n° 19779 | Fiche technique | 28385 caractères | 28385Temps de lecture estimé : 16 mn | 27/08/20 corrigé 05/06/21 |
Résumé: Arrivant dans la résidence Fontvieille, je fais connaissance avec mes voisines. | ||||
Critères: fh hagé fagée voisins intermast fellation cunnilingu pénétratio portrait -voisins | ||||
Auteur : LouVilneau Envoi mini-message |
DEBUT de la série | Série : Fontvieille Chapitre 01 / 03 | Épisode suivant |
Ouf ! Ça y est, c’est fini, tout le monde est parti !
Écroulé dans mon fauteuil, épuisé par une journée de déménagement, je peux enfin m’imprégner de la réalité de mon nouveau chez-moi. Une grande pièce biscornue, comme je les aime, avec mon grand lit dans une alcôve, un espace travail avec bureau et ordinateur dans un autre renfoncement, un coin cuisine délimité par un bar et, au centre, la partie à vivre, salon-salle à manger, le tout éclairé par une grande porte-fenêtre donnant sur un balcon au premier étage du bâtiment. Deux petites pièces mitoyennes renferment salle de bain et W. C.
C’est le début de ma nouvelle vie.
Il y a sept mois, un AVC me ravissait ma Jeannette, mettant fin à cinquante-deux ans d’amour. Le ciel m’est tombé sur la tête. Tout à coup, mon existence perdait tout son sens. J’étais anéanti.
Heureusement les enfants – notre amour en avait conçu quatre – et les amis – le rayonnement de notre couple en avait attiré quelques-uns –, tous m’ont soutenu, puis houspillé, voire même engueulé pour me faire sortir de mon apathie.
Alors, j’ai décidé de changer de vie. J’ai vendu notre maison et distribué la plus grande partie ce qu’elle contenait – je n’ai pas besoin d’objets pour évoquer ma Jeannette, elle est au fond de mon cœur – et j’ai trouvé ce studio dans la résidence « Fontvieille » pour personnes retraitées.
Fontvieille est un château du XVIIIe siècle. Peu touché par la Révolution, il a toujours été occupé par les comtes de Fontvieille. La dernière représentante de la famille, sans descendance, en a fait don à la commune voisine, avec le terrain et le bois d’une centaine d’hectares qui l’entourent. Bien inspiré, le conseil municipal, conduit par un maire dynamique, y a fait aménager une trentaine de studios loués à des retraités en fonction de leurs revenus. Chacun est chez soi et prépare ses repas du matin et du soir, seul, le midi, un repas conçu sur place est servi à tous les résidents.
Par la fenêtre ouverte me parvient le chant des oiseaux. Les yeux fermés, je goûte le calme et la sérénité de la campagne, enfin libéré des contraintes de la ville.
J’entends un grattement léger à la porte :
Une tête féminine passe par la porte entrouverte :
Une grande femme brune, débardeur et jean, dégingandée, entre en souriant.
Je ris doucement.
Arlette me regarde, nous rions. J’en profite pour la dévisager : un nez fort, une bouche très large et fine, une coiffure « à la garçonne », comme dans les années folles. Ses cheveux, encore bien noirs, sont coupés droit au niveau de la mâchoire et une frange s’arrête au-dessus de sourcils épais. Les yeux noisette, au regard incisif, pétillent d’humour et de gentillesse et puis, ce qui me frappe particulièrement, elle a une voix grave, rauque, sensuelle, pleine de vibrations émouvantes.
Arlette n’est pas belle, mais elle est terriblement sympathique.
