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Temps de lecture estimé : 45 mn
28/03/20
Résumé:  Un couple revient de vacances totalement perturbé. Ils consultent une psy.
Critères:  fh ff hplusag fplusag vacances plage douche collection voir exhib nudisme fellation pénétratio fsodo confession -entrecoup
Auteur : Faustine      

Série : Juste une petite crue

Chapitre 01 / 02
Le chat joue avec la souris

Je m’appelle Anne Dau… Je suis psychothérapeute, spécialisée dans les couples. En vingt ans de carrière, j’ai vu les consultations évoluer. Maintenant la sexualité dans le couple est mon pain quotidien. Maris et femmes, ensemble ou séparément, n’ont plus peur d’aborder les choses de façon plutôt crue. Internet a fait sauter les barrières.


Alors, recevoir ce petit couple pourtant bien de son temps, mais manifestement bloqué par le souvenir de ce qu’ils avaient vécu cet été, m’a questionnée.


C’est leur médecin traitant qui leur avait donné mes coordonnées en leur conseillant de me contacter. Au téléphone, il m’avait expliqué qu’il les connaissait depuis plusieurs années et que chacun de leur côté ils l’avaient consulté pour des troubles physiques qui n’étaient que la partie visible de troubles plus intimes. Lui se plaignait de désirs soudains, de rêves si érotiques qu’ils le réveillaient, avec des périodes où il n’arrivait plus à avoir des érections. Elle, montrait le même genre de perturbations passant de désirs de nymphomanes à des moments de dépression. Tous ces symptômes étaient apparus au retour de vacances.


Je les avais reçus. Ils paraissaient amoureux avec des signes de tendresse qui ne trompaient pas. Mais impossible, aussi bien ensemble que séparément, de leur faire parler en détail de ce qui les perturbait. La seule chose que j’avais comprise, c’est que pendant les vacances ils avaient rencontré un autre couple avec qui ils avaient sympathisé. Ils étaient plus vieux et leur avaient servi de guide dans la région. Lorsqu’ils parlaient d’eux, Laure et Louis, le ton de leur voix changeait et le regard devenait fuyant comme si quelque chose de dérangeant s’était passé.


Devant ce blocage de la parole, j’ai fait appel à l’écrit. Souvent on se confie mieux par écrit, l’écriture laisse tout le temps de la réflexion, du souvenir, de revivre ce qui est passé, de sélectionner le bon mot, le juste verbe, la bonne expression.


J’avais donc proposé :



Ils ont acquiescé et quelques jours après je recevais des récits, pas toujours chronologiques, mais avec assez de détails afin que je puisse rassembler petit à petit ces fameuses vacances.


Voilà ce que cela donne. J’ai juste recollé les morceaux et supprimé certaines parties qui faisaient doublon, car racontées par les deux. Je relis une dernière fois avant de les recevoir.




Agnès


Le printemps a été pourri. Le début d’été aussi, mais comme par miracle, le soleil est au rendez-vous lorsqu’on arrive à destination. Camping de caravane dans le Sud-ouest, pas trop près de l’océan pour avoir un prix raisonnable, en bordure d’un petit cours d’eau sympa. Mais on a juste le temps d’aller goûter au sable fin que le soir même en rentrant on nous annonce un risque de crue. Il a plu dans les terres. Les barrages sont pleins au « ras la gueule » et une partie des bungalows risquent de se retrouver plus qu’humides.


Manifestement les gens du coin sont habitués et c’est un couple avec une grande maison qui va nous accueillir pour la nuit. Il faut dire qu’on n’est pas nombreux à être « inondables ». Évidemment on est dans le tas. Priorité aux familles avec enfants. Ils ont les chambres. Pour nous et le couple qui nous accueille, on est relégué dans une chambre au grenier avec deux matelas au sol. Il en faut de l’abnégation pour laisser son lit et son confort aux autres et aller partager ce qui reste avec des inconnus.


En réalité on n’est pas vraiment des inconnus pour eux, mais probablement qu’ils n’ont pas fait attention à nous.


Avec Julien on s’était lancé le défi d’aller sur une plage naturiste. Ni lui ni moi ne sommes vraiment pudiques, mais c’était quand même une sorte de défi. Il y avait un peu de monde. Comment font ces gens pour être bronzés uniformément alors que nous, avec le peu de soleil qu’on a eu avant de venir ici, on a des traces de maillot ? Ces traces, c’est comme si on nous pointait du doigt : « Attention, ce ne sont pas des vrais. Ils viennent juste regarder. Méfiance. Des vicieux. »


On s’installe quand même. On fait même l’effort d’aller se baigner, sous ce qu’on imagine des regards sarcastiques. En revenant vers nos serviettes, on retrouve un couple installé pas bien loin. Ils nous regardent arriver. Un sourire pour salut et nous nous allongeons. Mais derrière mes lunettes teintées, mon regard est attiré par ces deux corps lascifs. L’un comme l’autre est bronzé uniforme et de cette belle couleur caramel que l’Atlantique procure. Ils doivent habiter ici pour être déjà de cette couleur. On est un peu plus haut qu’eux et, en m’appuyant sur les coudes, je peux voir le sexe de l’homme négligemment penché vers la cuisse droite. Quant à la femme, un reflet m’intrigue.


Comme ils sont face à la mer, je m’assieds pour mieux voir. Je comprends alors que ce qui brille est au niveau de ses seins, même au niveau de ses tétons. On dirait… Je savais que cela existait, mais jamais… Elle a les tétons équipés avec du métal d’où cet effet brillant. Impossible de voir si c’est un anneau ou une barre ou autre chose, mais ses tétons sont équipés… Des piercings.


Mais l’homme se tourne. Il se met sur le ventre et son regard est en prise directe sur moi. Alors pour ne pas paraître les espionner, je reste quelques secondes ainsi. Il doit avoir une vue directe sur ma fente. Je n’ose serrer les jambes. Ce serait avouer que je ne suis pas une vraie. Je m’allonge, je m’offre au soleil, bras écartés, poitrine dont je n’ai pas à rougir si ce ne sont que des traînées blanches qui la défigurent.


Lentement j’écarte les jambes. J’imagine, s’il regarde, mais un nudiste, n’est-il pas au-dessus de tout cela ? Pourtant je sens comme une brûlure, une fraîcheur, une humidité. Je ne peux m’empêcher de me lever sur les coudes et faire semblant de regarder au loin alors qu’en baissant les yeux je constate qu’il regarde. Son crâne brille au soleil. Il n’est plus si jeune, la cinquantaine peut-être, le souvenir de son torse poilu que j’ai noté en revenant me revient.


