n° 19783 | Fiche technique | 30467 caractères | 30467Temps de lecture estimé : 17 mn | 29/08/20 corrigé 05/06/21 |
Résumé: La vie continue à Fontvieille, après Arlette, j'apprends à connaître Anne-Marie, mon autre voisine. | ||||
Critères: fh hagé fagée voisins fsoumise voir massage cunnilingu portrait | ||||
Auteur : LouVilneau Envoi mini-message |
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Précédemment :
Devenu veuf, j’ai décidé de m’installer au château de Fontvieille, une résidence pour retraités. J’y fais la connaissance de mes deux voisines : Arlette et Anne-Marie. Dès mon arrivée, Arlette, une ancienne factrice, m’accueille très chaleureusement.
Aujourd’hui, c’est jour de marché. Elles m’ont prévenu hier soir :
En effet, il y a environ vingt minutes de marche pour arriver sur la place du marché et ces dames veulent y être au début, pour avoir du choix. Je suis prêt à sept heures et demie et je les attends. C’est Arlette qui sort la première. Comme toujours, elle est en jean et débardeur, son soutien-gorge noir apparaît dans les larges emmanchures du maillot. Elle me fait une bise appuyée.
Je suis pris de court.
Arrive Anne-Marie qui vient nous rejoindre :
Comme souvent dans les bourgs de campagne, le marché est richement approvisionné. Sans m’y connaître vraiment, je vois bien que tous les légumes et les fruits sont frais et de qualité. Anne-Marie me guide dans mes achats après m’avoir demandé ce que je sais cuisiner. Pour le petit-déjeuner, ça ne me pose pas de problème, mais pour le dîner, je reste très limité. Elle me promet des recettes simples.
Arlette ne parle pas. Renfrognée, elle a l’air de faire la tête. Un moment, elle disparaît. Captivés par les boniments d’un camelot, on ne s’en aperçoit pas, jusqu’à ce qu’elle vienne nous chercher pour nous entraîner vers un stand rempli de robes suspendues à des cintres.
Elle est trop mignonne avec son air de petite fille butée. Je lui fais une petite bise amicale…
Avec Anne-Marie, ça ne traîne pas. Après un large coup d’œil, elle décroche cinq robes légères aux coloris printaniers et va voir la vendeuse. Il y en a deux qui ne sont pas à la bonne taille, Arlette disparaît derrière un rideau au fond du stand avec les trois autres pour les essayer. Elle nous appelle et sollicite notre avis. Je suis sidéré du changement : la grande bringue s’est transformée en femme gracieuse. Je ravale les compliments qui me viennent à l’esprit, il est inutile de la gêner, cependant mon attitude est éloquente. Après une courte discussion avec Anne-Marie, elle en achète deux et nous rentrons tranquillement à Fontvieille.
Bien entendu, je propose à Arlette de se changer pour le repas de midi. Ce qu’elle accepte en choisissant la robe à dominante jaune avec des petites fleurs blanches. C’est très frais et elle est magnifique. Quand nous entrons dans la salle de restaurant, il y a un brouhaha d’étonnement et même quelques applaudissements quand elle est reconnue. Elle le prend avec beaucoup d’humour et, telle une star, envoie des baisers à l’assistance.
À la fin du repas, Anne-Marie nous presse d’aller faire un tour :
Je suis d’accord avec elle, mais j’ai pressenti qu’Arlette aimerait bien renouveler la sieste crapuleuse d’hier. Je joue donc au type fatigué par sa sortie du matin et déclare que je vais m’allonger un moment. Anne-Marie nous regarde avec un petit sourire.
Bien sûr, je suis à peine rentré dans mon studio, qu’Arlette vient me rejoindre, toute pimpante dans sa robe. Moi, je suis déjà nu.
Devant mon air interrogateur, plus ou moins ébahi :
La robe s’ouvre par le devant, je la déboutonne et la fais glisser au sol. Le soutien-gorge suit le même chemin et nous nous jetons sur le lit. Nos jeux durent depuis un bon quart d’heure quand on vient frapper à la porte :
Je m’habille en vitesse, demande à Arlette d’attendre un peu avant de nous rejoindre, et sors. C’est Gérard, le petit bonhomme du palier, qui est là.
En descendant, il m’explique qu’il a aidé Anne-Marie à rentrer à cloche-pied, mais qu’elle s’est écroulée sur une chaise en arrivant et qu’elle ne peut plus bouger. Nous arrivons sur le perron arrière du château où je découvre Anne-Marie qui tient en l’air sa jambe gauche avec ses deux mains. Elle grimace de douleur, cependant elle me sourit en me voyant venir.
