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Temps de lecture estimé : 19 mn
30/05/20
corrigé 05/06/21
Résumé:  Une semaine après la négociation, il est temps d'assurer un suivi de la production régulier et en profondeur avec mon client.
Critères:  fh grosseins lunettes travail entreseins pénétratio -occasion
Auteur : Perdita      Envoi mini-message

Série : Négociation

Chapitre 02
Reprise des négociations

Résumé de l’épisode précédent :

Pierre Ganyméde, un petit patron PME, a payé de sa personne pour négocier un important contrat avec Faustine Lempereur, une acheteuse redoutable d’un grand groupe.

Une semaine plus tard, les premières expéditions de la commande ont démarré.







Le routier me serre la main avant de remonter dans son camion. Comme il n’y a personne aux expéditions aujourd’hui, je m’occupe des camions et c’est le quatrième et dernier qui vient de partir.

À bord de son chariot, un cariste emmène une nouvelle caisse sur le quai de chargement, elle attendra demain. Je prends la direction de mon bureau en traversant le grand atelier lumineux. D’abord les tables d’emballages où, sans un bruit, les opératrices vérifient les produits et les emballent. Ensuite à l’instar des grandes imprimeries de la presse, les machines automatisées débitent la production à grande vitesse sous le contrôle des techniciens. Enfin je grimpe les marches de l’escalier métallique avant d’arriver à mon nid d’aigle. De là-haut, depuis la baie vitrée de mon bureau, ma vue embrasse tout l’atelier qui tourne à plein régime.


Nous devons expédier 10 000 pièces. C’est une commande formidable pour une petite entreprise comme la nôtre, mais le cahier des charges est draconien sur les tolérances de qualité et de délai. Deux semaines pour livrer, c’est très court.

Depuis sept jours, avec toute l’équipe, nous avons la tête dans le guidon. Matière première, approvisionnement, réorganisation des équipes, embauches d’intérimaires, maintien des standards de qualité, contrôle des coûts, nous avons tout passé en revue. Il faut que l’opération soit réussie et rentable.


Vu le volume et les risques engendrés, je ne sais toujours pas si cette commande creuse notre tombe ou s’il s’agit d’une occasion unique pour changer de dimension. Quoi qu’il en soit, il faut y consacrer toute notre énergie et l’ensemble de nos moyens, nous ferons les comptes à la fin en fonction des dépenses et du produit des ventes.


Le prix, toujours le prix, le souvenir de la négociation m’obsède depuis une semaine, depuis que madame Lempereur m’a imposé ce tarif. Quel souvenir ! Elle m’a manipulé au propre comme au figuré, jamais je n’oublierais cette entrevue.

Dans mes rêveries, debout, j’observe l’atelier. Mon téléphone sonne.

J’espère que ce n’est pas encore ce fournisseur de plastique qui veut essayer d’augmenter ses tarifs, il a tenté de me joindre trois fois aujourd’hui. Une fois la tempête passée, il faudra penser à changer de fournisseur, car ce type est tout sauf un partenaire sur qui on peut compter.



Une voix claire et pénétrante.



Je suis emporté, je suis ailleurs. Je pense à cette négociation, à sa peau, à sa bouche parfumée à la bergamote, à ses hanches, à ses seins pleins et fermes, à son…



Je reviens sur terre.



La voix reprend, apparemment agacée.



Le professionnel reprend le dessus, je dois faire face à mon acheteuse impitoyable. Il faut vite que je revienne à la réalité.



Oh oui, je me souviens… Dès le rendez-vous fixé, je réserverai la chambre charmante au château de Maremble avec seau à champagne et dîner romantique. Je me vois déjà l’accueillir en costume à l’entrée.



Comment ça, maintenant ?



Elle reprend d’un ton visiblement agacé.



Comment ça ? Je bondis. Je regarde en bas, je la vois. Juste en bas. Entre la porte d’entrée et la K32, notre toute dernière machine, la plus performante et la plus productive. Comment a-t-elle fait pour rentrer toute seule ?



Depuis une semaine complète, je suis habillé du matin au soir en jean, polo, basket. Le dernier rasage date de lundi dernier. Je suis très loin d’être préparé à affronter mon plus gros client et d’autant plus, que Madame Lempereur a repris la place de Faustine.