Il regarde. Je me sens coquine. Je fais l’indifférente, la blasée en regardant au loin alors que je ne peux quitter des yeux son regard qui me fouille. Mon Dieu que je me sens belle, même si c’est mon intimité que je lui dévoile. Ainsi les nudistes ne sont pas si saturés de nudité. Il suffit qu’une jeunette, mais oui, comparée à lui, mes vingt-cinq ans font de moi une gamine à ses yeux. Mais une gamine qui n’a pas peur de plier les jambes tout en prenant bien soin de rester « visible » et qui appuie ses bras sur ses genoux pour regarder au loin, l’océan, ses vagues, sa mouvance alors que moi aussi je sens des vagues, comme des ondes de plaisir qui me submergent…


Je suis une vicieuse. Je ne le savais pas. Cet homme, sur cette plage, par son regard m’a rendue perverse, coquine, femelle au point que je me penche vers Julien pour lui susurrer à l’oreille :



Donc, comme je disais, nous n’étions pas des inconnus, mais peut-être que l’anonymat de cette plage nudiste perdurait une fois revenu dans le monde « textile ». Il faut dire que je n’ai pas comme cette femme les tétons percés. En tout cas si l’homme m’avait reconnue, à aucun moment il ne me l’a fait savoir. Au contraire j’étais avec Julien un couple de « sinistrés » comme les autres si ce n’est que, comme nous n’avions pas d’enfants, nous avions droit à la promiscuité d’une chambre partagée avec nos hôtes.


Deux matelas sur le sol. Cela ne semble pas les déranger. Après une soirée plutôt festive, Laure et Louis savent recevoir, chacun va se coucher. Je crains un instant avoir du mal à m’endormir, mais ce n’est pas le cas et la preuve est évidente que lorsque j’ouvre les yeux, il fait jour. Une lumière très atténuée par la fenêtre étroite et un rideau épais. Mais il fait assez jour pour deviner ma voisine. Sans nous concerter, nous nous étions couchées, les femmes l’une à côté de l’autre et, si un espace sépare les deux matelas, Laure n’est pas bien loin de moi.


Je la regarde. Elle semble dormir. Pendant la nuit, le drap qui la couvrait s’est déplacé et sa poitrine est visible. Mais c’est étrange, elle bouge. Je comprends alors que son mari est en train de la prendre discrètement à la cuillère et ce sont ses mouvements qui font que sa femme bouge un peu. La possession est délicate, silencieuse à part que si je fais attention, je peux remarquer qu’une respiration est plus forte. C’est son mari que je ne vois pas, caché par sa femme. En fait je devine juste son crâne lisse dissimulé derrière l’épaisse chevelure de son épouse.


Il la baise discrètement. Tout de même, quel culot ! Jamais Julien et moi, on n’aurait… pourtant si, on l’a fait une fois, lors d’une soirée arrosée où tout le monde a couché sur place dans un joyeux bordel où j’ai bien failli finir dans les bras d’un mec tellement j’avais picolé. Julien m’a récupérée in extremis. Il m’a baisée dans le noir alors qu’autour de nous d’autres faisaient de même. C’était bon, même si dans mon délire alcoolisé, je regrettais que ce ne soit pas celui qui m’avait draguée et qui me plaisait bien. Une infidélité par la pensée, cela ne compte pas. J’avais trouvé Julien drôlement excité et, malgré l’alcool, je me souviens qu’il m’avait labourée longuement et que, sans me demander mon avis, il m’avait craché dans la bouche. Excité par tous les bruits autour de nous ? Excité parce que sa copine s’était fait draguer ?


Je la regarde. Moi aussi je suis couchée sur le côté. Elle ne dort pas. Sa poitrine n’a pas la respiration d’une endormie, mais plutôt d’une femme qui déguste et accompagne le mandrin qui la possède. Et ce mandrin, s’il est en proportion de sa version alanguie que j’avais vue sur la plage, doit avoir ce qu’il faut pour bien la remplir.


Je regarde sa poitrine. Je suis assez près pour en découvrit les piercings. Ils paraissent assez basiques, une petite boule de chaque côté avec probablement la tige qui traverse la chair. J’ai porté un temps un piercing sur la langue et les mecs appréciaient vachement. Mais c’est plus discret que sur les seins. Chaque personne qui les découvre ne peut s’empêcher de penser que la femme est une sacrée coquine et même beaucoup plus, pour s’afficher ainsi.


Je lève les yeux. Merde, elle me regarde. Je ne peux me défiler, c’est comme sur la plage, surprise en plein voyeurisme. Elle me sourit. Je lui rends, essayant de faire la fille cool. On reste ainsi, moi immobile, elle doucement balancée par les mouvements de son mari. Non, je ne vais pas me retourner. Je ne vais pas céder, encore que dans son regard il n’y a aucun reproche. Même, je vois un bras se tendre pour tirer sur le drap qui recouvre encore le bas et la laisser apparaître nue jusqu’aux genoux. Un genou qu’elle bouge aussi avec l’intention évidente de me montrer ce qui la possède. Je ne peux m’empêcher de regarder. J’entrevois la tige de chair rose sombre qui bouge, se dévoilant un instant avant de disparaître pour ne laisser visible qu’une ombre qui doit être ses bourses.


Lorsque je relève les yeux, elle sourit encore. Me voici voyeuse, complice de ce couple, de cette femme qui se montre sans pudeur, au contraire même, avec une évidente satisfaction. Mais il n’y a pas que la satisfaction de se faire voir, il y a aussi celle plus sourde, mais ô combien plus physique, du mandrin de l’homme. Son regard cille. Son visage se crispe légèrement. Le plaisir est là. Son sourire est plus figé. Depuis combien de temps l’homme la baise-t-il ?


Mais son bras se tend. Sa main se saisit de la mienne et me dirige pour la porter contre un sein. Je suis comme paralysée. Pourtant je sens la chaleur de la chair tendre, la douceur du téton qui tranche sur la dureté de ce que le traverse. Mes doigts se crispent, ma main n’enveloppe qu’une fraction du lobe. Un lobe que je découvre ferme et qui semble ignoré que la pesanteur… Oui, c’est cela, elle s’est fait refaire les seins. La totale !


Un soupir me fait lever les yeux. Son regard est un défi. Je le relève sans vraiment réfléchir. Juste de ma paume. Je caresse. Je sens nettement qu’elle se pousse vers moi. Le soupir est plus fort. Derrière elle il y a comme un souffle si puissant que j’imagine l’homme éjaculer.


Et puis le silence avec juste une respiration courte du baiseur qui cherche sa respiration. La magie disparaît. Un instant particulier que j’analyse… j’ai caressé, oh, à peine effleuré, cette femme que je ne connais pas. Une complicité délicate, sans paroles, entre femmes.


J’ai dû rêver. Un rêve de fin de nuit, du genre de ceux dont on se souvient. Pourtant cela bouge à côté de moi. J’ouvre les yeux, et je vois deux silhouettes à contre-jour. Et puis ces silhouettes sans bruit se dirigent vers la porte. Elles sortent et au moment où le vantail se referme, j’ai la vision fugace de l’homme, plutôt de son sexe, car il est nu, un sexe qui pend et mon esprit encore dans son rêve se dit qu’il paraît encore plus grand que sur la plage.



Je me retourne vers lui.





Julien


Les vacances s’annonçaient sous le signe du plaisir surtout depuis qu’Agnès m’avait demandé de la suivre derrière la dune. Elle était tout excitée, chaude comme une braise et, alors que de quelques caresses elle m’avait fait bander, elle était venue me chevaucher avec une envie que je ne lui connaissais pas. Elle s’était empalée sur mon pieu et sa poitrine donnait tous les signes du désir avec ses tétons qui pointaient délicieusement.


