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Temps de lecture estimé : 47 mn
05/10/20
corrigé 05/06/21
Résumé:  Hélas pour moi, mon mari et amant a été assassiné à la place de son frère, l'Empereur. Me voici donc veuve avec nos quatre jeunes enfants, et une vie de couple définitivement mise à bas.
Critères:  fh ff ffh alliance voir caresses intermast fellation cunnilingu 69 pénétratio confession historique -historiqu
Auteur : Patrik  (Carpe Diem Diemque)            Envoi mini-message

Série : Belle-sœur de l'Empereur

Chapitre 03 / 03
Belle-sœur de l'Empereur - 3

Je ne déteste pas le thème du mariage arrangé entre deux personnes qui ne se connaissent pas, ainsi que l’histoire avec un grand H.

Voici la fin d’un récit qui conjugue les deux.

Bonne lecture…



Résumé :

Hélas pour moi, mon mari et amant a été assassiné à la place de son frère, l’Empereur. Me voici donc veuve avec nos quatre jeunes enfants, et une vie de couple définitivement mise à bas. Plus jamais Karl ne sera à côté de moi, plus jamais il ne me tiendra dans ses bras, plus jamais il ne me fera jouir de façon extraordinaire. Plus jamais… Tout allait trop bien, beaucoup trop bien…





La vie continue



Ce fut un très bel enterrement avec un faste vertigineux, Karl étant mort pour l’Empire, tout le monde ayant bien compris que ses assassins s’étaient trompés et avaient cru occire l’Empereur. Il est vrai que la ressemblance entre les deux frères, Karl et Ludwig-Victor, était forte, surtout en costume d’apparat.


Les meurtriers ont vite été capturés, étant devenus assez impudents, croyant vraiment avoir tué l’Empereur et ainsi semé un grand désordre au sommet de l’Empire. On m’a rapporté qu’ils ont été terriblement surpris et désappointés quand ils ont été déférés devant le souverain en personne qui a voulu les contempler de ses yeux. Ils ont tous été exécutés rapidement, mais ça n’a pas ressuscité pour autant mon Karl adoré.


Pour l’instant, le protocole me laisse tranquille. Il faut dire que j’ai copieusement incendié le Grand Chambellan quand, le lendemain de l’assassinat, celui-ci a tenté d’organiser péremptoirement les sombres cérémonies. Ulcérée, je ne me suis pas gênée de le faire devant toute la Cour, y compris devant l’Empereur qui n’a pas osé intervenir !



Je me suis étourdie à m’occuper de mes quatre enfants, et faire en sorte que mon très grand chagrin ne déteigne pas sur leurs âmes innocentes. J’ai la chance qu’ils ne comprennent pas vraiment ce qui a pu arriver à leur père. D’un côté, je voudrais qu’ils oublient tout, et de l’autre, qu’ils souviennent pour plus tard de Karl, leur père.


Depuis cet événement funeste, Randolph von Soulzbach m’est d’un grand secours. Je reconnais qu’il m’a beaucoup aidée à surmonter cette épreuve lors des premiers jours et aussi des suivants. Nous nous sommes mutuellement soutenus. C’est aussi vers lui que je me suis tournée quand cinq mois plus tard, mon corps a commencé à réclamer impérieusement sa part et son dû. J’aurais cru que le deuil aurait enseveli mon désir et mon besoin, mais non. Il y a des choses qu’on ne contrôle pas tout à fait. Heureusement, l’ami d’enfance de mon défunt mari sait être bon amant, j’en savais déjà quelque chose lors de nos trios et plus, mais il manque quelque chose, cette part d’amour qui nous liait Karl et moi.


Karl a trop bien réussi avec moi : j’aime le sexe et il m’en faut, c’est impératif, c’est vital. Bien sûr, j’ai été en état de sidération durant un mois environ, mais après la nature a repris doucement ses droits. De ce fait, j’ai recommencé un peu avec Randolph, j’avais besoin qu’on me désire. Tout s’est très bien déroulé. Puis j’ai eu besoin d’encore plus… Il y a quinze jours, nous avons tenté un trio. Les sensations sont bien revenues comme avant, mais toujours avec ce manque que j’ai déjà cité.

Mais c’est mieux que rien…


Dans un autre domaine, j’ai pu compter sur le soutien de Lugdiwina, son mari (l’Empereur) n’étant pas très doué dans l’expression de la compassion. D’après ce que je connais de lui, il a peur de faire des maladresses, et donc il s’abstient. Du coup, il passe pour être indifférent à tout, une statue de marbre. Comment mon Karl adoré a-t-il pu avoir un frère si complexé et tourmenté ? Karl était la face lumineuse des deux frères, et son aîné la face sombre.

Puis les jours, les semaines et les mois se sont écoulés…

Pour en revenir à ma belle-sœur, nous sommes, elle et moi, au fond du parc, à l’abri des regards, nos enfants étant en train de jouer. Je m’adresse à ma voisine :



Lugdiwina prend un air chagriné, je sens qu’elle a quelque chose à me dire, mais qu’elle n’ose pas trop se lancer. Je prends les devants :



Ma voisine soupire :



Lugdiwina se souvient en souriant faiblement :



Je soupire un grand coup :



Je deviens pensive. Non, pas question que mes enfants deviennent les héritiers officiels de leur oncle, ils doivent vivre paisiblement leur jeunesse, j’y veillerai ! Intriguée, ma voisine m’observe. Quelques instants plus tard, je finis par dire :



Un peu surprise, elle rougit :



Ma voisine soupire :



Se tortillant les mains, elle devient cramoisie, mais ne répond rien. Je pense pouvoir prendre cette réaction muette pour une sorte de oui.




