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Temps de lecture estimé : 57 mn
19/07/20
corrigé 30/05/21
Résumé:  Le carrosse vient de s'arrêter devant le grand escalier. Aidée par mon chaperon, je descends, ma fine chaussure fait crisser les cailloux. Me scrutant, les courtisans m'entourent, je fais bonne figure, étant la future femme du frère cadet de l'Empereur.
Critères:  #historique fh jardin voir fellation cunnilingu pénétratio fsodo
Auteur : Patrik  (Carpe Diem Diemque)            Envoi mini-message

Série : Belle-sœur de l'Empereur

Chapitre 01 / 03
Belle-sœur de l'Empereur - 1


Je ne déteste pas le thème du mariage arrangé entre deux personnes qui ne se connaissent pas, ainsi que l’histoire avec un grand H.

Voici un nouveau récit qui conjugue les deux.

Bonne lecture… :)





Présentation




Le carrosse vient de s’arrêter devant le grand escalier. Aidée par ma tante et chaperon, je descends, ma fine chaussure fait crisser les cailloux. Une foule de nobles m’entoure, me scrutant sous toutes les coutures, ce qui est assez désagréable à subir, mais étant la future femme du frère cadet de l’Empereur, je n’ai guère le choix, je fais donc bonne figure. Tout comme je n’ai guère eu le choix de mon époux. Tout juste ai-je pu en voir le portrait, sans doute flatté.


Le pesant protocole exige que j’aille seule jusqu’au grand escalier où m’attend mon promis. Je le reconnais assez vite, il ressemble plutôt à son portrait, ce qui est plutôt bon signe. Son visage est impassible, mais à un moment, je crois deviner une expression plus sereine et détendue.


Alors que je suis à environ cinquante pas de lui, le frère de l’Empereur se penche sur son compagnon qui est nettement plus décoré que lui, il lui murmure à l’oreille :



Malgré la distance, j’ai pu entendre ces mots car j’ai l’ouïe très fine ; je souris. Toujours ces regards inconnus qui me scrutent, c’est assez déplaisant, mais il va falloir que je m’y fasse. Je m’approche jusqu’à être face à mon futur époux, je fais une courte révérence et je prononce distinctement et calmement :



Un petit moment de gêne flotte dans l’air, puis éclatant de rire, mon promis me tend la main afin de m’aider à me relever :



Et sans me lâcher la main, grimpant les marches, il me conduit vers la salle du trône où siège son frère, notre Empereur, celui qui règne sur bien des peuples de différentes langues et de différentes religions.




Fiancée et fiancé



Quatre heures plus tard, et trente-six mille corvées protocolaires, enfin, nous arrivons à nous isoler dans un coin des vastes jardins qui entourent le château. Mon promis m’entraîne loin des grandes allées. Je m’inquiète un peu :



Après avoir regardé une dernière fois aux alentours, mon futur mari s’explique franchement :



Intriguée, je demande :



Je suis assez étonnée :



Avisant un banc, il m’entraîne un peu plus sur le côté :



Il opine du chef :



Tout en m’asseyant, je décide de mettre les choses au point, tandis qu’il reste debout :



Par amusement, il s’incline :



Spontanément, je m’exclame :



Puis il redevient plus sérieux :



Il prend un petit temps de réflexion avant de répondre :



À cette réponse à laquelle je ne m’attendais pas, je rougis :



Il me regarde avec de grands yeux ronds :



Mon futur mari se fend d’un sourire égrillard :



Il se penche sur moi, tout en louchant sérieusement sur mon décolleté :



Il se met à rire franchement :



Je le gronde un peu :



Je ne relève qu’un seul mot :



Un très large sourire se dessine sur son visage :



Levant les bras, il s’exclame :



Baissant les bras, il demande, faussement innocent :



Mon futur mari s’approche de moi, me capturant de sa main le bas du menton, plongeant ses yeux dans les miens :



Puis il m’embrasse voluptueusement, et je dois avouer que ce n’est pas pour me déplaire…




Le grand jour



Je suis très fébrile : le grand jour est arrivé. Depuis notre première rencontre, mon fiancé et moi, nous nous sommes vus tous les jours, malgré le pesant protocole. Encore heureux que Karl a suffisamment de répondant et d’habilité pour savoir contourner les sacro-saintes règles qui régissent les rapports au palais. D’ailleurs, il est visible que ça l’amuse, ce qui m’arrange, car je prends de plus en plus goût à sa présence.


Normalement, Karl et moi, nous ne sommes pas censés être face à face ce matin très tôt. Mais mon presque époux s’est amusé à venir me voir en catimini jusque dans ma chambre ! Je me demande comment il a pu déjouer mes chaperons, à moins qu’il ne les ait carrément soudoyés !