Moi aussi j’avais remarqué les piercings de la femme un peu plus loin. Il en faut de la constance pour se faire percer les tétons et aussi ne pas avoir peur de le montrer. Et je m’étais dit aussi que le soleil devait chauffer le métal et donc le téton. Cela ne la brûlait pas ?


Pendant que je caressais ceux d’Agnès en les suçant et les tordant, je me demandais quel effet cela ferait sur elle. J’avais remarqué aussi comment ma copine avait maté discrètement ceux qui s’étaient installés pas loin de nous. Moi aussi ! Il faut dire que sur la plage il y avait beaucoup d’hommes seuls et que les couples ne faisaient pas vraiment « envie », l’âge étant passé lourdement sur beaucoup d’entre eux. Mais je reconnais que ce ne sont pas des pensées dignes d’un vrai naturiste. Il faut m’excuser, c’est ma première fois.


Ils devaient avoir quarante ou cinquante ans. Je n’avais pas vraiment regardé leur visage, sauf lorsque l’homme s’est retourné et s’est retrouvé juste en face le minou d’Agnès. Discrètement je rigolais que, pour notre première fois sur ce genre de plage, ma copine se retrouvait dans une situation des plus inconfortables. Mais elle avait assumé. Chapeau. Moi je ne me serais pas senti si « serein » si cela avait été la femme qui puisse mater d’un angle indiscret mon petit trou, mes couilles et ma verge.

Mais à notre retour, ils étaient déjà partis.


Alors, les retrouver dans le rôle d’hôtes accueillant les « sinistrés potentiels » que nous sommes est surprenant. Mais manifestement ils ne se souviennent pas de nous. Il faut dire qu’Agnès n’a pas les mêmes marqueurs que la femme, Laure. Pourtant, d’habitude on la remarque. C’est une belle plante qui attire les regards et parfois plus. Comme cette fois ou lors d’une soirée arrosée, elle… mais ce n’est pas d’actualité.


J’ai mal dormi. Il a fait chaud et la respiration forte, à la limite du ronflement, de notre hôte ne m’a pas aidé. Et comme souvent dans ces moments d’insomnie, les pensées vagabondent.


Tout se mélange un peu. Je me rappelle justement cette soirée où j’ai bien cru qu’Agnès allait baiser avec un autre. On n’était pas encore marié, juste en couple depuis quelques mois, seul vrai couple dans cette soirée où les autres étaient libres. Sans en parler, on s’était dilué dans le groupe, retrouvant l’ambiance d’avant notre rencontre, picolant, discutant, dansant et puis, à mesure que l’ambiance s’échauffait, se laissant aller à quelques gestes plus qu’amicaux. Et puis on avait éteint la lumière et je ne l’avais plus vue. Il ne restait que quelques lueurs de bougies et ce sont ces lueurs qui me l’ont montrée. Elle avait le chemisier grand ouvert et le mec se désapait laissant déjà apparaître une verge de belle taille. Il était plus vieux qu’elle, poilu et chauve. Elle attrapait la bite avec sa main et je la voyais se pencher pour aller le sucer. Ses seins brillaient étrangement. Le métal de ses piercings semblait émettre une lumière comme un phare sur la côte. Une lumière qui m’attirait. Je m’approche. « Agnès », je dis ! Elle relève la tête. Ce n’est pas elle : « Moi c’est Laure, tu veux bien me caresser les seins ? » dit-elle.


Un cri. Un rire qui s’éloigne. Je suis en sueur. Merde j’ai rêvé. Je n’ose bouger. Toute la maison a dû entendre mon cri. Quel rêve étrange. Étrange, mais comme souvent, contenant une part plus ou moins grande de souvenirs de la veille. Et comme flash, avec les piercings j’avais été servi.


Non, on ne m’a pas entendu. Le cri et les ricanements sont restés dans ma tête. Il fait jour et la chambre est dans une pénombre apaisante après ce cauchemar… Cauchemar peut-être, mais la dureté que je sens entre mes cuisses me montre qu’il m’a fait de l’effet. C’est la femme qui me fait ça ? Ou d’imaginer qu’Agnès puisse… ?


Les ronflements de la nuit sont partis avec l’aurore. La respiration est encore forte, mais rien de comparable. Plutôt un essoufflement ! Comme si ! Je tourne mon visage dans la direction du couple, mais Agnès qui est couchée sur le côté me fait un rempart de son corps. Je n’ose la toucher. Si j’ai bien analysé ce que j’entends et si elle est réveillée, elle ne peut pas ne pas les voir. Elle est de leur côté ! Non, encore un rêve. Ou alors elle dort encore et les autres en profitent. Ils exagèrent. D’accord, ils sont chez eux, mais ils pouvaient attendre. On ne fait pas cela avec le risque de se faire surprendre. En plus Agnès ne fait pas ses vingt-cinq ans. Elle pourrait être leur fille et moi… Brrrr, pense à autre chose ! Elle dort, c’est tout.


Le silence revient doucement. Un froissement de tissu. Un parquet qui grince. Ils se lèvent. Je ferme les yeux à demi pour ne pas montrer que je suis éveillé. Je les vois passer, d’abord elle avec juste une nuisette qui ne doit pas cacher grand-chose, lui ensuite qui ferme doucement la porte, mais pas assez vite pour que je ne voie son engin pendre dans un balancement de métronome.



Elle se retourne vers moi.



Elle ment, c’est évident. Elle n’a pas le regard de quelqu’un qui vient juste d’ouvrir les yeux, les yeux humides parfois une larme au coin de l’œil. Elle ment, mais je n’insiste pas.



Je l’embrasse tendrement. Mais déjà ma main passe sous sa nuisette. Nous n’avions pas prévu ce genre de situation. Moi, je couche à poil et pour l’occasion, j’ai mis un short assez large. Ma femme n’a que des nuisettes, assez courtes, aussi elle a gardé une petite culotte. Ma main remarque tout de suite que le mince tissu est humide et dès que je la glisse dessous, son minou la dénonce. Non seulement elle a regardé, mais en plus cela l’a excitée. Je repousse le drap, me glisse vers le bas, attrape la culotte pour la faire descendre, mais elle résiste :



Elle a coulé. C’est délicieusement goûteux. Aussitôt elle gémit, ses cuisses s’ouvrent, sa main me guide et bien vite, signe de son excitation, elle jouit. C’est rapide. La coquine s’est échauffée avec ce qu’elle a vu. Mais qu’a-t-elle vu vraiment ? Peut-être juste entendu, les amants probablement cachés par le drap. En tout cas c’est efficace.


Mais moi aussi. Je me relève et déjà elle vient vers moi. Sa main se plaque sur un bâton qui n’est pas discret et malgré le short large déforme le tissu. C’est à elle de tirer dessus. Aussitôt elle vient me sucer. Elle attaque d’entrée par des lèvres gourmandes qui enveloppent mon gland pour descendre aussitôt dans une glissade délicieuse. Je connais cette impatience. D’habitude elle procède plus lentement, s’attardant sur ce préliminaire qui peut parfois, mais bien trop rarement à mon goût, se terminer dans sa gorge si nous avons le temps pour envisager une suite. Mais ce n’est pas le cas maintenant. Déjà la maison se réveille, on entend des enfants parler fort. Je repousse ma suceuse. Je m’agenouille ! Elle comprend et se met en levrette devant moi. J’agrippe ses hanches et d’un coup de rein l’enfile jusqu’aux couilles.