Face-à-face avec l’Empereur



J’ai très vite obtenu un face-à-face privé avec l’Empereur. Il est vrai que mon beau-frère n’a pas grand-chose à me refuser, moi la veuve de son frère mort à sa place. Il faut savoir appuyer sur certains points faibles, même si c’est douteux moralement.

Tout de suite, je mets les points sur les i :



Il lève à peine un sourcil puis enchaîne :



Je m’approche un peu plus :



Une fugace grimace s’affiche sur le visage quasi immobile de Ludwig-Victor. D’une voix assez monocorde, il répond placidement :



Je suis un peu étonnée par le fait qu’il utilise ainsi mon prénom et aussi par la mélancolie de sa réponse. Je hausse un peu le ton :



Je le regarde droit dans les yeux :



Raide comme un piquet, il hausse à nouveau un sourcil, l’air assez surpris :



Toujours hiératique, il hoche la tête :



Avec un certain sourire aux lèvres, je me penche un peu vers lui, lui dévoilant un peu mieux mon décolleté, j’ai envie de m’amuser avec mon beau-frère si raide dans ses convictions :



C’est lui qui s’approche un peu plus de moi :



Je ne m’attendais pas à ce genre de révélation ! Je deviens toute rouge, ne sachant pas sur quel pied danser. Imperturbable, l’Empereur continue d’une voix un peu plus animée :



À ma grande surprise, mon beau-frère est finalement plus libéral que je ne l’aurais cru ! J’aurais pourtant cru qu’il aurait été du style à emprisonner ou en envoyer en exil pour moins que ça. Je suis en train de découvrir une autre facette de l’Empereur, Ludwig-Victor est finalement assez proche de Karl. J’arrive enfin à réagir :



En clair, nos ébats étaient de la roupie de sansonnet. Je persifle :



Je constate qu’il me regarde de moins en moins dans les yeux et que son regard s’égare souvent dans mon décolleté. On dirait que mon austère Empereur reste un homme normal. Flottant entre l’amusement et la réprimande, Ludwig-Victor répond :



Ah, on dirait que mon souverain fléchit un peu sa route. Affirmative, je propose :



Il n’a pas tort, nous tournons en rond. Néanmoins, il ne peut s’empêcher de glisser son regard dans mon décolleté. Soudain, je constate qu’il y a visiblement une bosse dans son entrejambe ! Depuis quelques années, je sais constater rapidement si un homme bande ou pas, même parfois rien qu’à un simple pli ou un jeu de lumière. C’est ainsi que je connaissais par cœur toutes les étapes du lever de chapiteau chez mon mari, mais aussi chez son grand ami Randolph.


C’est alors que, curieusement, le visage de Karl se superpose sur celui de Ludwig Victor. Il est vrai qu’ils sont frères, et que quand mon défunt mari durcissait ses traits, il ressemblait beaucoup à son aîné qui semble être souvent une statue de marbre animée.

Karl me manque beaucoup, il me manque trop. Alors, armée d’un joli sourire, sur une étrange intuition, je me jette à l’eau :



Sans complexe, je montre du doigt son entrejambe gonflé :



À certains moments spéciaux, il y a des moments acérés où le flot des événements dévie d’un côté ou de l’autre, en fonction d’un microscopique imprévu. Telle une simple boule de neige qui se transforme plus bas en avalanche.



Sans l’avoir vraiment voulu, ma main est carrément venue se poser sur la bosse de l’entrejambe de mon Empereur ! Quasiment inconsciente, comme plongée dans un songe éveillé, je poursuis :



Avec un naturel désarmant, je m’agenouille devant un Ludwig Victor médusé, puis d’un geste assuré, je révèle au grand jour son artillerie, que je contemple durant quelques secondes, tandis que son propriétaire reste paralysé, stupéfait, incapable de proférer le moindre mot ou d’esquisser le moindre mouvement.


Après examen, je constate à haute voix :



Toujours tétanisé, il s’exclame :



Pour couper court, j’enfourne carrément la verge dans ma bouche et je commence une splendide fellation que même un empereur n’a jamais subie ! Au raidissement et au tremblement que je perçois de Ludwig-Victor, il est clair que ma dextérité en la matière fait merveille. D’après ce que j’ai cru comprendre, peu d’hommes résistent à une bonne sucette, surtout ceux qui ont rarement eu, ou qui n’en ont jamais eu. À moins d’être un saint canonisable par l’Église. Et encore !


Sa verge en bouche, je me souviens alors de celle de mon regretté mari. Je sentais confusément qu’il en serait ainsi, mais que ça se passe ainsi d’aussi évidente manière, je n’y croyais pas une seule seconde !


Sentant le moment venu, je sors le mandrin de chair de mes lèvres et je lèche consciencieusement la tige frémissante. J’en profite au passage pour câliner les boules soyeuses. Par-dessus ma tête, j’entends divers petits soupirs de contentement : l’Empereur est un homme comme un autre. Fugacement, je pense au fait d’être moi-même l’Impératrice et de dicter de la sorte ma bonne volonté simplement en suçant et léchant qui de droit. Je parie que cette situation a dû exister plus d’une fois, mais que les scribes n’ont pas osé la relater. Sa verge bien en main, je demande à mon souverain :



Aucune protestation. Il se laisse faire. Sa tige frémit de plus en plus. Je reprends la parole :



C’est bien la première fois que je l’appelle ainsi. Sa verge frémit de plus en plus, je comprends qu’il n’y en a plus pour bien longtemps avant que le flot arrive. Comment sera-t-il ? Faible ou puissant, liquide ou épais, acide ou musqué ?


J’entends un premier gémissement, puis une explosion survient dans ma bouche. Le même goût que Karl, la même consistance ! Oh oui, ça me rappelle bien des souvenirs. Peut-être que je n’aurais pas dû, mais qu’importe, ce qui est fait est fait.