Après une petite pause où nous nous examinons mutuellement, les yeux dans les yeux, elle me demande suavement :
C’est dit avec tellement de simplicité et de naturel que le côté obscène de la proposition m’échappe totalement. Non, c’est à Jeannette que je pense et à tous ces mois sans aucune activité sexuelle. Qu’est-ce que j’ai à offrir à cette femme ? Un vieux sexe rabougri, caoutchouteux, un bout de guimauve sans goût…
Elle glisse à genoux jusqu’à moi et m’écarte tranquillement les cuisses. Tout à coup, je prends conscience de l’incongruité de la situation, je dois rougir subitement et je tente de résister. Mais son sourire est désarmant, je capitule et je la laisse ouvrir ma ceinture puis mon pantalon.
Il n’y a vraiment pas de quoi être fier de ce qu’elle extirpe de mon caleçon, mais la douceur ferme de sa manipulation fait son effet et, malgré ses soixante-treize ans, Popaul redresse la tête. Voilà qui me rassure et, la fatigue aidant, je me laisse glisser dans le plaisir.
Arlette est une artiste. Doigts, lèvres, langue, tout participe à l’épanouissement de l’organe. Elle vise essentiellement la volupté, donner du plaisir pour apaiser, la jouissance orgasmique viendra toujours assez tôt.
En amour, je suis un actif. C’est vraiment difficile pour moi d’être caressé sans agir ; cependant, dans la situation présente, il m’est difficile de faire quoi que ce soit sans rompre la sérénité du moment. Je ne peux que poser mes mains sur sa tête, sur l’épais matelas de ses cheveux brun foncé, parsemés çà et là de quelques fils d’argent.
Très vite, je ressens une chaleur intense sous mes mains. Au bout de quelques instants, Arlette relève la tête et me regarde abasourdie :
Je suis aussi surpris qu’elle.
Il faut dire que pendant l’interruption, le sucre d’orge avait fondu. Arlette a replongé et cette fois-ci, ça n’a guère duré, j’ai senti monter la sève :
Elle ne me lâche pas. Tant pis, je suis trop fatigué pour résister, je largue tout – oh, pas grand-chose ! – qu’elle a l’air de savourer.
Et elle part d’un énorme éclat de rire.
De mon côté, à bout de souffle, je me remets d’un orgasme puissant. J’ai le cœur qui cogne et les jambes coupées.
Je réponds dans un souffle.
De la langue, elle astique, absorbant tout le sperme qui avait continué de suinter. C’est doux, c’est chaud. Comme c’est bon, après tout ce temps !
J’ai du mal à réaliser. Une vraie tempête, cette fille ! Moi qui voulais changer de vie, je suis gâté !
— oooOooo —
Je frappe à la porte d’Arlette. Une double voix me répond :
Ce que je. Deux femmes s’activent autour d’une table, la grande Arlette et une petite bonne femme, rondelette, aux cheveux gris tout frisés. Le contraste entre les deux est saisissant, mais leurs sourires sont aussi accueillants l’un que l’autre. De sa voix chaude qui me trouble, Arlette sermonne gentiment Anne-Marie :
Puis, elle s’adresse à moi :
La table est déjà prête. Des flûtes pour le champagne, quelques amuse-gueule exclusivement végétaux : radis, petites carottes, choux fleur, etc. On s’installe, j’ouvre la bouteille que j’ai apportée et je remplis les flûtes. On trinque. Très vite, la chaleur d’Arlette et la gentillesse d’Anne-Marie, renforcées par les effets du champagne contribuent à créer une ambiance sympathique, une sorte de cocon à l’intérieur duquel nous faisons connaissance.
Étant le nouvel arrivé, je me présente en premier, je leur raconte ma vie de prof de lycée professionnel, et aussi Jeannette et toute ma famille, puis tous les événements qui m’ont amené à Fontvieille. Quand j’évoque l’AVC de Jeannette, dans un même élan de sympathie, mes deux voisines me prennent chacune une main et je vois passer dans leurs yeux, bien proche des larmes pour Anne-Marie, un éclair de vraie compassion. Je réalise alors la chance que j’ai de me retrouver ici pour commencer une nouvelle vie.
C’est au tour d’Arlette de se raconter :
Elle me regarde et me fait un clin d’œil.