Voilà un cri qui diffère du chahut des enfants. Laissez jouer les grandes personnes ! Mon ventre claque contre des fesses qui me cherchent. Elle se tortille. Elle veut bien sentir mon bâton. Je la ramone avec la pensée trouble d’un souvenir de rêve. Alors qu’elle avait la tête appuyée sur le matelas, cambrée, la croupe offerte, elle me tend la main. Je la saisis, comme je saisis l’autre. Je tire sur ses bras de part et d’autre de son corps m’en servant comme d’un appui pour avancer encore un peu plus en elle, gagnant millimètre après millimètre ce qui fait la différence d’une baise classique avec une baise plus animale dans des moments où le corps demande son dû.


En face de nous, une vieille armoire. Une glace piquée de mille taches noires. Des taches qui nous donnent un aspect irréel, mais pourtant bien excitant. C’est bon. Je la baise avec force. Elle a les yeux fermés, signe qu’elle aime. Mais une bande verticale plus sombre est visible sur le côté. La porte de la chambre est entrouverte. Pourtant lorsqu’ils sont partis, l’homme avait bien fermé. Serait ce que quelqu’un regarde… Mais oui, la bande noire laisse voir une lueur différente, un éclat comme… un reflet sur un front lisse… Merde, c’est l’homme qui nous regarde. Un coup d’œil me montre qu’Agnès a toujours les yeux fermés. Je ne vais tout de même pas crier au voyeur.


Je sens une montée d’adrénaline. Cet homme qui nous regarde, qui me regarde baiser ma femme, vient de lui offrir un spectacle qui l’a manifestement excitée. Je me dois de faire aussi bien. Peut-être en fermant cette porte qu’il aura envie d’aller voir la sienne.


Les yeux fermés, mais la bouche ouverte, Agnès ne peut se retenir de gronder son plaisir.

Écoute, voyeur comment je la fais reluire. La mienne ne peut se retenir lorsque je la baise. La tienne ne doit pas être bien satisfaite qu’on ne l’entende pas dans son plaisir ? À moins que tu ne l’aies bâillonnée avec ta queue pour lui juter dans la gorge.

Un mouvement.

Regarde aussi, profite, regarde comme elle est belle ma petite pute. Tu as vu sa croupe ? Tu as vu ses petits seins qui se balancent. Elle est à moi… Toute à moi…



Elle jouit. Ses paupières s’ouvrent. Que voit-elle dans ce miroir d’une autre époque ?

Elle et son mari qui se crispe et lui balance une crème, que la nuit, le rêve érotique et la certitude d’être regardé ont rendus généreux.

Toi, l’homme de cette maison, que les circonstances ont mis sur notre chemin ?

Ou bien n’est-elle qu’aveuglée que par l’éclair de sa propre jouissance ?




Agnès


Il ne me croit pas lorsqu’en me retournant vers lui, je dis n’avoir rien remarqué.

Mais il ne dit rien, se contentant d’aller vérifier ce que ma fente ne peut cacher. Ses lèvres et sa langue peuvent me prendre en faute, mais cela lui plaît manifestement. C’est vrai que je me découvre super excitée, et cela pour la deuxième fois avec ce couple. Il ne faudrait pas que cela devienne une habitude ! En quelques caresses je jouis déjà.


Lui aussi est en forme. Son mandrin est de la dureté du matin et je le gobe avec une envie irrépressible.


Il me prend dans une levrette d’enfer. Rien à voir avec la cuillère délicate du couple. Mais je devine dans le vieux miroir de l’armoire qui me fait face, le visage de la femme par la porte entrouverte. Je veux prévenir Julien en lui faisant signe de la main, mais il interprète ce geste comme une demande. En me saisissant les deux mains et tirant sur mes bras pour me tirer vers lui, je n’ai plus le courage de le prévenir. Alors je ferme les yeux. Après tout, il n’y a pas mort d’homme et finalement ce n’est pas désagréable de se savoir regardée alors que son propre mari vous honore comme un amant baise une maîtresse.


Mais lorsque j’ouvre les yeux, c’est un visage d’homme qui a pris la place, celui caractéristique de notre hôte, Louis, visage bronzé et front dégarni. Ainsi mari et femme sont venus au spectacle. Manifestement c’est un couple particulier qui nous accueille. Quelle coïncidence de les avoir croisés une première fois sur la plage. Julien n’a pas dû les remarquer. Lorsqu’il me baise en levrette, son grand plaisir c’est de regarder son mandrin me posséder et il m’a déjà filmée ainsi pour me montrer combien c’était « bandant » pour lui… Mon Chéri, moi si je ne vois pas, j’aime cette façon par des frottements particuliers…




***********




La crue n’a pas été aussi forte que prévu. C’est juste que notre bungalow est le plus près de la rivière et c’est le seul à avoir été inondé. Plusieurs jours pour le sécher. Pas d’autres emplacements libres.



On hésite tout de même. Moi, en particulier. Notre début de séjour est marqué par ce couple que le hasard, une fois sur la plage et ensuite par la prévision de crue, avait mis sur notre chemin. Mais aussi cette ambiance si particulière dans la chambre mansardée qui m’avait troublée. Pas le fait qu’ils fassent l’amour juste à côté de moi, mais surtout le plaisir manifeste de Laure de se laisser regarder avec ce geste où elle s’est dévoilée encore plus et surtout de me prendre la main pour me proposer une caresse que je n’avais pas osé refuser. Alors, nous retrouver en tête à tête avec eux ! Mais c’est peut-être juste la promiscuité de cette chambre mansardée qui avait tout déclenché.


Manifestement l’hésitation de Julien est plutôt de l’ordre de la politesse. « C’est gentil, mais on va vous déranger », que le couple balaie d’un « Mais non ! »


On avait placé le reste de nos affaires dans la voiture. Il a été facile de tout transvaser chez eux.



Je propose d’aider Laure pour préparer notre chambre, mais comme Louis se propose aussi, mon cher époux se sent obligé de suivre. En une demi-heure tout est réglé. Sauf que Louis constate que la douche commune aux deux chambres d’amis semble bouchée.



De retour sur leur terrasse, l’homme demande :



Sans vraiment réfléchir, je lance un :



Mais aussitôt dit aussitôt regretté. Trop tard la femme demande :



Julien qui lui aussi est mal à l’aise va parler, mais l’homme le devance :



Il hésite et c’est Laure qui complète :



Julien et moi, on se regarde. Hier, ils ne nous ont donc pas remarqués, sinon ils ne poseraient pas la question. Mais pourquoi se cacher ? On avait décidé d’essayer. On l’avait fait et si la crue n’avait pas tout chamboulé, on y serait déjà, car autant mon mari que moi avions apprécié. Apprécié cette liberté, le vent qui se glissait partout, l’eau qui paraissait nous envelopper, le soleil indiscret et qu’il fallait museler sur certaines parties plus délicates que d’autres. Il faut l’avoir vécu pour comprendre comment en se débarrassant de quelques grammes de tissu tout devenait différent.



Le couple se regarde. Tous les deux sourient.



L’avantage du naturisme, c’est qu’on peut aller à la plage avec juste une robe !


Dire que cela a été facile, je ne le dirais pas. Hier on était anonymes. Aujourd’hui nous connaissons nos voisins.