Sans répondre à ma question, s’asseyant sans vergogne sur le grand lit blanc, il m’embrasse passionnément. Il sait que je ne déteste pas et il en profite allègrement, je dirais même qu’il en abuse. Ayant récupéré un peu de volonté, je le repousse :



Taquin, il me lance en souriant :



Je sens que mon futur mari ne sera pas toujours de tout repos ! Je soupire :



Je rougis sous l’allusion, puis je tente de mettre les points sur les i :



Étonnée, je m’exclame :



Karl se colle à nouveau à moi :



Son second baiser est nettement plus vorace, et à ma grande stupéfaction, sa main s’empare d’un de mes seins par-dessus le tissu et commence à le caresser, à jouer avec. J’adore ça, même si je devine que Karl ne devrait pas le faire, là maintenant. Je me laisse aller sous son baiser, sous ses caresses, sous ses câlineries qui me font frissonner d’aise ! Je sursaute quand ses doigts titillent mon téton si sensible, trop sensible. J’adore quand il joue avec, je me sens fondre, c’est incroyable !


Puis nos bouches se séparent. Un peu essoufflé, mon futur mari me confie :



Puis il s’éloigne, visiblement à regret. Plantée au milieu de mon grand lit blanc, je suis toute rouge, je crois que je viens de découvrir ce que c’est que le désir !


Durant le reste de journée, je flotte sur une sorte de petit nuage. La cérémonie est grandiose, et Karl n’est que le frère de notre Empereur, pas en deuxième place ni en troisième place dans la lignée. Tandis que mon père me conduit vers l’autel, je me dis que le mariage de notre Empereur a dû être flamboyant ! Dommage que je n’y ai pas été conviée à l’époque. Là-bas, au bout de l’allée, en pleine lumière, Karl m’attend, il est franchement très beau, j’en ai le cœur qui bat la chamade !



Le « oui » de Karl est ferme, assuré. Le mien est plus chancelant, non pas parce que j’ai des doutes, mais parce que je suis terriblement impressionnée par tout ce décorum. Peu après, je sens le métal de l’anneau glisser le long de mon doigt. C’est sans doute par miracle que j’arrive à en faire de même avec Karl…


Je réalise à peine que, maintenant, je suis devenue une femme mariée avec un homme que je ne connaissais même pas, sauf par ouïr dire et en peinture, il y a moins d’un mois ! J’entends vaguement une sorte de murmure dans l’assemblée quand mon mari m’embrasse voluptueusement et longuement…




Première nuit



Mon cher époux s’est fait reprocher par son grand frère et aussi par d’autres personnes bien placées de s’être montré en spectacle avec le long baiser qu’il m’a donné juste après nos deux « oui ». Tel que je commence à le connaître, il l’a fait à la fois par envie et aussi par fanfaronnade envers le protocole qui lui pèse depuis qu’il est né.


Tandis que je l’attends dans le lit, en nuisette, je le lui fais remarquer :



Puis il s’assied prestement sur le lit, bien décidé à poursuivre là où il en était arrivé ce matin, sa main avide déjà posé sur mon sein frémissant. À nouveau, je ne refuse pas ses lèvres, bien au contraire. Fébrile, Karl se colle contre moi, puis il me couche sur le lit, tout en me couvrant de baisers brûlants. Puis il quitte mes lèvres pour explorer mon cou, mes épaules, je soupire faiblement. Ses douces mains se baladent sur mon corps, par-dessus le fin tissu de ma nuisette.


Puis Karl glisse ses lèvres vers mon décolleté. Puis, arrivé à la naissance du sillon, il dépose un baiser très appuyé. J’entends distinctement mon cœur battre à tout rompre, tandis qu’il capture à nouveau mes seins entre ses mains. J’adore ce qu’il est en train de me faire ! Pourquoi ne m’a-t-on rien dit sur cette fameuse nuit de noces, comme si c’était quelque chose d’inavouable ou de honteux ?



Levant le nez de mon décolleté, mon nouveau mari me demande :



Puis il fourrage à nouveau dans mon décolleté, ce qui me met en émoi, bien malgré moi. Pourquoi me faire embrasser entre les seins me procure-t-il tant de frissons ? Il est vrai que c’est la première fois qu’un homme ose le faire, et c’est aussi le premier homme que je laisse faire. Auparavant, j’aurais fermement giflé celui qui aurait évoquer le début du commencement de ce que Karl fait dans l’échancrure de ma nuisette !


Je me laisse aller. Si c’est ça le devoir conjugal, pas de souci. Mais je doute que de simples baisers fassent uniquement l’affaire. Ayant vécu à la campagne, j’ai pu observer certaines choses chez les animaux, et quelque chose me dit que chez les humains, il doit en être sensiblement de même !


En attendant, je me laisse toujours faire et j’apprécie :



En un rien de temps, je me retrouve seins à l’air, mes tétons à présent dévorés par une bouche avide. En même temps, Karl caresse, palpe ma poitrine. Une sourde chaleur monte en moi ! Le bout de mes seins sont durs, tendus, ça en est presque douloureux, mais en même temps, c’est si bon ! Tout ceci est bien étrange !


Karl descend souvent vers mon ventre, puis un peu plus bas. Comme ça me fait du bien et comme je suis curieuse, je le laisse faire. Souvent, je plonge mes doigts dans ses cheveux, mon époux semble apprécier. Puis quand il ôte sa chemise, mes mains s’aventurent timidement sur son torse, sur son dos. Je vois qu’il aime, alors je m’enhardis. Je n’ai pas trop de mal, mon mari est jeune et bien fait. Il n’est pas un vieillard rachitique, ventripotent et libidineux. C’est vrai qu’avec ces histoires d’alliance, j’aurais pu plus mal tomber !


