n° 19695 | Fiche technique | 30327 caractères | 30327Temps de lecture estimé : 18 mn | 08/07/20 |
Résumé: Amandine se cherche : attirée par le sexe, elle veut en faire son métier... Non pas en arpentant les trottoirs, mais en devenant actrice de films X. | ||||
Critères: fh ff hplusag jeunes inconnu nympho vidéox fellation pénétratio fsodo -totalsexe | ||||
Auteur : Volupta Envoi mini-message |
DEBUT de la série | Série : Casting Chapitre 01 / 02 | Épisode suivant |
J’ai 19 ans depuis quelques mois. Les regards que me portent les garçons et les sifflements lorsque je passe devant les terrasses de café, l’été, avec mes petites jupes, me laissent penser que je suis assez jolie. L’image que me reflète mon miroir et les flatteries de mes petits copains tentent à confirmer l’impression générale. Je ne suis plus vierge depuis mes 16 ans, expérience vite oubliée, pourtant très romantique puisqu’une première pour nous deux. C’était tout mignon, nous découvrions nos corps et le sexe, mais justement sans aucune expérience et ce ne fut pas la grande extase à laquelle j’avais rêvé… J’avais déjà vu quelques films pornos dans les chambres de mes premiers petits amis avec lesquels je flirtais. Eux jouaient aux hommes, à vouloir que nous les regardions ensemble, profitant de l’obscurité pour mettre une main dans ma culotte où leurs doigts partaient en exploration. Ceci dit, je n’avais rien contre… Les filles dans ces films avaient l’air si heureuses, poussaient de tels cris lors des pénétrations que je m’étais attendu à hurler et avoir le même sourire béat après, or il n’en fut rien…
Heureusement, je découvris plus tard, dans les bras d’un homme plus âgé, la jouissance tant attendue et espérée, ce fut un déclic : j’aimais le sexe. Non pas qu’avant je ne l’aimais pas, bien au contraire : même sans trop de plaisir j’aimais faire l’amour et les petits jeux coquins des préliminaires. Non, depuis lui, j’aimais le sexe pour le sexe, faire l’amour plusieurs fois par jour, découvrir des nouveautés dans le plaisir. J’avais déjà peu de tabous, jusqu’à m’être laissée faire lorsque l’un de mes ex voulut tester une autre voie, en me disant que le plaisir était peut-être par là… nouvelle déception, même si cela ne fut pas si désagréable… Mais là, plus aucun tabou ne m’arrêtait, j’étais avide d’expériences nouvelles : de triolisme, voire plus, de soumission, d’orgies ou de clubs libertins, à me faire pénétrer par de nombreux inconnus, je voulais tout connaître…
Si bien qu’un jour une idée saugrenue s’installa dans ma tête, je ne saurai répondre ni comment ni pourquoi, mais je ne pensais plus qu’à cela : devenir actrice de films X ! Joindre l’utile à l’agréable, pensais-je. Devenir célèbre et gagner de l’argent en faisant l’amour ! Je visionnais des films, des petites vidéos amateurs et professionnelles trouvées sur le net, afin d’analyser le comportement et les pratiques de ces filles que je trouvais sublimes. Je m’entraînais sur mon petit ami du moment qui, sans connaître mes intentions, appréciait particulièrement. Je participais à des forums sur le sujet, et tout cela m’indiquait le seul point de départ de toutes actrices du genre : un casting !
OK ! Mais j’habite une ville moyenne de province, et ce genre de studio ne court pas les rues ici. Je ne voulais pas non plus être la nunuche d’une annonce bidon sur le net et que l’on profite de mon inexpérience. À force de recherche, je trouvai, non sans mal, un studio qui me paraissait sérieux. Après plusieurs échanges par mail et conversations téléphoniques, rendez-vous fut pris dans la grande ville du sud proche de chez moi. Ma meilleure amie m’accompagnait, totalement terrorisée par ce que je m’apprêtais à faire, essayant de me décourager :
Rien n’y fit, et pourtant elle était là, pas uniquement par amitié, curieuse, malgré tout de ce qui allait se passer et dont elle serait spectatrice. Et puis sa présence me rassurait, j’y tenais absolument. Depuis la gare, un taxi nous déposa… La bonne rue, la plaque dans le hall de l’immeuble cossu, l’interphone et la voix du téléphone que je reconnus, qui nous ouvrit la porte. Pour l’instant tout se déroulait comme prévu, nous prîmes l’escalier. À l’étage, une porte s’ouvrit… Un homme, la quarantaine agréable nous accueillit :
L’accueil était sympathique et bon enfant… L’endroit était spacieux et paraissait sérieux, des affiches de films X partout, plein de câbles et de spots dans les trois pièces de cet appartement studio… Il nous installa sur le canapé d’une des pièces. Nous sirotions notre boisson fraîche pendant qu’il m’expliquait comment allait se passer le casting et nous mit à l’aise en plaisantant avec nous.
