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Temps de lecture estimé : 55 mn
16/12/20
corrigé 02/06/21
Résumé:  Il a tout fait pour la rendre heureuse. Était-ce trop ?
Critères:  fh fplusag jeunes amour soubrette revede exhib noculotte fmast hmast caresses intermast fellation cunnilingu pénétratio fsodo -amouroman
Auteur : Roy Suffer  (Vieil épicurien)            Envoi mini-message

Série : Trop parfait

Chapitre 01 / 02
Un homme trop parfait...



Ben ça… Caro qui plaque Jérôme, c’est un scoop. Le mobile de Géraldine chauffe le reste de la matinée et en un clin d’œil, toutes les bonnes copines sont au courant. De copines en copains, de copains en potes, à midi, pratiquement toute la ville, du moins dans ce microcosme, sait l’impensable. Tout le monde sauf… l’intéressé lui-même. Dans sa brasserie habituelle, les conversations baissent d’un ton à son entrée, quand il fait un tour d’horizon, les nez piquent dans les assiettes, et il se retrouve entre une vieille dame et un gros VRP inconnu, en tête à tête avec sa choucroute. Étonnant pour lui qui a habituellement « sa cour ! » En revenant au bureau, sa secrétaire trottine vers lui sur ses talons gigantesques, cul et poitrine moulés dans une jupe ultra courte et un chemisier semi-transparent :



Il bosse avec acharnement, espérant boucler à temps. Quand il entre dans la salle de réunion, sa secrétaire est en train de terminer de classer les documents sur la grande table, se penchant en avant pour atteindre la seconde rangée, une jambe levée vers l’arrière, ce qui a pour effet immanquable de remonter la jupe minimaliste et d’exposer la dentelle de sa culotte. L’esprit dans le dossier, il remarque à peine qu’elle a fait le tour de la table pour se placer face à lui, qu’un bouton du chemisier a été « involontairement » défait, et qu’elle affiche ainsi la même dentelle soutenant sa généreuse poitrine. Alors elle insiste, puisqu’ils sont seuls.



« Elle est bizarre, qu’est-ce qu’il lui prend, pense Jérôme. Elle vient d’avaler un flacon de ginseng ou quoi ? »


Ce qu’il ignore, c’est que l’info top confidentielle « Jérôme de retour sur le marché ! » était déjà parvenue dans sa boîte, ce qui avait allumé l’incendie dans le bas-ventre de sa secrétaire. Il se concentre rapidement et pioche une à une les pages qu’il souhaite utiliser, les insère dans celles qu’il venait de taper, et le document est prêt à être relié quand Marie-Claude revient annoncer qu’il est moins le quart.



La mauvaise heure, les embouteillages, donc détours et petites rues. Un livreur, mais qu’est-ce qu’un livreur fout là à cette heure ? En retard de cinq minutes.



Putain, comment peut-on faire aimer la danse aux gosses avec une vieille bourrique comme celle-là ?


Ils rentrent à la maison dans le même merdier circulatoire. Merci, Caroline et compassion pour tous les autres mercredis. La petite monte dans sa chambre.




Ils sont cons les adultes, ils te disent ce que tu sais déjà et ne te disent pas ce que tu veux savoir !


Ah ! Une enveloppe marquée « Jérôme » sur le comptoir de la cuisine. Jérôme pâlit, s’assoit.



Jérôme,


J’ai beau chercher, je n’ai rien à te reprocher. Tu es et tu as toujours été tout simplement parfait. Aussi, tout le monde pense que je devrais être la plus heureuse des femmes, peut-être le penses-tu également.

Eh bien non. À force de perfection, tu m’es devenu insupportable. Difficile à comprendre ? Regarde autour de toi. Les couples ne cessent de s’engueuler, de se déchirer, puis de se retrouver et de rebondir. Je crois que s’aimer c’est ça aussi. Mais avec toi, jamais la moindre petite ombre, jamais un mot plus haut que l’autre, jamais une date ou un événement oublié, et toujours ton ineffable sourire qui finit par devenir insupportable…


Auprès de toi, je ne suis rien. Je me sens transparente, invisible. Tu fais tout, tu penses à tout, tu gères tout, je n’avais qu’à me laisser vivre au point de me sentir totalement inutile, jusqu’à me croire inexistante. Mais je veux vivre moi, aimer, souffrir, m’engueuler, faire des choses, mal peut-être, mais les faire, en décider, tout ce qui fait qu’un être humain peut s’accomplir.

