n° 19807 | Fiche technique | 27199 caractères | 27199 4650 Temps de lecture estimé : 19 mn |
17/09/20 corrigé 05/06/21 |
Résumé: Après avoir ajouté quelques agréments à leurs précédentes réjouissances, Sophie, Chantal, Babette et Marion s'accordent un moment de repos autour d'une légère collation. Du moins était-ce le but projeté. | ||||
Critères: #épistolaire #totalsexe fff jeunes voir exhib caresses intermast cunnilingu anulingus fgode | ||||
Auteur : Dyonisia (Rêves et autofictions... souvenirs et confidences...) Envoi mini-message |
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Résumé des épisodes précédents :
Au début de ce « cadavre exquis », le hasard d’un shopping amène Chantal et Sophie à se découvrir des affinités réciproques. Ayant approfondi leur connaissance mutuelle et partagé diverses fantaisies érotiques, les deux complices se rendent chez Chantal qui présente à sa charmante vendeuse les jeunes filles qu’elle héberge. La rencontre avec Babette et Marion s’ouvre sur un concours de masturbation. Marion gagne, Sophie perd, mais la pose de la lauréate ne lui inspire qu’une pensée : « Quelle goudou normalement constituée pourrait résister à la vue d’un joli troufignon ? Je sais bien que c’est elle qui va décider de mon gage, mais j’embrasse son trou du cul avec délices. »
Instants merveilleux de l’après-amour partagé ! J’ai souri en te voyant te précipiter sur le fessier de ma petite Marion. J’imagine son cul qui se tortille sous ta bouche avide. Je devine bien que tu ne te contentes pas seulement de lutiner son petit trou. Tu dois aussi lécher sa grosse minette, comme tu dis, pour découvrir la saveur d’une jeune mouille dont tu n’as eu encore à humer que les effluves lointains. Gave-t’en, ma chérie ! Je sais d’expérience que notre benjamine n’en est pas avare. Bois tout, il restera moins à nettoyer sur le drap !
Tu nous proposes d’ailleurs un affriolant spectacle avec tes fesses en l’air, le nez plongé entre celles de Marion et ta jolie cramouille qui s’expose entre tes cuisses ouvertes. Pas besoin de faire découvrir tout ça à Babette, elle a déjà les yeux rivés dessus. Je lui désigne néanmoins l’œillet qui se dissimule à moitié sous tes rondeurs culières. J’en garde un souvenir goûteux que je l’invite du regard à découvrir. À ton tour, ma coquine Sophie, d’être surprise par les mains qui t’ouvrent et la langue qui se fiche dans ton cratère.
Naïve que je suis ! Tu n’es pas surprise du tout. Tu n’as même pas suspendu d’une demi-seconde tes agapes. Tu redoubles d’ardeur, au contraire. Marion tortille des fesses et ronronne de bonheur. Entre deux grognements énamourés, elle t’incite à continuer ton œuvre. Elle la veut plus rapide, plus profonde. Elle sollicite un nouvel orgasme. Ah, heureuse jeunesse ! Elle le réclame, elle l’exige, elle va l’atteindre… Elle proteste quand, à moitié suffocante, tu reprends un instant ta respiration. Difficilement d’ailleurs, car la langue qui te cajole si savamment la rosette te fait frémir de la croupe à la nuque.
Elle cale ses mains sous les reins pour rehausser ses fesses et ramène sur le ventre ses cuisses largement écartées. Une posture dont elle est friande pour exposer les bijoux de ses couronnes. Au cas où tu n’aurais pas compris l’invitation, elle la précise sans ambages.
Je te vois obéir avec délectation, ouvrant en douceur les chairs irritées, Babette toujours bécotant ton œillet, agrippée des deux mains à tes fesses. Joli tableau en vérité. Une gamine jambes en l’air, un sourire d’extase aux lèvres. Une jeune femme, reins cambrés, cul pointé vers le plafond, lapant du coccyx au bouton le sillon que la première lui offre. Et une blonde magicienne lutinant du bout de sa languette magique l’intimité secrète (pas tant que ça) d’une lécheuse radieuse.