Je suis à présent presque nue, Karl égarant souvent sa bouche au bas de mon ventre, ce qui me fait toujours frissonner, d’autant qu’il n’oublie pas de caresser mes seins et de taquiner mes tétons si sensibles !



J’obéis, je sens confusément que nous allons entrer dans le vif du sujet !



Puis il installe sa tête entre mes cuisses et commence à embrasser ma touffe. Peu après, sa langue s’insinue dans ma fente qui me semble un peu humide, et c’est alors que les frissons redoublent d’intensité. Karl s’alarme :



Il plonge sa langue à nouveau dans ma fente, me léchouille, me taquine, puis il remonte, et là, c’est démentiel ! Je gémis presque aussitôt tellement c’est bon ! J’ai envie de m’échapper de cette caresse insidieuse et divine, mais en même temps, j’en veux encore plus ! Ma respiration s’entrecoupe, mes doigts se crispent sur les draps. Quelque chose arrive du plus profond de moi, quelque chose de fort, quelque chose de fou, quelque chose qui me ravage intérieurement :



Mais implacable, il continue. Je tente de résister, je repousse sa tête, il tient bon, je me cabre, je me tends puis je cède :



Je ne comprends plus rien, j’ai l’impression d’être dans une petite barque en plein beau milieu d’un océan déchaîné, secouée, ballottée, retournée, renversée !


Je chute, je sombre…


Je suis en suspension… indifférente au temps qui s’écoule… calme, apaisée, vidée…


Une voix perce le brouillard dans lequel je suis plongée :



Soudain, mon mari s’installe entre mes cuisses. Je constate qu’il est nu et que quelque chose de dur cogne contre ma touffe. Cet intrus frotte contre mon sexe, contre cet endroit qui m’a procuré tant de plaisir. J’en tremble.



Il se frotte contre moi, je frissonne d’aise. Plus bas, je constate que mon mari est doté de la même chose que je voyais chez les chevaux ou les taureaux. Je pourrais aussi dire les chiens, mais ça me semble plus conséquent. Je crois savoir ce qui va bientôt arriver. Je me laisse aller sous cette caresse nouvelle et si jouissive !



Soudain, mon mari me pénètre légèrement, ça me procure un autre plaisir, différent, plus cérébral, mais je n’arrive pas à trouver les bons mots. Je le sens cogner sur quelque chose. Karl se retire pour venir se frotter à nouveau contre moi :



Je crois comprendre, mais je préfère demander :



Se reculant un peu, Karl plonge sa tête entre mes cuisses et recommence à me lécher de la même façon que tout à l’heure. Il ne me faut pas longtemps pour sentir à nouveau cette onde chaude parcourir lentement mon corps. Ma respiration se saccade, mes doigts se crispent, la langue de mon mari virevolte dans mon intimité, c’est bon, c’est très bon, tellement bon !



Je perds petit à petit le sens des réalités, je me sens flotter, je sens que la vague va bientôt revenir m’engouffrer à nouveau, que je vais devenir un frêle esquif dans un mer démontée ! Je tente de me cramponner mais c’est peine perdue, j’explose, je déflagre, je jouis, dans mille petits cris !


Soudain, Karl change de position. Je sens alors son engin pénétrer en moi. Quelque chose résiste, ce qui n’empêche pas ma jouissance d’irradier en moi. Puis ce quelque chose cède, je ressens à la fois une douleur mais aussi comme un immense besoin d’être remplie, d’être comblée, et ce sentiment est plus fort que la douleur.


Je sens le corps de mon époux sur le mien, ses baisers dans mon cou, ses mains voraces sur moi, je comprends ce que c’est que d’être désirée, d’être possédée. Lentement mais puissamment, Karl coulisse en moi, ce qui me procure encore plus de plaisirs, un autre plaisir, étrange, profond. Puis il accélère doucement, fermement. Je repars dans une nouvelle jouissance, je perds pied. J’entends alors Karl grogner, puis crier son plaisir tandis que je perçois confusément que je suis remplie, inondée.


Plus tard, je reprends conscience, Karl est allongé sur le ventre, juste à côté de moi. Je me redresse à moitié, assez étourdie de tout ce qui vient d’arriver. C’est alors que je regarde entre mes jambes, j’y découvre quelques taches de sang, je ne suis plus vierge. Me revient en mémoire une ancienne tradition dans laquelle on montrait les draps de la nuit de noces aux proches parents. Je crois que je viens de tout comprendre.


Étonnée, je constate que mon bosquet et ma fente sont empoissés d’un liquide gluant. J’en frotte un peu entre mes doigts pour en savoir la consistance. Sur le coup, je me demande bien quel goût ça peut avoir, mais je préfère éviter.