Voilà ! C’était parti ou presque, ma tête bourdonnait un peu. Pour l’occasion, j’avais choisi une tenue assez simple, mais de bon goût, genre petite fille modèle en jupette et col claudine, puis un petit body manches courtes et des dessous assortis en dentelle mauve…
Les yeux de ma meilleure amie s’écarquillaient au fur et à mesure de mes réponses, elle découvrait ma sexualité. Même si nous parlions des garçons que nous fréquentions et de quelques détails coquins, je ne lui avouais pas tout !
La tête vide et le rouge aux joues, après avoir signé trois feuilles sans même les avoir lues entièrement, j’ôtais mon body et dégrafais lentement mon soutien-gorge, le faisant glisser sur le tapis en cachant ma poitrine avec mes mains, impressionnée.
Sa main s’approcha de ma poitrine, la caressant doucement.
Il tournait autour de moi, un appareil photo à la main, faisant déclic sur déclic.
Je m’exécutai, faisant glisser la dentelle fine sur mes cuisses, une jambe après l’autre, dégageant mon slip dans la pièce avec le bout de mon pied. Lui, pendant ce temps me mitraillait…
Ça, c’était l’œuvre de Vanessa, mon amie, esthéticienne, artiste en taillage sur buisson justement ! Elle s’était installée sur un fauteuil, me laissant le canapé, et ne me quittait pas des yeux. Elle me fixait étrangement, pourtant elle m’avait déjà vue nue à la gym, un regard mêlé d’inquiétude et de curiosité, très bizarre !
Il caressa mes fesses au passage, me fit prendre des poses langoureuses et coquines, une main me caressant, l’autre suçant mes doigts, ou assise jambes écartées, deux doigts écartant ma petite chatte, laissant voir l’antre humide et rose, et je me pris à aimer cela…
Le nombre de fois où j’avais caressé mon petit berlingot, avec un ou plusieurs doigts, si bien que j’avais fini par commander un adorable sex-toy sur internet, vibrant et rotatif, une petite merveille de technologie qui me faisait grimper au ciel en m’imaginant des scenarios érotiques très coquins.
La caresse me détendait, mon sexe s’humectait délicatement sous mes doigts, une douce chaleur envahissait mon bas-ventre, Vanessa dévorait du regard mon sexe et mes gestes !
Thomas (il s’appelait Thomas) posa son appareil et alla décrocher la caméra de son trépied.
Je continuais, m’allongeant cuisses écartées au maximum, deux doigts fouillant avidement ma vulve déjà bien trempée… Mon souffle devenait plus court et mon esprit partit dans des pensées cochonnes, si bien que mes reins se soulevèrent doucement, allant au-devant de mes doigts…
Perdue dans mon rêve coquin, je ne le vis pas s’approcher… Ce n’est que lorsque je sentis sa langue sur ma chatte humide que je saisis que tout allait commencer. Un frisson me parcourut le dos, mélange d’envie et de crainte de décevoir, ce qui anéantirait ma carrière de star du X… mdr ! Je retirai mes doigts…
Sa langue était douce et agile, il savait y faire, très doué même, si bien que mes tempes commencèrent à taper au même rythme que mon cœur. Je me détendis complètement en prenant du plaisir ; de mon petit minou, taillé à la perfection, perlaient quelques gouttes de cyprine que je sentis couler de mon vagin… Je croisai les yeux de Vanessa, mélange d’effroi et d’attirance pour ce qui était en train de se passer, elle me sourit ! Il faisait rouler mon petit bouton sur sa langue et une douce chaleur envahissait mon corps, le gobait et frottait dessus la pointe de ses dents, absolument délicieux… Je pris sa tête et la plaquait sur mon sexe…
Mon regard coquin et mon hochement de tête lui donnèrent la réponse. Tout en me léchant, il entreprit de défaire son jeans, ne gardant que son boxer. Il s’assit près de moi…
Les genoux posés sur un coussin devant le canapé et placée entre ses jambes, ma bouche se posa sur son genou. J’entrepris de remonter doucement, léchant le bas de la cuisse jusqu’en haut, le plus lentement possible avec ma langue… puis sur l’intérieur de l’entrejambe, jusqu’au boxer. J’ouvris ma bouche, gobant un testicule à travers le tissu… Je continuai ma remontée, caressant de ma langue la tige, épaisse et tendue qui palpitait sous l’étoffe. L’élastique de la taille… je glissai une main dessous, attrapai l’objet de ma convoitise. Les leds d’éclairage de la caméra me firent cligner des yeux, le souffle de mon cameraman s’accéléra, je sortis son sexe et fis descendre le boxer sous ses fesses.
