nue et excitée, j’ai l’impression de vivre un rêve éveillé.

Je vais lui proposer de me toucher, je sais que je ne vais pas pouvoir tenir, mais j’en ai tellement envie. Comment le lui proposer ? Délicatement, je m’empare de sa main et l’amène dans ma direction. Par son regard je comprends qu’elle sait ce dont j’ai envie.


Soudainement, elle retire sa main et tourne sa tête en direction de la porte. Alors que je la vois saisir ses vêtements et se rhabiller rapidement, je réalise que j’entends quelqu’un s’engager d’un pas rapide dans les escaliers. Justine est rentrée ? Je m’empresse d’attraper mon pantalon et l’enfile tant bien que mal. Je n’ai pas le temps de le fermer, ma chemise est toujours ouverte tandis que Christel quant à elle a remis pantalon et pull. Sa sœur entre en trombe dans la pièce essoufflée et s’arrête net.



Elle s’interrompt et me dévisage, puis éclate de rire :



La remarque semble somme toute ironique, d’autant que Justine prend aisément place à côté de nous. Elle me regarde avec un sourire compatissant. Ma chemise ouverte, mon pantalon juste remonté, j’arrive juste à cacher mon excitation en mettant une jambe un peu sur l’autre.



Christel reste on ne peut plus calme en prenant la parole :



Ça pourrait presque paraître crédible son truc. En plus, involontairement on a éparpillé les cartes partout en se déshabillant. Justine semble se prendre au jeu. Je ne sais pas si elle fait semblant ou pas. La partie commence en silence. On sent une certaine pression ambiante et il faut quelques échanges de carte avant que les premières paroles sortent. On sent que l’enjeu est différent. Quand quelqu’un se reçoit des cartes, l’appréhension pour chacun semble plus forte. Quelques blagues fusent, les remarques volent dès qu’on peut faire un coup vache à son voisin.

Fin de la première partie. C’est Christel qui perd.



Elle semble s’en amuser et, spontanément, retire son pantalon. Son pantalon… et pas son haut ? Je crois qu’elle veut me faire passer un message. Je tourne la tête et en voyant Justine j’ai un drôle de sentiment. Est-ce qu’elle est agacée ? Ou… jalouse ? ! Mais oui, jalouse que sa sœur soit en train de m’allumer. Elle qui s’attelait depuis ce matin à me faire des sous-entendus tendancieux. Les deux sœurs seraient-elles en train de se défier pour moi ? J’ai la peine à le croire.


La partie suivante se veut tout autant studieuse sinon que cette fois, c’est moi qui perds… Pour cause. Impossible de détacher mon regard de Christel. Sa main qui est allée s’égarer sur sa culotte innocemment. Non… ça n’avait rien d’innocent. Ça avait surtout pour but que je regarde. Résultat : je me retrouve scotché à regarder son entrejambe, sur lequel au plein milieu de la culotte, je distingue clairement une tâche humide. Je me retrouve à nouveau dépourvu de tout sens critique, et excité de manière presque incontrôlable. Il faut ajouter que les deux filles s’étaient donné le mot durant la partie pour me lancer toutes les pires cartes. Si elles continuent ainsi à s’acharner, je ne vais pas faire long feu. Bon, j’ai remis quelques couches heureusement. Mais je regrette de ne pas avoir mis de chaussettes ce matin ! J’enlève ma chemise.


On continue. L’ambiance devient presque un peu pesante. Personne ne parle, je me sens comme épié, dès que je regarde Christel, je sens le regard lourd de Justine qui me fixe. On continue la partie suivante, c’est Justine qui perd. Cette fois c’est Christel et moi qui nous sommes un peu acharnés sur elle. À chaque carte que j’envoyais, Christel faisait en sorte de pouvoir en rajouter pour être sûre de bien charger sa sœur. Justine soupire, d’un air nonchalant elle se lève à moitié et commence à déboutonner son short. Attends ! Le short ? Elle a pourtant encore le haut ! Elle fait quoi, c’est de la pure provocation, là. Je jette un coup d’œil discret à Christel qui semble aussi outrée.


