Résumé de l’épisode précédent :
Après avoir fait l’amour avec Pascal devant Jean qui le faisait avec Ève, Sabrina renouvelle avec Jean et lui offre leur première sodomie. Ève et Pascal, attendris par ce jeune couple, s’arrangent pour que Sabrina les accompagne dans leur virée en camping-car. Le jeune couple est réuni. Ils vont maintenant se rendre chez des amis de leur couple de bienfaiteurs.
Le trajet se déroula tranquillement. Pendant les deux premières heures, ils parlèrent de tout et de rien, et notamment du fait que Jean connaissait assez l’Ardèche pour y avoir passé quelques étés lorsqu’il était enfant, avant qu’il ne lui soit plus possible de partir.
- — Pourquoi tu ne pouvais plus ? demanda Ève.
- — Divorce… Moins d’argent. Raison logique. Ça doit faire plus de dix ans que je ne suis pas parti.
- — Du coup, ça te fait des superbes premières vacances d’étudiant, dit Sabrina en lui caressant la main.
- — Tu m’étonnes. Les plus belles vacances de ma vie, oui. Je découvre un couple génial, ouvert, compréhensif. Je rencontre une fille éblouissante. Belle, tendre… Et amoureuse en plus. Je crois que Papa Noël ne va plus vouloir m’envoyer de cadeaux pendant vingt ans.
- — Ne t’en fais pas, mon cœur, je t’en ferai des cadeaux, moi. Pleins de cadeaux.
- — Tu en es un sacré, de cadeau, je peux te le dire. Et en plus, tu m’en as offert un magnifique hier, lui dit-il avant de l’embrasser.
- — Je crois deviner, dit Ève, ce qui provoqua l’attention de Jean et Sabrina, qui rougirent tous les deux.
- — Elle est terrible, dit Pascal. Elle devine tout. Vous savez, entre ses intuitions et son sens de l’observation, elle a un flair terrifiant. Heureusement que nous sommes libertins, car si j’étais juste un infidèle, je serais grillé en quelques heures. Mais du coup, qu’est-ce que tu as deviné, mon cœur.
- — Mon chéri, dit-elle en interrogeant le jeune couple du regard, c’est leur jardin secret. Je ne voudrais les embarrasser, pas vrai ma belle ?
- — C’est gentil, Ève, mais je n’ai pas de secret. Et toi, mon cœur ?
- — Je suis avec toi. De toute façon vous savez déjà presque tout ce qui s’est passé entre nous, donc il n’y a pas de secret à avoir.
- — Bon alors, tu vas me dire ou pas, chérie ? J’ai envie de savoir.
- — Ben, mon amour… tu te souviens que notre belle invitée t’a éconduit hier. Dès que j’ai vu la position que tu avais choisie, je me doutais de ce que tu cherchais.
- — Aaaaah, je vois, répondit-il. Mais donc… C’est ça, le cadeau dont tu parlais, Jean ?
- — Euh, en fait, non… Moi, à la base, je parlais de notre câlin, celui où vous vous êtes éclipsé, répondit Jean. C’était un magnifique cadeau que tu m’as fait, mon cœur. Mais je ne parlais pas forcément de… enfin, de notre première fois. Je parlais d’avoir pu vraiment passer ce moment près d’elle.
- — Si on veut vraiment tout se dire, reprit Sabrina. Il y a autre chose. Chéri, j’ai vu que tu n’avais pas utilisé de protection avec Ève. C’est pour ça que je n’en ai pas voulu avec toi. J’espère que ça ne t’a pas fait peur ? Je prends la pilule, tu sais, et… toi et Pascal êtes les premiers hommes avec lesquels je fais l’amour depuis ma rupture avec… et même les deux hommes dont je t’ai parlé que j’ai sucés, Mathilde m’a assuré qu’ils étaient sains tous les deux. Je ne voulais juste pas sentir de barrière entre toi et moi. Tu n’as pas à t’inquiéter.
