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n° 19518Fiche technique88032 caractères88032
Temps de lecture estimé : 52 mn
02/04/20
corrigé 05/06/21
Résumé:  Ce sont des prédateurs. Ils conduisent leur proie innocente là où ils veulent la mener et pire encore.
Critères:  fhh ffh hplusag fplusag vacances bateau fellation cunnilingu pénétratio fsodo hsodo jouet confession
Auteur : Faustine      

Série : Juste une petite crue

Chapitre 02 / 02
Le chat croque la souris.

Résumé du premier épisode :

Le couple a été perturbé par la rencontre d’un autre couple, manifestement des prédateurs. La psy leur en fait prendre conscience en leur faisant écrire ce qu’ils ont vécu, chacun de leur côté, pour en faire une histoire commune et partagée. Déjà le couple leur a fait faire un côte-à-côtisme improvisé et Agnès a avoué que la femme l’avait caressée après la douche. Mais Julien n’a pas osé dire ce qui s’était passé avec l’homme, Louis. Il le fait, de vive voix, devant sa femme et la psy.




Julien


Enfin vous êtes sorties. Sur le moment, comme tu avais l’air bizarre j’ai pensé que Louis avait raison, que vous aviez regardé des tenues coquines. Avec les piercings que montrait Laure, je pouvais imaginer ce qu’elle avait pu te dévoiler. J’étais loin d’imaginer que… Pardon, je ne juge pas… Je serais mal placé pour…

Comme tu l’as dit leur douche est très grande et leur système de jets drôlement bien. Moi j’avais eu le temps d’aller prendre mon shampoing et mon gel douche. Notre promiscuité ne me dérangeait pas, c’est pareil après un match de foot entre mecs.

On s’essuyait que Louis a dit :



J’ai juste le temps de voir des objets métalliques et quelques pierres colorées, qu’il referme la boîte pour la mettre dans une armoire de toilette. Il me regarde une seconde et exactement comme Laure te l’a proposé, il dit :



Alors il a tenu un discours très ressemblant à celui de sa femme. Le libertinage, la liberté du couple, l’échangisme, le fameux amant Max qui veut tatouer son épouse. Il refuse, accepte les piercings. Dans la foulée, il ressort la petite boîte pour me montrer les différents bijoux, mais aussi celui qu’il avait espéré lui faire mettre sur le clito, mais qu’elle avait refusé.



Et ensuite toutes ces questions sur nous auxquelles j’ai répondu. Il m’avait fait des confidences très intimes, je me voyais mal ne pas me laisser questionner. Maintenant je comprends. Je n’aurais pas dû.



Alors il m’a dit en montrant que j’avais une érection :



Et puis il a pris ma verge dans sa main.



Alors il a fait plus que me tenir le sexe, il a commencé par me branler.



Il sourit et dit :



Ils se regardent.



Encore une fois, ils se regardent, mais c’est Agnès qui prend sa part dans la vérité :



Le oui d’Agnès est un souffle, qui prouve que j’ai raison.




Le ton de Julien paraît plus solide, mais je n’oublie pas que c’est lui qui a cherché à dissimuler une partie de ce qui s’était passé.


Ils ont tenu leur promesse et pourtant cela avait dû être très, très difficile. Je suis fière d’avoir su les persuader qu’il faut tout se dire, même si c’est par une voie détournée.

Je ne m’étais pas trompée. Le couple les avait entraînés là où il voulait. Mais ils avaient été encore plus pervers en faisant de chacun, de Julien comme d’Agnès, des acteurs, mais aussi des voyeurs. Ainsi chacun était dépositaire de deux secrets. Ce qu’ils considéraient comme une faute de s’être laissé entraîner, mais surtout d’en avoir ressenti du plaisir. Mais aussi d’avoir été le voyeur du plaisir de son conjoint.

Un secret caché dans un autre secret. Deux niveaux. Pas étonnant que, comme ils n’avaient pas osé en parler, ces secrets de double culpabilité ressentie les bloquaient !

Voilà ce que j’ai reconstitué :




Julien


J’ai décidé de décrire ce que j’ai vécu et ressenti au moment où cela s’est passé et non pas avec le recul et ce que vous venez de me faire prendre conscience. À l’aune de cette information, mon attitude serait jugée inappropriée alors que dans le contexte et l’ambiance de ces quelques jours tout était « normal ».


Le lendemain, nous avons été à la plage le matin. C’est comme si rien ne s’était passé. Agnès et moi on commençait à se sentir plus à l’aise. Il faut dire que le spectacle de la veille au soir avait été autrement plus chaud que des corps nus sur une plage, même si les piercings de Laure étaient comme un « rappel » de ce que cela sous-entendait.

L’après-midi, ils nous ont emmenés à « La Roch… ». Les femmes sont parties d’un côté, les hommes de l’autre. Louis se faisait un malin plaisir de me dire que Laure avait prévu d’emmener ma femme dans des boutiques de lingerie et probablement dans un sex-shop bien connu du coin pour lui faire visiter.



On s’était installés à la terrasse d’un café après avoir flâné de notre côté. J’avais l’impression d’être l’élève et lui le maître. On regardait les passants, surtout les femmes que cette belle journée et la proximité de l’océan invitaient à s’habiller léger. On a raison de dire que la nudité n’est pas impudique. Quoi de plus anodin qu’un corps nu. Rien n’est caché, tout est accessible du regard. C’est justement ce qui est dissimulé ou mieux, suggéré, qui est le plus tentant. Devinez ce que la femme porte ou ne porte pas. Pas de soutien-gorge et le balancement des seins se fait visible. Une robe, une jupe, un short moulant et voilà le jeu de savoir si on ne voit pas de trace, la preuve d’une vraie nudité ou d’une culotte minimaliste ou que les ficelles se sont glissées dans la raie des fesses.





Agnès


Le lendemain de cette soirée si particulière, je pourrais même dire initiatique avec ce « côte-à-côtisme » improvisé, la journée s’est déroulée tranquillement. Le matin la plage et l’après-midi on est allés à la ville à quelques 100 km de chez nous : La Roche…

Aussitôt Laure m’a proposé de faire du shoping et de laisser nos hommes aller « baver devant les belles touristes ». Ce que je ne savais pas que c’est pour Laure le shoping pouvait avoir une signification particulière. Elle avait manifestement décidé d’éduquer la jeunette que j’étais. J’aurais dû m’en douter après notre entrevue de la douche.



Mais je ne m’attendais pas à cela. C’est en réalité un sex-shop. Je pensais que cela n’existait plus, boutique d’un autre âge, avant qu’internet fournisse le même service à la maison.

La vitrine est presque anonyme. Juste de la pub pour de la lingerie, des vidéos et des chambres. Je ne sais pas pourquoi, mais je m’attendais à une ambiance glauque. C’est tout le contraire. La fille à l’accueil, et déjà là, c’est une surprise, nous lance un grand bonjour. L’éclairage est normal, les allées grandes. La seule différence par rapport à un magasin normal, c’est ce qui est exposé. Je suis aussi surprise par les acheteurs. Il y a des hommes seuls, bien sûr, mais aussi des couples, couples de tous les âges.

Laure doit voir à ma tête que je ne suis pas une habituée. Aussi elle se fait un plaisir de me faire visiter.



Je découvre que je ne connais pas grand-chose. Bien sûr, j’ai regardé sur le net. Par exemple les positions, les pratiques. Une fois Julien m’a demandé de choisir un sex-toy… Des sex-toys, mon dieu il y en a de toutes les tailles, de toutes les couleurs, de toutes les formes, même des monstres, même des trucs qui se gonflent. De la lingerie, des dizaines de mannequins, des centaines de boîtes avec une photo qui montre tout.


Laure a voulu à tout prix que j’achète un ensemble. Je n’aurais jamais acheté ça et c’est juste pour avoir la paix que je l’ai pris en pensant que jamais je ne me montrerai à Julien avec. On aurait dit une « pute ». J’ai plus été attirée par les bijoux. Laure a choisi dans une vitrine ce qu’elle était venue chercher. Elle m’a proposé des bijoux pour accrocher aux tétons. J’ai refusé. Mais alors que je regardais des objets étranges, de différentes tailles, de différentes couleurs, en différentes matières elle m’a dit :



Comme je la regardais, surprise de son offre, elle me questionne :



Je ne veux plus passer pour la fille demeurée aussi je réponds :



Là je n’ose tout de même pas dire oui.