En bas, essoufflé, je la cherche du regard. Elle a disparu. Ça ne sera plus possible de réserver au château de Maremble pour ce soir, le congrès de chirurgiens de cette semaine a rempli tous les hôtels quatre étoiles et plus des alentours. L’escapade romantique est râpée…


J’entends des cliquetis de talons en provenance du stock de carton. Je passe l’étagère, elle est au milieu des emballages vides, des boîtes pliées, du papier bulle, des rouleaux de scotch et des étiqueteuses. On est très loin de l’esprit château. Heureusement que ma responsable des consommables tient proprement son stock. Penchée sur le bureau du gestionnaire de stock, elle observe les cartons dépliés. J’avais oublié qu’elle avait un sacré pétard !


Ce jean bleu ciel moule parfaitement son fessier. La couture épouse admirablement ses formes en partant de sa taille à ses jambes longues et parfaites. Une paire d’escarpins noirs au pied, une veste de tailleur noire en haut. Faustine n’a pas la même tenue qu’au siège. Et son jean lui va comme un gant, enfin si on pouvait enfiler une paire de gants à des fesses aussi admirables, aussi galbées, aussi bombées.



Une courte sonnerie retentit. C’est la fin de journée pour les opérateurs. C’est elle qui va me tirer de ma rêverie. Je balbutie.



Mon regard toujours rivé à son superbe fessier, je vais essayer de me tirer de cette question piège.



Qu’est-ce que je n’ai pas dit, ce n’est pas un raté, c’est un suicide… en direct live. Ce n’est pas seulement mes moyens que je perds, mais entièrement mon esprit.

La réponse ne va pas tarder. Madame Lempereur se redresse légèrement, continue d’observer les cartons. Je n’arrive toujours pas à détacher mon regard de ce jean archi moulant et de ce cul archi bien foutu. La veste noire tombe maintenant légèrement sur ses fesses et effleure le tissu. Un peu moins rebondie, il s’agit de la paire la plus magnifique que je n’ai jamais vue.



Sans me regarder, sa réponse est cinglante. Waterloo ou Trafalgar, je ne sais plus, je suis en train de me saborder en rase campagne et sous hypnose de ses incroyables fesses.

Je ferme les paupières et essaie de rassembler mes esprits. Les automatismes reprennent, j’enchaîne sur les concepts de travail en profondeur, d’action corrective, de plan d’amélioration continue, de fiabilisation de circuit d’approvisionnement, de contrôle qualité permanent, de satisfaction du client et de son cul (ah, non, ça je ne le dis pas, même si j’y pense tellement). Je ne sais pas si je suis sauvé, mais je suis certain de refaire surface.


À la fin de ma remontée des abysses, je rouvre les yeux. Mon acheteuse se redresse et se retourne enfin. Je retrouve sa frange, ses lunettes, ses yeux, j’arrive presque à sentir d’ici son parfum de bergamote. Du rouge à lèvres, du mascara noir, un peu de fond de teint, l’acheteuse est maquillée pour le travail et la séduction. Elle me tend la main, j’ai envie de l’embrasser, de l’étreindre, de lui dire qu’elle m’a manqué terriblement. Je me contrôle et je lui serre en retour la main.



La réponse est sarcastique.



La personne de la réception doit être à la comptabilité cet après-midi, ma cliente en a juste profité pour s’inviter comme elle voulait chez moi, tel un loup dans la bergerie ou plutôt une mante religieuse au milieu de ses maris. Mon imperturbable acheteuse reprend froidement :



Attention aux erreurs, ma situation est à haut risque. J’ai refait surface, mais ma mante religieuse peut me couler à tout moment.



J’essaie de me montre le plus rassurant possible. Sans laisser transparaître aucune émotion, ma cliente poursuit méthodiquement. La machine que j’ai en face de moi est une beauté froide, une mécanique charmante.



Je l’observe tout le long. Des contours de son visage parfait, une mèche brune rebelle qui s’entortille sur le côté gauche jusqu’à sa tempe, un léger grain de beauté que je n’avais jamais remarqué juste sous sa tempe gauche par ailleurs, un petit nez élégant, des lèvres incroyablement bien dessinées. Ce bout de femme a décidément un charme fou.


Je ne sais plus quelle question Faustine a posée, mais il faut que je réponde, car je suis en apesanteur et donc en train de perdre pied. J’essaie de me ressaisir, je baragouine un truc qui j’espère à peu près cohérent. Elle m’observe attentivement pendant ma réponse… Derrière ses grosses lunettes noires, ses pupilles bleu turquoise sont braquées sur moi sans ciller, sans broncher.