- — Je ne le suis pas. J’ai confiance en toi, mon cœur. Mais si tu veux t’en passer, il y a peut-être moyen de faire un test pour que tu sois tranquille, non ?
- — Oui, intervint Ève, je suis sûre que nos amis connaissent un labo. Ça ne prendrait pas longtemps. Une journée, je pense.
- — Oui, mais… hésita Sabrina.
- — Ne t’en fais pas, tu ne seras sûrement pas privée de câlin. C’est promis, lui dit Jean en souriant.
- — Si tu ne veux pas, Pascal prendra la relève, le taquina-t-elle. Mais plus sérieusement, comment tu comptes annoncer ça à tes parents ? Je veux dire, toi et moi… Que je vienne vivre avec toi.
- — Ça, je n’en sais rien encore… Je pense que je vais commencer par les appeler en fin de journée pour donner des nouvelles. Et jouer la carte du garçon qui va trop bien pour qu’il n’y ait pas anguille sous roche. Mais ne pense pas trop à ça. On trouvera. Par contre, il y a une question que je voudrais poser, si vous voulez bien, se tournant vers le couple.
- — Oui, que veux-tu savoir ? demanda Ève.
- — Ben, je me demande juste… comment c’est possible que vous preniez les choses avec autant de légèreté ? Et pourquoi vous faites tout ça juste pour moi ? Enfin, pour nous, je veux dire… Ce n’est pas que je m’en plaigne, mais… Vous m’avez invité, payé des vêtements pour les soirées comme hier soir, vous acceptez que Saby vienne avec nous et vous appelez son patron pour qu’on puisse rester ensemble. C’est généreux, et admirable et tout ce que vous voulez, mais… pourquoi ? Pas juste pour mon charme naturel, je pense, alors… je me demande, c’est tout.
- — Et pourquoi pas, après tout ? Tu sais bien que tu me plais, répondit Ève en souriant. Peut-être que je veux faire de toi mon petit gigolo privé.
Tous rirent à cette plaisanterie, mais Jean revint à la charge.
- — Écoute, Jean, dit Pascal. Si tu veux tout savoir, nous n’avons aucune raison spéciale. Nous t’avons invité parce que tu nous plaisais à tous les deux, ta personnalité je veux dire, en tout cas au début, qu’on avait envie de prendre du bon temps et qu’en plus tu semblais avoir besoin de te lâcher. On s’est dit que de te faire découvrir le libertinage t’aiderait et nous pensions bien en profiter. Ensuite tu rencontres cette petite sirène et on assiste tous les deux à votre coup de foudre. Elle est jeune, elle est belle, elle t’a amené à montrer des aspects magnifiques de ta personnalité. Bon alors, d’accord, quand on l’a invitée hier soir c’était surtout pour s’amuser. Mais ta réaction, ta compassion, ta sincérité, ton attachement pour elle. Tout nous a donné envie d’essayer d’aider à ce que votre histoire puisse vraiment s’écrire. Et en plus, elle est craquante et participe à nos jeux libertins. Alors, toutes les conditions sont réunies, non ?
- — Je n’aurais pas su dire mieux, ajouta Ève. Comme Pascal, ça m’aurait fait vraiment mal que vous soyez séparés alors que votre histoire commençait tout juste. Et comme on a les moyens et les relations qu’il faut pour vous aider, on a fait ce qu’il fallait faire.
- — Mais je ne veux pas abuser de ça justement. J’ai bien compris que vous avez de gros moyens, financiers entre autres et sans doute beaucoup de relations. Et bien sûr, je suis heureux que ça puisse… me permettre de rester avec elle. Mais… je ne sais pas… je ne suis pas sûr de mériter une chance pareille.