Évidemment les hommes ont demandé ce que nous avions dans nos sacs.



Et la conversation a changé.

Et nous avons déjeuné.

Et nous nous sommes promenés dans les ruelles, sur les remparts, de cette ville magnifique.


On est rentrés vers 18 h. C’est à ce moment que nos hôtes se sont excusés, car ils étaient invités chez des amis, invitation qui datait d’avant notre arrivée.

Ainsi Julien et moi on s’est retrouvé en tête à tête. On a décidé de rester à la maison. Dîner léger, on avait carte blanche pour taper dans le frigo et même la cave, et on s’installe sur la terrasse. La maison est étrangement calme. On entend juste le bruit de la mer. Quelle chance ils ont de vivre à l’année ici, loin de la ville de son bruit de sa pollution. Je pense juste que l’hiver cela doit tout de même être un peu triste et que les distractions doivent être rares. Mais eux ont trouvé la parade avec leur échangisme et tout le reste…



Soudain, je me sens mal à l’aise. Laure m’a fait des confidences sur leur libertinage et je n’ai pas le droit de… même si hier soir, c’était plus qu’une soirée entre amis.



Je comprends que Julien soupçonne ou se doute de…



Il rit.



Un long silence et puis Julien demande :



J’hésite à répondre la vérité. Mais d’un autre côté, s’il regarde il va comprendre.



Son regard s’allume.



Trop tard il est parti vers notre chambre. J’avais posé le paquet dans la penderie pour ne pas attirer l’attention. Mais il revient avec.



Je vois qu’il est dans son idée et qu’il ne lâchera pas.



Je m’éloigne un peu pour me changer. J’avais essayé la taille sur mes propres sous-vêtements, maintenant c’est encore plus cru.



Il est scotché. Je ne sais pas à quoi il s’attendait, mais certainement pas à de la lingerie aussi « pute ». Pourtant :



Il rit.



Il a raison. Comment trois rubans cousus en triangle pourraient cacher ma poitrine. C’est le contraire, ces bouts de tissus attirent le regard, de la même façon que le même triangle en plus petit concentre l’attention sur ma fente.



Il demande en prenant le coffret dans sa main. Il l’ouvre. Il semble étonné, sort l’objet. Il brille de mille feux autant par le métal poli que par ce qui paraît être une fausse pierre.



Il rit.



Arrivé dans la chambre, Julien s’est déshabillé. Il bandait. D’une certaine façon, cela m’a rassurée ! Laure devait avoir raison, elle m’avait dit :



Il s’est approché de moi. Pendant de longues minutes, il m’a embrassée et ses mains virevoltaient dans de délicieuses caresses. Moi de mon côté j’avais pris sa verge et je le branlais doucement. Il m’a poussée sur le lit et a aussitôt plongé entre mes cuisses. Il n’a même pas eu besoin de repousser ma culotte. Au contraire, le centre du triangle était libre. Très vite j’ai eu mon plaisir. Finalement moi aussi cette tenue m’excitait surtout depuis que mon mari m’avait trouvé « magnifique ».


Il m’a demandé de me mettre en levrette. Aussitôt j’ai senti son mandrin qui m’ouvrait et me comblait. Ses mains me tenaient les hanches. Il avançait et moi je le cherchais. C’était bon. Il était dur comme du fer.


Et puis il a joué avec mon petit trou. Des caresses de ses doigts tout en me baisant avec ardeur. Et puis il s’est retiré et j’ai senti sa bouche puis sa langue qui jouait avec mon anus. C’était délicat, humide, pas désagréable pour une fois. Mais j’ai aussi senti quelque chose qui s’appuyait.



Regarde qu’il me dit, mais je ne vois rien, je sens, c’est tout, et déjà c’est très… Oups… C’est froid…

Quelle conne je fais, j’aurais dû y penser. Julien doit être trop content de pouvoir jouer avec et… Oh… La pression est forte… Non, il a dû abandonner.



Voilà ! Voilà quoi ? Il dit qu’il est petit, mais pourtant je sens qu’il… Non, il ne pousse plus… Je sens comme… je tends la main et sens une plaque sur mes fesses… comme si… Mais oui, tout le reste a disparu et ne doit rester que le disque avec les pierres roses. Mon Dieu j’ai ce truc… Ce plug, comme il dit, dans mon petit trou… dans mon anus… mon cul !

Mais je sens à nouveau… Oui, c’est le bâton de Julien… Il revient en moi… Dans ma fente… Et il bouge… Mais en bougeant, il fait déplacer le truc, et je suis étonnée de ne pas ressentir de douleur ou de gêne. Non juste quelque chose de plus.


Mon mari me baise en levrette. Ses mains pétrissent ma chair et me ramènent à lui et pourtant je n’ai pas envie de me sauver. Au contraire, je veux continuer de ressentir ce qui me… Ohhh que c’est bon ! J’ai trouvé mon clito et je le caresse… Je me sens coquine… Cochonne… Si on me voyait, on penserait que je suis une pute qu’un client laboure. Et ma foi, si je ne suis pas une pute, si Julien n’est pas un client, il reste qu’il me laboure et que chacun de ses mouvements fait bouger ce qui me prend le cul.


Voilà, il se vide en moi. Son sperme me brûle. C’est bon. C’est différent. Mon plaisir est venu, mais il me manque quelque chose. Je ne sais quoi. Peut-être que ce… Il le retire. C’est bizarre il me manque quelque chose…




Julien


Ma petite femme se dévergonde. En deux jours elle a plus évolué qu’en des mois avec moi. Décidément ce couple est un catalyseur. Le côte-à-côtisme déjà et puis maintenant le coup du plug et de la lingerie. Laure est plus délicate que Louis. Lui est un bourrin qui écrase tout sur son passage. Elle est une coquine qui avance masquée même si ses piercings la montrent du doigt. Je ne sais si elle avait vraiment pensé au coup du sex-shop, de la lingerie et du plug, mais le résultat est là. Pour la première fois, j’ai senti qu’Agnès avait apprécié que quelque chose lui occupe son petit trou. J’ai même failli lui proposer de sortir danser tout en gardant le truc en elle, mais je n’ai pas osé. Il ne faut pas aller trop vite…


Le lendemain matin, Laure rappelle à ma femme qu’elle a pris rendez-vous chez le coiffeur pour elle. Le rendez-vous est à dix heures. On va l’attendre avant de partir à la plage ou grignoter un truc avant.

La terrasse est à l’ombre à cette heure de la journée. Louis jardine. Je flemmarde sur un transat. Laure vaque à ses occupations. Que rêver de plus ?



C’est fou comme ce genre de conversation me paraît normal avec elle. Tout paraît si simple avec eux. Mais je ne vais pas jusqu’à dire qu’Agnès est loin d’être une fanatique de la sodomie. Et lui avouer que le plug m’a paru une « porte ouverte » pour de plus amples explorations me ferait passer pour un mari même pas capable de décider mon épouse pour des possessions un peu plus osées que le banal « papa dans maman ».



Je n’en pense rien si ce n’est que je ne résiste pas lorsqu’elle tire sur mon short pour mette mon sexe a l’air.

J’en pense encore moins alors qu’elle me caresse et déjà me gobe. Je pense juste à dire :



La belle excuse. Excuse balayée par un :



Déjà ses paroles sont moins claires par la salive qui coule. La salope m’a fait durcir en deux, trois coups de langue et mon vit semble avoir poussé du fond de sa gorge.

Elle me suce comme elle a sucé son mari l’autre soir. On dirait que la vie s’arrêterait si elle ne pompait pas si bien. Elle me gobe les couilles. Elle me pousse un doigt dans le cul après me l’avoir fait sucer. Je suis aux anges.