Sa bite dressée dans une main, je gobai ses testicules pour de bon cette fois, puis léchai la hampe. Je le décalottai en tirant légèrement sur le prépuce, le gland rouge sang jaillit hors de sa cachette. Je le humai, car j’adore l’odeur de musc du mâle en rut, posai un petit baiser dessus et le glissai dans ma bouche entrouverte. Je descendis lentement, très lentement, en tournant la tête et la main, ma langue légèrement sortie, mouillant la tige pour en faciliter la pénétration… Cette sensation de son sexe sur ma langue, contre mon palais, la rondeur du gland, presque à toucher ma gorge, me fit chavirer… Je n’étais plus qu’une bouche faite pour sucer… alors je pompai, tendrement, délicatement, remontant jusqu’à faire sortir le membre de ma bouche, puis redescendant loin, de plus en plus loin… en n’oubliant pas que ma prestation serait appréciée mais surtout jugée.
Je le regardai, son sexe emboîté dans ma bouche, ma langue roulant autour de son gland, titillant le méat de la pointe, mes lèvres bien autour de sa tige. Je fis de lents va-et-vient en accélérant petit à petit. De temps en temps, tout en le masturbant, je léchai ses couilles avec ma langue bien humide, les gobais une par une… puis ensemble. Je repris la bite en bouche, me l’enfonçant jusqu’à la luette en bavant dessus, tout en le caressant de ma langue agile et douce.
J’avais oublié Vanessa. Prise sur le fait, elle devint rouge pivoine, mais son regard était troublé. J’y décelai même une envie, un désir caché d’être à ma place ou plutôt de toucher…
Elle s’approcha et s’assit sur le canapé, jamais je l’en aurais crue capable. Je repris ma succion, je voulais faire la pipe de sa vie, impressionner mon partenaire par mes talents, qu’il se souvienne de moi en disant :
Ma bouche gourmande s’occupait de lui, son sexe était gros, pas trop long, de bonne taille, l’épaisseur idéale quand on aime sucer, pour pouvoir le prendre entièrement dans ma bouche, presque à gober ses testicules avec, ou passer ma langue dessous et les lécher, tout en l’ayant au fond de la gorge sans faire de gorge profonde étouffante… Je me régalais, sa tête dodelinait, il émettait de petits gémissements, une petite goutte de precum jaillit du méat, je la dégustai, avant de l’avaler d’un coup sec.