J’ai consciencieusement repris ma tâche de masseuse spécialisée pour tenter d’éteindre les flammes que j’ai allumées. Curieux incendie d’ailleurs, qui semble se nourrir des liquides qu’il propage. J’ai beau absorber avec dévotion tout ce qui déborde d’un calice pour l’étaler scrupuleusement sur l’autre, ni le feu de celui-ci ne se calme, ni la source de celui-là ne se tarit. Je persiste pourtant, trop contente de déguster les saveurs anciennes et nouvelles de cette jeune chatte. Trop heureuse aussi de ressentir les frissons que me dispensent les caresses buccales de Babette sur mon anus. Si jamais il lui prend l’envie de me titiller le bouton en même temps…
Et voilà ! Il suffisait de le penser pour qu’elle le fasse. Elle s’ingénie à presser et rouler mon capuchon entre deux doigts. Elle enduit mon clito de mes sucs pour l’exciter à nu. Décidément, Chantal, tu es une formatrice hors pair aux jeux de l’amour. Je sens les spasmes qui montent dans mon ventre, qui font palpiter ma vulve, qui font durcir mes seins. Je voudrais crier mon bonheur, mais j’ai trop peur de frustrer encore Marion. J’enfouis définitivement mon visage entre ses cuisses. J’agite désespérément ma langue dans sa fente. Ses muscles se contractent sur mes tempes et sous ma bouche, c’est le coup de grâce ! Je râle entre ses lèvres en la rejoignant dans l’orgasme.
Tout mon corps se détend, je m’effondre sur le lit. Ma tête bourdonne, la fatigue d’avoir trop baisé, sans doute. Non, ce sont les cuisses de Marion qui compriment toujours mes oreilles. Elle me libère enfin, laissant aller ses jambes. J’entends son souffle saccadé, les petits soupirs qui ponctuent involontairement sa respiration. Elle est aussi lasse que moi. Si lasses l’une et l’autre que nous n’avons plus la force de remercier chacune notre bienfaitrice. Au fond, je crois que c’est la même. Sans la science de Babette qui m’a transportée vers les cieux du plaisir, je n’aurais pas emporté Marion au firmament de son septième ciel.
Je me retourne mollement. L’effort me semble démesuré pour bouger mon corps. J’ai l’impression qu’il pèse des tonnes. Les paroles de la chanson me viennent à l’esprit, lourd comme un cheval mort… À peine puis-je adresser à Babette un sourire béat de reconnaissance. Ma tête retombe sur une cuisse de Marion, la joue posée sur ce coussin, si doux, si tiède. Mes yeux à hauteur de son sexe, je détaille comme dans un rêve ses formes et ses replis. J’observe ses nuances de peau, brune sur le moutonnement des lèvres encore gonflées, rose sombre sur les crêtes des nymphes qui festonnent la fente. Je respire doucement. Je suis bien.
Une bouche vient s’appuyer au coin de la mienne. J’entrouvre une paupière : le visage rayonnant de Babette est contre le mien. Je sens sa langue glisser du menton à ma tempe. Elle joue sur ma joue, de la commissure des lèvres au lobe de mon oreille, du cou à l’arête de mon nez. Sa salive me débarbouille de la cyprine et de la sueur dont m’a couverte Marion. À ses yeux rieurs, je vois qu’elle s’en délecte. En un rien de temps, je suis propre ; toujours aussi mouillée, certes, mais officiellement propre.
C’est dans cet état de plénitude heureuse que j’entends ta voix amusée.
J’ajoute taquine :
Sur ces paroles empreintes de sagesse, je m’éclipse aussitôt vers la cuisine en me drapant dans ma nudité, telle une princesse… (Oui, bon, j’exagère, et alors ?)
Il ne me prend pas beaucoup de temps pour mettre en route la petite collation reconstituante que je me propose de vous servir. Tout en surveillant la bouilloire – il ne faut surtout pas que l’eau bouille ! – je choisis quatre tasses, fines, mais pas trop fragiles, on n’est jamais trop prévoyante avec trois furieuses de la minette (disons quatre, pour être honnête). Quelques galettes compléteront agréablement le thé qui maintenant infuse. J’opte pour ces biscuits allongés, légers et saupoudrés d’une fine couche de sucre cristal, que l’on appelle biscuits de champagne. Une boîte de ces délicatesses me paraît parfaitement appropriée à la situation.
La musique d’une conversation animée accompagne mes occupations ancillaires et me conforte dans l’idée que je concocte depuis une dizaine de minutes. La mélodie des voix s’interrompt quand je reviens dans notre chambre des délices. Les attitudes de mes compagnes sont diverses. Marion affiche un air satisfait, mais je connais bien ma puce et il y a un je ne sais quoi de doute dans son regard. Babette est hilare et semble se préparer à une observation intéressante. Quant à toi, ma Sophie, ton expression mi-figue, mi-raisin, m’interroge. Quelque chose te chiffonne et t’attire en même temps.