Mais Justine n’en démord pas. Les boutons défaits, elle commence à baisser son short, accompagnant ses gestes de mouvements de hanche pour aider le vêtement étroit à descendre le long de ses jambes. Elle découvre alors sans plus aucun doute le fait qu’elle ne portait pas de sous-vêtements. Devant nos visages interloqués, elle nous lance un grand sourire et ajoute :



Sa tentative d’humour ne fait pas écho. Je sens le regard de Christel lancer des éclairs, tandis que je n’arrive pas à détourner les yeux du sexe de Justine, fraîchement découvert juste devant moi. Elle se rassoit tranquillement en tailleur à nos côtés. J’observe discrètement et vois entre ses jambes une image qui me donne très envie. Une petite touffe de poils pas vraiment entretenue recouvre sa fine fente, et vient légèrement l’entourer. Son sexe est très fin, debout on n’en devine qu’une fente qui vient séparer son entrejambe. Ce n’est qu’une fois assise dans cette position que je découvre, légèrement écartée, la chair rose qui apparaît en son centre. Malheureusement pour moi, en s’installant ainsi son sexe est masqué par ses jambes. N’en reste pas moins l’image de ses jambes nues, le contour de ses cuisses et ses fesses posées par terre qui me laissent imaginer tant de fantasmes. Je suis aux anges. Deux jeunes femmes à moitié nues m’entourent.


Je n’arrive plus à rien et je fais n’importe quoi à la partie suivante. Je n’arrive plus à suivre le jeu, je sens des gouttes de transpiration qui coulent le long de mon front. Les filles enchaînent des cartes et je n’arrive bientôt plus à tenir le jeu en main tellement j’ai de cartes. En toute logique, j’arrive en fin de partie perdant, faisant jubiler les deux femmes.



Après que j’ai retiré mon pantalon, je me retrouve en caleçon avec une grosse bosse sur mon entrejambe, que je ne cherche même plus à cacher. Je suis tellement excité que je n’ai même plus de gêne, et je perçois en tournant vaguement les yeux que Justine semble ravie du spectacle. On continue la partie comme si de rien n’était. J’ai des fourmillements de plaisir qui me parcourent le corps, et me font trembler le sexe. Je sens d’ailleurs à plusieurs reprises un peu de liquide déborder de son extrémité, ce qui vient progressivement créer une fine auréole humide sur mon caleçon.


Justine, qui paraissait pourtant plutôt à l’aise jusqu’à présent, me semble un peu déstabilisée. Je vois des regards furtifs qu’elle tente de lancer vers mon entrejambe, mais elle manque de discrétion. Ça a un côté amusant. Je me tourne un peu sur le côté, de manière que sa vue soit en ligne directe avec ce qu’elle tente de voir.



Je la regarde un peu interrogateur. Elle non plus ne doit pas avoir eu tellement d’aventures avec un homme. Ma surprise me laisse muet, mais c’est avec un air un peu amusé que je regarde Justine.



Que veut-elle montrer ? Elle s’approche gentiment, puis s’accroupit à genoux juste à côté. Je cherche son regard pour essayer de comprendre, mais elle ne daigne pas me regarder. Je regarde Justine et la vois afficher une mine dubitative. Christel tourne alors le regard vers Justine et lui lance :



Ce faisant, elle saisit l’élastique en haut de mon caleçon et le tire, puis le fait glisser vers le bas, dégageant mon membre tendu et ruisselant en son extrémité. Elle ne perd pas de temps et approche sa main, saisissant avec une grande précision mon sexe avec trois doigts, exactement comme je venais de le faire précédemment, exactement comme je lui avais montré… Elle remonte tout doucement la main produisant chez moi un soupir de bien-être. Puis elle redescend très délicatement ; tirant la peau vers le bas, elle découvre alors complètement le bout de mon sexe. Je vois le visage captivé des deux jeunes filles, et j’en suppose que c’est vraiment une première pour les deux.