Pour l’instant, elle ne m’a pas encore souri, et bien heureusement, car son sourire est tellement ravageur qu’il me ferait abdiquer sur-le-champ, rendre les armes, hisser le pavillon blanc.



Ma cliente passe devant moi et nous nous engageons dans l’allée centrale en croisant justement les employés sur le départ. La K32, les machines de découpe, les machines d’assemblages sont désormais à l’arrêt. L’éclairage principal s’éteint. Les veilleuses parcourant les allées continuent de dégager leur lumière blanche.

En direction de la zone d’emballage, les talons hauts de ma visiteuse cliquettent sur le sol bétonné… La veste tombe toujours légèrement sur sa paire de fesses parfaites, son pantalon archimoulant suit délicatement la courbe de ses cuisses. Le délicieux parfum de bergamote suit ses pas. Durant les cent mètres de marche, sans pouvoir détacher mon regard de son cul et ma pensée de son parfum. Je sentais une légère érection dans mon jean, un peu plus et elle sera visible. Une fois arrêté, je devrais alors tenir des postures étranges pour devoir la masquer. Je détourne mon regard de ses hanches.


Arrivée devant les piles de cartons vides, la belle brune s’arrête, croise les bras et observe les emballages. Il s’agit de la production de l’après-midi et tout au plus nous avons au maximum 300 pièces emballées, ce qui fait plutôt loin du compte pour la journée.

Elle se retourne vers moi et passe doucement ses doigts manucurés dans ses cheveux noirs



Face à ce feu nourri de questions, il va falloir jouer serré. Je réponds du tac au tac.



Ma cliente reste silencieuse, les bras croisés, elle observe les différentes caisses. J’en profite pour mieux la scruter de profil. Queue de cheval, frange, lunette carrée, rouges à lèvres, notre première rencontre me revient en mémoire.



Son regard ne lâche pas les palettes. La phrase est lâchée. L’objet de sa visite est enfin dévoilé.



Elle tente peut-être encore de me déstabiliser en soufflant le chaud, mais je ne vais pas encore me laisser faire.



Elle me regarde enfin, son sourire illumine son visage. Telle une lumière éclairant subitement la pièce, l’évènement tant attendu métamorphose madame Lempereur.

Elle demandait de l’aide. Plus humaine ou moins acheteuse, Faustine a besoin de moi et ce n’est plus l’imperturbable acheteuse, c’est juste une très jolie jeune femme qui a besoin d’un coup de main. À moi d’en profiter pour reprendre l’ascendant et de ne pas oublier de négocier les tarifs.



À quoi joue ma cliente ?


Elle décroise doucement les bras, met ses jolies mains dans ses beaux cheveux, défait sa queue de cheval, me regarde à travers les mèches brunes et en coince une autre derrière les oreilles avec ses doigts.

J’ai déjà vécu cette scène, la seule différence est sa nouvelle coupe plus courte, plus rangée, avec une jolie frange sur son front. Elle lui va à merveille.


Faustine s’assoit sur un carton, croise les jambes et fait tomber sa veste noire. Un peu déshabillée avec son caraco noir, je retrouve son précieux collier en argent accroché autour du cou. Faustine veut clairement m’allumer. Il faut que je garde mon self-control.



Soit c’est une cinglée, soit elle veut m’utiliser avec ses gros sabots ou plutôt avec ses gros nichons… parce que là, ce n’est pas un décolleté, mais une merveille de la géologie, un des beaux défilés de notre planète, c’est le Grand Canyon avec tout au fond, la Vallée de la Mort tellement désirable qu’on aimerait tellement s’y perdre pour toujours.

Ma tête me dit de clore cette discussion dès maintenant et de lui envoyer un mail avec ma proposition ferme dès demain matin. Effectivement, c’est la meilleure des choses à faire. Je m’approche de mon allumeuse en chef et je prends son menton par ma main droite. Quelle douceur de peau.



Mais qu’est-ce que je dis ? Ma tête ne m’écoute plus, que fait mon cerveau ?

La redoutable acheteuse me regarde à travers ses lunettes, elle bat à plusieurs reprises ses cils parfaits. Ses dents mordillent sa lèvre inférieure. Ses doigts jouent le long de ma cuisse.



Plus je plonge dans son regard bleu intense, plus je vois clair dans son jeu.

Elle est clairement venue pour sécuriser ses appros et elle est prête à en payer le prix. Je ne sais pas pourquoi mes produits ont un tel succès et mes yeux rivés dans son décolleté m’empêchent de connecter les neurones nécessaires pour comprendre quelque chose.