Je ne quitte plus cette tête qui s’active et qui, lorsqu’elle tourne ses yeux vers moi, me montre un regard qui contient toute la perversité du monde. Et lorsqu’elle m’abandonne pour reprendre son souffle, son visage, sa bouche, ses lèvres, son menton sont une toile que sa salive habille. Elle me branle. Ma bite est dure comme jamais.

Elle replonge. Je sens ses lèvres qui rampent doucement le long de ma hampe. Bientôt je ne vois plus que ses lèvres et mes couilles. Elle m’a tout gobé.



C’est le mari qui est revenu. Louis nous regarde. Depuis combien de temps, je ne sais pas, mais probablement que le couple s’est concerté. Il est juste derrière elle. Il est avec sa combinaison de jardinier qui le couvre des pieds à la tête.



Il se déshabille. Déjà, il bande un peu. Je ne peux m’empêcher de me faire la réflexion que même un homme comme lui qui a dû voir sa femme des dizaines de fois dans cette situation, peut avoir une érection de ce spectacle.



Laure me laisse en plan pour se lever. Elle repousse les livres et journaux qui sont posés sur la petite table, un petit bureau, un peu plus loin. Elle s’allonge. Son mari la suit et fait le tour.



Moi aussi, je m’avance. Le bureau est petit. La femme tient à peine dessus, ses jambes pendent, sa tête est juste au bord. Comme un ballet bien réglé, une scène cent fois répétée, Louis pousse sa bite naissante entre les lèvres grandes ouvertes de sa femme. Il soutient la tête de ses deux mains et je le vois bouger comme pour une possession. Bien entendu que j’ai déjà vu ce genre de situation. Tout homme a été regardé un jour sur le net en tapant « gorge profonde » ou mieux « deepthroat » et a regretté que sa copine, sa femme, sa maîtresse ne soient pas capables de rivaliser avec certaines de ces actrices.


Eh bien, Laure, elle, peut. J’en ai la preuve sous les yeux. La bite de son mari prend très vite de son ampleur pour apparaître comme j’ai déjà eu l’occasion de la voir l’autre soir. Elle paraît plus grosse aussi. Maintenant, alors qu’il lui enfonce jusqu’aux couilles, je peux la voir déformer le cou de sa femme. Il avance si loin…

Elle tousse à peine. Il sait quand il doit se retirer pour la laisser respirer. Il suit mon regard. Il voit bien comment je suis hypnotisé de voir le cou se déformer alors qu’il avance, recule un peu pour le déformer à nouveau cherchant manifestement à m’impressionner.

Son visage est un champ de bataille. On pourrait le juger repoussant avec toute cette salive qui coule de sa bouche et que le bâton tire avec lui. Le brut aussi est particulier. J’ai déjà lu des mots comme « brasser ou barater », mais ils ne sont que de pauvres verbes au regard du bruit de cette salive que le mandrin déplace.



Cela paraît si simple. Conversation de salon pour adultes consentants.

Si elle a la bouche pleine, elle n’est pas sourde. Je vois ses jambes s’écarter pour me montrer le chemin. Sa fente est dissimulée par des collines et des plis qui donnent l’impression d’onduler sous une brise.

Je saisis ses jambes pour les lever et les écarter encore plus. Moi aussi je la veux grande ouverte pour moi. Une seconde je pense « préservatif », mais je me souviens que Louis avait parlé de contrôles récents.

Il voit cependant mon hésitation.



Je n’hésite plus. Son ventre bouge au rythme des avancées du mari. C’est comme une onde que la bite déclenche en avançant si loin. Je pose ma main sur sa chatte. Elle est humide. La salope, elle mouille ! J’hésite. Encore une fois, il me comprend.



Cet homme lit dans ma tête. Mais tout ce qui me reste de cervelle descend dans ma queue. Je ne suis plus qu’un mâle qu’une femelle désire.

Je me place. Je pousse. J’avance. Je glisse. J’ouvre. Et à la fin de l’envoi, je touche… Cyrano de pacotille, je fais, et heureusement que j’ai tout le temps de la longue tirade pour ne pas toucher déjà et bien baiser cette salope que le mari enfile de toute sa longueur.

Elle est prise entre deux feux. Elle s’étouffe. C’est trop. Mes avancées la propulsent trop vers le mari. D’ailleurs, il la laisse.



Elle hoche la tête. Je me sens des ailes, une queue plus grosse, plus longue, une queue désirée par cette femme si experte que c’est comme une reconnaissance. J’aimerais pouvoir m’en vanter auprès de ma femme. Lui monter que d’autres femmes désirent son mari. Qu’il serait temps qu’elle laisse aux vestiaires, les hardes de pudibonderie, de culpabilité, de cul coincé, avec lesquelles ses parents l’ont habillée. Déjà cet été nous avons franchi l’étape de la plage naturiste et le hasard nous a mis sur le chemin de ce couple. Ils nous ont offert le spectacle d’une sexualité libérée et si je ne suis pas prêt pour te voir avec un autre homme au moins nous pourrions diversifier nos jeux. Déjà entre nous, et pourquoi pas essayer de nous « montrer » un peu. Comme moi, j’ai bien vu que l’autre soir, la proximité de ce couple que nous voyions et qui nous regardait t’inspirait.


Mais tu n’apprécierais pas ce que je fais. Tu pourrais être fière, car je la fais couiner, cette salope de vingt ans notre aînée. Sa moule est un gouffre que j’explore. Elle est si humide que tu entendrais même de loin ce « floc-floc » si caractéristique.

Excuse-moi, chérie. Je ne devrais pas penser à toi dans un moment pareil. Je t’aime. Dieu, que je t’aime.


Le mari pervers s’est rapproché de moi. Il m’encourage. Ses mains poussent sur mes fesses. Une descend pour me presser les couilles comme pour vérifier qu’elles travaillent pour pouvoir balancer assez de foutre et inonder sa femme.

Mais il ne s’arrête pas là. Il glisse sa tête derrière moi et je sens sa langue qui joue avec mon petit trou. Sans pudeur, ses mains écartent mes fesses pour mieux y avoir accès.

Je ne baise plus sa femme qu’avec de petits coups de reins. Sa langue humide me trouble. Caresse qu’Agnès n’a jamais imaginée. À la rigueur, un doigt dans mon petit trou et encore !

Mais il cesse son jeu. Il se relève.



Je ne sais quoi dire. C’est vrai que lorsqu’il m’avait sucé dans la chambre, il m’avait demandé si on me l’avait déjà fait et j’avais avoué avoir eu plusieurs fois des relations avec un copain.


Je m’excuse, mais je n’ai pas pu en parler alors que vous me questionniez sur ce moment-là. Je n’en ai jamais parlé. À personne. Surtout pas à Agnès. Avec son éducation et sa vision « C’est sale » de la sodomie, elle n’aurait pas compris. Alors, imaginez avouer cela devant elle ! Quelle honte ! Mais maintenant alors que je vais narrer ce que j’ai fait, mais aussi ce que j’ai vu, cela paraît presque une anecdote.

Oui, encore ado, j’avais un copain qui ne cachait pas son homosexualité et qui m’a entraîné dans des jeux que je pensais avoir oubliés, mais qui me sont revenus à la mémoire petit à petit. Surtout depuis que j’ai découvert que dans certains couples, il pouvait y avoir des partages différents. Ces souvenirs sont devenus presque douloureux alors qu’Agnès me refusait ce chemin. Je voulais lui crier que ce n’était pas douloureux, pas sale, au contraire une source d’une jouissance particulière, que je le savais parce que je l’avais vécu…


Il n’attend pas la réponse. Sa main sur ma nuque m’invite à me pencher, aussitôt remplacée par les bras accueillants de sa femme.



C’est froid, mais aussitôt le gel est poussé dans mon conduit. Déjà je sens son mandrin. Rien à voir avec un doigt. C’est gros. Il écrase ma rondelle. Je ne vais pas pouvoir. Mon anus n’est pas préparé à cela. Ce ne sont pas les quelques jeux avec le sex toy d’Agnès sans qu’elle le sache qui suffisent.