- — Oh, s’il te plaît, tu ne vas pas recommencer avec cette histoire de mérite. Bon sang, Jean, tu es un jeune homme adorable, gentil, sensible, mignon, un bon amant. Mais tu passes ton temps à te dévaloriser. S’il te plaît, ne cherche pas de raison pour profiter de notre amitié et de votre amour parce qu’il n’y en a pas. Reste sincère, doux, et même un peu plus timide, si tu le souhaites, que tu l’es normalement. Sois heureux avec nous et avec ta chérie. Le reste n’a pas d’importance. Est-ce que tu peux faire ça, s’il te plaît ? poursuivit-elle, avec douceur.
Jean se sentit soudain mal à l’aise de cette légère remontrance d’Ève, le regard de léger reproche de Sabrina le lui confirma.
- — Pardon Ève, lui dit Jean. Je me pose trop de questions. Je n’arrive pas à ne plus penser et à juste profiter. En fait je sais d’où ça vient, mais savoir c’est une chose… Mettre en application, c’en est une autre. J’ai commis une erreur et je vous promets à tous les deux… non, à tous les trois, que je vais améliorer ça.
- — Allons, ce n’est pas si grave, intervint Pascal, mais Ève a raison : ne gâche pas tout en cherchant à trop analyser.
- — De toute façon, c’est trop tard, pour toi mon grand, dit Ève. L’erreur est faite. Je te pardonne bien sûr, mais tu es toujours notre petit apprenti. Alors tu devras avoir une punition. Je te trouverai un gage, fais-moi confiance, dit-elle en adressant un clin d’œil à son mari.
- — Dites, pas trop sévère le gage. Ne m’abîmez pas mon homme quand même. Si vous passez par la fessée : pas trop fort, plaisanta Sabrina donnant à Jean une tape sur l’épaule.
- — Promis, ma belle, répliqua Pascal. On ne pensait pas à ça, mais c’est une bonne idée, la fessée. Si tu es sage, tu pourras participer.
- — Hummm, dit Sabrina avant d’éclater de rire et d’embrasser Jean. On va se régaler avec toi.
Un nouvel éclat de rire général s’empara du camping-car. L’ambiance resta très détendue tout le long du trajet jusqu’à l’arrivée à Aubenas. Finalement ils parvinrent à arriver sur les lieux avec une heure d’avance ce qui réjouit leurs amis, qu’ils eurent au téléphone pour annoncer leur arrivée imminente.
Le camping-car arriva devant la grille d’une grande maison bordée de haies qui maintenait une certaine intimité. Les grilles s’ouvrirent et le véhicule entra dans un parc joliment entretenu, avant d’arriver après quelques dizaines de mètres, devant une grande maison de style assez moderne. Un homme d’une quarantaine d’années, les cheveux rasés. Dans sa tenue sportive, il avait la démarche dynamique et chaleureuse. Il vint accueillir Pascal et Ève qui descendirent, suivis de Jean et Sabrina.
- — Eh bien, tu viens avec de la chair fraîche maintenant, c’est du propre, dit Nicolas à Pascal.
- — Je te présente Jean et Sabrina. Ils nous accompagnent cette année pour les vacances.
- — Enchanté, Nicolas, répondit ce dernier en serrant la main de Jean et en faisant une bise à Sabrina. Si vous voulez je vous aide pour prendre vos sacs, comme ça ce sera fait.
Pascal entreprit de prendre le nécessaire dans la soute, suivi de Jean qui prit son sac et celui de Sabrina. Ils entrèrent dans la maison et arrivèrent directement dans le salon qui, à l’image de la maison, était grand, spacieux et semblait très confortable.
- — Chantal n’est pas là ? demanda Ève.
- — Si, si, elle est en haut. En fait, vous êtes un peu en avance, nous n’avons pas eu le temps de déposer les enfants chez les beaux-parents. J’étais justement sur le point d’y aller, mais bon, les enfants sont des enfants. Ils m’ont mis en retard.
- — Oui, mais c’est presque fini, dit une femme dans la trentaine, d’origine asiatique qui venait de rentrer. Bonjour, mes chéris, ça va. Elle embrassa Ève et Pascal qui lui présentèrent le jeune couple.