La chose la plus importante à faire est d’en rester là et de terminer cette négociation qui va encore mal tourner, je ne vais pas me laisser faire encore une fois. C’est une question de survie !

Je me décide, je vais lui annoncer qu’il faut s’arrêter là. Ma main droite descend sur sa hanche.



Ça y est, ma tête a arrêté de décider, c’est une abdication du cérébral. Je bande comme un âne. Ma bite tient désormais les manettes. Mon cérébral n’est plus que spectateur, il hésite entre une pendaison et sortir les pop-corn pour profiter du spectacle

Les yeux de Faustine s’illuminent, un léger sourire coquin aux lèvres. Elle se lève, se penche vers moi, sa bouche s’approche de mon oreille, je retrouve les effluves de son délicieux parfum à la bergamote, ses doigts remontent doucement le long de ma cuisse.



Sa main s’arrête sur mon sexe tendu comme jamais. Ma négociatrice est venue pour faire un remake de notre première rencontre et semble décidée à repartir avec un accord sur un batch supplémentaire, il faut absolument que je garde la maîtrise et que je pousse l’avantage. Ma main droite sur son menton, mes doigts touchent la commissure de sa lèvre.



Sa bouche s’entrouvre et laisse passer mon doigt entre ses lèvres, la langue chaude caresse doucement le bout de mon index, les yeux toujours braqués sur les miens. Cet instant érotique semble durer quelques siècles. Faustine réajuste ses lunettes et reprend de sa voix sensuelle et coquine.



Putain, elle a vraiment dit baiser. Mon rythme cardiaque s’accélère et ma bite cherche désespérément une porte de sortie dans mon jean.



Le sourire de Faustine s’élargit encore plus. Sa main droite vient sur mon poignet, je sens sa chaleur et la douceur de sa peau et retire doucement mon doigt de sa bouche. Sa main gauche descend lentement le long de mon torse vers ma ceinture puis vers mon sexe. Ses merveilleux doigts caressent mon pénis à travers mon pantalon.



Elle saisit délicatement mon sexe tendu comme jamais. Son regard ne décroche toujours pas du mien. Ma braguette s’ouvre, elle plonge dans mon pantalon pour atteindre le boxer. Il n’y a plus qu’une simple barrière de tissu entre elle et moi.



Elle s’accroupit, un léger sourire gourmand entre les lèvres. Mon sang se met à circuler encore plus vite. La suite des négociations promet un dénouement inattendu, surtout ne pas lâcher, surtout ne pas changer d’avis. Il faut profiter de ce moment qui promet d’être inoubliable.


Je déboutonne mon pantalon qui tombe aux chevilles. Accroupie, ma belle acheteuse me fixe, son regard ardent de désir, cherchant la confirmation de la suite à donner. Comme pour sceller notre accord et surtout libérer la tension sexuelle accumulée. Je lâche un :



Elle choisit ce moment pour libérer mon sexe de son boxer, l’enserrer dans sa main et caresser toute la hampe de haut au bas. Elle me branle doucement et le moyen est délicieux de mon côté. Terriblement excité, je ne tiens plus et caresse sa poitrine.

De temps en temps, elle me jette un regard, les sens excités, la bouche entrouverte. De mon côté, je parcours tout le galbe de ses seins comme s’il fallait détourner mon attention du branlage le plus érotique du monde au risque de jouir en début de parcours. Comme pour une confirmation, mais aussi pour tisser un peu plus la conversation, je lui lance un :



Elle continue de mon branler, relève les yeux :



Oui, c’est plutôt court comme réponse, mais un, la question est inattendue et deux, dans ce moment-là, je n’ai plus beaucoup de neurones à état de fonctionner



Elle libère mon sexe, repousse ma main et enlève son caraco. Dessous, sa superbe poitrine est mise en valeur par un très beau soutien-gorge en dentelle noire. Je n’ai pas beaucoup le temps d’admirer ce chef-d’œuvre, car elle défait aussitôt son crochet et laisse surgir ses deux magnifiques globes d’un blanc laiteux.

Je n’ai jamais rien vu d’aussi beau. Ronds, centrés, extraordinaires de blancheur et de douceur, cette poitrine est un défi à la physique. En effet, la gravité ne semble pas l’atteindre, malgré sa taille des plus impressionnantes. Les aréoles sont parfaites et les tétons pointus donnent envie de les lécher avec gourmandise. Au milieu se loge le fin collier en argent brillant. Ce précieux bijou est comme ceint par cet écrin de merveille. La vision est un sommet extraordinaire d’érotisme.