Je m’agenouille devant elle et approche mes mains de son pied. Elle a un mouvement de recul.
Mon ton est autoritaire, elle me laisse faire. J’entoure la cheville de mes deux mains, sans la toucher. La chaleur devient intense sous mes paumes. Au bout de trois ou quatre minutes, la chaleur disparaît. Normalement, c’est fini.
Avec précaution, je prends le pied et le fais tourner prudemment dans tous les sens. Je remarque la finesse élégante de la jambe et de la cheville, ainsi que la délicatesse du petit pied d’Anne-Marie qui ne tressaille même pas. Je lui demande de se lever, puis de marcher lentement : tout se passe bien.
Gérard est sidéré, ainsi qu’Arlette qui est arrivée entre-temps. Anne-Marie me saute au cou et m’embrasse. Arlette vient aussi m’embrasser pour me remercier d’avoir soigné sa « petite sœur ». Je calme tout le monde :
Il y a en effet une infirmière à la résidence, durant la journée. Si tous les résidents sont en bonne santé et autonomes, ce sont des personnes âgées avec souvent des traitements de longue durée à surveiller et sujets, plus que d’autres, à des petits bobos, sans gravité si on les soigne immédiatement.
Le bandage fait, nous remontons exceptionnellement par l’ascenseur. Les deux femmes s’enferment chez Anne-Marie. Je comprends facilement le besoin qu’elles ont de se retrouver entre elles après un tel choc.
J’en profite pour m’installer devant mon ordinateur et naviguer un peu sur internet. Au bout d’une bonne heure, Arlette vient me rejoindre. Elle s’installe à côté de moi et me regarde faire. Son métier l’a familiarisée avec l’informatique, aussi elle s’intéresse à ma navigation. Cependant, je la sens préoccupée ; je m’interromps et je la regarde, interrogateur. Elle me dit :
Le ton est grave, je me tourne vers elle. J’attends qu’elle se décide. Elle reprend, hésitante :
Aïe, aïe, aïe, je suis bien embêté ! Je ne suis pas un guérisseur. Ce n’est pas parce que j’ai un petit don que je peux tout soigner. Mais n’est-ce pas le moyen de briller auprès de ces dames ? Même si je n’ai aucun pouvoir… avec la méthode Coué… Tout cela me traverse l’esprit en un flash. Je me décide :
Je regarde autour de moi.
Oh oui, je lui fais confiance. Je suis sûr qu’elle serait capable de déplacer des montagnes, s’il le fallait. Je pars au village d’un pas confiant.
— oooOooo —
Tout est prêt, un matelas de fauteuil relax est étalé sur la table, recouvert d’une grande serviette de bain, l’huile aromatisée à disposition dans un flacon. J’attends ces dames.
Quand elles arrivent, je fais asseoir Anne-Marie, de travers, sur une chaise, de façon à avoir accès à son dos. Arlette va s’allonger sur le lit, appuyée sur un coude, telle madame Récamier sur sa méridienne. Je m’assois à côté d’Anne-Marie :
Je lis une telle dévotion dans son regard que j’en suis retourné.
Je place une main dans son dos, au niveau des lombaires, l’autre, symétriquement devant, à la même hauteur, frôlant la ceinture de sa jupe, sans la toucher. J’attends… Rien… Je hausse légèrement mes mains vers les dorsales, une vague chaleur me fait progresser jusqu’au milieu du dos où la chaleur semble devenir plus intense.
Oui, mais ce n’est pas la même chaleur que celle que je ressens habituellement. Il s’agit simplement de la proximité de son corps, de sa peau, que seule une mince épaisseur de tissu sépare de ma main. Cependant, je ne la détrompe pas, l’autosuggestion fait parfois des miracles !
Très lentement, je balaye sa colonne de bas en haut, puis en redescendant. Je l’entends murmurer :
Elle a les yeux fermés et de grosses larmes roulent sur ses joues. Par gestes, Arlette m’interroge ; en haussant les épaules et en faisant la grimace, je lui fais comprendre que le traitement n’est pas efficace. Je le prolonge cependant durant de longues minutes. Lorsque je m’arrête, je préfère la prévenir honnêtement :
J’entends des froissements d’étoffe, puis quelques grincements de meubles. C’est la voix d’Arlette qui m’appelle :
Anne-Marie est étendue sur le ventre, le front reposant sur ses avant-bras repliés. Elle porte juste une culotte et son bandage au pied gauche. Je fais couler de l’huile dans mes mains et les frotte pour réchauffer le liquide. J’en profite pour mieux la regarder. Elle est un tantinet dodue, mais loin d’être grosse, ses fesses bien rondes donnent un relief sensuel au corps allongé. À part quelques rares taches légèrement plus sombres, sa peau, très pâle et bien lisse, ne porte aucun des stigmates de l’âge.