Le couple essaie de nous mettre à l’aise surtout que, autant Julien que moi, avons les yeux qui ne cessent de tomber là où il ne faut pas déclenchant des rires de nos amis.


Quand je pense que pas plus tard que ce matin, je les voyais, enfin surtout elle… Que ses piercings brillent au soleil, d’ailleurs il me semble d’une forme différente… Que ce sexe qui paraît bien tranquille… Et ce torse… Merde il faut que je me calme.


Mais je ne suis pas la seule. Julien est au martyre et se retourne bien souvent pour probablement cacher un début d’érection. Je lui pardonne, le pauvre Chéri, Laure est bien roulée et ses piercings sont comme une annonce en lettres lumineuses « Je suis une coquine ». D’ici qu’il me demande d’en porter ! L’inconvénient du naturisme c’est qu’on se tartine beaucoup de crème solaire et que le sable a la malencontreuse habitude de s’infiltrer partout.


Louis a oublié d’acheter du produit, pourtant en revenant on s’est arrêté en ville pour faire des achats. Bien entendu nous avons sacrifié à la sacro-sainte tradition de regarder passer la foule, tranquillement installés en terrasse de café. Je me sentais « cuite ».

Cuite par le soleil qui avait saturé ma peau pendant toutes ces heures, même si le parasol sur la plage et la pergola du resto nous avaient protégés un moment.

Cuite aussi par l’apéritif, plus que doublé, car le « c’est ma tournée », a été de rigueur. Le pineau peut être traître surtout que cela se boit comme de l’eau.



Faute avouée à moitié pardonnée, surtout qu’il se rattrape en disant :



Agnès me précède. Elle sort des serviettes, me propose du gel douche, des produits de soin. J’ai une seconde d’hésitation pour enlever ma robe, mais elle regarde ailleurs. C’est bizarre comme les murs d’une chambre transforment la nudité, que j’ai réussi à assumer à la plage et même au restaurant, en un geste plus intimiste. Mais si elle ne me regarde pas, elle se déshabille aussi.



L’eau fraîche est une caresse sur ma peau brûlante. Le sel s’est collé sur ma peau.



Elle me conseille. En effet la douchette permet à l’eau de mieux chasser le sable de ma raie des fesses, des plis des cuisses, de mon intimité que je cache de mon corps alors que mes doigts l’entrouvrent afin que l’eau fasse son effet. La douche est très grande, genre italienne, avec une grande vitre qui la sépare de leur chambre. Touche moderne à une architecture d’une autre époque et un mobilier très classique. On sent la vieille maison qui a été mise au goût du jour pour ce qui est du confort, comme aussi la cuisine intégrée et sa cuisinière de quasi-pro, les salles de bain et surtout la terrasse manifestement créée de toute pièce.


La douche est grande et Laure s’est rapprochée. Pendant que je rince au mieux mes parties intimes, elle utilise la colonne et ses jets qui font comme un rideau de pluie. Par moment nos corps se touchent. Puis je lui passe la douchette. Elle n’a pas ma pudeur. Elle rince longuement chaque piercing en me disant comme une confidence :



Puis entre ses seins avec une main qui me paraît bien lascive et qui descend accompagnant la douchette vers son minou. Pendant un long moment, il me semble que le jet est plus une caresse qu’autre chose et puis elle se cambre, tirant sur une fesse d’une main et de l’autre dirigeant le jet. Mais :



La demande est surréaliste, mais annoncée si simplement que je me vois mal faire ma mijaurée. Et moi, Agnès j’écarte les fesses d’une femme sous la douche. Si mes copines de tennis me voyaient ! On sort. Les serviettes sont douces et sentent bon la lavande.



Sur le moment je ne comprends pas, mais encore une fois je me suis fait surprendre à regarder sa poitrine. Je souris, gênée.



J’ai du mal à comprendre ce qu’elle me dit.



Elle me regarde droit dans les yeux.



Sur ces belles paroles où finalement je me rends compte que si elle m’a fait des confidences, moi j’ai été lui raconter un truc qu’à part Julien personne ne connaît.

Elle va dans une armoire de toilette.



Elle tient dans la main une sorte de bijou, un demi-anneau finement travaillé comme une couronne de reine, mais en taille réduite.



Elle tient un téton d’une main alors que l’autre dévisse la boule. Une fois fait, elle pose la petite sphère dans une coupelle, s’attaque à l’autre et me montrant le demi-anneau.



L’anneau s’incorpore à la tige et la sphère revissée vient le solidariser au téton.



C’est comme une boucle d’oreille, bijou délicat, tout en métal qui fait un reposoir au téton alors qu’en réalité, c’est une balançoire fixée à la tige. J’imagine un instant un lutin minuscule venant s’asseoir sur ce siège improvisé et se balancer, accroché au téton. Un téton qui s’est tendu, je ne sais si c’est par mon toucher ou par la seule présence de ce bijou. En silence je procède de même pour l’autre. Elle m’observe, c’est évident.



Et puis :



Sa question me surprend par sa brutalité. Je reste bouche bée.



Et puis changeant de sujet, elle s’empare d’un pot de crème et :



J’obéis. Pendant de longues secondes, elle est silencieuse concentrée sur sa tâche. Sa main est ferme.



Elle attrape un autre pot. Et tout en disant : « Je peux ? » dont elle n’attend même pas la réponse, elle commence à l’étaler. Les gestes sont plus doux.



Un silence. J’ai l’impression qu’elle s’attarde plus longuement.



J’obéis. Elle fait un pas en arrière :



Je souris de sa remarque. D’un doigt elle pose un peu de crème sur le blanc de mon lobe, puis sa paume l’étale. Je regarde sa main qui s’active et puis l’autre qui procède de la même façon. C’est troublant. J’ai du mal à respirer. Mes seins doivent gonfler de ce qui n’est pas loin d’une caresse. Je lève les yeux. Nos regards se croisent. Je ne sais si elle lit dans mes yeux que j’apprécie, mais elle me sourit. Elle continue. C’est bon. Ses paumes ont trouvé leur appui, elles effleurent mes tétons et puis les doigts se crispent, étreignant chaque globe et rampant sur ma peau désormais grasse afin de se saisir de ma pointe. Délicatement pouce et index l’étreignent. Je ferme les yeux ! Je soupire ! C’est bon ! Quelques secondes de ce plaisir que je n’ose interrompre, cachant derrière mes paupières la honte de me laisser caresser ainsi, et je l’entends me dire :



Et lorsque je vois le lit, j’ai la réponse idiote de « Je vais le tacher » alors que j’aurais dû profiter de cet instant pour reprendre mes esprits. Mais non, je n’ose pas.

Je pourrais invoquer cette sorte d’emprise qu’exerçait cette femme sur moi, mais sur le moment c’est plus la curiosité et je dois le reconnaître l’envie de ne pas rester insatisfaite.



Voilà mon excuse bidon balayée. De la même façon qu’une fois assise et qu’elle se penche sur moi, c’est pour me faire allonger. Ses lèvres sont fraîches sur les miennes, mais elles ne s’attardent pas. Elles descendent pour venir s’emparer d’un téton et le sucer délicieusement. Puis c’est l’autre qui est son nouveau centre d’intérêt.