Tandis que Christel finit par relever les yeux vers moi, sa mine pleine d’envie, sa main toujours sur mon sexe en train de faire de très doux mouvements, je sens sa deuxième main venir saisir la mienne. Elle m’oriente alors en direction de sa culotte, et accompagne mes doigts et ma main sous l’élastique en la glissant depuis le haut. Avec un geste décidé, elle guide alors mes doigts vers son intimité. Plus bas, encore plus bas. Je sens d’abord le contour de sa fente, puis quelques petits bouts de peau glissent sous mes doigts, quand soudain mon doigt se retrouve face à une autre sensation. Une sensation de chaud, d’humidité. La surface est tendre, glissante, et je sens sous mes doigts une ouverture. Je ne peux m’empêcher spontanément d’appuyer mon doigt qui s’engouffre vers l’intérieur de son sexe, provoquant un petit cri de satisfaction chez Christel, que je vois maintenant fermer les yeux. Je me mets à bouger mon doigt dans la cavité humide, d’avant vers l’arrière, frottant les bords détrempés au passage et provoquant l’accélération de sa respiration. Au fur et à mesure que je bouge mon doigt, je sens que Christel accélère le rythme du mouvement de sa main sur mon sexe.


Soudain, alors perdu dans mes pensées et mon extrême excitation, je sens qu’on saisit mon autre main. Justine qui jusqu’à présent était spectatrice, s’est rapprochée sans que je ne m’en rende compte et a attrapé ma main pour l’amener elle aussi vers son sexe. Son visage, rougi et souriant, me laisse comprendre qu’elle veut elle aussi essayer. Elle colle ma main entre ses jambes, j’arrive juste à poser mon doigt contre sa fente qu’elle l’accompagne, le poussant à l’intérieur. Je suis à deux doigts d’exploser. Je suis là, assis, avec des deux côtés une jeune fille en qui j’ai inséré un doigt. Je n’en peux plus. Jusqu’au moment où, pour sans doute suivre l’exemple de sa sœur, Justine s’empare elle aussi de la base de mon sexe à deux doigts pour reproduire les mouvements dans le même rythme que sa sœur.



Elles semblent complètement ignorer ma remarque et, au contraire, accélèrent encore le rythme.

Je ne tiens plus. Malgré tous mes efforts pour ne pas mettre fin à ce moment mémorable, je ne retiens plus la montée de désir en moi et finis par exploser dans un orgasme terriblement fort. Les saccades sont accompagnées d’un profond jet entrecoupé, le liquide blanc gicle sur mes jambes, par terre, sur les mains des deux filles. Le tout accompagné d’un cri que je tente de retenir tant que je peux, mais le plaisir est tellement intense que je tends tout mon corps au rythme des frissons qui me parcourent. La scène provoque chez les deux filles des cris de surprise amusés, accompagnés de petits rires.


Alors que je reviens à moi quelques secondes plus tard, Justine rigole sans arriver à se retenir. Je regarde alors Christel et constate que, le visage penché sur moi, elle est en train d’essayer de nettoyer une mèche de cheveux sur laquelle du liquide blanc était venu se coller. Sans doute était-elle trop au-dessus de moi et cela l’a aspergée. Justine n’arrive pas à se reprendre. Je trouve la scène terriblement excitante.


Je suis complètement relâché. J’aimerais continuer à m’occuper des filles, mais celles-ci commencent à se rhabiller, comme si elles avaient fini leur travail. Christel me regarde tandis qu’elle continue à tripoter ses cheveux.



Merci à toi, jeune fille, pour tes remarques toujours aussi constructives. Je nettoie tant bien que mal les nombreux endroits souillés, mes jambes, mon ventre, tandis que les filles font de même. Heureusement, il n’y en a pas sur mes habits.

Après avoir terminé et m’être rhabillé, c’est Justine qui reprend la parole :



La scène semble quasi surréaliste. Est-ce que ça vient vraiment de se passer ? Les deux filles agissent comme si de rien n’était. Christel confirme d’un mouvement de tête sa motivation et je fais de même. On reprend une partie. Justine toujours autant surexcitée, Christel toujours mauvaise perdante. L’ambiance n’a pas changé, je me sens pour ma part bien, heureusement l’esprit un peu plus libre et je minimise mes fantasmes, bien que ce qui vient de se passer me reste profondément en tête.


On joue ainsi encore une heure durant. À la suite de quoi des voix dans la maison nous ramènent à la raison en nous appelant. Ma grand-maman souhaite rentrer. Je me sens triste, mais en même temps comblé de cette journée ô combien formatrice et agréable.



On procède aux salutations de départ, je fais mes adieux à la famille, et aux filles, non sans un peu de regret. J’entends juste quand je pars, la maman reprendre Justine :



Je rigole intérieurement.

En tout cas, je me réjouis des prochaines vacances chez ma grand-maman.