- — Eh bien, je suis enchanté de vous connaître. Vous pouvez aller poser vos sacs si vous voulez. Pascal et Ève, vous prenez celle de d’habitude ? Et pour les petits jeunes, vous leur montrez celle que vous voudrez. Le mieux, c’est celle qui est près de la vôtre. Ça évite de tous se disperser.
- — Pas de soucis, je leur montre ça et on arrive, répondit Pascal.
Jean et Sabrina le suivirent tandis qu’Ève restait avec leur couple d’amis. Pascal leur indiqua leur chambre, tout aussi spacieuse et munie d’une douche et d’un coin salle de bain, ce qui était le cas de toutes les chambres, selon Pascal.
Jean posa ses affaires puis celles de son amie. Il s’apprêtait à ressortir de la chambre, mais Sabrina le prit par la main et le retint.
- — Attends, s’il te plaît. J’ai quelque chose à te dire.
Jean s’approcha d’elle tandis qu’elle lui prenait l’autre main et se collait contre lui.
- — Je n’ai même pas eu le temps de te le dire… mais, merci pour tout. Tu sais, depuis hier soir, j’ai l’impression d’être dans un rêve. Je veux juste te dire que je t’aime et que je suis heureuse d’être là avec toi.
- — Je t’aime aussi, mon cœur.
Il la prit dans ses bras, et l’embrassa tendrement.
- — Allez, on y retourne, ma belle princesse.
Ils retrouvèrent Pascal qui était redescendu et avait rejoint Ève et Chantal qui discutaient, tandis que Nicolas tentait de calmer leurs deux bébés pour les emmener chez ses beaux-parents. Pascal assistait à la scène hilare.
- — Il ne fallait pas dire que tu savais le faire aussi bien que ta femme.
- — Oui, bon d’accord, j’ai voulu flamber. En ce moment il n’y a qu’elle qui arrive à les calmer, répondit Nicolas. Mais bon, sois solidaire : prends-m’en un.
- — Aaaah non, répondit Pascal. Tu t’es engagé, je n’y suis pour rien. Tiens Jean, puisque tu es là, tu as gagné le droit de filer un coup de main.
- — Ah oui, tiens, allez, le jeunot, à l’aide.
Pris de court, Jean vit Nicolas déposer l’un des deux bébés dans ses bras. Les femmes et Pascal riaient, mais se turent subitement en voyant Jean le redresser, poser la tête de l’enfant sur son épaule puis se mettre à le bercer. L’enfant se calma presque instantanément.
- — Chuuuut, chuut, tout va bien disait-il tout bas devant les yeux effarés de Pascal et Nicolas.
- — Hé ben. Je vais l’embaucher le jeune. Jean, c’est ça ?
- — J’ai pas de mérite, j’ai souvent bercé ma filleule et mon cousin avant. C’est comme le vélo.
- — Bon, Sabrina, tu sais ce qu’il te reste à faire, plaisanta Ève, tandis que la jeune femme souriait.
Nicolas en profita pour s’occuper de l’autre bébé, puis reprit son enfant dans les bras. Il partit ensuite et fut de retour une demi-heure plus tard.
Jean et Sabrina firent connaissance avec le couple d’amis. Tous les six prirent place à table puis profitèrent du repas que leurs hôtes avaient commandé. L’ambiance était agréable et détendue, chaleureuse. Le dessert achevé, ils allèrent s’installer au salon, prenant place dans les larges canapés confortables. Jean et Sabrina s’assirent côte à côte. La jeune femme s’appuya contre son ami, posant sa tête contre son épaule en lui prenant la main.
- — Alors, dit Chantal, en s’adressant au jeune couple, comment se passent vos vacances ? Vos premières vacances libertines, ça doit être une première, non ?
- — Ben, pour moi c’est un peu une surprise. Normalement je devrais être au travail cet après-midi, et me voilà ici, avec un couple adorable et un mec qui veut me ramener chez lui après les vacances. Ça fait un peu kidnapping, mais franchement j’adore ! dit Sabrina en riant. Et toi, mon chéri.