Je regarde le bout de mes doigts légèrement gluants :



Karl se rapproche de moi :



À nouveau, Karl s’occupe de moi. De mon côté, je découvre le corps d’un homme, j’y aventure mes doigts, mes paumes, mes lèvres. Je suis sans doute malhabile, mais ça me plait, j’essaye de donner un peu alors que Karl me donne tant. Lui et moi profitons sans honte de nos corps. Lui et moi jouissons encore et encore, moi, plus souvent que lui, je suis capable d’enchaîner ces décollages inouïs, comme s’il s’agissait de simples ricochets sur l’eau, c’est assez fou !


Je comprends alors qu’une nuit de noces peut être fantastiquement féerique ou tourner au cauchemar en fonction du partenaire. Je sens confusément qu’elle peut aussi déboucher aussi sur de la platitude, un monde sans relief, désertique. Dieu, que les choses sont mal faites !


Alanguie par ma dernière jouissance, je caresse distraitement la cuisse de mon mari.



Je me laisse tenter. Je capture entre mes doigts cette chose à présent si fragile et avachie. Je constate avec un certain plaisir qu’elle se redresse un peu, puis qu’elle durcit lentement. Instinctivement, je branle ce vit qui se raffermit. C’est donc ainsi qu’un homme montre la force de son désir pour une femme ? C’est un amusant baromètre !



Je continue d’imprimer des doux et longs va-et-vient le long de sa tige de chair. Karl demande :



Je me demande ce que je pourrais cacher à mon mari ! J’avoue :



Aussitôt dit, aussitôt fait, j’ai le plaisir de le sentir en moi, sur moi, d’être possédée et de le tenir captif dans mes profondeurs. J’adore quand il coulisse en moi, lentement, profondément. Curieuse, je demande :



Je m’étonne de cet aveu :



Il me regarde étrangement puis me sourit :



Après s’être légèrement retiré, il s’enfonce en moi de façon plus puissante, je sens la différence, mais ça m’excite. Je sens que petit à petit mon mari ôte ses brides, me pistonnant maintenant sans retenue, bestialement, presque brutalement. Ses coups sont si violents que je m’agite comme une poupée désarticulée, poussant des petits cris à chaque coup de boutoir, m’ouvrant au maximum pour mieux qu’il plonge en moi ! Il entre et il sort de toute la longueur de son mandrin, limant au passage un petit bouton rose qui me procure tant de plaisir !


Je découvre avec stupeur qu’une certaine violence contrôlée peut faire autant d’effet que la douceur. Voire peut-être plus… Non, c’est différent, mais étrangement excitant, enivrant. Je découvre bien des choses ce soir ! Je suis comme détachée de mon corps, en train d’observer toutes ces nouveautés. Bien que je sente à nouveau une sourde chaleur brûlante monter en moi… pas tout à fait la même qu’auparavant…


Soudain, Karl ralentit, avouant d’une voix étrange :



J’agrippe fermement ses hanches, puis instinctivement, je lui dis :



Il marque un temps d’arrêt, puis sans dire un seul mot, il recommence à s’activer en moi. Féroce, il continue sa douce torture dans mes profondeurs, entre mes cuisses, coulissant dans mon tunnel étroit. Il me perfore, il me comble sans relâche !



Défaillante, je n’arrive plus à me contrôler, je me laisse complètement aller dans une chute vertigineuse, sans comprendre ce qui m’arrive, où est le haut, ou est le bas !


Puis j’explose en mille cris stridents.


Je me volatilise littéralement dans un long gémissement inarticulé, sombrant corps et âme dans un océan tiède et doucereux !


Nous restons ainsi l’un sur l’autre, son pieu devenu flasque toujours coincé entre mes cuisses. Petit à petit, je reprends conscience. Je suis un peu effrayée par ce que je viens de vivre, mais aussi très heureuse. Karl réémerge à son tour, il m’embrasse dans le cou, écrasant ma poitrine, comme s’il voulait faire éclater mes seins tels des fruits trop mûrs. Le plus étrange est que ça me plaît, que je ne ressens pas de douleur, j’aime son poids sur moi, j’aime son intrusion en moi.


Essoufflé, il murmure à mon oreille :



S’appuyant sur ses coudes, il se relève un peu. Je respire mieux. Il me regarde longuement puis finit par m’avouer :



Puis cette nuit-là, nous avons recommencé plein d’autres fois !


Puis les autres nuits, j’ai découvert d’autres plaisirs, et j’en ai redemandé encore et encore !




Trois portes et un temple



Comme aujourd’hui, il fait beau, nous nous promenons dans les jardins. Il n’y a pas trop de monde au dehors, et ça nous permet d’être relativement au calme, loin de la cohue des courtisans qui s’entassent dans les salons impériaux et qui suivent le frère de mon mari comme des toutous après un os. Je sais, ce n’est pas charitable, mais c’est l’image qui m’est venue à l’esprit devant ce triste spectacle. Quand je m’en suis ouverte à Karl, celui-ci a répondu aussitôt en riant :



Arrivé auprès d’une pièce d’eau, mon récent mari me propose une petite balade en barque, j’accepte avec joie, mais néanmoins inquiète, je lui demande :



Quelques minutes plus tard, nous voici éloignés du bord, en train de deviser de tout et de rien. Incidemment, la conversation effleure le sujet du mariage. Soudain, je questionne mon époux qui rame vers l’île centrale dont il m’a parlée :