Anne-Marie, déjà un peu gaie, éclate de rire. J’ai l’impression que ces deux-là se connaissent très bien, même dans l’intimité.
Des larmes roulent sur ses joues, en silence, sans sanglots.
Elle presse sa main sous son sein gauche. Elle continue, après un silence un peu lourd :
Elle finit sa flûte et me la tend pour que je la remplisse. Par la même occasion, je complète celle d’Anne-Marie et finis la bouteille dans la mienne.
Elle disparaît. Je me tourne vers Anne-Marie qui a le regard absent et la bouche entrouverte. Étonné, j’observe mieux et constate qu’elle a enfoncé un pli de sa jupe entre ses cuisses et qu’elle se masse l’entrejambe. Eh ben ! la coquine, elle se masturbe devant moi !
Dans un moment de lucidité, elle prend conscience que je la regarde. Elle rougit légèrement, retire sa main et, avec un grand sourire :
Là encore, ça semble tout naturel. Mais, où donc suis-je tombé ? Après tout, ça ne me déplaît pas. Toutes ces conventions qui nous ligotent, ça nous rend la vie tellement plus compliquée !
Un silence un peu gêné s’installe, nos regards se croisent sans vraiment s’accrocher, juste un vague sourire pour masquer notre embarras. Heureusement qu’Arlette arrive bientôt avec une demi-pizza fumante.
Là-dessus, Anne-Marie éclate de rire. Arlette la regarde, très protectrice :
Elle lui découpe une petite tranche, va s’asseoir à côté et lui donne à manger, comme à un enfant.
Je regarde Arlette lui donner la becquée. C’est attendrissant de voir cette grande femme s’occuper de son amie, il émane d’elle une profonde tendresse qui m’émeut fortement.
Je mange rapidement ma part de pizza puis regagne mon studio. L’immense fatigue de la journée me tombe dessus. Je me lave les dents, me déshabille et m’écroule sur mon lit. Je ne me rappelle même pas m’être glissé sous la couette.
— oooOooo —
Après une bonne nuit de sommeil, je passe la matinée à m’installer dans mon studio, je range les vêtements encore dans des valises, je place les quelques livres que j’ai emportés sur une étagère (le reste de mes livres, ainsi que quelques autres objets qu’il m’a semblé utile de conserver, est stocké dans un « box » loué pour l’occasion). Puis, j’installe et paramètre mon ordinateur et ses accessoires.
Il n’est pas loin de midi lorsqu’Arlette et Anne-Marie viennent me chercher pour aller manger au restaurant de la résidence, car le repas du midi est pris en commun avec tous les résidents qui le désirent, cela fait partie du loyer.
La vaste salle de restaurant est meublée de tables rondes pour deux, quatre ou six convives. Sur une table de quatre, nous rejoignons un petit bonhomme tout sec, très sympathique. On me le présente : Gérard, qui occupe le studio qui donne sur le palier d’accès à notre aile. Un voisin, en quelque sorte…
Le cadre est agréable, l’atmosphère est feutrée, mais détendue. Les plats sont bien présentés et savoureux et l’on me laisse entendre que c’est toujours comme cela. Le cuistot est un chef !
À notre table, la conversation tourne sur la vie de la résidence. J’apprends ainsi quelques points du règlement et surtout une foule de petits potins sur les habitants du lieu. Sous l’humour des remarques, je découvre beaucoup de gentillesse et de compréhension. Personne n’évoque l’ivresse d’Anne-Marie qui semble totalement remise de l’incident.
Le repas terminé, nous regagnons nos logements pour une sieste. Il faut dire qu’en cette fin de mois de mai, il fait très chaud, ce qui n’incite pas trop aux exercices physiques. J’arrive à isoler Arlette pour lui glisser à l’oreille :
— oooOooo —
J’ai fermé les persiennes, il règne une douce fraîcheur dans mon studio. Dans la pénombre, je me déshabille, ne gardant que mon caleçon. Discrètement, Arlette entre et ferme la porte.