Vos figures s’éclairent quand je pose avec précaution mon plateau entre vous. Les douceurs qui garnissent les assiettes n’évoquent pour toi qu’une délicate attention pour égayer des organismes éprouvés par les jouissances successives. Pour nos deux chipies, elles sont l’augure de nouvelles réjouissances qu’elles apprécient par avance. Je leur intime silence d’un rapide haussement de sourcils en leur confiant la tâche de distribuer les tasses. J’ai hâte de connaître le résultat de la discussion au sujet des gages que devront accomplir la gagnante et la perdante de notre concours d’orgasmes.
C’est Marion qui s’empresse de répondre.
Rien que ça !
Sa logique implacable m’a un peu soufflée. Je cherche mes mots et essaie de gagner du temps, ou au moins d’être sûre que tu es d’accord pour servir de modèle (pour ne pas dire de cobaye).
Ce n’est pas exactement ce que j’ai dit, je ne tiens pas à me faire passer pour une experte de la chose. Mais ladite chose semble être une des préoccupations présentes de Marion. Je ne veux pas non plus paraître bégueule. D’un autre côté, je n’ai pas eu l’occasion de pratiquer l’exercice depuis un certain temps. Je me dis qu’une petite remise à niveau pourrait s’avérer séduisante. Je dois aussi m’avouer que la perspective de jouer le rôle principal dans l’éducation d’une jeune impétrante n’est pas sans m’exciter un brin.
Ton regard ironique et ta mine soi-disant compatissante me font clairement comprendre que tu n’es pas dupe. Et la facilité avec laquelle tu approuves mes propos m’indique que toi aussi tu trouves une nouvelle excitation dans la scène qui se prépare.
Ma réponse reste dans ma gorge, la théière manque de me tomber des mains : je découvre l’ustensile que tu jettes négligemment sur le lit. Un énorme gode noir dont je n’ose même pas évaluer les dimensions. J’essaie de refréner les frissons de crainte qui me parcourent des fesses à la nuque. Je dois rouler des yeux effarés. Est-ce que c’est celui dont Marion parlait quand tu lui téléphonais dans la boutique ? Non, non, ce n’est pas possible d’utiliser ce monstre !
Là, j’ai réellement peur. Tu sembles vraiment sérieuse. Plus inquiétant encore, tes filleules gardent un visage impassible, même Marion ! J’en suis à supputer mes chances de m’échapper… à poil… sur mon scooter… Un triple éclat de rire me ramène à la réalité, et à la raison. J’ai marché à fond, mais ce n’était qu’une plaisanterie, ouf !
Entre deux gloussements, tu me montres un joli petit assortiment d’ustensiles : rose nacré, ivoire ou pastel, lisses ou tourmentés, droits ou courbes, de tailles et diamètres progressifs. Ils témoignent de l’expertise d’une longue pratique. Et puis, j’aime bien qu’aucun ne soit une de ces représentations, ridicules autant qu’idéalisées, de phallus. J’ai toujours pensé que ces soi-disant « copies conformes » étaient absurdes pour l’usage que nous en faisions. Pour les hétéros, par contre, je suppose que ça peut aider.
Le principe me paraît équitable et je commence à étudier les différents jouets mis à notre disposition quand tu reprends :
Je trouve que tu as été bien inspirée de nous faire faire ce petit détour par l’épicerie, et pas mécontente d’avoir ajouté une petite touche fruitière à ton idée de gage. Entre nous, petite coquine, je suppose qu’il a d’abord pour but de satisfaire ton désir de saveurs mélangées, non ? Enfin, ce sera la récompense de ton travail d’initiatrice sodomite… Pour l’instant, je te tends l’assiette de biscuits de champagne dans laquelle tu glanes deux ou trois galettes avant de la passer en toute innocence à Babette.
Je t’adresse un regard résigné que tu me rends avec un petit sourire compréhensif : ce n’est pas tous les jours facile de cohabiter avec deux jeunes filles pleines de vie qui ne manquent jamais une occasion de se chamailler comme des ados. Heureusement, cela finit toujours par des rires ou des câlineries. Je me sers à mon tour quelques biscuits que Marion me propose avec un hochement de tête interrogatif. Mon discret acquiescement ne t’échappe pas, mais tu te méprends sans doute sur le sens de cet échange.