Au sujet de ses maîtresses, je me montre suspicieuse :



Je suis circonspecte :



Rosissante, je me rappelle toutes nos nuits :



Il se fend d’un grand sourire :



Quelque chose me turlupine, je pose franchement la question :



Mon mari évite de répondre en me relançant :



Je me tords les mains, ce qui intrigue mon mari, qui pose alors sa main sur mon épaule :



Sans que je m’y attende, il me serre contre lui :



Il me presse toujours contre lui, je me laisse aller. Il est doux de se laisser aller de la sorte, encore une chose que mes précepteurs ont oubliée de me dire. Délicatement, il caresse mes cheveux :



Je proteste sans toutefois m’échapper de son étreinte :



Il se met à réfléchir, tout en ramant trois-quatre fois, avant de dire :



Je manque de piquer un fard, je tente de le ré-aiguiller :



Il me regarde fixement, attendant de ma part une confirmation. Me souvenant trop bien de nos nuits, je bredouille :



La barque s’approche de plus en plus du temple planté au milieu du lac. Mon mari poursuit :



Assez troublée, je murmure :



Peu après, mon mari m’aide à sortir de la barque, puis nous nous dirigeons vers le petit temple rond planté au milieu de l’îlot. Nous montons quelques marches de marbre. Au centre, se dresse une statue dénudée d’Aphrodite. Celle-ci est majestueuse et en même temps si proche. La contemplant, Karl s’exclame :



Je m’exclame à mon tour :



Je reste silencieuse, songeant à cet amour brisé. Les choses sont mal faites. À y bien réfléchir, j’aurais pu tomber nettement sur plus mal que Karl en tant d’époux. Bien que je n’aie pas fait de recherche approfondie sur le cas, le nombre de couples mal assortis doit être énorme. J’en viens même à me dire que c’est peut-être… non, sans doute, la grande majorité des cas. Je frissonne.


Mon mari me demande :



Karl semble être soulagé de ma réponse :



Il s’esclaffe franchement :



Je rétorque aussitôt :



Ça me fait rougir, bien malgré moi. Je ne sais pas quoi répondre. Profitant de l’accalmie, Karl change de sujet, ou plutôt revient en arrière :



Mon mari marque une petite pause, me regardant. C’est alors que je crois comprendre où il veut en venir. Utilisant comme lui des images, je réponds :



Karl m’attire à lui, plongeant ses yeux dans les miens :



Puis il m’embrasse, je me laisse aller. Si je ne fais pas attention, cet homme finira par faire tout ce qu’il veut de moi.


Peu après, nous sommes allongés dans l’herbe, entre le petit temple et des bosquets. Je constate que nous sommes à l’abri des regards. Je me dis que Karl n’a pas choisi cet endroit pour rien et qu’il a sans doute une idée derrière la tête. Je suis vite fixée quand il m’annonce :



Et sans complexe, il dégrafe son pantalon, exhibant une verge déjà bien raide que je commence à bien connaître.



Je saisis son vit entre mes doigts, il frémit d’aise. Je lui avoue :



Je ne lui réponds pas, je dépose un premier baiser sur le bout de son gland tout rouge, puis lentement mais sûrement, j’offre à mon mari une belle et bonne fellation comme il aime que je lui fasse. Je lèche, je tête, je suce, je taquine, je m’applique autour de cette colonne de chair qui frémit entre mes lèvres, j’aime sentir mon pouvoir sur celle-ci, quand je sais que son propriétaire fait tout pour se contenir. J’en ai confirmation quand j’entends Karl soupirer :



Je continue de plus belle. Il proteste :



C’est alors que je prends une initiative dont je n’aurais pas pensé être capable : j’agrippe fermement de mes deux mains l’arrière des cuisses de mon mari, afin qu’il ne s’échappe pas. Au ton de sa voix, je devine qu’il est étonné, mais je ne serais pas étonné qu’il sourit :



Peu après, ma bouche est envahie par quelque chose de chose de chaud, de gluant, au goût un peu étrange mais pas désagréable. Je comprends aisément que c’est la même substance qui m’a remplie les nuits précédentes. Mon mari se vide dans ma bouche, j’avale afin de ne pas être submergée. Il caresse délicatement mes cheveux tandis que je tente d’absorber au mieux ce flot qui remplit ma bouche puis ma gorge. Le dernier jet tari, Karl soupire d’aise :



Puis épuisé, il se laisse tomber lentement sur le sol, s’affalant sur le dos, les bras en croix.




Une autre porte



Depuis l’épisode du lac, il y a presque deux semaines, j’offre souvent ce petit plaisir à mon mari. En retour, il m’offre souvent la pareille en aller fourrager sa langue agile honteusement entre mes cuisses. D’après mon mari, ces pratiques sont préférables lors de certaines périodes, afin d’éviter que surviennent certaines choses naturelles mais pas toujours recommandées, même si le rôle officiel d’une épouse est d’engendrer. Je reconnais que je ne me sens pas prête à être mère, et j’ai tant de nouvelles choses à découvrir avec Karl !