Moi, bouche bée, mon sexe au garde-à-vous parfait comme un soldat devant l’Empereur durant sa revue des troupes, elle, amusée de l’effet produit par le spectacle de sa poitrine.

D’accroupie, l’acheteuse se met maintenant à genoux, me jette un dernier regard malicieux et enveloppe mon sexe de sa sublime paire de seins de ses deux mains fines, comme un merveilleux et doux étau.

La délicieuse chaleur de ses seins se répand sur toute la longueur de mon sexe. Le va-et-vient commence doucement, ma queue dans le sillon de ses seins. Bien que sa peau soit soyeuse et chaude, la friction se fait difficile, une fois mon gland sorti.


Elle arrête son mouvement, me lance un regard lubrique à travers ses lunettes, sort sa délicate langue et lèche le bout de mon gland. Ce moment est unique. De la salive s’écoule le long de ma hampe jusqu’à la base. Ma belle brune relève la tête, ses deux mains enserrant toujours l’étau de chair, et reprend le long mouvement délicieux. Mon sexe glisse doucement entre ses seins et mon gland ressort de cette vallée de la mort à chaque mouvement.


Tout m’excite dans ce tableau d’extase, madame Lempereur, mon acheteuse impitoyable, est à mes pieds pour me prodiguer la plus merveilleuse des branlettes espagnoles. Ses longs cheveux collés au visage, ses lunettes toujours sur le nez qui lui donnent un petit air de secrétaire salope, ses yeux, sa bouche penchée vers sa sublime poitrine enserrant mon sexe.


Elle se rapproche d’ailleurs toujours un peu plus de ma verge et je sens son souffle chaud qui s’échappe de ses lèvres à chaque fois que mon gland sort de la vallée la plus érotique du monde. Ses seins toujours comprimés, le mouvement s’accélère et le bout de ma queue va toujours plus loin et termine désormais sa course entre ses lèvres entrouverte de Faustine.


Mon cœur s’accélère, mon esprit ne pense qu’à la jouissance prochaine, à deux doigts du point de non-retour, je tente d’amplifier mes mouvements au maximum pour que mon sexe atterrisse complément dans la bouche de mon amante.

M’apprêtant à jouir, je ferme les yeux, relève la tête, l’orgasme libérateur s’approche quand soudainement le mouvement s’arrête.



Elle se relève, déboutonne son jean moulant, dessous, une très jolie culotte en dentelle noire échancrée, retire ses escarpins et se penche en avant pour finir de démettre son vêtement. Ses jambes sont parfaites, ses cuisses pleines, ses mollets galbés, ses hanches à tomber, elle a le corps le plus parfait du monde. Et en plus, elle est en train de tortiller merveilleusement du cul pour enlever sa culotte.


Dessous, son abricot épilé se découvre, les lèvres ouvertes de mouille. Le regard de braise, elle s’approche de moi, me masturbe d’une main experte et m’embrasse.

Je retrouve le goût de sa bouche, ce zeste sucré proche de la bergamote. Je retrouve sa langue charnue qui joue avec la mienne. Je prends son visage des deux mains et introduis ma langue dans sa bouche. La salive s’écoule de nos lèvres. Nous entremêlons nos langues, notre souffle rythmé ensemble. Ses yeux sont désormais clos, je ferme les miens. Le temps s’arrête, nous savourons ce simple instant de félicité. Pourquoi ne nous sommes pas revus depuis une semaine ? Je ne peux plus me passer d’elle, je ne peux plus vivre sans mon acheteuse qui veut profiter de mon corps. Je ne peux plus vivre sans profiter du sien. Je veux lui montrer que je l’aime, je veux lui faire sentir comme elle m’excite.


Ma main descend vers sa hanche, se glisse entre ses cuisses et caresse son abricot doux et lisse. Au premier contact de son clitoris, Faustine tressaille. Notre langoureux baiser se brise, elle recule, j’ouvre les yeux, sa main lâche mon sexe.

L’air gourmand, ma cliente me lance :



Et elle s’assoit sur un carton à mi-hauteur.

Il n’y a que nous deux dans l’atelier, la lumière blanche dégage une étrange ambiance. J’enlève mon polo trempé par la sueur, je me rapproche.


Sa main droite reprend mon érection avec fermeté, elle écarte les jambes, son sexe lisse touche lentement mon gland, ses yeux sur les miens, je meurs d’envie de la prendre, elle laisse durer le plaisir, un léger sourire s’entrouvre sous le velours rouge de ses lèvres.