Il m’a claqué la fesse. La surprise a été totale, mais le résultat n’est pas la brûlure de la claque, mais de sentir qu’il est entré. La suite n’est qu’une longue poussée. Je vais crier, mais les lèvres de Laure me font un bâillon. Un bâillon délicieux à mesure que je m’habitue à ce qui me prend.



Le salaud, il en a de belles il m’a foutu tout son machin dans le cul. Son ventre fait une pression. Laure doit se sentir écrasée sous le poids de nos corps. Mais elle ne s’en plaint pas.



La salope, elle aussi. Je ne suis plus que le messager. La bite qui me prend le cul me traverse et va posséder la femelle.

Et puis il bouge. D’abord doucement, et je lui sais gré de rajouter de son gel miracle. Mon cul a les parois lisses du produit. Mais je suis si serré que je le sens me dilater à chaque avancée.

Et puis je commence à trouver cela vraiment bon. Je me surprends à gémir. Oui, c’est moi que j’entends. Que c’est bon de se sentir différent. Pourquoi il n’y aurait que les femmes qui auraient droit à ce plaisir.

Il bouge fort. Par moment, il sort de mon cul et cela me fait tout drôle. Heureusement il revient.

Quelle honte ! Si Agnès me voyait ! Elle se demanderait comment son mari peut couiner comme une femelle alors qu’un mec lui laboure le cul.


Laboure. Bourre. Enfile. Lorsque Louis s’était approché, c’est à une autre situation que je pensais. Sa femme, elle, coincée entre nous deux, prise en sandwich, nos deux bites la remplissant comme je l’avais vu tant de fois sur le Net. Mais c’est un autre sandwich. C’est moi qui suis au milieu.

Sa femme Laure que je possède et qui me sent si fort alors que Louis me pousse. Nous nous regardons et elle n’a plus ce regard « satisfait », complice de ce que son mari me faisait. Elle est comme moi. Elle a du plaisir. Je peux voir sur son visage ce qu’elle doit voir sur le mien. Elle doit m’entendre comme je l’entends. Nous sommes à l’unisson. Son plaisir est le mien. Jamais je n’ai été si près d’une femme, c’est comme si j’étais dans sa tête.


Je jouis. Je n’ai pas pu me retenir, c’est arrivé comme un barrage qui cède. Je l’inonde de mon foutre. Ma bite se noie dans mon jus et le sien. J’ai crié et je crois, qu’elle aussi. Son mari devait attendre cela. Il me bourre comme un sauvage, comme on baise une pute sur le bord de la route ne cherchant que son propre plaisir. Oui, sauf que c’est aussi le mien et que lorsque mon cul clapote de sa queue brassant son sperme, j’ai un plaisir qui me ramène si longtemps en arrière, une époque où, ado, on testait tous les plaisirs et que mon copain m’enfilait ou me faisait sucer sa bite.

Waouh !




Agnès


Je ne sais si c’est Laure ou le coiffeur, mais toujours est-il que je n’ai pas de rendez-vous. Et impossible de me prendre. Aussi je décide de revenir le plus vite possible. Au moins on pourra aller à la plage.

Mais ce que je découvre c’est autre chose. Je vois mon mari en train de se faire sucer. La salope de Laure m’avait bien dit et plusieurs fois que j’avais de la chance d’avoir un mari comme Julien, sympa, beau, avec un beau petit cul. Elle s’était servie à moins que mon mec l’ait invitée à le pomper. Mais je vois aussi l’autre, le partageur, oui, Louis qui les regarde. Y’a pas à dire, dans cette maison, le voyeurisme est élevé au niveau d’un Art. Du coup, je me sens coupable et rabaissée à leur niveau de les regarder.

Il faut que je sorte mon mari des griffes de ce couple. Je vais entrer. D’accord cela va être chaud, mais je pardonnerai à mon mari. Je suis bien placée pour savoir que Laure est une femme qui prend ce qu’elle veut sans vraiment demander.


Mais je vois Louis enlever sa tenue de jardinier.

Juste une seconde pour voir ce qu’il va faire.

Juste une seconde pour voir ce que la pute de Laure est capable de gober. C’est dingue, il arrive à lui enfourner tout son bâton. Où est-ce que cela va se loger ?

Juste une seconde et je vois mon mari mettre son bâton entre les cuisses que la salope lui ouvre.

Juste une seconde pour comprendre que les deux hommes se servent de la femelle pour satisfaire leur envie.

Juste une seconde pour voir ce qu’il va se passer alors que Louis change de place.

Juste une seconde pour voir que mon mari va envoyer bouler le mari qui le caresse.

Juste une seconde… non, deux… non, trois… le temps qui s’arrête… pour bien comprendre ce qui se passe… pour distinguer ces bruits qui me parviennent, mélange de claquements et de couinements… pour réaliser que mon mari est en train de se laisser prendre par son petit trou… qu’il ne crie pas au scandale… qu’il ne chasse pas l’intrus… au contraire…

Une seconde…


Je me sauve. Il est trop tard pour intervenir. Le mal est fait. Je marche dans les rues. Je gamberge. Ce que j’ai vu. Je comprends aussi que probablement Laure a fait exprès pour ce rendez-vous. Qu’elle voulait que je regarde. Et moi, comme une conne qui me suit fait avoir. Au moins si j’étais intervenue j’aurais contrecarré son piège. Mais non, comme une conne j’ai regardé. Mais comment j’ai fait pour ne pas intervenir.

C’est trop tard. Je fais bonne figure et j’annonce que je me suis promenée à la place du coiffeur. On va à la plage. J’essaie de paraître naturelle. Le soir, je me refuse à Julien. Il bandait ferme, le salaud… Je suis fatiguée.


Le lendemain, grand projet de balade en bateau, pique-nique et baignade dans une crique tranquille. Seul problème, Julien est malade comme un chien dès qu’il pose le pied sur un bateau. C’est bien fait pour lui. On en avait parlé à je ne sais plus quelle occasion, mais manifestement nos hôtes ne l’avaient pas entendu. Il va rester à la maison. Je refuse de me priver de ce plaisir, pour une fois. Mais Louis rattrape le coup. La crique est accessible à pied. Longue marche, mais faisable. Merde. Demain, on retourne au bungalow, il sera sec et nettoyé.


Dès qu’on est sorti du port, ils sont passés en mode nudiste et moi aussi, bien entendu. Laure m’a rappelé de bien me crémer surtout qu’en mer le soleil était plus fort. Je n’ai pas pu refuser son aide pour bien me tartiner les fesses, mais c’est resté très soft. Heureusement que Julien n’était pas venu, cela secouait pas mal, pourtant leur bateau n’était pas une coquille de noix. Devant mon étonnement de sa taille et donc de sa valeur, ils m’ont expliqué qu’ils l’avaient acheté à plusieurs.


Et puis, après avoir passé un cap, la mer s’est calmée. Louis m’a alors proposé de me confier la barre, en réalité un volant comme sur une voiture. C’était grisant. J’aurais aimé que mon mari soit là pour me voir. Mais dès que je pensais à lui, j’avais la vision de la veille. Non seulement il m’avait trompée, mais dans des circonstances qui me troublaient. Julien avait-il un penchant pour les hommes ? Était-il bi ? Était-ce la première fois ? Jamais je ne me serais douté ! Avec moi j’avais compris que si je lui titillais l’anus et même enfonçait un doigt dans son petit trou, il appréciait et que cela amplifiait manifestement son érection et déclenchait souvent des éjaculations puissantes. J’avais compris aussi qu’il aimait me prendre par mon petit trou. J’acceptais parfois, mais j’avais toujours, encore et encore cette voix qui me culpabilisait en me disant que ce n’était pas « bien ».


Le pire c’est qu’une fois j’avais surpris mes parents en train de le faire. Il n’y avait aucun doute que mon père enculait ma mère, étant donné la façon dont ils étaient placés. Il y avait un côté bestial, lui la surplombant, son sexe quasi vertical qui plongeait dans le trou béant de ma mère. C’est drôle que pour parler de cela les mots que j’utilise rarement comme « cul, enculer, labourer, etc. » me semblent appropriés. Je ne leur pardonnais pas cette hypocrisie. Pilule interdite, capote aussi, une femme est faite pour procréer et de toute façon n’avoir des relations qu’avec son mari et encore, pour la bonne cause. Ils étaient en accord avec leurs idées, mais j’imagine que sans moyen de contraception, se retirer à temps ne fonctionne pas toujours. Alors mon père enculait ma mère !