De plus en plus, nous n’attendons pas d’être dans notre chambre. Je prends franchement plaisir à faire ou à subir ce genre de chose dans les jardins alors qu’on pourrait nous surprendre. Je m’étonne moi-même de cette tournure d’esprit.


D’ailleurs, prenant mon courage à deux mains, je m’en ouvre à mon mari :



Il s’approche de moi et me capture dans ses bras :



Puis nous nous embrassons. Je n’ai pas souvenir d’avoir lu dans certains livres qu’un mari et sa femme devaient souvent s’embrasser, mais entre ce que racontent les pages imprimées et la réalité, il y a souvent un fossé, un gros fossé. Et puis, comme j’aime être embrassée…


Un peu plus tard dans la journée, alors que nous sommes dans nos appartements et que la pluie tombe au dehors, je viens à l’instant d’offrir ce petit plaisir à mon mari. Celui-ci est en train de reprendre ses esprits. C’est quand même étrange qu’un endroit si bas puisse vider le cerveau qui est si haut ! Mais les voies du Seigneur sont impénétrables, comme me l’a si souvent répété mon confesseur avant mon mariage. Néanmoins, je me vois mal demander à celui-ci le pourquoi du comment de cette constatation. De plus, j’ai la nette impression que seul mon mari peut répondre à ce genre de question, et non mon confesseur.



Je constate avec plaisir que mon mari n’hésite pas une seule seconde avant de me répondre :



Je constate qu’il est plutôt étonné par cette double constatation. Il me répond franchement :



Je vois se dessiner un large sourire sur le visage de Karl. Je lui dis doucement :



Je m’approche de la fenêtre qui donne sur une partie des jardins. Personne au dehors, la pluie tombe trop brutalement. Parfois, on dirait même qu’elle forme un rideau d’eau, brouillant les contours et les formes.


Soudain, j’entends la voix de mon mari me demander :



Il paraît qu’il faut toujours obéir à son mari. Je me doute bien que sa demande n’est pas innocente, mais pourquoi pas ? Tout au plus, Karl caressera ou embrassera mes fesses, ou les deux en même temps, et j’avoue que je ne déteste pas cette marque d’intérêt pour ma personne.


J’obéis, puis mes jupons ôtés, j’attends la suite.



Comme j’ai gardé le haut, et vue la disposition de la fenêtre, même si quelqu’un regardait dans ma direction, il ne verrait pas que je n’ai plus aucun habit sous ma taille. De plus, la pluie qui tombe ne laisserait rien voir, même si j’étais complètement nue.



Alors, à travers les divers carreaux, je continue à contempler les jardins au dehors, tandis que je sens sur moi le regard brûlant de Karl. Je dois avouer que ça me plaît bien.


Je sens qu’on bouge derrière mon dos. Je continue à regarder au dehors. Peu après, je sens des lèvres brûlantes se poser sur mes fesses, ainsi que des mains avides. Mon époux aime s’occuper de mes rondeurs, aussi bien celles sous mon menton que celles sous mes reins. Fidèle à son habitude, il est en train de me dévorer de mille baisers. Oui, j’adore qu’on m’adore !



Il se redresse, se plaque sur mon dos, me faisant sentir sur mes fesses son bâton de chair que je commence à si bien connaître. Je lui concède :



Se pressant encore plus contre moi, il gronde à mon oreille :



Déposant un petit baiser dans mon cou, il me félicite :



Intriguée, je demande :



Il prend son braquemard en main, puis écartant délicatement mes fesses entre ses doigts, il pose son cinquième membre contre l’orée de mon petit trou interdit. Je m’étonne :



Il se presse un peu plus contre moi, je sens plus fortement encore l’arrondi de sa verge contre mon entrée interdite :



Je sens comme une ironie dans les propos de mon mari. Je proteste :



Mon mari n’a pas tort, je pense que, depuis que nous nous sommes rencontrés, il a joué franc jeu avec moi, même si je soupçonne fortement qu’il a gentiment profité de mon innocence :



Je suis troublée par cette déclaration. Karl se penche à nouveau à l’orée de mon oreille :



Il revient très vite, puis se cale à nouveau avec aisance contre mon petit trou. Je sens nettement quelque chose d’humide. Intriguée, je demande :



Toujours plaqué contre mon dos, Karl saisit mes seins, puis il croque fugacement et délicatement mon oreille avant de répondre :



Puis joignant le geste à la parole, sa main droite va directement s’égarer dans mon intimité, à la recherche d’un endroit très sensible que j’adore qu’on agace du doigt ou de la langue. Comme Karl a vite compris comment ce petit bouton rose se titillait, très vite, je sens une vague chaude monter en moi, et déjà quelques soupirs s’échappent de ma bouche.



Tandis qu’il s’active dans ma fente détrempée, de l’autre côté, je sens venir un léger mouvement de va-et-vient entre mes fesses. Par deux fois, délaissant mon sein, il rectifie la position de son vit. Alors que ma chatte est en feu, que je sens que la vague qui m’emportera bientôt n’est plus très loin, ma petite entrée est forcée, et je sens un intrus s’introduire doucement. La sensation est étrange mais pas désagréable.