Tandis que j’avale, l’Empereur se vide en longues saccades dans ma bouche. Ça n’en finit plus, comme s’il y en avait pour des mois, voire des années, de réserves à évacuer. Au-dessus de ma tête, Ludwig gémit doucement, se déversant par saccades qui faiblissent petit à petit. Heureusement pour moi, car trop de sperme à ingurgiter, c’est pénible à la longue !


Vaincu, épuisé, il s’affale dans un fauteuil. J’en profite pour me redresser puis m’accouder auprès de lui. Je laisse passer quelques instants avant de lui conseiller :



Il se réajuste, tout en soupirant abondamment :



Toujours avachi dans son fauteuil, Ludwig Victor me regarde curieusement, je le regarde avec amusement. Puis se redressant un peu, il lâche :



Le regard flottant, il a un petit geste fatigué :



Je le regarde droit dans les yeux :



Je souris vicieusement :



À la tête qu’il fait, je constate que notre Empereur a compris l’allusion.




Face-à-face avec l’Impératrice



Plusieurs fois, Lugdiwina m’a révélé que son mari tentait à présent de la mettre enceinte, tout en y mettant néanmoins les formes. Elle ne connaît pas encore le rôle exact que j’ai pu tenir dans le spectaculaire revirement de son époux. Elle me penche sur moi :



La vérité est que Ludwig-Victor a droit à une petite gâterie de ma part à chaque fois qu’il s’est occupé de l’Impératrice. Un marché comme un autre, qui satisfait les deux parties, lui pour l’évident plaisir de la sucette, et moi, je retrouve en Ludwig un peu de Karl. Puis, à chaque fois, j’en profite pour lui suggérer deux-trois petites choses, et à chaque fois, je suis très étonnée de la méconnaissance de l’Empereur pour les choses du sexe. Non seulement je fais l’éducation de la femme, mais je m’occupe aussi de celle de son homme !


Car depuis que le couvert est remis dans le couple impérial, j’explique à Lugdiwina certains comportements à tenir, et comme les barrières de l’une se lèvent en même temps que les verrous de l’autre, fatalement, leur petite affaire va de mieux en mieux. Il est vrai qu’ils partent tous les deux de très loin, et que fatalement ça ne peut qu’aller que mieux, si chacun accepte d’y mettre quand même un peu du sien.


Déjà, Lugdiwina sait s’emparer du vit de son mari, et lui prodiguer quelques timides caresses, à la grande satisfaction de son propriétaire. Il y a quelques jours, Ludwig Victor m’a carrément dit qu’il me remerciait pour les conseils que je prodiguais à sa femme et aussi à lui-même. Après une brève période de confusion, afin d’éviter de me lancer dans une conversation vaseuse, j’ai révélé un autre petit secret à mon élève fort studieux !

Un peu trop studieux, d’ailleurs… Je ne croyais pas si bien dire.




Face à fesse avec Randolph



Comme déjà indiqué, Randolph est mon amant attitré, même si personne n’est au courant, du moins, je le suppose. Nous sommes assez souvent ensemble, avec l’excuse de supporter l’épreuve de la disparition de Karl à deux.


C’est un bon amant, mon corps y trouve son compte, mais pas mon cœur. Il sait fort bien faire l’amour. Parfois, il me réserve des petites surprises, il égaye ma tristesse d’être définitivement séparée de Karl.


Maintenant, en plus, je fais des petites privautés à notre Empereur, mais pour l’instant, ça ne va pas bien loin. Mais peut-être qu’un jour, je serais sa maîtresse officielle, qui sait ! Je me demande comment réagira alors Lugdiwina ! M’accusera-t-elle de double-jeu ? Car depuis ma prise en main des événements (appelons ça comme ça), le couple impérial a renoué petit à petit dans l’intimité. Ce n’est pas encore le feu d’artifice, mais lentement, c’est parti pour devenir mieux que potable, si j’en crois les confidences de l’Impératrice qui me remercie à chaque fois d’avoir secoué le prunier, ce qui me met toujours un peu mal à l’aise.

Mais le chemin est encore long. Néanmoins, revenons à Randolph.



Je suis songeuse. Que la vie est étrange, et qu’elle est remplie de faux-semblants. Allongée sur le ventre, je m’arrache à ma rêverie, demandant à mon amant :



Caressant mes fesses dénudées, il soupire :



Jouant toujours avec mon postérieur rien que pour lui, Randolph confirme :



Battant des jambes, j’avoue franchement :



Randolph ne répond rien, il est trop occupé à embrasser mes fesses dodues… Plusieurs hommes sur plusieurs jours et nuits ? Décidément, Karl était bien parti pour m’emmener loin, très loin dans les turpitudes et les débauches !




Face-à-face avec la petite Histoire



Tandis que je suis en tête à tête avec l’Impératrice dans une petite salle assez isolée, sans personne aux alentours, j’écarquille grands les yeux :



Je la coupe, formulant la chose à ma façon :



Fugacement, j’imagine la tête de ces trop sérieux historiens s’ils viennent à savoir pourquoi et comment notre Empereur a pu perpétuer la lignée ! Néanmoins, certains rois et empereurs ont dû faire pire. Je crois me souvenir que les Romains avaient eu des dirigeants parfois très spéciaux. Et on raconte des choses étranges ou répugnantes qui surviennent parfois dans les contrées slaves.

Se tordant les mains, Lugdiwina continue :



Je transpire à grosses gouttes ! A-t-il aussi révélé que je lui faisais des petites gâteries pour le récompenser d’appliquer ensuite mes leçons ? Je n’y crois pas, mais on ne sait jamais, les hommes adorent se vanter…

D’un ton enjoué, je demande à ma rougissante voisine :



En voilà un qui ne perd pas de temps !