Le vent me saoulait. C’était bon. Le couple était assis tranquillement derrière moi sur la plage arrière. Louis me guidait :



Mais maintenant, j’avais l’impression qu’on fonçait sur la terre. Jusqu’à ce que je découvre un passage entre deux langues de terre.



Louis vient vers moi. Ses mains passent de chaque côté et se posent sur le volant. Il me touche par moment et puis il se colle contre moi.



On est entré dans une sorte de crique avec de gros rochers et même une petite falaise devant nous. À vitesse très réduite, on s’approche de ce qui n’est pas une plage, mais un amoncellement de pierres.



Il me montre juste en face, une forêt dense et qui semble impénétrable.



Je réponds de bon cœur, car cette petite excursion est un délice.


Pourtant, alors que Laure fait tomber l’ancre, que Louis coupe le moteur, je sens contre mes reins une dureté qui ne peut être que le sexe de Louis.



Le rappel de ce moment me trouble. Ainsi, elle lui a raconté. Pourtant on ne devait pas en parler. Je ne réponds pas. Mais son bâton devient de plus en plus dur. Maintenant il est vraiment bien présent. Un moment je me demande ce que je fais s’il cherche à me prendre ainsi. Je suis prisonnière entre lui et le volant sur son support.

Laure rejoint la plage arrière. Le bateau tourne lentement sur son axe. L’homme me fait sentir combien il est dur.

Et puis il me laisse. Je me retourne, il va rejoindre sa femme qui s’est assise sur la banquette.



Évidemment que c’est moi. Elle le sait et je comprends à son ton que pour elle c’est un jeu.



Sa main s’est emparée de la hampe et déjà elle se penche pour atteindre le gland. Aussitôt elle le prend en bouche… C’est comme l’autre soir et surtout l’autre matin alors qu’elle pompait mon infidèle de mari.

La main qui se tend vers moi est insistante. Le mari me regarde. J’ai l’impression qu’il m’implore. Après tout, je devrais être fière de déclencher ce désir alors que je n’ai rien fait, juste le contact de ma peau, de mes fesses, de la cambrure de…


Elle me voit arriver. Elle abandonne la bite pour m’inciter à m’asseoir à côté d’elle. En face de moi, j’ai une vision parfaite sur ce sexe que j’ai déjà vu plusieurs fois, aussi bien possédant dans notre côte à côte improvisé, mais aussi hier matin, même si c’était de plus loin, mais au combien perturbant.


Elle me prend la main pour que je le saisisse. Il est déjà gras de salive. Je prends conscience de ce que je manipule. J’ai peu connu de sexes d’hommes dans toute ma vie même si après mon départ de chez mes parents j’ai eu une période « de rattrapage ». Il n’est pas énorme, sa forme neutre peut tromper. La hampe est bien lisse, peu veinée. Le gland est un bourgeon qui n’a rien de monstrueux.

Elle pousse ma tête vers lui. Mes lèvres arrivent à s’ouvrir assez pour prendre le gland, mais il ne faudrait pas beaucoup plus pour que je cale. Ma dentiste a peut-être raison lorsqu’elle me dit que j’ai une petite bouche.



Je n’ai pratiquement rien fait que déjà l’homme soupire. C’est une sucette, une glace que nous nous passons. Laure est une professeure qui m’apprend en silence. Enfin dans un silence tout relatif, car ponctué par ce bruit de salive et les gémissements de celui que nous suçons. Je n’ai pas sa dextérité et son expérience, mais il me semble que les soupirs sont plus expressifs lorsque c’est moi qui l’ai en bouche.



Ma main est une corbeille qui maintient les deux fruits si juteux que bientôt ils offriront leur jus.



Ils sont tous pareils… Je ne suis pas une fana du sperme. Je sais combien Julien apprécie lorsque je le garde en bouche jusqu’à la fin. Mais avec eux, je n’ai pas d’autre choix.

Mes lèvres forment un bâillon à la base du gland.



Pas d’autre hypothèse possible. Je n’ai même pas pensé à cela qu’elle ajoute :



Elle le branle. Ma bouche est un réceptacle. Je pourrais refuser. J’ai déjà beaucoup fait… D’accord moins que mon mari infidèle, mais c’est déjà pas mal et… trop tard. Le premier jet est d’une violence folle. La main qui s’active est comme une pompe qui aspire. Encore, puis encore… Enfin la source se tarit. Je reste un peu « idiote » dans cette position. J’ai son foutre dans la bouche.

Une main m’attire. Des lèvres viennent toucher les miennes, la langue entrouvre le réceptacle et vient batailler avec moi dans un baiser d’une totale obscénité. Cela dure quelques secondes. Et puis elle me laisse, mais c’est pour se redresser et porter à son mari ce qu’elle a récolté.



(Note :

Lorsque je rédige cela, je me demande comment j’ai pu accepter si facilement. Ce sera la même chose pour la suite qui va probablement choquer. Mais il faut se souvenir que j’avais vu mon mari avec eux et je n’étais pas idiote pour ignorer qu’ils avaient planifié mon faux rendez-vous de coiffeur afin que je puisse y assister. Évidemment, le souvenir de ce que j’avais vu me servait de prétexte pour leur céder. Mais pas seulement. Jamais je ne pourrai décrire vraiment l’ambiance sur le bateau. C’était naturel. Rien ne pouvait choquer et d’une certaine façon si on « m’invitait » dans leurs jeux c’était parce que j’en étais digne. Si on m’avait montré mon mari infidèle, c’était pour me convaincre, moi, de céder à leurs avances. J’étais comme une reine dont on cherchait à obtenir des faveurs.)



Ils sont tous les deux debout.



Elle me tend la main. Le pont arrière est couvert de matelas. Elle s’allonge sur l’un et me poussant tout en ouvrant les cuisses.



L’invitation est évidente. Je me revois un instant dans la chambre avec le miroir au plafond qui me renvoyait l’image de Laure en train de me gouiner. Le souvenir de ma jouissance me revient. Je n’ai jamais caressé une femme, si ce n’est des baisers de provocation lors de soirées un peu chaudes. J’imagine que c’est lui faire ce que j’aimerais qu’on me fasse… Comme justement Laure me l’a si bien fait.


C’est humide. C’est doux. Elle a des petites lèvres qui dépassent, des plis de peau que je saisis. Déjà je l’entends gronder. C’est indistinct, mais transmis par son corps. Je découvre, j’explore. Mes lèvres, ma langue, même mon nez caressent. Mon souffle est une brise qui la sèche, ma salive une source de fraîcheur. Son petit bouton est étonnamment grand. Le mien est malheureusement petit et si timide qu’il lui faut de longues caresses pour accepter de pointer de son capuchon. Je comprends le désir de son mari de mettre un piercing. Cela doit être une excitation permanente.

À propos de mari, cela doit être lui qui me caresse le corps. Je suis à genoux devant sa femme et lui passe ses mains sur mon corps.



Que répondre ?



C’est comme un murmure dans mon oreille. C’est comme si on lisait dans mes pensées. Chaque argument vient contrer une réticence. Chaque mot qui me vient à l’esprit est balayé par ce murmure. Il est comme envoûtant. Ma peau frémit de ses caresses.