- — Ben moi… moyen. Je me fais maltraiter pendant tout le voyage, je dors par terre, je me fais engueuler si je respire trop fort. En plus, après trois jours, ils invitent une personne qui fait exprès de me marcher dessus… Non, non, c’est l’enfer ! plaisanta Jean. Mais, sérieusement, ce sont les plus belles vacances de ma vie. Je veux dire : je pars avec un couple adorable qui m’emmène en vacances, me fait découvrir le libertinage et m’aide à être moins timide, moins coincé, même. Et en prime, je rencontre Sabrina… Elle est belle, toute menue avec un regard à se noyer dedans, un sourire délicieux, parfois aussi timide que moi. Comment ne pas tomber amoureux de cette jolie blonde menue, toute douce. En plus, elle me dit qu’elle m’aime, elle reste près de moi, est prête à partir avec moi. Que du bonheur, en fait !
- — Oui, oui, mais monsieur le stressé oublie qu’il est en apprentissage, et qu’il doit avoir un gage pour avoir justement été trop stressé. Et je te garantis que ça te passera un peu ta timidité. Tu dois faire ce qu’on te dit, moi et Pascal.
- — Euh, pardon, Ève, mais je mets mon veto pour ce soir, intervint Sabrina. C’est notre première nuit ensemble, alors… J’aimerais autant en profiter un peu. Donc si vous voulez bien, ce soir il est à moi seulement.
- — Accordé, ma chérie, dit Ève. Mais en échange tu devras aussi faire ce qu’on te dira. Et ne t’inquiète pas, tu n’auras pas à t’en plaindre. Mais c’est nous qui donnons les directives. Et ça vaut aussi pour toi Jean. Tu es d’accord ?
- — D’accord, dit Sabrina, les yeux brillants.
- — Bien, alors pour commencer, ma belle, tu vas l’embrasser ton amoureux, je suis sûr qu’il ne pense qu’à ça, depuis tout à l’heure.
Sabrina s’approcha de Jean et lui déposa un tendre baiser qui se changea en un long et profond échange, chacun jouant avec la langue de l’autre. Sabrina posa sa main sur la nuque de son homme lorsque Ève intervint.
- — Non, non, ma chérie, tu laisses tes mains où elles sont. Toi, Jean, caresse-la, excite-la bien avec tes mains. On veut sentir son désir et le tien. Mais interdit de toucher les zones sensibles. Juste sa peau.
Jean, tout en embrassant sa belle, laissa ainsi ses mains se promener sur elle, sentant son corps, si menu, si beau, ressentant sa douceur en même temps que sa force. Il respirait à l’unisson avec elle, remontait ses mains le long de ses bras fins, caressant sa douce peau, effleurant ses épaules, jusqu’à son cou, ce qui la fit frémir. Il laissa ses doigts glisser sur le creux de son cou, arrachant à la belle un profond soupir qui interrompit son baiser. Sabrina le regarda, pressant sa main qu’elle avait gardée dans la sienne et l’embrassa à nouveau, fougueusement. Un baiser passionné.
- — C’est bien, Saby, dit Pascal. Tu aimes qu’il te caresse ?
- — Ouiiii, souffla la jeune femme, assez fort pour être entendue.
- — Tu en veux plus ? demanda Nicolas.
- — Ouiiii, s’il vous plaît.
- — Bien ! dit Nicolas. Jean, tu as le droit de l’embrasser partout où tu le jugeras bon, mais interdiction de toucher son minou. Allez, fais-lui du bien, à ta chérie.