Je la prends dans mes bras et l’embrasse dans le cou. J’aime son odeur, un peu poivrée, avec un souvenir de savon de Marseille, très naturelle. Elle frissonne.
Elle remonte ses bras sur mes épaules et place sa bouche sur la mienne. Tout en douceur, sensuellement, sa langue vient caresser puis écarter mes lèvres. Tranquillement, elle force le passage, roule autour de ma langue, la provoque, la bouscule. Bien entendu, j’accepte le duel. Nous croisons le fer, j’attaque, elle plonge en contre-attaque, mais bien vite, nous cédons au plaisir de la caresse.
Mes mains qui serraient ses hanches contre moi remontent sous son débardeur, effleurant la peau de son dos, ce qui la fait frémir. Mon ascension est arrêtée par le soutien-gorge que je dégrafe habilement. Glissant par-dessous, j’écarte les bonnets pour empaumer les seins. Arlette écarte sa bouche un instant pour murmurer :
Je continue donc. La poitrine n’a plus la fermeté élastique de la jeunesse, mais elle est encore de belle tenue. Généreuse et ardente, je sens les mamelons dressés provoquer le creux de mes paumes. Je ne cède pas immédiatement à la provocation, je presse, je caresse, je tourne en frôlant, j’entoure en comprimant, je malaxe cette chair qui tient bon et résiste. D’un mouvement souple des deux bras, Arlette fait passer son débardeur par-dessus sa tête, enlevant le soutif du même coup, elle repousse mes mains, attrape ses seins et me les présente.
Comment résister à une telle prière ? J’allonge Arlette sur mon lit et je plonge. Je suce, je mordille, je lèche. C’est merveilleux, Arlette réagit, on dirait qu’elle est synchronisée, gémissant, sursautant en rythme avec moi.
Mes mains, libérées, caressent ses côtes, chatouillent son nombril, atteignent la ceinture rêche du jean. L’ouverture du bouton, difficile, manque d’élégance, mais j’y arrive. Le reste est aisé et ma main droite peut se glisser sous l’élastique de la culotte et progresser doucement vers l’objectif de notre rencontre. Soulevant les fesses, Arlette fait descendre jean et culotte sur ses cuisses. Je prends le relais pour retirer le tout.
Nue devant moi, je prends conscience qu’Arlette, à soixante-neuf ans, est encore une belle femme. Des jambes longues et musclées par la pratique de la marche et du vélo, des hanches larges, un petit ventre rond, mais ferme, une poitrine rebondie et une peau encore bien souple. Contrairement à ma première impression, Arlette est une fausse maigre. Elle a légèrement entrouvert les jambes, mais je ne tombe pas dans le piège qu’elle me tend. Je tiens à la faire languir, je veux attendre qu’elle demande, qu’elle réclame.
Je me lance dans une série de petits bisous et de coups de langue à partir du pied, en remontant à l’intérieur de sa jambe gauche, bien entendu, je contourne la vulve pour finir à la limite du mont de Vénus. Après l’opération symétrique sur la jambe droite, j’arrive sur le pubis garni de poils épars. Elle intervient d’une voix gênée :
Dans un flash, il me revient ce couplet d’une chanson paillarde. Je me mets à chanter :
La p’tite Amélie m’avait bien promis
Trois poils de son cul pour en faire un tapis,
Les poils sont tombés, l’tapis est foutu,
La p’tite Amélie n’a plus d’poils au cul.
Taïo O, Taïo O, Taïo,
Ferme ta gueule, répondit l’écho.⁽*⁾
On part tous les deux d’un énorme éclat de rire. Juste ce qu’il faut pour détendre une tension sexuelle devenue trop intense pour goûter sereinement le plaisir.