Ses mains se posent sur mes hanches pour m’indiquer de me relever. Mon visage toujours collé entre les cuisses de Laure, ses mains me gardant prisonnière pour que je ne quitte pas mon doux labeur, je me retrouve à genoux, cambrée, offrant probablement une vision provocante sur mes fesses. Des fesses que les mains enveloppent, maintenant que j’en lui laisse l’accès. Des doigts indiscrets qui trouvent ma moule et qui déclenchent un :



Mon corps me trahit. Il ne fait qu’avouer que j’ai été excitée de sucer ce gros mandrin avec Laure. Que de lécher une femme est aussi excitant. Quant au reste…

Je sens son gland se frotter dans ma fente cherchant à se couvrir de ma mouille. Pourtant la queue doit encore être grasse de nos salives mélangées. Déjà il se place et pousse. Aussitôt je m’ouvre. Ce n’est plus ma raison qui commande. Les mains sur mes hanches se crispent. J’ai arrêté de lécher la femelle, mais elle ne proteste pas. Nul doute qu’elle regarde ce que son mari est en train de me faire. Ont-ils parlé de cela avant ou bien laissent-ils les circonstances les guider même si leur complicité est d’une évidence criante.


Je le sens qui entre lentement. C’est comme un serpent, à la fois dur et souple. Il glisse, avançant centimètre après centimètre dans une possession délicate montrant qu’il a conscience qu’il est gros pour moi, du moins plus gros que mon mari comme il a pu le constater sur la plage et lors de notre côte à côte. Jamais il n’arrivera à tout entrer. Il est si long ! J’ai l’impression que mon ventre gonfle. C’est troublant. Délicieux. On est en plein air sur le pont d’un bateau qui apporte par ses mouvements une touche de naturel.


Il est tout en moi. Son ventre qui me touche en est la preuve. J’ai réussi à tout le prendre. Jamais mon vagin n’avait connu une telle intrusion. Jamais Julien ne m’avait… Au diable Julien… C’est de ta faute si je suis là.

Il bouge. Ohhh, je me sens vide, il me quitte. Mais non, il revient. Ses mouvements sont amples, c’est comme s’il dégustait. Je l’imagine regarder son dard sortir, d’en prendre la mesure et le faire disparaître en me l’enfilant dans une glissade de plus en plus facile constatant que la femelle qu’il enfile apprécie.


Il bouge et la pression sur ma tête me rappelle à l’ordre pour que je recommence à lécher la fente.

Il bouge et c’est de plus en plus bon.

Il bouge et c’est de plus en plus vite.

Il bouge et le clapotis qui vient s’ajouter à celui de l’eau sur le bateau est bien celui du mandrin qui me pistonne.

C’est bon, pervers de lécher une femme pendant que son mari me pistonne.

Je ne sais plus où donner de la tête ! Expression idiote, car cela fait un moment que je n’ai plus ma tête et que c’est mon corps qui se débrouille tout seul.

J’entends Laure m’encourager et pousser des petits cris.

J’entends l’homme qui lui aussi pousse des petits « Ohh… putain, c’est bon ».

Je sens aussi qu’il joue avec mon petit trou. Comme une humidité avec une pression. Il joue avec mon anus. Il tourne autour dans une caresse étrange et je sens qu’il entre. Un doigt sûrement. Il le bouge.


Et puis je sens son poids sur moi. C’est comme s’il s’était allongé comme après avoir joui. Mais non, je n’ai rien senti. Il n’a pas mis de capote, je le réalise maintenant, mais je me souviens des paroles de Laure.



Je vais protester. Non, je n’aime pas ça. Je ne l’accorde que très rarement à mon mari même si hier, en jouant avec ce plug, j’ai eu une sensation bizarre et que ma jouissance vraiment forte provenait aussi de ce truc.

Je vais protester. Et puis je me dis que ma vengeance ne serait pas complète, même si Julien ne le sait jamais, si je ne me hissais pas à son niveau dans l’adultère.

Déjà il s’est relevé et je sens une chose froide couler et qu’il doit étaler.



La crème et un doigt… ou deux qui entrent et qui entraînent le lubrifiant. Maintenant une pause. Il me libère, mais c’est pour mieux venir contre moi. Je sens la pression. J’imagine son gland se déformer contre mon muscle qui refuse de céder. Il insiste.

Mais Laure me soulève la tête.



Je vais dire que mon mari me prend rarement par le cul, seulement lorsqu’il insiste, que c’est sale, qu’on ne doit pas, que mes parents… mes parents… Oh, le cri de ma mère lorsque mon père est entré… et les autres après… Pas des cris de douleurs comme je le croyais à l’époque. Mais non, des cris de plaisir… Ma mère jouissait par le cul… Ce que j’avais mis sur le compte d’une façon de tourner leurs interdits m’apparaît soudain comme une pratique uniquement faite pour leur plaisir. La jouissance de ma mère et non pas un cri de douleur, de refus, de honte. L’animal dissimulé sous les traits de mon père qui la bourrait si fort avec des han de bûcheron… Oui, tout cela était leur face cachée. Alors que pour moi ils étaient d’une rigueur terrible.



Je ne peux retenir ce cri alors que je sens qu’il entre. Cette vision transgressive de mes parents qui m’a bloquée pendant si longtemps vient de perdre le poids de culpabilité et j’ai… Laure sourit. Elle dit en silence « Tu vois ».

Il est entré et c’est comme si en lui cédant le passage mon anus avait balayé tous mes préjugés. Bien sûr qu’il est gros. Mon boyau n’a pas l’habitude. Pourtant c’est bon. Je ne m’ouvre pas, c’est lui qui me dilate.



C’est si simple une fois que le barrage des préjugés a cédé. Il me remplit et là ce ne sont pas des paroles en l’air. Mais c’est comme une libération. Sa queue repousse devant elle ce qui reste de mes peurs. Son ventre touche mes fesses. Ce n’est pas possible ! Il est tout en moi !


Laure me sourit. Son regard va de mon visage à derrière moi où son mari s’est placé.

Il bouge. Je sens un mouvement non pas de va-et-vient, mais de bas vers le haut. Je tourne la tête. Il n’est plus vraiment derrière moi, il est quasi sur moi. Il me surplombe dans une position dérangeante, pas comme un homme qui prend une femme en levrette, mais comme mâle qui couvre sa femelle. Et la femelle c’est moi. Placé comme cela, son bâton semble différent, plus dur, plus envahissant. J’ai à nouveau un flash, mon père couvrant ma mère comme Louis sur moi, mais surtout j’entends leurs cris qui sont de plaisir… Il bouge. Je tourne la tête et retrouve le sourire de Laure. Il me prend. Très vite ses mouvements m’excitent. J’ai envie de me caresser. On dirait que Laure comprend, car elle se glisse vers moi. Son visage est tout près du mien, ses mains se tendent pour empoigner mes seins.


Son homme me prend par mon petit trou. Non, c’est faux par le cul, oui j’ai enfin le courage de le penser et si on me le demandait je pourrais le dire, le prononcer, le crier.

On m’encule et j’aime ça. On me caresse et j’aime ça. Et « Ohhh », Laure a trouvé ma fente.

Ma bouche est grande ouverte. Celle de Laure, un fruit que je veux attraper. Je gronde sous les coups de son mari qui manifestement a compris que je lui étais tout ouverte.

Je manque d’air. Je cherche ma respiration en abandonnant le doux bâillon des lèvres de Laure. Je respire, mais je veux dire aussi combien c’est bon.

Laure est la confidente qui reçoit ce que je n’ose pas encore crier à la face du monde.

« Oui… Oui… Oui… C’est bon… Encore… Encore », mais je suis vite dépassée par mes sensations et aucun mot ne peut traduire ce que je ressens.



Je sens aussitôt le flot de son sperme, du foutre de mon amant, on m’inonde le cul. Je ne sais si c’est cette pensée ou l’action de la crème gluante, mais je sens comme une chaleur qui m’envahit.





Julien


C’est vraiment con que le mal de mer m’empêche de partir en bateau avec eux. Mais je me connais, même en prenant des médocs qui m’empêcheront de vomir, cela n’en fera pas une promenade agréable. Surtout je pourrais gâcher le plaisir de nos hôtes. Autant qu’Agnès puisse en profiter.


Louis m’avait consolé en me disant qu’on pourrait quand même se retrouver. Eux par mer et moi par terre au terme d’une balade assez longue à travers un champ et un sentier qui traversait une forêt et donnait accès à la plage, enfin à ce qu’il m’a expliqué un amas de rochers. On se retrouverait là, je pourrais nager les quelques mètres qui me sépareraient du bateau. Et là-bas, il me garantissait que le bateau ne bougerait quasiment pas. On pourrait déjeuner et se baigner ensemble.