C’est bon. Deux doigts font rouler l’un pendant que l’autre est sucé et pincé par les lèvres. Je ferme les yeux. C’est mon refuge, une façon de me dire à moi-même : « Ce n’est pas moi, c’est une autre. Je n’y peux rien ». C’est l’Agnès coquine, celle qui reste tapie au fond de moi et qui ne se fait vraiment connaître que dans des circonstances particulières. Trois pineaux, deux compliments, trois caresses et la voilà qui se réveille…


Mais la bouche est précédée par une main. Une main qui se plaque sur ma fente. Une main dont les doigts à nouveau se crispent, mais ne rencontrent plus des rondeurs, mais plus des collines et un vallon, une crevasse qui s’ouvre…


Les lèvres m’arrachent un soupir. La langue, des gémissements. Les doigts explorateurs, des grondements. J’ai ouvert les yeux et je me découvre dans le miroir du plafond manifestement placé pour que le couple profite aussi… Libertins, candaulistes, échangistes, peut-être que cette chambre est un lieu de rencontre… alors le miroir pour mieux voir… Regarder comme ce matin ils nous ont espionnés… Pervers.



Je me vois. Les cuisses ouvertes, une chevelure me cachant ce que la femme me fait. Une main, la mienne appuyant sur sa tête, l’autre s’étant emparée sans même que je m’en rende compte du téton laissé libre.



Je sens mon plaisir, ma jouissance qui vient… Je vais couler… Elle va découvrir mon jus abondant, goûteux, qui est en principe la récompense de mon mari, mais ici c’est une autre qui…



Comme si c’était une excuse !



Elle me regarde.



Bien entendu que je ne vais avouer que je viens de me faire gouiner !



Et j’ajoute, revenant aux frivolités qui permettent de fermer une porte sur un moment de faiblesse :




Julien


On a préparé le barbecue. Ensuite on s’est douché dès que les femmes ont laissé la place. À notre retour, tout était prêt. Agnès était très en beauté. Très vite je me suis aperçu qu’elle ne portait rien sous sa robe.



C’est vrai qu’elle lui allait très bien. Une robe simple avec de fines bretelles qui dégageaient bien ses épaules, légèrement cintrée à la taille pour ensuite s’évaser et terminer par un volant à mi-cuisse. Elle l’avait achetée avec Laure quand on était passé au village. Laure jouait dans une autre catégorie. Son chemisier semi-transparent ne pouvait laisser ignorer ce que ses seins portaient. La jupe assez longue, mais fendue laissait voir à chaque pas sa cuisse bronzée.


Sur la plage j’avais eu tout le temps de la regarder et au bout d’un moment, mes érections avaient fini par me laisser tranquille. Mais et c’est tout le paradoxe, elle recommençait à me faire de l’effet. Comme Agnès d’ailleurs que je mourrais d’envie d’entraîner pour la posséder en sauvage. Les aveux de Louis sur la sexualité de leur couple me travaillaient l’esprit. Comment un homme, même libertin et échangiste pouvait accepter que sa femme ait un amant ? Un amant officiel au point qu’il demande à sa maîtresse de se faire mettre des piercings. Que le mari accepte et encourage même. Pas étonnant qu’ils se comportent comme des voyeurs avec nous.


Le repas est très arrosé. Agnès ne refuse pas lorsque Louis lui propose de remplir son verre. Mais elle n’est pas la seule, tous, autour de la table avons une soif irraisonnée. C’est juste que sur elle l’alcool a un effet plus que désinhibiteur et, avec Louis pas loin, je me méfie. Je connais son pouvoir de séduction et sa capacité à profiter de chaque instant de faiblesse. D’autant que je l’ai surpris plus d’une fois à la regarder. Comme moi sur la plage. J’aimerais dans vingt ans avoir encore une prestance comme la sienne. Mais je n’ai pas cette toison qu’il a sur le torse. Je pourrais peut-être, à force de travail, améliorer mes pectoraux et transformer mes abdos. Me raser le crane aussi. Mais une chose est certaine, c’est que je ne pourrai pas égaler la taille de son sexe. Sous la douche, l’un à côté de l’autre, la comparaison ne m’était pas favorable.


Merde, Laure propose de danser et, sans vraiment me demander mon avis, m’entraîne. Une musique un peu rythmée qui m’évite de devoir la prendre dans mes bras. Rien que d’imaginer sa poitrine contre la mienne ! Est-ce que je sentirais les piercings ? C’est sûr, je ne pourrais pas cacher ce qu’elle me déclenche… Elle pourrait croire que nous aussi on est libertins. Mais non. Louis danse avec ma femme. Mais il est très prévenant et ne paraît pas chercher à se rapprocher. Heureusement que je ne lui ai pas parlé de ce que l’alcool peut produire sur mon épouse. Comme la fois où…


« Arrête de toujours penser à cette vieille histoire. D’accord elle était bourrée, mais le mec la draguait grave et on n’était pas encore vraiment engagés ni encore moins mariés », essaie de me raisonner une voix dans mon crâne.


Des slows. J’accapare Agnès. Elle se love contre moi. Nos hôtes aussi dansent. Ils n’ont pas notre retenue, enfin la mienne, car Agnès ferait bander un eunuque avec ses seins et son ventre contre mon corps, ses baisers dans le cou, sa façon de me mordiller le lobe de l’oreille. Les larges mains de Louis ne se privent pas de caresser les fesses de sa femme et j’ai bien l’impression qu’elle a passé une main entre leurs deux corps pour une caresse que j’imagine très bien. Mais aussi ils bavardent et manifestement aux regards qu’ils nous jettent, c’est de nous qu’ils parlent. Mais ils se séparent pour s’approcher. Ils vont nous séparer, c’est évident, chacun se proposant comme partenaire. Mais non :



Je ne peux évidemment pas refuser, d’ailleurs je suis soulagé que ce soit Laure et non pas son mari qui invite ma femme. On va s’asseoir. Il me propose quelque chose de plus fort. Un Armagnac aussi vieux que moi. Il ne faut pas qu’Agnès…



Je comprends son allusion. Je saisis la nuance du « autre chose aussi ». Je ne réponds pas.



Un silence. Et puis il se penche vers moi :



Je fais celui qui n’a pas compris.



Il m’embrouille. Mais il me propose tout ce que je redoute. Un autre homme avec Laure. Le pire, c’est que je me demande si elle n’accepterait pas dans l’état où elle est. Je sais que l’alcool ne la prive pas de volonté, que personne ne lui ferait faire ce dont elle n’a pas envie. C’est juste que l’alcool la désinhibe. Déjà entre nous c’est une évidence qu’un verre ou deux la rend plus active, plus volontaire. C’est comme si l’alcool faisait sauter une partie de cette éducation d’une autre époque que ses parents lui ont imposée. On se marie pour faire des enfants, un point c’est tout. Le plaisir chez une femme ne doit pas exister. Difficile à imaginer qu’à notre époque, il y a encore des parents aussi rétrogrades. Ce qui l’a sauvée, c’est qu’elle était très brillante en classe et que pour poursuivre des études, elle a dû quitter ce milieu de tarés. Il faut dire que sans tablette ni smartphone, internet uniquement accessible au lycée, elle avait le temps de travailler.