Je pris la main de Vanessa et la posai sur ses testicules. Elle s’électrisa, préférant me caresser la joue pendant que je suçais avidement, me frôlant les cheveux ou massant tendrement ma nuque. Moi, toute à ma tâche, je n’avais qu’une idée en tête, le faire cracher dans ma bouche… alors j’augmentai le rythme, je m’appliquai, ahanant, suçant, gobant, léchant, pendant que la main de Vanessa descendait sur mon dos jusqu’à mes fesses. J’en avais des frissons tant sa main était douce, et cette sensation nouvelle…
Thomas se retira de ma bouche, le sexe droit comme un i…
Oui, en effet, ma préférence va pour la levrette, où le sexe est plus fort et va bien plus loin, au fond… Thomas m’installa à plat ventre par-dessus le bras du canapé, croupe tendue, les pieds par terre et la tête en avant dans les coussins, ou plutôt sur les genoux de Vanessa. Me tenant par le bras, il me pénétra d’un coup ; ma vulve trempée l’accueillît avec joie, je prenais plaisir à ce que je faisais, pourtant encore un peu coincée par la présence de la caméra, qui avait filmé en gros plan ma bouche autour de son sexe…
Et il entreprit de me pilonner. À chaque secousse, je sentais ses boules claquer sur ma vulve éclatée ; de petits sons jaillissaient de ma gorge à chaque coup de boutoir. De temps en temps, il accélérait, lâchait sa main et m’attrapait par les cheveux, ou me claquait les fesses en me faisant un peu mal, je criais plus fort. Vanessa caressa ma joue, posa un doigt sur ma bouche. La tête posée sur ses cuisses nues, curieusement, je me mis à lui faire plein de petits bisous, pendant que Thomas me défonçait littéralement… Son bassin entier me claquait les fesses, il enfonçait son pieu au plus profond de moi. J’aime les rapports virils, sans violence, être juste un peu bousculée… j’étais servie.
En levant les yeux, je croisai le regard de mon amie. Était-ce de me voir prise par cet homme, ou l’effet de mes baisers sur sa cuisse, mais son regard était rempli à la fois de tendresse et de désir. Avec le menton, je relevai sa jupe jusqu’à apercevoir sa petite culotte. Je remontai ma bouche et mes baisers jusque son entrecuisse, elle ne bougea pas. Moi aussi, je me surpris ; je n’avais pas d’attirance sexuelle envers elle, juste une envie de l’embrasser partout.
Le pilonnage intensif de Thomas commençait à produire son effet ; mon ventre était chaud, brûlant. De petits picotements provenant de mon sexe se propageaient partout dans mon corps et mes cris s’intensifiaient. Je plongeai mon nez sur le sexe de Vanessa, sa petite chatte sentait bon à travers le fin tissu où je devinais sa fente toute rose. Elle me caressait doucement la joue, apparemment ravie, puis, naturellement, me mit un doigt dans la bouche. Je le suçai comme un petit sexe, excitée par tout ce qui se passait.
Thomas se retirait, puis replongeait en moi, me claquant les fesses de plus en plus fort, Vanessa prit ma tête et posa un doux baiser sur mes lèvres au moment où je criais mon premier cri de plaisir… La surprise fut telle que mon plaisir en fut décuplé… Un liquide coula sur mes fesses, puis le pouce de Thomas s’enfonça dans mon anus ; tout en continuant à me bourrer comme un âne, il me le planta bien au fond. Surprenant, mais bon ! Il se retira lentement de moi, et se mit à chanter :
Trop tard pour que je réalise, il m’encula d’un coup, non pas comme une brute, mais suffisamment fort pour que je pousse un « Oh ! » de surprise.
Je ne pouvais répondre, la bouche collée à celle de Vanessa, qui glissa sa langue entre mes lèvres, tout en caressant mes cheveux. Elle me murmura :
Sodomisée, embrassée par mon amie, j’avais la tête remplie d’étoiles. Facilité par le lubrifiant, Thomas s’en donnait à cœur joie dans mon petit cul, allant jusqu’à la garde comme il disait. Il se retira, me retourna sur le dos, et s’enfonça à nouveau dans mon petit trou huilé, pour mieux filmer l’expression de mon visage avec une bite dans les fesses, dit-il… Je posais mes jambes sur ses épaules autour de sa tête, il allait loin, jamais on ne m’avait prise ainsi ; j’avais un peu mal, mais le plaisir surmontait la douleur, car oui, j’avais du plaisir !