En réalité il ne faut pas deux heures. J’arrive alors que la crique est vide. Un instant je me demande si je ne me suis pas trompé, mais la description qu’il m’a faite correspond bien. C’est juste que je suis en avance.

Depuis le haut de la petite falaise, j’ai une vue magnifique sur l’océan. Je reste là à attendre, l’ombre des arbres et taillis me protège de la chaleur. C’est un coin idyllique.

Je les vois arriver. Ses jumelles me permettent de voir que c’est bien eux. C’est même Agnès qui pilote. À mesure que le bateau avance, je la vois bien, peut-être un peu crispée sur le volant. Elle est nue et les autres aussi. Je n’avais pas pensé que… mais réflexion faite, c’est bien normal… nos hôtes nous avaient bien dit que dès qu’ils pouvaient ils vivaient nus.


La passe me paraît bien étroite pour le bateau. Mais Louis va prendre la barre. Il ne chasse pas Agnès, il s’installe juste derrière elle pour l’aider. La manœuvre se passe bien. Ils entrent dans la crique. Il doit y avoir une belle profondeur, car ils s’approchent à moins de vingt mètres du rivage. Ils ne sont pas loin pour moi. Je les surplombe. Même à l’œil nu je reconnais leur silhouette. Agnès paraît assez fière de sa manœuvre. Les jumelles me permettent de voir sur son visage une sorte de satisfaction.

Je vais me lever et leur montrer que je suis déjà là. Mais une expression étrange sur le visage de ma femme alors qu’elle tourne la tête vers ceux que je vois sur le pont arrière, m’intrigue.


Louis bande. On le voit nettement. Il bande dur. Je réalise que c’est certainement le contact ou des paroles avec ma femme. Il devait lui faire sentir son désir, collé comme il l’était. Avait-elle réagi ? Protesté ? L’avait-elle provoqué en bougeant de la croupe ? Avait-elle pensé qu’il pouvait la prendre ainsi, juste en fléchissant les jambes, que le volant faisait un appui parfait pour ce genre de positions.

Arrête Julien, tu gamberges ! Tu vois bien qu’il est parti vers sa femme. Ils vont lui faire de coup du couple qui s’exhibe devant d’autres. La pauvre. Décidément ce sont des pervers ! Mais non, je vois la main tendue, je devine les paroles échangées.

Non, il ne faut pas. C’est un piège. Je les connais, moi aussi ils m’ont piégé, hier, et j’ai… Oh mon Dieu, fasse que cela ne se sache jamais.


Agnès ! je vais crier pour lui dire que je suis là et qu’il faut arrêter.

Et puis mon cri s’étrangle dans ma gorge. Je la vois prendre la main, s’asseoir à côté de Laure qui lui présente la sucette de son mari, la prendre dans sa bouche.

Il faut crier, mais je ne peux pas. Je comprends que, moi aussi, je me suis fait piéger. Hier bien sûr, mais aujourd’hui aussi. Surtout aujourd’hui. Louis veut me montrer que j’avais tort de refuser l’échange. Que comme j’avais refusé, alors il se servait tout seul. Si je crie maintenant, il lui sera facile de dire que ce que j’accepte pour moi, je le refuse à mon épouse. Il va dire à Agnès que… Mon Dieu non, jamais je ne pourrai avouer cela. Rien ne peut être pire.


Salaud, je vois bien ton regard qui me cherche alors que ma femme te gobe la bite. Et la tienne qui fait office de complice parfaite. Mes mains tremblent de ce que je vois et pourtant je cherche un appui pour mes jumelles et pouvoir regarder.

Elle suce cette bite. Je vois sa main disparaître vers les couilles et probablement que…

Et il jouit. Et il crache son jus dans la gorge de mon épouse. Quels salauds ! Quels pervers de s’échanger ce foutre.


Que vais-je faire ? Descendre et faire comme si je n’avais rien vu. Si je parle, c’est comme si j’avouais moi-même ma propre infidélité et Agnès saura que Louis m’a… Chérie qu’as-tu fait ? Jamais je n’aurais pensé que tu sois capable de faire ça. Pomper un mec. Qu’ont-ils fait de toi ? C’est aussi ma faute. D’une certaine façon je suis entré dans leur jeu. Je pensais que leur liberté te libérerait toi aussi, un peu ? Mais pas à ce point !

Mais ils n’ont pas fini. La salope de Laure attire Agnès entre ses cuisses pour qu’elle la lèche. Et son salaud de mari qui pelote ma femme.


Je vais jeter ces jumelles. Les utiliser c’est faire le jeu de Louis. C’est ça, je vais attendre, les cacher ou les jeter, descendre et faire comme si de rien n’était. Je dirai que je les ai oubliées et que je me suis perdu. De cette façon je serai censé ne pas être au courant de ce qui se passe. Au moins il ne pourra pas me regarder de haut et m’écraser de son succès.


Pendant ce temps, il possède ma femme. Il lui a enfilé son gros machin. Elle n’a même pas protesté. Elle gouine une femme et un mec la baise. Et il ne se prive pas de bien la bourrer. J’ai presque l’impression d’entendre le claquement de son ventre tellement il y va de bon cœur. Ma chérie, en levrette, je sais combien tu aimes cela… Mais tout de même… Ils t’ont fait boire, ce n’est pas possible !

Je cherche des bouteilles, des verres… Non, rien si ce n’est des bouteilles d’eau. Peut-être dans la cabine… Mais je ne peux pas voir…

Mon Dieu, il est en train de lui mettre son truc dans son petit cul. Non, pas cela, elle ne veut pas. Elle n’aime pas, ce n’est pas faute d’avoir essayé, mais à chaque fois elle me parle d’un blocage lié à ses parents et que…

Voilà, elle quitte les cuisses de Laure. Elle va lui dire que non… D’ailleurs elle tourne la tête vers lui.


Mais c’est trop tard, il lui a enfilé tout son mandrin et ce qu’elle regarde c’est qu’il bouge. Il la surplombe, les cuisses pliées son mandrin presque à la verticale. Position particulièrement « sexe » et que j’apprécie dans les vidéos pornos, cette position de mâle dominant sur la femelle soumise à son bon vouloir. Mais c’est Agnès et elle ne se refuse pas. Laure la complice de ce salaud participe en la caressant aussi.


Ce n’est pas possible. Je dors et je vais me réveiller. Agnès n’est pas comme cela. On la dirait transfigurée. Le peu que je peux voir de son visage me la montre sous un jour étrange. La bouche ouverte, cherchant manifestement sa respiration, accusant chaque poussée d’un rictus. Et ce chibre qui l’encule avec toute la force d’un Louis triomphant. Il me cherche encore. Heureusement il ne peut pas me voir dans l’ombre de la forêt.


Salaud ! Salaud ! La seule chose que je peux faire pour te gâcher le plaisir c’est ce que j’ai pensé. Faire l’idiot. Arriver en retard. Avoir oublié tes jumelles…

J’entends son cri. C’est Agnès. Impossible ! Incroyable ! C’est une autre, un sosie ! Ou bien ils l’ont droguée !


Mon téléphone sonne. C’est elle.



Je vois par les jumelles qu’elle regarde vers le couple qui est à côté. Elle est inquiète. Elle se dit que je sais peut-être… mais non, c’est impossible.



Je vais pour ajouter : « Et ta première pipe avec un autre, et je ne parle pas comment tu t’es fait prendre le cul par ce pervers ».



Et elle fait un geste rassurant à ses voisins.


J’ai au moins le plaisir de voir la tête de Louis lorsque je lui parle de mon oubli et que je me suis perdu. Je crois un moment qu’il ne va pas pouvoir se retenir de me raconter. Mais non, il n’ose pas. Il a peut-être peur que je réagisse mal. Ce n’est pas parce qu’hier j’ai été leur partenaire que je suis prêt à l’apprendre pour ma femme.