Je commence le massage au niveau des épaules, à la limite du cou. Le contact est doux et élastique. J’assouplis lentement toute la zone, superficiellement au début puis de plus en plus profondément, pour bien dénouer les muscles. Au fur et à mesure que j’élargis mon champ d’action sur le dos, la détente se confirme. Elle commence à parler. D’une voix un peu chevrotante, elle raconte, lentement, avec de longs silences entre les phrases :
Par de larges mouvements, je masse tout son dos, remontant en suivant des deux mains la colonne vertébrale et redescendant avec les mains largement étalées sur ses côtes. Elle exprime son bien-être en entrecoupant son récit de « Ah ! oui, oui, c’est bon… »
Je dois l’interrompre :
Je m’essuie les mains.
Je démarre du pied droit que je pétris longuement, puis remonte doucement, cheville, mollet, pli poplité, cuisse. J’arrive sur la fesse bien rebondie que je malaxe lentement, mais profondément. Je perçois que madame apprécie particulièrement.
Naturellement, je ne peux pas lui masser le pied gauche, toujours bandé, mais la jambe subit le même traitement que la droite. Anne-Marie reprend son histoire :
Irrésistiblement, la petite Charlotte me vient à l’esprit. Je me mets à chanter :
Dans son boudoir la petite Charlotte,
Chaude du con, faute d’avoir un vit,
Se masturbait avec une carotte
Et jouissait étendue sur son lit.
Branle, branle, branle Charlotte,
Branle, branle, ça fait du bien.
Branle, branle, branle ma chère,
Branle, branle jusqu’à demain.
Ah ! disait-elle, dans le siècle où nous sommes,
Il faut savoir se passer des garçons.
Moi, pour ma part, je me fous bien des hommes.
Avec ardeur, je me branle le con. ⁽*⁾
Pendant que je chante, j’empoigne des deux mains ses fesses que je pétris profondément. Surprise, estomaquée même, elle se soulève et se tord pour me regarder puis, devant mon sérieux apparent, elle éclate de rire et se rallonge en écartant les jambes.
Mouvement inconscient ou volontaire ? Je ne sais, mais ce n’est pas le moment de tout gâcher par trop de précipitation. Je caresse alors l’intérieur de ses cuisses, ne faisant que frôler ses lèvres intimes. Elle réagit en se tortillant lascivement et en gémissant doucement.
J’hésite à aller plus loin, pourtant tout m’indique qu’elle est prête. Alors, je me lance :
Oui, je sais ! C’est un peu hypocrite après l’état d’excitation dans lequel je l’ai mise, mais je veux qu’elle s’implique ouvertement dans la décision. Bien entendu, il n’y a pas de suspense. Au bout de quelques secondes, elle m’appelle :
Je suis abasourdi par la suite d’événements qui m’ont conduit dans cette situation. Là, devant moi, Lou, veuf de soixante-treize ans, une femme m’offre sa nudité pour que je lui donne du plaisir. Elle me fixe, suivant attentivement la direction de mon regard sur son corps. Ses seins, presque sans relief, sont très écartés, en forme de cônes presque parfaits. À la pointe, les mamelons bruns sont étroits, avec un long téton turgescent. Mes yeux parcourent son petit ventre rebondi qui est souligné par une toison en friche. Voyant mon regard au niveau de son entrejambe, elle écarte les cuisses pour m’exposer son sexe.
Cette impudeur subite m’impressionne, je la fixe dans les yeux et j’y découvre un abandon total. Ça me fait peur.
Cependant, je ne peux pas ne pas répondre à une telle invitation. Je commence par caresser son cou et ses épaules. Mes mouvements s’élargissent peu à peu, jusqu’à atteindre la base de ses seins que je palpe doucement. Elle a toujours les yeux fixés sur les miens, c’en est presque gênant. Elle commence à gémir doucement, sa respiration s’accélère. Les seins sont suffisamment petits pour que, les mains bien à plat, j’arrive à les enserrer entre pouce et index largement ouverts.
Je referme lentement ces deux doigts, progressant ainsi vers l’aréole devenue grumeleuse pour atteindre le long téton, presque aussi long que la largeur de mon pouce. Durant toute cette progression, les gémissements d’Anne-Marie deviennent de plus en plus rauques pour s’achever en un profond soupir lorsque je commence à presser le téton.