Jean ne se fit pas prier et prit Sabrina dans ses bras et l’embrassa avant de descendre lentement sur son cou, ses épaules. Il fit passer ses mains sous son tee-shirt, reniflant sa peau, levant la tête pour regarder son amante qui frémissait sous ses caresses, sous ses baisers. Jean contenait son impatience, sa fougue, pour n’être que tendresse et douceur. Sabrina soufflait sous ces sensations. Il l’embrassait partout, lui ôta son haut pour pouvoir mieux parcourir sa peau. Elle le regardait, les yeux brillants appelaient ses caresses et semblaient hurler son envie. Sabrina sentait sa culotte s’humidifier, excitée comme jamais de sentir son plaisir dépendant de ces deux couples qui les regardaient. Elle espérait leurs ordres, désirait qu’ils permettent à son doux amant de la prendre. Elle voulait sa queue en elle, mais devait toujours se contenter de rester les bras ballants, ses doigts se crispant sous les délicieuses caresses de son amour.
- — Vous êtes beaux tous les deux, dit Ève. C’est si beau des jeunes qui s’aiment. Sabrina, tu as le droit de caresser Jean où tu voudras. Par où veux-tu commencer, ma chérie ?
- — Je le veux, répondit la jeune femme, tremblante, les yeux brillants.
- — Où veux-tu poser tes mains ? réponds-moi, ma chérie, ordonna Ève.
- — Je veux caresser son corps, son visage, partout.
- — Pas sur sa queue ? demanda Chantal, je suis pourtant certaine qu’il doit bander. Tu veux lui caresser le sexe ?
- — Ouiii.
- — Dis-le, petite princesse, ordonna Chantal.
- — Je veux caresser son sexe.
- — Vas-y ma chérie, poursuivit Chantal. Ouvre son pantalon et caresse son sexe.
Sabrina s’exécuta, embrassant à nouveau son cher amant. Elle sentait sa queue, durcie et gonflée, son gland suintant ayant mouillé son boxer.
- — Alors ? demanda Ève. Est-ce qu’il bande, ton chéri ?
- — Oui, il est très dur.
- — Et tu veux le caresser, ma chérie ? demanda Ève.
- — Ouiii.
- — Avec tes mains ou avec ta langue ? demanda Nicolas.
- — Les deux.
- — Non, non, dit Pascal. Tu vas le prendre dans ta bouche… et en même temps tu vas t’occuper de ton petit abricot.
Sabrina se laissa glisser entre les genoux de Jean et le prit dans sa bouche. Tout en le suçant avec passion et douceur, elle laissa ses doigts glisser sur son minou, ouvert et trempé. Elle se caressa doucement.
- — Comment est-elle, ta petite chatte ? demanda Nicolas.
- — Elle est trempée.
- — Et sa queue, elle te satisfait ?
- — Ouiii, elle est parfaite.
- — Parfaite, rien que ça. Bon, ça suffit. Jean, tu te déshabilles. Sabrina, tu vas te mettre sur le canapé et Jean va venir s’occuper de ta petite chatte. Pascal, tu viens avec moi.
Tandis que Sabrina écartait les cuisses pour laisser le passage à son amant, elle vit venir près d’elle Pascal et Nicolas. Les deux hommes libérèrent leur sexe déjà bien tendu, vinrent sur le canapé puis approchèrent leur sexe du visage de Sabrina. Elle jeta un regard interrogateur aux deux femmes restées à l’écart, se caressant mutuellement.
- — Suce-les, ma chérie, ordonna Ève. Prends leurs sexes dans ta bouche.
Sabrina ferma les yeux et prit ces queues dans sa bouche. Pascal ne lui était pas inconnu et elle avait aimé son sexe trapu, long. Elle avait aimé le goût de ses sécrétions. Nicolas avait un sexe plus épais, mais plus court. Ils sentaient bon tous les deux. Elle alternait les deux sexes dans sa bouche, passant de l’un à l’autre, les sentant frémir sous ses coups de langue. Pascal et Nicolas gémissaient sous le traitement de la jeune fille. Elle regardait Jean. Son amant la regardait, caressait tout son corps, la pénétrait avec sa langue. Heureuse elle s’abandonna, elle fit venir les sexes tendus entre ses lèvres. Elle voulait les voir jouir sous ses caresses.