Ton air interloqué nous amuse. Il est temps d’élargir ton champ de connaissance en te mettant dans la confidence du petit supplément qui enchante nos « five o’clock tea » privés. J’en laisse l’initiative à l’aînée de mes protégées.
Avec l’imagination débordante que tu m’as prouvée en matière de jeux coquins, j’ai la certitude que tu te doutes déjà de la suite. Bonne copine, tu nous laisses malgré tout improviser un tirage au sort de comédie, qui bien entendu tombe sur moi. Je n’ai jamais compris pourquoi, mais déjà, quand j’étais petite, à la marelle, c’est toujours moi qui étais désignée pour commencer ! N’importe, j’accepte mon rôle avec plaisir.
Je te confie donc ma tasse et mets un terme à tes incertitudes, pour autant que tu en aies, en m’allongeant sur le dos, les pieds en l’air, jambes largement écartées, la chatte bien ouverte. Pour une meilleure accessibilité, je ramène mes genoux vers ma poitrine. C’est plus pratique pour élargir l’entrée de ma grotte en passant les mains derrière mes cuisses. D’accord, je montre tout, mais tu en as l’habitude, n’est-ce pas ?
Observe plutôt comment Babette frotte avec soin son biscuit de champagne sur les parois de mon vagin. La pâte aérée est fragile, il faut l’humecter sans la briser. La couche de sucre est toujours un peu irritante pour les muqueuses, mais cela participe à l’excitation de l’attouchement et favorise la production de liqueur. Quand le biscuit s’en est assez imprégné – pas d’excès, surtout ! – Babette croque délicatement l’extrémité amollie. Une gorgée de thé achève de le faire fondre dans sa bouche.
Je ne sais si c’est par prudence, perfectionnisme ou vice que tu choisis la seconde option. En tout cas, ce n’est pas par timidité. Je vois ton visage attentif tout près de la main de Marion qui touille à son tour son biscuit dans mon calice. Taquine, elle accentue le contact de la couverture sucrée sur sa partie la plus sensible, m’arrachant un gémissement de bonheur. Très vite, elle retire le mini gode pâtissier avant qu’un flot impromptu ne risque de le dissoudre et l’absorbe aussitôt accompagné de son thé.
Pour moi, je ne pense pas que tu aies besoin d’encouragement. J’ai hâte au contraire d’accueillir ta première mouillette coquine.
J’avoue que le spectacle est plaisant, et le mets tentant… J’ai assisté, un peu interloquée, aux préparatifs de ces agapes. Au début, je n’ai pas compris à quoi était destinée ton exhibition. J’ai même pensé un instant qu’une tasse de thé finirait dans ta … Mais non, c’eût été bien trop chaud ! Voilà, en tout cas, un usage du biscuit de champagne que je n’avais pas imaginé. Je suppute déjà quels autres biscuits pourraient trouver une telle utilisation festive.
Mais l’heure n’est pas à l’imagination. À mon tour, j’approche mon biscuit de ta chatte offerte. Si j’ai bien suivi la démonstration, il s’agit de l’humecter de tes sucs intimes sans le dissoudre. Je l’introduis délicatement, touille un peu et le porte à mes lèvres.
J’ai dû être trop prudente : je retrouve ton goût, mais il s’évanouit aussitôt dans la gorgée de thé. Mon air déçu vous fait sourire.
D’ailleurs, je l’aime bien, moi, le goût de ton jus. C’est même pour ça que j’étais dépitée de ce trop peu. Je retourne donc à sa source pour y baigner un autre biscuit. Je le tiens par un bout, je le plonge. Je m’applique. Il disparaît presque entier dans la béance suave que tu exposes. Tes fragrances poivrées l’imprègnent. Il me semble mollir légèrement, je le retire. Il passe sans attendre de ton vagin à ma bouche.
Hum ! Je te retrouve toute ! Dès que tes arômes se mêlent à la saveur âcre du thé noir, c’est un enchantement. Je déguste ce mélange nouveau. J’en emplis mes papilles. Je le savoure les yeux mi-clos. Je le roule sur ma langue. Je l’avale enfin, à regret. Je n’ai qu’un désir : en reprendre !
Babette et Marion m’ont devancée. Leurs biscuits se disputent l’accès à ton con. Bonne fille, ou plutôt bonne marraine, tu élargis encore son ouverture. Tes doigts serrent et étirent tes nymphes. J’imagine la douleur excitante de ce don. Une brillance grasse suinte sur ton périnée. Les deux mini godes pâtissiers (j’ai aimé cette expression) entrent sans peine. Je les vois caresser lentement ton intimité profonde. Ils y plongent, ils y tournent, ils la quittent. De longs filets de mouille accompagnent le retrait des mouillettes. Mon impatience augmente d’autant.