Karl accélère encore plus son taquinage de mon clitoris, je souffle bruyamment, tant le ressenti est fort. Je perçois distinctement cette tige qui s’enfonce en moi, quart de pouce par quart de pouce, je me sens comme envahie, avec comme une petite douleur qui monte mais fortement contrebalancée par le plaisir que mon époux me procure par-devant. Néanmoins, je laisse échapper un petit cri.



C’est avec surprise que je constate que Karl se retire lentement de moi. Puis quand il est totalement ressorti, je ressens comme un vide. Mais je n’ai pas longtemps à attendre pour qu’il revienne me combler à nouveau, sa tige à nouveau copieusement lubrifiée. À présent, elle entre sans effort en moi. Elle glisse, elle coulisse.



Je me cambre un peu plus pour faciliter cette robuste intrusion en moi. La bouche ouverte, je ferme les yeux, vivant une nouvelle expérience plutôt rude mais jouissive. La porte de Jade est très plaisante et jubilatoire, la porte de Nacre possède un petit charme un peu pervers et nutritif. Quant à la porte d’Ébène, je sens confusément que c’est encore une autre facette, plus sombre, ainsi que son nom l’indique…



C’est alors que je m’aperçois qu’effectivement, Karl est complètement entré en moi. Je me sens comme remplie, comblée, totalement prise, complètement possédée par un homme, par mon mari. La sensation est très forte, la douleur n’existe plus. Tout ce que je sens à présent, ce sont ces doigts qui me procurent tant de plaisir et cette colonne de chair qui envahit mes entrailles.


C’est alors que je découvre un nouveau monde quand Karl commence à me pistonner, d’abord lentement, puis de plus en plus fortement, de plus en plus puissamment. Le front appuyé contre un carreau de la fenêtre, je me laisse posséder par ce pieu de chair qui m’empare de mon corps. La possession est encore plus puissante que par-devant. Je commence mieux à comprendre des expressions comme « la femme est à l’homme ce que l’homme est à Dieu ». Mon aimé m’entraîne dans un tourbillon d’extases, de félicités quasi-divines !



J’en veux encore, j’en redemande, je veux être à lui, je veux qu’il me possède complément, entièrement, je veux pouvoir éclater de plaisir ! Une vaste vague rugit en moi, elle me retourne, me dévaste, tandis que je reste empalée sur le braquemard de mon époux et amant.


Alors que je m’apprête à sombrer totalement, je l’entends qui jouit en rugissant. Je me sens distinctement envahie par son sperme chaud qui envahit mes entrailles. Je n’aurais jamais cru que ça me fasse tant de bien qu’être remplie de la sorte !


Puis, je suis irrémédiablement engloutie par des ténèbres cotonneuses, vaincue, rompue mais pleinement heureuse. J’en viens même à regretter qu’il n’y ait plus d’autres portes à visiter…




Indiscrétions



Ce qui est amusant dans cette aile du château, ce sont certains appartements qui ont été divisés en de nombreuses petites pièces reliées par des couloirs assez exigus. La plupart des pièces ont même été divisées en hauteur, aménageant ainsi deux niveaux et parfois trois. La grand-tante de mon mari détestait les vastes salles, et elle a passé son temps à segmenter ses appartements, s’amusant à changer en permanence la disposition. Résultat, cet endroit est presque devenu un labyrinthe, avec même des pièces quasi-secrètes !


C’est mon mari qui m’a fait découvrir cet endroit insolite. Je peux m’y aventurer quand je veux, personne ou presque ne vient. D’ailleurs, il n’est pas rare que Karl m’y entraîne pour m’expliquer et concrétiser des choses que la morale réprouve peut-être, mais que je ne déteste pas du tout !


J’aime aller m’y rendre de temps à autre, surtout qu’il y a plein de livres dans certaines pièces, et quand mon époux doit s’absenter, il n’est pas rare que j’emprunte un livre pour aller le lire, bien cachée dans ce dédale, près d’une fenêtre ou d’une cheminée.


Aujourd’hui, comme mon mari a dû s’absenter pour des raisons protocolaires, plutôt que d’aller flâner dans les jardins, j’ai préféré venir me nicher ici. Alors que je suis en train de lire un livre, soudain, j’entends des voix de l’autre côté de la cloison où est accroché un petit tableau. Avoir l’ouïe fine n’est pas toujours une bénédiction. Je crois reconnaître la voix de Karl. Intriguée, je m’approche de cette cloison, puis je m’accroupis pour coller mon oreille afin de mieux entendre. En levant les yeux, je remarque qu’il y a un peu de lumière entre la cloison et le cadre de la peinture. Intriguée, je décroche la toile. C’est alors que je découvre un judas auquel je colle mon œil. Je découvre que mon mari et son ami Soulzbach sont présents dans la pièce voisine.



Un sourire très amusé sur le visage, Randolph von Soulzbach demande à mon mari :



L’ami de mon époux récite :



Se fendant d’un large sourire, Soulzbach fait remarquer :



Son ami soupire à fendre l’âme :



Songeur, mon mari regarde le paysage à travers la fenêtre, puis finit par dire :



Belle confession de mon mari, mais je crois que j’avais deviné qu’il s’était attaché à ma petite personne. En revanche, il faudra que je tire au clair cette histoire de naïveté et de jardinier qui plante des graines !