Face-à-face avec la petite Histoire - bis



Pour parvenir jusqu’à la chambre royale, j’ai eu en main un petit billet cacheté m’expliquant comment m’y rendre en passant par divers passages dérobés. Les palais sont truffés de ce genre de petits couloirs qui serpentent derrière les murs, sans oublier quelques pièces dissimulées, j’en sais quelque chose. N’empêche que me rendre auprès de l’Empereur et de sa femme par ce moyen et à cette heure tardive me sidère ! Jamais je n’aurais cru que Ludwig pût franchir le pas. Il est vrai que je l’ai un peu aidé en lui procurant des menus plaisirs buccaux, mais de là, à ce que je serve de conseillère en galipettes lors de ses ébats, il y a quand même un grand fossé !


Bien qu’en y réfléchissant, c’est assez logique si on s’en tient à un raisonnement purement cartésien. Ludwig cogite trop comme un horloger, et le dernier roi qui s’est trop mêlé d’engrenages et serrures en a perdu la tête. Au sens propre aussi !



Je m’exécute, me révélant en nuisette, tel que me l’avait suggéré le billet cacheté. Ludwig-Victor apprécie :



La nuisette que porte Lugdiwina est fort transparente, et dévoile bien des choses. Je ne peux m’empêcher de comparer son corps au mieux, il est clair que je marque les points vis-à-vis de mon aînée, mais l’Impératrice reste une belle femme mature dont les lourds appas capiteux sont fort tentants. Actuellement, allongée à demi sur le lit, elle ressemble beaucoup à une lapine coincée par des renards. Il est évident qu’elle ne comprend pas pourquoi nous en sommes arrivés là. Et moi non plus. Ce qui ne m’empêche pas de confirmer :



Je pâlis un peu, j’espère que ça ne se verra pas trop, la chambre était éclairée par des chandelles oscillantes. Je m’offre le luxe de demander :



Toujours dans l’attente de la suite des événements, Lugdiwina me regarde avec un air interrogateur. Se tournant vers elle, son mari lui explique à sa façon :



Je proteste :



Un léger sourire aux lèvres, je ne réponds rien. Il s’installe posément à côté de sa femme qui tremble un peu. Il me désigne le bout du lit :



Obéissante, je m’assieds aux pieds de mes souverains, le matelas est très confortable. Après un bref silence, je demande :



Accoudée sur le rebord en fer forgé du lit, je soupire :



Je hausse les sourcils, puis je rétorque :



Me contemplant délibérément de l’entrejambe aux seins, son regard devenu brûlant, Ludwig se penche lentement sur moi :



Je tente de plaisanter :



Je veux bien le croire ! J’avais déployé toute ma science en matière de privautés, il s’était complètement vidé ! Ce fut une grande première pour lui. Lui aussi semble se souvenir de cet épisode, si j’en crois son regard perdu au lointain.

Je tourne la tête vers l’Impératrice, je devine vite que Lugdiwina est un peu perdue, alors je recentre la conversation sur elle :



Mon beau-frère répond :



À cette évocation, elle proteste :



Elle n’a pas le temps d’ouvrir la bouche, son empereur de mari s’étonnant à sa place :



Tandis que Lugdiwina rougit un peu, son mari hoche la tête :



Lugdiwina proteste :



Assez gênée, Lugdiwina se tait. J’en profite pour répondre :



Il est indéniable que la conversation excite mon souverain, le chapiteau qui pointe le démontre aisément. Néanmoins, je me demande où tout ceci nous mènera, car avec un homme qui essaye de se libérer, mais pétri de contradictions, une femme assez timide et dépassée par les événements et moi qui ne suis certainement plus une oie blanche, ça risque soit d’être détonant, soit d’être une mèche mouillée !



Amusant que ce soit Ludwig qui relance le sujet. Il n’est pas pour rien le grand frère de mon Karl adoré, même s’il a beaucoup de retard en la matière. Je me lance dans une grande description imagée, plongeant dans mon propre vécu et ajoutant aussi des idées à tester, ainsi que des souhaits, ce que j’aurais aimé vivre, si j’avais pu remonter les aiguilles du temps.


Entre-temps, sur mes conseils, Ludwig s’aventure à caresser délicatement sa femme qui frémit doucement. Il est visible sur son visage que la situation la dépasse, ce qui ne m’étonne pas d’elle, ma souveraine a une tendance naturelle à se noyer dans un verre d’eau quand elle se retrouve plongée dans un contexte qu’elle ne connaît pas.

De son côté, Ludwig nage comme un poisson dans l’eau, amusé par notre étrange trio. La nuisette de son épouse ayant été largement repoussée sur ses cuisses, sans oublier une échancrure qui révèle nettement plus qu’elle ne cache…

Totalement écarlate, Lugdiwina proteste faiblement :



Je rebondis sur sa prière bien inutile, son époux semble décidé à aller jusqu’au bout :



Réjoui par l’idée, son mari intervient :



Quelques instants plus tard, l’Impératrice se retrouve avec un foulard sur les yeux, tandis que je guide les mains de son auguste mari. Celui-ci se montre élève appliqué, même s’il lorgne très souvent sur ma nuisette transparente. Il est vrai que, s’il fait la comparaison entre sa femme et moi, sans avoir à me vanter, j’ai divers avantages comme la jeunesse, une beauté ferme et beaucoup moins de blocages.


Néanmoins, Lugdiwina reste une belle femme avec un séant qui semble très accueillant, des seins lourds un peu tombants, mais que bien des hommes aimeraient cueillir et croquer. De plus, sa peau est restée douce et fort agréable au contact. J’en sais quelque chose puisque c’est moi qui explique in situ où il convient que les doigts et les paumes passent.