Ai-je le droit ? Oui, ai-je le droit de décider pour elle. De la protéger, peut-être d’elle-même, de ce que cet homme peut lui apporter. Elle n’est pas droguée. Sa volonté est intacte. La preuve, la première fois où j’ai voulu la posséder par son petit trou, alors que la sachant réticence, j’avais profité au retour d’une soirée arrosée de son état euphorique pour essayer. Je m’étais fait jeter. Oui, mais si je laisse faire cet homme et qu’il déclenche chez elle des jouissances particulières, des jouissances que moi je n’aurais pas su lui apporter ?


Et si moi je cédais à la tentation de Laure. Cette femme manifestement experte dans ce genre de relations ? Et si, après, mes baises avec Agnès me paraissaient fades, même si petit à petit elle s’était libérée du carcan de pudibonderie, la preuve étant son accord pour essayer la plage naturiste.

La plage naturiste… Vivre chez eux… et si c’était un échec, peut-être encore pire qu’une réussite…



Voilà c’est dit. J’ai décidé. Peut-être qu’un jour, je pourrai expliquer à ma femme ce qui s’est joué ce soir.



Pourtant Louis se lève et va rejoindre le couple qui danse. Manifestement elles se séparent à regret, mais l’homme me montre du doigt et enlace son épouse. Agnès vient vers moi :



Ouf, il n’a rien dit !



Elle vient s’asseoir sur mes genoux. Le fauteuil d’osier grince, mais elle m’enlace en se calant contre moi.

Le couple danse. Nous les regardons. La nuit est tombée depuis longtemps. L’air est doux. On entend au loin le bruit de l’océan.



Je lui tends le verre tout en pensant que maintenant je ne risque plus de me retrouver cocu.

« Mais non, que vas-tu imaginer ? » me gronde la petite voix. « Il te proposait un échange… Pas de baiser ta femme sans contrepartie… »


Le couple danse. En réalité il ne bouge plus. Ils sont à deux mètres. Je vois nettement Louis regarder vers nous alors qu’il caresse sa femme. C’est comme une invitation.



Elle se love encore plus contre moi, se calant avec le fauteuil dont la forme nous enveloppe.

Louis caresse sa femme sans pudeur. Il veut me « punir » de ne pas avoir accepté son offre. Mais Laure n’est pas en reste, car lorsqu’elle se sépare un peu de son mari, on voit nettement qu’elle a sorti le sexe du pantalon. La silhouette de l’homme plus que la vision directe montre bien le membre qui pend. Mais elle le prend dans sa main, le caresse d’un mouvement délicat et en quelques secondes alors qu’elle le relâche c’est un bâton autrement plus vaillant qui est à l’horizontale.


Alors elle de penche et le prend dans sa bouche.


Louis nous regarde. Agnès et moi avons le mouvement réflexe et un peu ridicule de tourner notre visage vers l’autre, comme pour vérifier lequel il fixe. J’imagine que c’est moi, mais bien qu’il soit à quelques mètres, c’est difficile d’en être certain. De toute façon il revient vers sa femme et comme tout homme qui se fait sucer, il regarde la tête de celle qui le gobe.


On la voit très bien. Je suis certain que le pervers a fait exprès de se placer ainsi. On ne peut manquer de voir sa femme sucer son gros mandrin. Elle sait y faire, je n’en doute pas, si ce qu’il m’a dit est vrai. Combien de bites cette gorge a-t-elle déjà prises ainsi ?



C’est Agnès qui sursaute. Sans vraiment y penser, j’ai enveloppé son sein dans ma main.



Je suis un peu étonné par sa demande. Ce que le couple nous offre, moi je l’ai montré à mon épouse. Pas comme cela, mais par des vidéos que j’avais choisies home made pour montrer à Agnès ce qu’un couple qui n’est pas « bridé » par une éducation débile et que l’amour, le désir et un brin d’audace, pouvaient réaliser. L’idée était de lui faire comprendre qu’il y a de très nombreuses voies qu’un homme et une femme peuvent suivre pour diversifier leur plaisir. Il avait fallu que j’insiste pour lui montrer ce kamasoutra revisité.


Mais là, elle à la version « fellation » vraiment sous les yeux. C’est quasiment une démonstration de l’art de la femelle que j’ai refusée.


« Regarde ce que tu as raté », semble me dire celle qui parfois jette un regard de mon côté.



Ce n’est pas un reproche ni une moquerie, juste une constatation. Sa cuisse doit sentir ce qui cherche à se déployer, mais qui est contraint. Elle bouge un peu pour lui laisser de l’espace.



Elle avoue ce qu’elle avait refusé de reconnaître. Elle ne dormait pas…



Elle se saisit de ma main libre pour la poser sur sa cuisse. Une cuisse que la robe a largement découverte. Peut-être même au point de laisser voir son minou.


Je ne refuse pas d’explorer. Au contraire, la peau est si soyeuse que ce serait un péché de ne pas la caresser. Son minou est tout de douceur. Ma main se plaque sur son pubis. L’autre demande sa part aussi. Elle passe sous la bretelle qu’elle repousse et va reprendre sa place, mais cette fois-ci sur un sein libéré.



Mot indicible, mais avec sa main qui se plaque sur la mienne pour m’inviter à plus d’audace vers sa fente. Quel mari, quel homme, même quel inconnu refuserait cette invitation ?


Je caresse ma femme. C’est ma main droite, la plus agile, la plus experte qui s’en charge. L’autre s’occupe du sein et surtout du téton. Des tétons libres sans entrave, pas comme celle qui enfourne la bite de son mari. Je reconnais que cela n’a rien à voir avec les vidéos, même familiales. La salive que tirent des filets de la bite aux lèvres et qui tombe au sol en donne une vision d’une réalité parfaite. On ne peut douter de la sincérité de la vision. Pas de « On coupe » ! Pas de « Va plus profond et toi, mec, appuie-lui sur la tête ». Pas de « Branle bien… Oui et quand il te dit qu’il vient, dirige le vers ta bouche… surtout garde-la bien ouverte qu’on puisse voir son… »


Non, rien de tout cela. Du naturel. Encore que je ne doute pas que le couple veuille nous impressionner. Moi d’abord pour me faire regretter. Agnès aussi, pourquoi pas ?


Agnès est ouverte et humide. Mon index se fraie un chemin et va se crisper pour former avec mon pouce une pince qui prend son clitoris en otage.



Mot indicible, mais qu’une main accompagne pour chercher le zip de ma braguette.


En face l’homme fait lever sa femme. D’un geste il tire sur la robe pour la faire passer par-dessus la tête et nous la montrer nue. Une nudité qui n’a rien à voir avec celle de la plage. Une nudité sensuelle, érotique où les piercings perdent leur statut de bijoux pour devenir le signe d’une sexualité affirmée.

Il la pousse un peu. Ils s’approchent de nous. S’il vient trop près, il va rompre cette harmonie avec ma femme, cette complicité dans le voyeurisme. Mais non, c’est juste pour se saisir d’un siège et inviter Laure à y poser un pied, lui faisant lever la jambe. Il se place derrière elle. Le mandrin fait une silhouette étrange. Mais pas le temps d’analyser qu’il le pousse dans la fente pour disparaître. Le pervers. Non seulement il s’est rapproché, mais il s’est arrangé en plaçant sa femme ainsi que je puisse voir sa bite la posséder.