Vanessa me couvrait de baisers, me fourrait sa langue dans la bouche, caressait mes seins, complètement excitée. Elle qui jouait la sainte nitouche au début, aurait presque pris ma place… mdr ! Et moi, je me laissais faire… Thomas m’éclatait l’anus, son sexe devenait de plus en plus gros, je poussais de petits cris, Vanessa me palpait, me pétrissait la poitrine plutôt, me disait des mots doux à l’oreille. Mon esprit vagabondait : où était-elle la petite fille qui à 10 ans voulait faire vétérinaire et sauver tous les animaux de la terre, qui, neuf ans plus tard, se faisait défoncer le trou de balle par un inconnu face à une caméra pour entamer peut-être une carrière dans le porno ? La vie réserve bien des surprises…
Thomas ruisselait de sueur, je ronronnais de plaisir, à la fois bousculée par Thomas et attendrie par la douceur des caresses et baisers de Vanessa, j’étais bien… Il me retourna à nouveau pour une levrette dans mes fesses, se retirant parfois afin de bien prendre en gros plan mon anus écartelé, puis y replongeait, revenait dans ma chatte trempée pour un coït d’enfer. Je feulais dans la bouche de mon amie, placée au-dessus de moi, tenant ma tête dans ses mains… Thomas alternait entre mon derrière et mon sexe, j’étais sa chose, son objet, mes cris l’excitaient…
À genoux face à lui, son sexe planté dans la bouche, je le branlais à deux mains tout en le pompant goulûment, le ventre et surtout mon petit derrière encore tout chaud de ses assauts. Vanessa guidait ma tête, m’aidant dans les va-et-vient sur son membre, et approchait sa bouche presque à vouloir aussi le sucer, une vraie coquine, celle-là, maintenant. La caméra juste devant mon visage ne me gênait plus ; il voulait un gros plan du jet de sperme qui allait me couler sur la langue…
Son sexe grossit, devint comme du béton, son corps entier se raidit, j’ouvris ma bouche en grand afin de recevoir la salve de sperme chaud. Il coula abondamment sur ma langue, me remplit jusqu’à la gorge, j’avalai au fur et à mesure, mais il y en avait tant qu’il m’en coula sur le menton et la joue. Je gardai son sexe bien au chaud, aspirant jusqu’à la dernière goutte : j’aime garder le membre viril dans ma bouche, une fois qu’il a joui.
Vanessa récupéra du bout de ses doigts quelques coulées de sperme pour me les glisser délicatement dans la bouche, puis vint me rouler un patin goulu en me léchant la langue… aspirant un peu le sperme qui se trouvait dessus. Je ne la reconnaissais plus ! Thomas filmait tout ; écoutant ses consignes, je déglutis le liquide épais et fade qui me restait, puis ouvris ma bouche vide face à la caméra.
J’étais assez fière de moi, je l’avoue. Il s’éloigna un peu, refixa la caméra sur son trépied, nous laissant seules mon amie et moi, toujours bouche contre bouche, moi nue, pelotonnée contre elle… Je la regardais, attendrie mais abasourdie. Les yeux pleins de questions.
Je ramassai mes vêtements et me dirigeai vers la salle d’eau suivie par Vanessa… Nous prîmes notre douche ensemble, mais restâmes très sages, nous savonnant mutuellement… bouche contre bouche, dans un baiser tendre et plein de promesses à venir.
Thomas revint nous voir.
Je pénétrai dans le bureau, des idées plein la tête : un film, mon premier succès, d’autres films, des producteurs de renom qui me sollicitent pour des films à gros budget, la gloire dans le X…
Il était là, à son bureau, la cinquantaine bien sonnée, encore assez séduisant. Derrière lui, des dizaines d’affiches de films X, avec des gros plans sur les actrices en pleines actions et des titres évocateurs à faire rougir un moine pervers : « La pute en a plein le cul », « Bouches goulues pour pipes gourmandes », « Ouvre la bouche que je balance la purée », etc.
J’écoutais attentivement en hochant la tête et disant de petits « Oui » timides.
Je compris très vite le message. Je fis ma première scène dans un film X une semaine plus tard. Vanessa avait eu raison au moins sur un point ! Je ne fis pas carrière, juste les trois petits films du contrat (et d’autres, mais c’est une autre histoire). Le milieu était sympathique, les horaires et le salaire de débutante agréable, mais je n’y trouvais pas mon compte. Il me fallait de la passion dans l’acte, du désir, un brin de folie pour atteindre la jouissance, or les scènes et les répétitions de celles-ci en plein milieu, parce qu’il y avait un loupé ou que le son ou la lumière n’allaient pas, que l’étalon n’était pas au mieux de sa forme ou que moi, je n’étais pas à ce que je faisais, ne m’emmenaient pas à l’extase, sauf exceptions, et c’est cela que je recherchais. Bravo à ces filles qui exercent ce métier, car c’en est un : il ne suffit pas de s’allonger et de se faire baiser, comme certains le pensent. Quant à ma nouvelle relation avec Vanessa, elle fera l’objet d’un futur récit… promis !