Même si Lugdiwina proteste parfois, elle soupire faiblement, gémissant de plus en plus. Parfois sa peau se hérisse, preuve évidente qu’elle n’est pas indifférente.


Au bout d’un certain temps, nous sommes à deux à faire glisser nos lèvres sur son corps offert, à deux à palper, à caresser, à saisir cette blanche chair de nos mains, à nous enhardir. Et Ludwig sait prendre parfois des initiatives. L’image qui me vient en tête est celle d’une petite boule de neige qu’on lance du haut de la montagne qui se transforme peu à peu en avalanche plus bas, dans la vallée.


En parlant de vallée, je suis en train d’expliquer comment caresser un certain bosquet et aussi une petite chose rose très sensible. Mon élève m’observe attentivement, il est presque déçu quand je lui cède la place. Les hommes ont souvent le fantasme de deux femmes ensemble.


En tout cas, Ludwig possède une trique d’enfer à lutiner sa femme, et voir celle-ci frémir, onduler sous nos caresses l’excite au plus haut point. Plusieurs fois, je l’ai vu pincer de ses doigts la base de sa verge pour empêcher un écoulement trop soudain.

On dirait un enfant en train de découvrir un nouveau jouet. Il s’amuse littéralement avec le bouton rose, le taquine, le câline afin d’en observer toutes les réactions sur le corps de sa femme qui se laisse faire passivement, mais qui n’arrive plus à réprimer les soupirs d’aise et de satisfaction. Elle aussi semble avoir franchi un certain cap :



De mon côté, je m’amuse avec les tétons tendus, les caressant, les pinçant, les vrillant. Ludwig décide de m’aider, s’emparant du sein le plus proche et imitant ce que je fais subir à sa femme. Ce faisant, il pose carrément sa verge bien raide sur le ventre blanc et mou de Lugdiwina.


À ce contact, celle-ci s’exclame faiblement :



Interrogatif, il s’adresse à moi :



Pour toute réponse, je lui adresse un large sourire de connivence qu’il comprend aussitôt. Néanmoins, j’en profite pour préciser :



Figée sur place, elle tremble. J’insiste :



Ludwig sourit, il est flagrant qu’il adore entendre sa femme professer pareille chose. Je me penche à l’oreille de Lugdiwina, lui murmurant quelque chose. Comme je m’y attendais, elle rougit. Ludwig nous regarde, assez intrigué. Après quelques tergiversations, son épouse finit par lancer :



Je le gronde gentiment :



Il se penche sur sa femme qui a toujours les yeux bandés :



Elle soupire abondamment avant de dire, avec une pointe de défi dans la voix :



Puis à ma grande surprise, il se penche sur Lugdiwina afin de l’embrasser. Au sursaut qui fait trembler ma voisine, je devine sans souci qu’elle ne s’attendait pas du tout à cette marque d’affection ! De son côté, son mari promène sa verge sur son ventre, puis remonte sur ses seins afin de s’y frotter copieusement. Ce faisant, il laisse quelques fines traces luisantes sur la peau blanche. Je vois bien que Ludwig fait de son mieux pour se contrôler. D’ailleurs, quelques secondes plus tard, il préfère reculer, la verge toujours en l’air, mais sans contact avec l’épiderme de son épouse.


Il contemple le corps alangui, puis se tournant vers moi, il me scrute de haut en bas. Il se relève complètement, passant à côté de moi, sans oublier au passage de frotter sa verge contre mes seins. Ludwig apprend vite ! Soudain, il ordonne :



Lugdiwina se redresse tant bien que mal. Son mari dit alors :



Nous obéissons toutes les deux. Une fois en position, nos séants rondouillets bien en évidence, Ludwig s’exclame :



Amusée, je m’exécute. Par contre, ma voisine tergiverse. Soudain, elle pousse un petit cri de surprise, son mari venant de lui claquer faiblement les fesses :



Alors, elle aussi, elle remue un peu du popotin. Son mari s’exclame :



Nous devons gigoter ainsi nos blanches fesses, tandis que ses mains nous caressent, nous palpent, nous tapotent, puis Ludwig s’enhardit à venir frotter sa verge contre nos chairs frémissantes. Je sens que nous allons bientôt franchir une nouvelle étape.


Juste à côté de moi, Lugdiwina me demande en catimini :



L’instant d’après, comme je m’en doutais un peu, c’est moi qui ai les honneurs de la verge impériale qui coulisse sans effort dans ma chatte bien détrempée. Quand je sens la verge s’introduire en moi, je ne peux m’empêcher de soupirer. J’avoue que toute la situation m’avait déjà bien excitée et que plus bas, c’était prêt à l’usage. N’empêche que pour un homme qui n’aimait pas trop le sexe, je trouve que celui qui me pistonne rattrape allègrement le temps perdu ! Mais j’avoue que ça me fait du bien, ça doit se lire sur mon visage si j’en crois l’air étonné de ma voisine. Je lui murmure :



C’est un pieux mensonge, car avant-hier, j’ai eu droit à une séance fort coquine qui m’a épuisée de plaisir. Quant à la réponse de Lugdiwina, il semblerait qu’elle doute un peu, mais qu’elle ne sait pas sur quel pied danser. Moi, je subis les va-et-vient d’une verge qui me rappelle bien des souvenirs. Karl et Ludwig ne sont pas frères pour rien, c’en est même étonnant, mais c’est bon, très bon !