La tension est peut-être tombée, mais pas l’excitation. Quand je m’en approche, je vois les grandes lèvres du sexe d’Arlette écartelées par une chiffonnade humide de nymphes gorgées de sang. Une odeur suave de femme excitée s’en échappe. C’est impressionnant ! Je veux la faire jouir longuement. Du plat de la langue, je couvre toute la largeur de la vulve offerte que j’effleure délicatement de bas en haut.
Donc re, encore et encore. À la longue, je durcis progressivement la langue en l’enfonçant peu à peu au milieu des nymphes turgescentes. Je me régale du goût poivré du liquide qui sourd des muqueuses enflammées. J’évite la confrontation directe avec le petit bouton qui fait tant de bien aux dames, en le contournant. Il m’apparaît alors qu’en guise de clitoris, Arlette est dotée d’un mini pénis bien cabré que je prends à la base entre mes lèvres tout en évitant le sommet très sensible.
Arlette tressaille et soulève son bassin, à la recherche d’un contact plus étroit. La position est un véritable appel, j’introduis lentement le majeur dans le doux tunnel qui s’entrouvre tandis que je suce, que j’aspire le petit bâton. Du bout de la langue, je remonte la micro-hampe jusqu’à la base du chapiteau et c’est avec le dessous moelleux de ma langue que je caresse enfin le gland, tout cela en lutinant du doigt la chaude et douce muqueuse dans son ventre.
Toujours tendue en arc, Arlette râle. Ses yeux sont fixés sur moi, mais son regard est ailleurs, très loin, sans doute à la recherche du septième ciel.
Je poursuis mes caresses, mais cette fois avec le dessus râpeux de ma langue, c’est alors un rugissement qui s’échappe de sa bouche. À deux mains, elle m’agrippe les cheveux et presse convulsivement ma bouche sur son sexe, en resserrant les jambes. Totalement coincé entre ses cuisses, je subis ses soubresauts violents, accompagnés d’un liquide odorant qui me coule sur le menton.
L’orgasme s’achève en spasmes légers qui font onduler tout son corps, jusqu’à ce qu’Arlette s’écroule sur le lit, mi-riant, mi-pleurant. Je la prends dans mes bras et la serre en la berçant.
Un long moment de détente est nécessaire, nous ne sommes plus tout jeunes !
Quand Arlette récupère son énergie, elle me regarde :
Dont acte. Elle revient se coucher contre moi, la tête sur mon épaule, et serre ma cuisse entre les siennes. Elle se frotte doucement, continuant ainsi une douce masturbation. En même temps, sa main libre joue avec Popaul qui prend tout son temps pour se redresser.
On est bien, en pleine volupté et cependant détendus. Arlette ronronne :
Après un long silence, elle reprend :
Très vite, j’ai plus été seulement factrice : y avait beaucoup de personnes âgées, alors j’m’arrêtais pour papoter, j’faisais souvent leurs courses. Tu sais, c’est pas facile pour les p’tits vieux, à la campagne, l’isolement, c’est terrible. Même si y’a un petit bout de potager à travailler, l’ennui est là et ça vous bouffe.
J’ai fini par les connaître tous, leur famille, leurs amis, parfois leur solitude totale, alors j’prenais mon temps pour qu’mon passage les fasse sortir d’leur train-train. Comme une maman, j’ai consolé des grands-mères ; comme une pute, j’ai sucé des grands-pères. Y en a même un où j’suis arrivé juste quand il venait de s’pendre, je l’ai sauvé. Il est toujours vivant, il a presque cent ans, j’vais l’voir souvent. Et puis, j’ai pris ma retraite, et m’voilà…
Impressionné et remué, je la serre contre moi, elle presse toujours son sexe contre ma cuisse et me susurre :
À suivre
* Pour ceux qui ne connaissent pas ce chef-d’œuvre, vous pourrez en écouter une interprétation en suivant ce lien :
https://www.youtube.com/watch?v=JGLG07JAmOg