Le tableau est fabuleux. Moi, debout, le torse nu, le jean à terre, elle, assise les jambes écartées sur un carton, au summum de l’érotisme, complètement nue, excepté ses lunettes, à part son collier d’argent, les cheveux défaits, mouillés qui lui collent au visage. Les yeux clos, la bouche entrouverte, les mains sur les côtés, les seins parfaits, pleins, toujours gagnants contre la gravité au mépris de la physique, les hanches, dessinées par Dieu lui-même et faites pour être caressées.


Je saisis délicatement ses mollets et place les genoux de mon amante sur mes épaules, son grain de peau est toujours aussi doux. Je m’enfonce doucement dans son vagin humide. Ses yeux se ferment, les parois de son sexe saisissent ma verge avec une telle force que je manque de peu de défaillir. Mon épieu de chair continue de s’enfoncer, Faustine lâche des « putain » de plus en rapidement. Nous sommes à la garde. Après une litanie de « putain », ma maîtresse lâche un long « putain » de plaisir.


Mes deux mains sur ses hanches, mon amante ondule son bassin. Je l’accompagne dans son mouvement de va-et-vient régulier et léger, ses deux mains effleurent la peau de mes cuisses. Telle une valse où seuls les bassins jouent, se répondent et se suivent, doucement, lentement, avec grâce. Nous imprimons tous les deux le tempo dans cette danse délicieusement érotique.


Moi, debout, nu, mes mains sur ses hanches, nos bassins ondulant de concert, contemplant le corps fabuleux de Faustine. Faustine, assise sur les cartons, les cuisses serrées autour de ma taille.

Au fur et à mesure des ondulations, le rythme de respiration augmente, elle ouvre les yeux, sourit de plaisir et remonte ses doigts sur son clitoris, gonflé par le désir. Le mouvement s’accélère, la valse devient une salsa rapide. Nos deux bassins courent de concert comme si nous devons rattraper le temps perdu, rattraper les deux semaines séparées. Les « putain » se multiplient, le plaisir est immense, l’excitation monte. Nous allons tout de même changer de rythme, car j’ai terriblement envie de démonter mon acheteuse. Je saisis un des gros seins de ma brune. Ils sont tellement beaux, ronds, surréels.



Je ne sais plus trop si je m’adresse à Docteur Lempereur, l’acheteuse, ou Miss Faustine, mon amante, mais maintenant, je m’en fiche.

Je m’extirpe de son fourreau étroit, ses parois se rétractent comme pour me retenir. Il est temps de prendre les choses en mains.


Moi, le petit patron, je vais encore baiser mon acheteuse. Mes mains tiennent fermement ses cuisses écartées, Faustine sur le dos, légèrement redressée sur ces coudes, son regard rempli de désir.

Je m’enfonce à nouveau par un puissant mouvement du bassin, Faustine écarquille les yeux, Putain ! Le plaisir est intense.

Je la prends et la reprends, je la pistonne comme un Rocco, ma verge s’enfonce complètement dans sa chatte à chaque mouvement, les parois de son sexe vacillent à chaque piston. À chaque boutoir.


Son corps m’excite tellement, la frustration des derniers jours et le plaisir de niquer mon acheteuse décuplent mon envie, mon plaisir. Je ramone sa chatte copieusement.

Les mains de mon amante s’accrochent à mes cuisses, à mon torse, à mes bras. Ma main droite, elle, pelote ses gros seins. Ma bite continue de baiser mon acheteuse ou plutôt sa chatte. Les ongles de Faustine s’enfoncent de plus en plus dans mes bras. Les « putain » s’accélèrent, Madame Lempereur adore se faire baiser sauvagement. Et moi donc, j’aime la défoncer comme un animal sans fatigue et sans limites.


Je me contracte, elle jouit, je jouis. Nous jouissons ensemble à la même seconde par un ultime « Putain » de libération. Cette seconde de plaisir intense avant que je m’effondre sur le côté de mon amante.

Nos deux corps nus sur un carton défoncé par notre chevauchée, les chaussures, escarpins et vêtements pêle-mêle à même le sol. Nous avons laissé un champ de bataille.

Faustine se tourne vers moi, haletante, sa main sur mon torse, m’embrasse langoureusement, le regard émerveillé.



Nous partageons à nouveau un tendre baiser au goût de bergamote. J’espère que ce moment durera toujours.



À suivre…