À présent, les deux hommes contemplent silencieusement les jardins à travers la fenêtre. Quelques instants plus tard, mon époux reprend la parole en se grattant la tête :



Mon mari hésite un peu avant de poursuivre :



Randolph émet un petit rire :



Mon mari adopte un ton étrange que je ne lui connais pas :



Son ami préfère changer de sujet :



Randolph croise les bras, faisant remarquer avec un petit sourire :



Mon mari fait de grands gestes, signe évident chez lui d’une certaine fébrilité :



Son ami soupire bruyamment :



Randolph soupire à nouveau :



Cette phrase semble rendre songeur mon époux. Le silence s’installe quelques instants. Mon époux regarde au lointain puis annonce :



Posant sa main sur un carreau, Karl se tourne vers son ami :



Les deux hommes quittent la pièce. En voici une conversation intéressante ! Je suis maintenant fixée sur divers points de détail concernant mon couple. Je retiens surtout le fait que mon mari est amoureux de moi.


Alors rangeant mon livre dans la bibliothèque, je me rends ensuite dans les jardins afin d’y croiser incidemment mon mari.




Semons et récoltons…



Je découvre bien vite Karl au détour d’un bosquet. Sans me dire quoique ce fût, il s’empare de moi pour m’embrasser voluptueusement. Quand nos lèvres se séparent, il me confie :



Tandis qu’il s’apprête à m’embrasser à nouveau, je pose mes doigts sur ses lèvres :



Mon mari me regarde d’un air assez étonné. Ce qui ne l’empêche pas de jouer le jeu :



Je pose ma main sur son front, je me concentre, puis je finis par lâcher :



Vue la tête que fait mon époux, j’ai bien réussi mon coup. Néanmoins, il se reprend assez vite :



Un large sourire coquin se dessine sur mes lèvres :



Après un rapide coup d’œil circulaire, il avise un banc, s’y assied, puis il exige que je m’assoie sur ses genoux, une position que nous affectionnons souvent, lui et moi. D’ailleurs, malgré l’épaisseur de mes jupons, je sens que mon mari est excité. Je passe mes bras autour de son cou. Karl rit doucement :



Après avoir dit cela, mon mari s’agite un peu, repositionnant autrement ses jambes. Je crois comprendre pourquoi, alors je lui propose coquinement :



Je m’étonne faussement :



Je l’enlace un peu plus :



C’est à mon tour de lancer un petit coup d’œil circulaire, puis de me jeter à l’eau :



Alors je me lance :



Aussitôt dit, aussitôt fait. L’instant d’après, un dur bâton de chair chaude se fait sentir sous mes cuisses et mes fesses. Karl soupire d’aise :



Mon mari soupire béatement d’aise :



Karl me regarde d’un air très étonné. J’aime quand je le surprends de la sorte. Il devient pensif, puis finit par avouer :



Je me serre contre lui, telle une chatte :



Je questionne mon mari :



Je deviens plus câline :



Karl se prend au jeu, il approche ses lèvres de mon oreille et y murmure :



Je reconnais que ce n’est pas faux, sachant que mon mari ne me trompe pas. Je sais, je sens qu’il est trop attaché à moi pour l’instant, et nous sommes presque toujours ensemble, lui et moi. Par amusement et par curiosité, je décide d’activer sérieusement les choses en susurrant de façon fort lascive :



Karl me regarde d’un air stupéfait, il ne s’attendait pas à ce que je puisse dire des choses pareilles ! Et pour bien marquer mon territoire, je remue du bassin, m’empalant mieux encore sur sa verge bien raide, et en continuant mes petites insanités :



Mon mari fait un effort surhumain pour se contenir, il gémit :



Il explose dans un grand râle dans lequel j’entends souvent le mot « garce » prononcé entre deux cris. Soudain, la tête rejetée en arrière, mon mari s’oublie complètement :



Est-ce que Karl se souviendra de cette phrase ? Si oui, s’excusera-t-il ? Ou tentera-t-il de l’enfouir au plus profond de sa mémoire ? Il y a ceux qui assument et ceux qui n’assument pas, et j’ignore encore dans quel camp mon mari est. Je ne le connais pas encore assez pour cela.


Tandis que je regarde Karl jouir vigoureusement, ses mains crispées sur mes seins, je me sens comme puissante, dominante. J’aime le regarder en train de jouir, j’aime le voir s’abandonner, le savoir si faible dans ce moment de félicité. Comme si je scrutais un tableau, je regarde mon mari en train de se vider en moi, sachant pertinemment que dans peu de temps, mes jupons et mes cuisses seront souillés de son sperme gluant devenu froid.


Je commence à comprendre le sens caché de certaines de mes lectures. L’homme a peut-être la première place dans l’univers, après Dieu, mais une femme qui sait y faire le mènera par le bout du nez, ou par un autre bout…


J’en viens alors à imaginer la même scène avec d’autres hommes, afin de tester mon nouveau pouvoir sur eux…