Les deux hommes gémissaient de plus en plus fort. Ève et Chantal se caressaient le sexe en s’embrassant devant ce spectacle. Tout en suçant ses deux partenaires, elle gémissait sous les coups de langue de Jean. Son assentiment l’excitait encore davantage à chacun des regards qu’ils échangeaient. Elle voulait prendre du plaisir. Elle voulait devenir l’instrument du plaisir de Pascal et de son ami. Elle voulait les faire jouir.
- — Elle est bien, cette petite, dit Nicolas. Qu’est-ce qu’elle suce bien. Tu aimes sucer deux mecs, hein, ma petite salope ?
- — Ouii, j’adore.
- — Et tu sais ce qu’on donne aux petites salopes qui aiment les queues ? On leur donne une bonne dose de sperme bien chaud dans la bouche. Tu veux du sperme, hein ? Petite cochonne !
- — Je veux tout ! Mais après, je veux qu’il me prenne. S’il te plaît, Ève ?
- — Tu veux qu’il te prenne, ton amoureux ? répéta Pascal. Et toi, Jean ? Tu veux la prendre, cette petite salope qui aime le sperme.
- — Je veux la prendre, répondit Jean.
- — Tu veux prendre qui, demanda Ève. On ne comprend pas. Dis-le-nous. Dis-nous qui tu veux baiser ?
- — Je veux… je veux baiser cette… Il échangea un regard avec Sabrina, qui lâcha le sexe de ses amants et lui sourit. Je veux baiser cette petite salope…
- — Cette petite salope qui… intervint Ève.
- — Cette petite salope qui aime le sperme, dit Jean en regardant Sabrina qui reprit sa fellation.
- — Bien, Jean. Dès qu’ils auront éjaculé, tu viendras la prendre, lui ordonna Chantal.
Les deux hommes finirent par gémir éjaculant presque simultanément de longs jets puissants qui arrosèrent les mains et le menton de la belle Sabrina, excitée comme jamais. Elle se recula puis vint prendre leurs deux queues tandis qu’ils finissaient de projeter par saccade de faibles jets blanchâtres qui maculaient les lèvres et la langue de Sabrina. Elle jouit en même temps que ses amants, les gouttes de sperme coulant sur son visage, ses lèvres, son corps. Elle jeta un regard craintif à Jean qui la regardait, immobile, les yeux inexpressifs.
- — Allez, Jean, va la prendre, ta petite princesse, dit Ève avec douceur cette fois. Pascal, donne-lui quand même une serviette et passe-lui son verre. Je suis sûre qu’elle ne veut pas que son amoureux la prenne comme ça.
Sabrina s’essuya le corps et le visage tandis que Jean se redressait, le sexe dur, tremblant d’excitation. Il entra en elle et elle le prit dans ses bras, le serrant contre elle de toutes ses forces.
Ils firent l’amour passionnément devant les deux couples qui les regardaient. Sabrina l’attendait tant qu’elle eut un, puis deux, puis un troisième orgasme, criant de plaisir sous les baisers, les caresses et les va-et-vient de son homme. Jean le sentit. Peu importe ce qu’elle avait fait. Peu importe le plaisir qu’elle pouvait prendre avec d’autres. Il l’aimait et elle l’aimait.
Leurs mouvements, leurs cris synchrones devinrent de plus en plus précipités, frénétiques. Ils jouirent ensemble, dans un cri, s’étreignant réciproquement, transpercés tous deux par un violent et interminable orgasme.
Lorsqu’ils eurent repris leur souffle, Jean et Sabrina se regardèrent.
- — Je t’aime, mon cœur, lui murmura-t-elle. Pardonne-moi si…
- — Chut ! Ne dis plus rien. Je t’aime, mon amour. Je suis heureux de t’avoir rencontré et je t’aime. Prends tout le plaisir que tu veux. Je t’aime, ma belle petite salope, acheva-t-il avec un sourire.
Sabrina, sourit, une larme coulant le long de sa joue et se blottit contre lui tandis que tous les regardaient. Pascal et sa femme sourirent, main dans la main, une larme au coin de l’œil d’Ève.