Sapristi, j’ai failli me vendre ! Je réponds aussitôt :



Je sens que ses coups sont devenus plus puissants, il me ramone vigoureusement, m’explorant bien à fond, il est vrai que j’ai failli faire un gros impair. Soudain, Ludwig se retire :



Joignant le geste à la parole, aidé par ma cyprine qui enduit sa verge, il s’enfonce joyeusement dans les profondeurs de sa femme qu’il pistonne à son tour allègrement, celle-ci étant assez surprise par la situation. Je suppose que c’est la première fois qu’elle doit être entreprise de la sorte, l’usage étant surtout la femme sur le dos, jambes écartées et l’homme sur elle. Sauf dans certains coins plus ou moins mal famés…



Sans cesser de donner de grands coups pour mieux plonger en elle, les mains fermement rivées aux hanches voluptueuses, il répond placidement :



Néanmoins, je vois que Ludwig est en train de réfléchir, il serait bien capable d’être à nouveau submergé par ses anciennes réticences. Je décide d’intervenir à ma façon, mais juste avant, je glisse ma main entre les cuisses de ma voisine afin de venir caresser son petit bouton si sensible. À nouveau étonnée, elle ne dit rien, mais réagit par un long frisson que je tiens pour être du plaisir.



Toujours fermement agrippé aux pleines hanches de sa femme, il acquiesce :



Il se contente de rire, besognant toujours sa femme qui gémit sous le double assaut d’un vit déchaîné et de mes doigts insidieux. À ma grande satisfaction, Lugdiwina pousse des petits cris qui annoncent une proche jouissance.


L’entendant geindre de belle sorte, son mari s’oublie encore plus :



À peine ces mots prononcés, il se met à jouir bruyamment, accompagné par sa femme qui se laisse aussi aller sans retenue. Si la beauté et la vigueur d’un bébé se mesurent à l’aune du plaisir éprouvé, je crois que l’enfant à naître sera plutôt mignon et bien portant !




Face-à-face avec la petite Histoire - ter



Les deux époux se reposent, ils ont bien donné de leur personne.


Tandis qu’ils sont avachis sur les draps froissés, je les regarde comme on regarde des enfants endormis. Ne suis-je en quelque sorte leur gouvernante, aussi bien de l’une que de l’autre ? Situation plaisante et facétieuse, je comprends nettement mieux ce qu’a pu ressentir Karl à mon égard tandis qu’il m’initiait aux joies du sexe et autres dévergondages. Oui, je comprends fort bien…



Je commence à comprendre certaines choses. Je réponds :



Il fait sans doute allusion au fait que quand je le suce entre deux portes, il n’y a jamais eu de problème entre lui et moi à ce sujet. Il est vrai qu’une fellation engage moins qu’une pénétration. Mais je suis étonnée de savoir qu’il éprouvait quand même une douleur après avoir accompli son devoir conjugal envers son épouse légitime, alors que le mariage est justement fait pour ce genre de chose !


Lugdiwina s’étant réveillée, son époux se couche à côté d’elle et me demande d’en faire autant. C’est ainsi que Ludwig se retrouve encadré par deux femmes. Il exige ensuite que nos mains le caressent, puis il me demande carrément de le branler un peu. Docile, je m’exécute avec dextérité sous l’œil étonné de Lugdiwina qui ne connaît sans doute pas mon intimité passée avec son mari.


Après quelques soupirs d’aise, Ludwig tourne la tête vers sa femme :



Elle proteste, mais elle s’exécute en saisissant entre ses doigts la verge bien raide. Sur son visage passent diverses expressions, comme la curiosité, la réticence, un zeste de perversité. À ce que je constate, elle s’acquitte plutôt bien de sa tâche, malgré quelques naturelles maladresses dues à son statut de débutante.



Mes seins toujours caressés par Ludwig, j’interviens :



Ludwig s’ajoute à notre conversation en s’adressant à moi :



Cela étant dit, il ferme les yeux pour mieux profiter de l’instant présent, se laissant branler doucement et délicatement par sa femme.

Peu après, Ludwig caresse d’une main les seins de Lugdiwina, il en fait de même pour moi avec l’autre. On dirait qu’il expérimente d’abord chez moi ce qu’il reproduit ensuite sur sa femme. Je le guide par mes mimiques allant du froncement de sourcil à un large sourire. De longues minutes placides s’écoulent…

Soudain, Ludwig propose à sa femme :



Prenant un air faussement menaçant, il se penche un peu plus sur sa femme qui ouvre de grands yeux. D’une voix plus rude, il gronde :



Il se redresse juste à côté de sa femme, puis il lance :



Hochant de la tête, il soupire :



Soudain, Ludwig change de ton :



Sa femme le regarde sans comprendre. Il poursuit :



Aussitôt dit, aussitôt fait. Lugdiwina se retrouve avec la verge bien raide de son mari en bouche. Me lançant des regards en coin, elle rougit. Avec diverses mimiques et quelques gestes, je lui explique comment il convient d’honorer l’Empereur qui a visiblement pris goût à ce genre de pratique. Il est vrai que j’y suis pour quelque chose !


Maladroitement, elle commence à s’occuper du bâton de chair qui remplit sa bouche, puis ses gestes se font plus assurés. Je me serais attendu à des protestations, à un refus, mais ça ne semble pas être le cas actuellement. La nature humaine est étrange, mais moi-même, je ne me connais pas et j’ignore ce que je suis vraiment capable de faire. Au début de mon mariage, aurais-je pu croire être adepte des trios et même plus ? Non, c’était impossible, voire impensable.


Ludwig caresse les cheveux de sa femme :



Toujours active, sa femme me lance un étrange regard. Je ne sais pas quoi penser de tout ça. Mais je pense que Ludi se fera un plaisir de se confier à moi dans peu de temps, sans doute demain.

Sa pseudo-bergère le suçant toujours, Ludwig se tourne vers moi :



C’est une visible allusion à ce que ses mouchards ont pu savoir sur mon compte. Il n’est pas désagréable de passer pour une experte. J’espère que mon souverain n’en attend pas trop de ma personne, car je sais que j’ai mes limites.