Il la baise. Bien vite, il lui attrape sa longue tresse brune, patiemment travaillée pour en faire une corde qu’il tire forçant la femelle à se cambrer encore plus.

C’est chaud ! C’est hot ! Mais si je suis hypnotisé par ce spectacle, Agnès décide de passer aux actes. Elle se lève, libérant ainsi mon zip et ce qu’il cache. Sa main va extraire ce qui souffrait de tant de contraintes. Mon chibre se dresse, fier de sa nature et impatient d’en découdre.


Mais c’est mon épouse chérie qui fait ce qu’il faut. C’est Elle qui boit ! C’est Elle qui est pompette ! C’est Elle que je soupçonne de perdre la tête dès le deuxième verre, mais en réalité, c’est Elle qui a les deux pieds sur terre et qui sait réagir à ce spectacle d’une perversité totale.


Une fois mon pieu bien libéré, je pense qu’elle va venir me chevaucher, à moins que, comme elle aime, elle veuille que je la prenne en levrette. Mais elle a autre chose en tête. Elle vient me chevaucher, mais comme manifestement elle ne veut pas se priver du spectacle qui nous est offert, elle vient sur moi en me tournant le dos. C’est comme si elle s’asseyait. Ma bite trouve le chemin de sa fente et y plonge avec délice.


Louis, à qui ce mouvement n’a pas échappé, sourit. S’il n’a pas gagné le droit de baiser ma femme et moi la sienne, au moins il nous voit. Pas comme ce matin, voyeur de porte entrouverte, mais plus volontaire et dans l’esprit d’un partage différent.


D’ailleurs… Alors que nous voyons son mandrin s’activer, nous apparaître dans toute sa gloire, le salaud accélère son rythme. Toujours ce sourire de défi. Attends, moi aussi je vais te montrer…


Je tire sur la robe d’Agnès. Elle est nue et maintenant le couple a lui aussi une vue directe sur ce qui se passe entre ses cuisses. D’ailleurs j’ai la sensation que tout cela excite encore plus ma femme, car elle accélère aussi et s’empale sur mon vit comme si elle voulait tisser un lien entre nos deux couples.


Laure ne se prive pas de gémir. Il faut dire que son mari lui fait du bien même si la possession est puissante avec un côté « animal » de sa croupe offerte et de sa tête tirée en arrière.


Et puis Louis s’arrête. On le voit nettement prendre sa bite d’une main pour la diriger ailleurs. Le feulement de celle qu’il encule est un cri de plaisir. Agnès s’est immobilisée. Manifestement elle aussi est hypnotisée par ce bâton qui paraît encore plus long, mais qui pourtant progresse sans grande difficulté dans ce petit trou qui a déjà dû en voir passer d’autres.



Ce sont les premières vraies paroles prononcées depuis le début. Elles sont comme un signal. Louis reprend sa baise. Sa femme ne retient plus ses cris. Ils doivent porter au loin et si des promeneurs les entendent, ils doivent se demander ce qui les provoque.


Ce sont les cris d’une chienne qu’un mâle bien membré enfile avec toute sa puissance. Rien à voir avec ce que je sens comme une hésitation de ma femme. Alors qu’elle recommence à bouger, j’ai comme l’impression qu’elle attend quelque chose. Peut-être qu’elle a envie que je…


Je glisse ma main entre nous. Je me saisis de ma queue gluante pour en faire un pieu qu’elle peut utiliser à sa guise. Elle semble hésiter, mais c’est dans sa fente qu’elle s’empale à nouveau.


Elle a hésité, c’est évident. C’est vrai qu’elle a sous les yeux et dans les oreilles tout le plaisir que peut avoir une femme prise par le cul. Mais non. Décidément ce n’est pas son truc. Les rares fois où j’ai réussi, c’est comme si elle se paralysait et devenait inerte. Il est évident que quelque chose la bloque. Pas la douleur, car j’ai toujours été très doux et, bien que très serrée, le gel m’avait ouvert un chemin pas si difficile que ça. Non, c’était dans sa tête. Je n’ai jamais abordé le sujet et d’ailleurs elle non plus. Probablement un verrou de son éducation qui refusait de sauter. Mais j’espérais toujours et ce spectacle ne pouvait que nous servir plus tard.


En attendant, le couple s’embrase.


Mais nous ne sommes pas en reste. J’ai attrapé les tétons de ma femme et je les tords avec délice les tirant vers le haut, vers le bas pour accompagner ses mouvements.

Et puis elle se lève pour venir se replacer, mais face à moi. Elle est belle. Son visage a perdu les traits de la jeunesse pour me monter celui d’une femme qui a du plaisir. Elle m’enlace, elle se cale contre moi, sa tête contre la mienne. Les seuls mouvements sont ceux de son bassin, de sa croupe, de ses hanches, de ses fesses et mon Dieu que c’est bon.


Notre jouissance est presque synchrone. Je me vide en elle alors qu’elle me mord l’oreille comme si elle voulait qu’il y ait que moi qui entende son gémissement…


Lorsque nous revenons à nous, nos hôtes pervers sont partis. Ils ont eu pitié de nous. Je n’aurais pas aimé entendre des « Alors vous avez aimé ? » ou toute remarque qui aurait mis le doigt sur cette complicité évidente, mais pourtant pas vraiment souhaitée par nous. Nous avons subi… Enfin je veux dire… Et puis merde, c’est comme ça…




Anne Dau



Ce sont des prédateurs. Vous avez été leur proie. Votre jeunesse les a attirés bien sûr ! Le fait que vous ayez un beau physique aussi ! Mais c’est surtout votre attitude et vos confidences qui ont fait de votre couple une proie parfaite. Ce type de personne ne cherche pas uniquement à mettre un homme ou une femme dans leur lit. Ils veulent le guider sans que vous vous en rendiez compte. Je ne vais pas plus loin dans mon analyse.

C’est juste pour que vous lisiez ce texte avec la conscience que quoique vous ayez fait, vous n’en êtes pas vraiment responsable.

Vous êtes d’accord pour le lire ?



Chacun lit de son côté. Je les observe. Je sais à quel moment du récit, ils lèvent la tête pour jeter un regard gêné à leur voisin. Mais il n’y pas mort d’homme. Juste des pensées intimes révélées. Probablement qu’Agnès se sent mal à l’aise que son mari sache qu’une femme l’a fait jouir. C’est pourquoi j’ai insisté sur le côté « manipulation », bien que je sache pertinemment que ce genre de couple de prédateurs ne force personne. Il met juste en place, par la parole et la bonne situation, les conditions pour que leur proie se sente en confiance et accepte ce qui lui est proposé. C’est la même analyse que fait Julien sur l’effet de l’alcool sur sa femme. Pas une perte de volonté, juste pour libérer un peu. Combien de personnes ont besoin d’un verre ou de deux pour se donner du courage. Courage de parler en public lorsqu’on est timide et paralysé par la peur. Courage pour…


Mais ils ont terminé. Chacun est un peu gêné. Ils ont du mal à se regarder franchement.



Le oui de chacun est encore timide.



J’ai touché un point sensible. Sa femme a eu le courage, mais pas lui.




À suivre