J’obéis. Je serre et je tords. Un long feulement guttural s’échappe de ses lèvres, ses yeux se révulsent et Anne-Marie s’évanouit, la bouche grande ouverte.
Je suis désemparé. C’est bien la première fois de ma vie que j’envoie une femme dans les vapes !
Je lui tapote les joues, l’appelle, elle réagit rapidement et se réveille. Ouf !
Appuyée sur sa tête rejetée en arrière, elle soulève son buste et tend sa poitrine vers moi.
Elle m’implore ! Je me penche, prends un téton entre mes lèvres et serre l’autre avec mes doigts. J’essaye d’être doux pour qu’elle puisse goûter plus longuement son plaisir, mais…
Mon Dieu, cette femme est folle.
Je me suis laissé emporter, je me rends compte que je suis odieux. Je m’attends à avoir créé une catastrophe, mais non ! Elle me regarde d’un air contrit.
Puis tout bas, si bas que je peine à l’entendre :
Elle ferme ses yeux et s’étend, les jambes largement écartées montrant une vulve brillante entrouverte sur deux larges nymphes, qui dépassent de ses lèvres intimes telles des ailes de papillon. C’est comme un appel pour moi. J’attrape ces « petites » lèvres et les écarte doucement. Du clitoris à l’entrée du vagin, la rose vallée ainsi ouverte est toute lisse et légèrement humide. Sous ma douce pression, les larges muqueuses se gonflent et se raidissent, je remarque qu’en tirant dessus le capuchon du clitoris vient, tel un prépuce, recouvrir le petit gland si sensible qui montrait le bout de son nez. Des gémissements m’invitent à poursuivre la masturbation qui semble enchanter Anne-Marie. Elle approuve par une série de « oui, oui, oui… ».
Une crème épaisse commence à sourdre du puits obscur, il faut me montrer plus entreprenant, c’est donc avec la langue que je continue la branlette du clitoris. La réaction ne se fait pas attendre. Ça devient physique ! Je dois m’accrocher solidement aux hanches de la dame pour ne pas me faire désarçonner. Elle saute, rue et même hennit. Craignant de nouveaux débordements, je la modère :
Elle se rallonge, se détend. Son regard sur moi est soumis.
Je caresse son pubis, jouant dans sa toison. Insensiblement, mon majeur progresse dans son entrejambe et, avec douceur, plonge dans le vagin, il en ramène une mouille grasse, huileuse, parfaite pour titiller le clitoris toujours dressé. Je tourne autour, frôle le bouton, retourne, pince, titille…
Anne-Marie se maîtrise. Elle soupire, tremble, sursaute, gémit doucement.
Je dépose un baiser sur ses lèvres. Elle ferme les yeux :
Délaissant momentanément le clitoris, je plonge mon majeur dans le vagin. Après un léger sursaut, elle garde son calme. Je vais et viens lentement, pour qu’elle prenne bien le temps d’apprécier ce nouveau contact, puis je retourne ma main pour venir frotter la surface antérieure du vagin de la pulpe du doigt, là où la muqueuse prend l’aspect du velours côtelé. Un râle de plaisir accompagne ma caresse. J’introduis un second doigt dans un mouvement régulier de piston. Instinctivement, prémisse d’un orgasme profond, la dame active convulsivement ses muscles internes, stimulant éperdument le contact avec mes doigts. De la paume de la main, j’excite le clitoris. Je presse, je glisse, je masse, je tournoie, je virevolte :
Elle plante ses yeux dans les miens. J’y lis les vagues de plaisir qui déferlent jusqu’à l’abandon final, mais il reste ce lien qui la retient et l’empêche de s’évanouir. Elle geint sans interruption, est parcourue de frissons de plus en plus violents qui la soulèvent. Je l’attrape et la serre jusqu’au spasme final qui la laisse toute molle entre mes bras.
Je la relève en position assise et la berce, jusqu’à ce qu’elle ouvre les yeux. Elle me sourit, m’embrasse et pose sa tête sur mon épaule. Je continue de la bercer. Elle murmure :
Je vais réagir à ces paroles. Elle me ferme la bouche de sa main.
Elle me laisse enfin répondre :
Elle me coupe :
Comment résister à ces arguments. Je la mets debout :
Elle rit comme une gamine et, tranquillement, enfile ses vêtements et revient m’embrasser. C’est le moment que choisit Arlette pour rentrer.
À suivre
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* Pour ceux qui ne connaissent pas non plus ce chef-d’œuvre, vous pourrez en écouter une interprétation en suivant ce lien : https://www.youtube.com/watch?v=BKY8kfOs7_g