Elle oscille légèrement la tête, en guise d’acquiescement. Il poursuit :



Je parie qu’il était prêt à prononcer mon prénom, puis il s’est retenu. Pour l’instant, je préfère que Lugdiwina n’en sache pas trop.



Tandis qu’il se vide dans la bouche de sa femme qui avale sans encombre le flot qu’il déverse en elle, le nez tendu vers le plafond, il s’exclame :



Il se laisse encore aller un peu, puis il se tourne vers moi :



Une histoire qui allait se répéter par la suite, et pas qu’une seule fois…




Face-à-facette



Quelques mois plus tard, Lugdiwina et moi sommes installées dans un petit salon, bien à l’écart, la pluie est en train de tomber dru à l’extérieur. Nos liens se sont resserrés encore plus, aidés par nos étranges trios, mais aussi par nos tête-à-tête devenus plus intimes. Ma voisine caresse son ventre bien rond, prémices d’un éventuel héritier, les aventures de la bergère et du soudard égaré ont porté leur fruit. Elle prend soudain la parole :



Elle laisse sa phrase en suspens, puis reprend :



À cette allusion, elle rougit :



Elle baisse les yeux, pudiquement, le feu aux joues :



Je saisis son menton entre mes doigts, la forçant à me regarder :



Puis je dépose un petit baiser sur ses lèvres. Elle ferme les yeux.


Ludi est le petit surnom que je lui donne dans l’intimité. Mon amante se libère de plus en plus, elle se laisser aller. Elle n’est pas trop douée pour les initiatives, mais elle fait des efforts. Quelque part, je suis à la place de Karl quand nous nous sommes rencontrés. Il a joué les initiateurs, moi, j’en fais de même. Je reconnais que ce rôle n’est pas du tout désagréable.

De plus, le lesbianisme me libère d’un souci, celui d’agrandir ma petite famille sans l’avoir désiré. Mais je ne délaisse pas pour autant les mâles, surtout ceux qui sont aux petits soins pour ma délicate personne.

Je me lève, je prends la main de ma voisine dans la mienne :



Parfois, en pareil cas, j’oublie le protocole. Je le faisais aussi avec Karl, je lui susurrais même des gros mots, je savais qu’il adorait ça. Je sors de la pièce par une petite porte située près d’une grande fenêtre. Je connais assez bien les lieux, c’est dans une petite salle proche d’ici que j’avais pu écouter la conversation de Karl et de Randolph à mon sujet. Par la suite, mon mari et moi utiliserons certains réduits pour prendre du bon temps. Après deux courts couloirs, j’ouvre une porte dissimulée :



Sa main toujours dans la mienne, je lui désigne un coin de la pièce :



Et pas forcément avec Karl, puisque Randolph connaît cette cache pour y avoir aussi batifolé, et il n’y a pas que lui. Mais ça, mon amante n’est pas censée le savoir. Lugdiwina se défend pauvrement :



Je la pousse vers le lit :



Malgré ses réticences, Lugdiwina est à présent allongée sur le lit, moi à ses côtés. Je la lutine délicatement, elle frémit, et elle produit d’étranges petits bruits étouffés tandis que je la caresse. Très vite, je mets du désordre dans sa tenue, révélant ses seins lourds ainsi qu’une bonne partie de ses cuisses. Moi-même, je ne suis plus très habillée. Nous tombons dans les bras l’une de l’autre et nous commençons à nous embrasser goulûment, caressant voluptueusement nos rondeurs respectives…



Nos bouches cherchent nos lèvres, nos mains agrippent nos reliefs, nos seins dépoitraillés se mélangent, s’épousant mutuellement. Nos corps fondent l’un dans l’autre, exacerbant nos sens. Enflammée, Lugdiwina gémit et répond à mon étreinte passionnée et farouche.


Impérative, je saisis mon amante par la taille pour la plaquer contre moi, nos poitrines nues se plaquent mutuellement, débordantes de chair, et je m’amuse à faire tourner mes pointes bien raides autour des siennes, ce qui augmente notre plaisir et aussi notre désir. Ludi ferme alors les yeux en sentant les premiers frissons de jouissance la parcourir. Tout près de son oreille, je glisse une langue agile pour me frayer un long chemin sur son cou avant de descendre vers ses seins tandis que ma main s’insère déjà dans sa petite chatte mouillée d’excitation.



Lorsque mes doigts frôlent son clitoris, Ludi s’agrippe férocement à moi. Puis doucement, je glisse mes lèvres entre les deux seins lourds de mon amante et je descends rejoindre mes doigts qui s’activent délicieusement autour du bouton rosé niché dans la touffe blonde. Arrivée sous le ventre, tout doucement, je m’emploie à écarter la masse luxuriante des poils cachant une vulve conquise, bosquet qui formait un mince rempart contre ma convoitise.


J’ai à présent une belle ouverture sur une chatte déjà toute moite. La vue de ses lèvres bien gonflées me fait saliver de plaisir. Alors, je plaque ma bouche contre sa vulve et j’entreprends de lécher sa fente, d’abord doucement puis finalement avec une frénésie qui lui fait frôler l’orgasme.



Ludi plonge une main crispée dans ma chevelure et m’attire contre elle tandis que son autre main caressait mon sein gonflé de désir. Depuis quelques jours, mon amante sait prendre quelques initiatives. J’en fais de même, capturant un sein plein de chair. Puis, fourrageant mon doigt dans la fente trempée, j’entreprends ensuite d’aller titiller délicatement l’entrée secrète de ma victime qui écarte alors un peu plus ses fesses pour me laisser le champ libre. Son sein caressé, sa chatte en folie et son anus en péril, Ludi s’oublie, flottant ailleurs et s’abandonnant à la volupté qui la submerge.