Enfin à moi ! Je passe ma langue sur mes lèvres. J’anticipe le goût de ce nectar qui va combler mon troisième essai. Cette mouillette-là, je la veux entièrement imbibée de ta cyprine. Je veux qu’elle la pénètre jusqu’au cœur de la mie. J’en espère une saveur plus forte. Je suis trop gourmande. Le biscuit s’amollit trop. Je reste toute bête, un ridicule bout de galette entre mes doigts. Le reste a disparu dans l’antre des plaisirs.
Vos éclats de rire aggravent ma déception. Quelle idiote je fais ! Quelle gourde d’avoir perdu mon bout de biscuit au fond de toi.
Mais non tu n’es pas stupide, ma chérie, simplement un peu maladroite, un peu trop pressée. Je te console gentiment, avant de te donner le petit gage que tu mérites.
Je sens ta langue qui me titille aussi loin qu’elle peut. C’est bien agréable, elle dispense un vol de papillons sur ma vulve et entretient plus que nécessaire mon flux de mouille. Mais ça ne suffit pas pour rattraper le fuyard, il te faut farfouiller de l’index, tournicoter, crocheter, m’affoler au point que j’ai du mal à garder ma position en sentant venir un nouvel orgasme. Et tout cela en vain, aucun succès sinon quelques ridicules miettes spongieuses, gluantes de mon jus. C’est Babette qui trouve une solution.
Le thé ? Ma foi, c’est peut-être une idée. À condition de vérifier sa température : je ne tiens pas à finir aux urgences ni à expliquer les raisons du problème. Je vois à ta mine dubitative que tu partages mes interrogations et cela m’inspire une petite perversion.
Cette promesse ne te rassure qu’à moitié, et, même si tu acceptes l’expérience, ton inquiétude est bien visible lorsque le bec de la théière se rapproche de ta poitrine. Marion la penche avec précaution tandis que Babette se tient prête à intervenir. Une grimace se dessine sur ton visage quand la première goutte tombe sur ton téton, mais tu te détends immédiatement.
Je suis toujours un peu perplexe, ne sachant trop, au fond, si les sensations d’un bout de sein équivalent celles d’une muqueuse intime. Enfin, il faut tout essayer et faire confiance à ta prudence ! Pendant que vous disserter doctement sur les avantages comparés d’un mamelon aromatisé ou non, je me prépare donc à accueillir le nouveau liquide qui va abonder une source déjà aux limites de l’étiage.
Mes mains délaissent ma chatte et viennent soutenir mes reins dans un effort louable pour redresser mon bassin au plus près de la verticale. J’y parviens médiocrement sous vos regards ironiques. Le remords de n’avoir pas été assez assidue au club de gym me traverse fugitivement l’esprit, j’aurais eu l’air moins godiche. D’autant qu’il me faut répéter l’exercice, car tu me fais judicieusement remarquer que ce sera plus pratique si je m’installe dans cette position au bord du lit.
Nous y voici. Les gamines m’immobilisent chacune une jambe en grand écart et crochent deux doigts au bord du vagin pour l’élargir au maximum. Un spéculum digital, en somme. Je vois ta main incliner lentement la théière. Je me crispe involontairement quand l’extrémité du bec se pose sur la commissure de ma vulve. Tu la retires aussitôt, mais je te rassure d’un signe de tête. J’ai senti un contact au-delà du tiède, sans plus. Tu peux poursuivre ta libation, emplir ce puits qui menace bientôt de déborder.
Qui déborde, en fait. Le thé baigne mon trou à pipi et s’insinue sous le capuchon du clitoris, dégouline sur mon ventre, s’étale sur mes seins renversés. Il ruisselle en même temps sur le périnée, emprunte le sillon culier, arrose ma rosette au passage et vient lécher le bout de mes doigts cramponnés à mon râble. Il doit aussi tremper les doigts de Babette et Marion, toujours fermement agrippés dans ma chatte.
Je m’en fiche. Une douce chaleur m’a enveloppée de l’extérieur et envahie de l’intérieur. Elle rayonne au plus profond de moi, s’empare de toutes les zones sensibles, sollicite mes muscles intimes, les domine et m’impose des contractions quasi orgasmiques.
J’aimerais presque que ce soit plus chaud, peut-être en jouirais-je…
(À suivre)