Sur le bateau, aucune bouteille entamée et je ne vois rien dans le comportement d’Agnès qui puisse dire qu’elle a été droguée. Elle est juste très « à l’écoute » de son mari. On déjeune sous l’ombre d’une toile tendue sur la plage arrière. L’installation de cette toile a déclenché une question de ma femme :



La réponse de Louis la satisfait, mais moi j’en ai une autre : « Il était prévu que ton mari puisse nous voir te baiser depuis le haut de la falaise. La toile nous aurait cachés… »

Je sens une tension au début du déjeuner, pourtant j’essaie d’être naturel. Peut-être qu’Agnès en fait un peu trop ! Mais le rosé bien frais sert manifestement à tout le monde comme un décontractant. On finit par redevenir « normal » si ce n’est que je ne peux m’empêcher de regarder la verge de Louis avec l’imaginer… Mais c’est con, cela me déclenche un début d’érection que je dois bien vite dissimuler.

À un moment, j’ai bien vu que le trio se parlait alors qu’ils rangeaient les affaires dans la cabine. En temps normal, cela ne m’aurait pas étonné, mais je ne peux m’empêcher de me sentir exclu. Un comble, moi le mari cocu et de quelle façon !



Le couple s’éloigne. Je comprends qu’ils veulent nous laisser seuls. Agnès a-t-elle décidé de tout m’avouer ? Mais cela n’en prend pas le chemin.



Comment tu me trouves ?


Elle prend la pose. J’attrape mon smartphone et commence à la photographier. Elle joue la vedette. Elle minaude…



Comme je ne réponds pas.



Et elle s’approche. Elle se frotte à moi comme une chienne en chaleur. Ce n’est pas du tout son genre, d’habitude elle sait me faire sentir son envie de façon plus discrète. Elle paraît changée. Veut-elle se faire pardonner même si je ne suis pas censé savoir ?


Elle se baisse devant moi. Je découvre que je ne suis plus au repos et qu’une demi-érection me tend. Elle me prend entre ses lèvres. Elle me suce. Elle y met tout son cœur. Je bande comme un fou. C’est excitant une femme qui veut se faire pardonner. Malgré moi, j’ai la vision de la queue de Louis dans sa bouche, la même bouche qui me suce dans laquelle je pourrais me déverser sans qu’elle proteste… À moins qu’il y ait deux traitements… Celui pour le mari… Celui pour l’amant…

Mais je n’ai pas le temps d’aller plus loin qu’elle se lève.



Elle m’entraîne vers le volant. Elle pose ses mains dessus et se cambre pour m’offrir sa croupe. Décidément, la voici transformée, me dirigeant vers son envie alors que normalement même si elle aime beaucoup de cette façon, c’est toujours moi qui la guide…



Je ne sais si je dois me réjouir ou pas de cette nouvelle Agnès. Peut-être que ce n’est qu’un feu de paille que sa culpabilité a allumé. Une baise avec ce couple ne peut l’avoir tout de même changée à ce point ? Le rosé ne peut pas tout excuser ! Elle doit voir mon étonnement.



Mais bien sûr ! La belle excuse ! Tout à l’heure, tu étais à jeun et pourtant je t’ai vue dans les jumelles, ivre de plaisir. L’image de Louis collé contre toi et probablement avec sa bite que tu devais sentir m’excite.



Je suis entré d’un coup de reins. Jamais je ne l’ai prise ainsi, sans vraie préparation, toujours je suis délicat, prévenant au moins pendant les préliminaires ne laissant mon désir s’exprimer qu’après une délicate préparation.



(Je te baise, chérie. Tu avais l’air d’apprécier tout à l’heure la brutalité de ton amant, eh bien ton mari aussi peut l’être).


Pendant de longues secondes, des minutes, je la bourre ainsi. Sa croupe ondule, elle ne proteste pas, mieux (ou pire), elle en veut toujours plus. Et puis elle se retourne et son regard rivé au mien avec une lueur que je n’identifie pas elle me dit :



Alors j’ai débandé. J’avais la preuve que je n’avais pas pu la convertir à ce plaisir et qu’un quasi-inconnu, un vieux de cinquante balais avait réussi… Quel mari étais-je pour être si nul ? Ce qu’un autre avait réussi en une seule fois, prendre ma chérie par son petit cul et pire, la faire jouir dès la première fois, moi j’avais lamentablement échoué.



Et c’est comme cela depuis ce moment. Déjà après avoir retrouvé notre bungalow, j’ai eu des épisodes d’excitation suivis de pannes. Mais cela a amplifié encore depuis notre retour. Je ne comprends pas. Parfois de revoir par la pensée ce que j’ai surpris sur le bateau m’excite. Parfois c’est l’inverse, surtout si Agnès se montre entreprenante.




**********




Ils sont en face de moi comme la dernière fois. Sur mon bureau deux exemplaires du même récit. Un récit constitué de leurs textes que j’ai placés à nouveau dans l’ordre chronologique et dont j’ai supprimé les parties redondantes. Mais si la procédure est la même, le récit est autrement dérangeant. Je prends les précautions d’usage.

Merci pour leur sincérité et leur courage d’avoir répondu à ma demande.

Je les préviens que cela peut être dérangeant. Que l’un comme l’autre peut tout arrêter, mais qu’une fois commencé la lecture, il faudra aller au bout. Qu’ils vont découvrir des choses qui vont les troubler.


Qu’il ne faut pas oublier qu’ils ont été manipulés par ce couple de prédateurs que j’avais déjà identifié la première fois. Maintenant c’est une évidence. Ils vont découvrir par eux même comment chacun a été dirigé et conduit, autant par des tentations que par ce qu’on leur a fait voir de l’autre.


Ils lisent. La pièce est d’un silence de plomb. Seul le bruit des pages qui tournent. Souvent chacun jette un regard à l’autre. Évidemment ils ont peur de sa réaction. Mais moi, je suis confiante. Sur la balance leurs fautes, si on peut appeler cela des fautes, s’équilibrent. Mais on ne sait jamais. Souvent on n’accepte pas pour l’autre ce qu’on a fait soi-même.

Pas d’injures ! Pas de cris ! C’est déjà ça !



Demain, je vous invite à en parler. Pas obligatoirement de ce qui s’est passé, mais de ce que cela a permis. Oui, je dis bien permis, comme une découverte positive, de comprendre aussi bien pour soi-même que pour votre conjoint.

Par exemple Julien vous pourrez parler à Agnès de votre expérience d’ado. Cela n’a rien de honteux ni d’exceptionnel. Beaucoup d’hommes ont ce type de relation ou de fantasme. Vous, Agnès, pourrez expliquer, mais il y a déjà la réponse dans votre récit, de ce qui vous bloquait en particulier le lien entre la sodomie et vos parents, et la raison pour laquelle cela s’est libéré sur le bateau.

Ce couple est redoutable. Comme je le disais, il vous a enfermés dans vos secrets. Secrets d’avoir vu l’autre ! Secret d’avoir « fauté ».

Mais, et vous n’êtes peut-être pas encore prêts à entendre ce que je vais vous dire. Ils ont aussi révélé ce que vous aviez au fond de vous-même. Pensez-y !


Pour conclure. Revenez me voir si vous le jugez nécessaire. Sinon si cette « analyse » a fait son effet alors je vous souhaite bonne chance.

Prenez aussi cette enveloppe. Elle contient un dernier conseil. Mais ne l’ouvrez que si tout va bien pour vous. Si cette aventure vous a fait progresser et que votre amour s’en est sorti renforcé, ce dont je ne doute pas, alors suivez le conseil que j’ai glissé à l’intérieur.


Ils partent.



Un mois plus tard, je reçois un message :


« Merci, nous avons suivi votre conseil. Vous aviez raison, ce couple nous a délivrés des carcans qui nous bloquaient aussi bien les miens que ceux de Julien. Merci aussi pour la carte. Aurons-nous le plaisir de vous y voir un jour ? Nous aimerions vous remercier et nous débordons d’idées… Qu’en pensez-vous ? »


L’enveloppe contenait une carte. Juste une carte donnant l’adresse physique et le site internet d’un club libertin.