Nous sommes intimement enlacées, je domine clairement la situation. Agenouillée entre les jambes de ma victime, je m’active avec fougue entre ses cuisses, la léchant pour en extraire, jusqu’à la dernière goutte, son divin nectar. Je suis si concentrée à l’ouvrage que le monde peut bien s’écrouler autour de moi. Du reste, Ludi non plus ne se rendrait compte de rien, étant trop absorbée par les vagues d’excitation qui lui parcourent délicieusement le corps. Le spectacle de sa nudité voluptueuse en transe est d’une rare qualité, Ludwig est un imbécile de ne l’avoir pas su depuis onze ans de mariage !


Ses beaux gros globes ronds aux larges aréoles sont assurément une invitation à la débauche absolue, et je compte bien en profiter ! Ludi est enflammée, exaltée par le désir qui la submerge lentement mais sûrement. Je capture férocement un de ses seins pour jouer avec, tandis que ma langue virevolte toujours plus bas. Soudain, mon amante repousse ma tête, me murmurant d’une voix rauque :



Je m’exécute, ravie de la proposition. Je me repositionne sur le lit afin de bien présenter mon bosquet fourni et déjà fort mouillé à sa bouche qui l’attend impatiemment. Je plaque mon ventre rebondi sur les seins volumineux et tremblotants offerts tandis que j’aplatis mes masses ballottantes sur un ventre large. J’enfouis à nouveau ma langue dans la large fente détrempée, tandis que je sens des lèvres brûlantes se poser sur mon intimité. Quelques instants plus tard, les bruits de succion sont de plus en plus intenses, entrecoupés de gémissements et de cris de plaisir.


Abandonnant ma touffe, et plongeant ses doigts dans ma vulve ouverte et ruisselante tandis que son pouce taquine mon clitoris en feu, Ludi est la première à jouir dans un concert de petits geignements tandis que je m’active toujours sur elle, bientôt gagnée à mon tout par une grande et délicieuse vague qui monte irrésistiblement en moi.

Nous jouissons de concert, nos voix et nos corps mélangés…

Comme elle ne voulait pas être en reste, la blonde écarta solidement les fesses dodues qui étaient sous son nez et ordonna :





Face-à-face avec la grande Histoire



Voici maintenant un peu plus de cinquante ans que Karl m’a quittée. Il est parti dans sa pleine gloire, tandis que notre amour et notre passion étaient au maximum. Je n’ai pas connu avec lui cette lente dégringolade des sens, ce brasier brûlant qui devient flamme de chandelle. J’en ai eu une petite idée avec mon ex-amant Randolph qui est devenu un ami cher jusqu’à sa disparition, il y a maintenant quatre ans.


Pour information, je ne me suis jamais remariée. Officiellement, je vis dans le doux souvenir de Karl. Officieusement, je n’ai pas trouvé d’homme adéquat capable de m’accepter comme je suis. Il vaut mieux être seule que mal accompagnée. Le seul qui aurait pu avoir sa chance était Randolph, mais il était déjà marié. Car dans notre milieu, le divorce n’existe pas, et je n’ai pas appétence pour les solutions très radicales comme les malencontreux accidents.


Mes enfants sont tous bien mariés et heureux, je me suis occupée sérieusement de leur éducation, en leur enseignant parfois ce qu’une mère ne dit pas toujours. Ma petite dernière est d’ailleurs très émancipée, mais comme ça ne semble pas déplaire à son débonnaire époux, tant mieux.


En parlant d’enfant, notre actuel Empereur me doit beaucoup. Il ne sait pas à quel point il me doit son existence. Bien que, parfois, je me pose la question s’il n’est pas dans la confidence. Peut-être que Lugdiwina, sa mère, le lui a confessé sur son lit de mort. Hélas, elle aussi est partie, il y a désormais presque dix ans, elle a attendu quinze ans avant de rejoindre son mari là-haut.


En parlant de lui, Ludwig n’a jamais su se débarrasser complètement de sa chape de plomb qui revenait telles les hirondelles au printemps, mais il a fait de beaux efforts. Il est vrai que je l’aidais beaucoup dans cette voie en acceptant ses petits caprices sexuels. Car pour ça, il était de moins en moins coincé ! Je dirais même qu’il était à sa façon plus pervers que son frère, avec un jour de pénitence pour une semaine de débauche !


Au soir de ma vie, je ne me plains pas : j’ai connu bien des hommes, tout en étant sélective (pas question de livrer mon corps à n’importe qui), et j’ai aussi connu bien des femmes, certaines étant de sacrées dévergondées ! J’ai toujours adoré le mélange des corps à partir du moment où je l’ai découvert ! Mon péché mignon…

Non, je ne regrette rien… Rien de rien… Tiens, ça sonne bien, il faudrait peut-être en faire une chanson…

J’espère revoir là-haut mon Karl adoré, à condition qu’on me redonne mes vingt ans ou éventuellement mes trente ans. Que ferait mon fringant mari avec une petite vieille comme moi à ses côtés ? J’ose espérer qu’entre-temps il n’a pas courtisé toutes les jolies femmes du Paradis ou du Purgatoire !


Bon, il est vrai que je ne suis pas restée inactive de mon côté, mais c’était toujours en pensant à lui, lui mon seul et unique vrai amour. Quant à moi, je souhaite vivement ne pas aller séjourner en Enfer. Franchement, entre nous, qu’ai-je fait de mal ? J’ai donné du plaisir autour de moi et j’ai même transformé certaines vies mornes en y introduisant du soleil.


Et puis, n’est-ce pas moi qui ai fait en sorte que la lignée impériale se perpétue vaillamment ?