C’est pourquoi j’ai choisi d’arrêter là la comédie de la femme idéale du couple idéal. Je pars, définitivement, avec toute la maladresse et la goujaterie que représente cette lettre. Mais une discussion avec toi aurait, comme toujours, tourné à ton avantage et je n’ai pas envie de faire un autre tour de ton manège trop beau pour moi.


Je t’abandonne Stéphanie et, crois-moi, j’en ai les tripes arrachées. Mais je sais que, comme toujours, tu trouveras les mots pour lui expliquer la situation sans t’énerver. Je veux que son environnement, la grande maison, le jardin, et son mode de vie soient préservés. Avec mon petit salaire de prof, je n’ai pu louer qu’un petit appartement. Mais je la prendrai un week-end sur deux et la moitié des vacances, comme dira sans doute le juge. À ce propos, un consentement mutuel serait plus rapide et moins onéreux. Mais si tu en décides autrement, j’assumerais toute la responsabilité de cette séparation. Aujourd’hui était un mercredi exceptionnel puisque je déménageais, mais pour les suivants je continuerai de l’emmener à la danse, et ailleurs s’il le faut, elle en décidera.


Me comprendre te sera sûrement difficile, mais tant pis. J’ai mûri cette décision pendant des mois, des mois pendant lesquels je nous ai regardés vivre. Elle est devenue irrévocable. Pourtant, il m’est difficile de t’en vouloir, autant que de continuer à faire semblant de t’aimer.


Caro



Les gaulois avaient peur que le ciel ne leur tombe sur la tête, c’est pourtant ce qui vient d’arriver à Jérôme. Groggy comme un boxeur au tapis, il se fait un rapide protocole-commotion :


Je suis toujours vivant, je respire, mon cœur bat, j’entends la télé dans la chambre de Steph, tout va bien. Bordel, qu’est-ce qu’il lui prend ? D’abord, whisky triple dose… Ouf ! C’est raide, mais ça fait du bien. Et soudain, tout s’éclaire : la solitude de midi à la brasserie, le comportement de Marie-Claude… en fait, tout le monde savait, sauf moi, comme toujours.


Il bondit à l’étage quatre à quatre, oui, l’armoire est vide, la moitié du dressing, les tiroirs de la commode, les bijoux ; la chose a été préparée de longue date, jusqu’à cette attitude inhabituelle la veille avec Marc… Marc ? Non, pas possible qu’elle soit partie avec lui. Tiens, il était tellement saoul qu’il a oublié son écharpe sur le portemanteau de l’entrée, une bonne raison pour l’appeler :



Non, ce n’est pas le genre d’avoir ce type de cynisme. Il ne doit même pas être au courant. Il fouille partout, les tiroirs du bureau, de la cuisine et finit par trouver ce qu’il cherchait, un paquet de clopes entamé qui sert parfois à dépanner les copains. Il en allume une et sort sur la terrasse. Des années qu’il n’a pas ressenti les effets de la nicotine imprégner ses poumons et embrumer son cerveau. Un acte ridicule, une bien piètre bouée de sauvetage.



Petite lâcheté, il n’a pas, pas encore, le courage de lui expliquer que maman ne rentrera plus. Il préfère faire comme parfois, quand elle a des réunions ou des conseils de classe. Comment trouver les mots pour briser cette innocence sans briser sa vie ? De quel droit la reléguer, elle aussi, au rang des trop nombreux enfants de divorcés, partagés, tiraillés entre l’un et l’autre des parents, avec un beau-père, une belle-mère, souvent aussi des demi-frères et sœurs ? Démolir son monde et ses certitudes, ses repères, est-ce une façon de l’aider à se construire, hein Madame l’enseignante ? Les yeux lui piquent, et ce n’est pas d’éplucher l’oignon qu’il va mettre dans l’omelette avec des champignons et des lardons, tout ce qu’il a trouvé comme inspiration ce soir. Elle a faim et mange de bon appétit, il chipote distraitement. Elle raconte sa journée chez sa nounou, avec d’autres enfants. Oh là là ! Mais oui, comment va-t-il faire demain matin ? C’est Caro qui s’occupait de ça… Pas difficile, il faudra la lever, la préparer et l’emmener chez la nounou qui l’emmènera ensuite à l’école. Pas de réel changement d’heure pour elle, juste dix, non quinze, oh non trente minutes de sommeil en moins pour lui. Il faut la faire déjeuner… Pourvu qu’elle ne traîne pas trop. D’habitude il préparait bien le déjeuner de Caro, ça ne changera guère.



Il cherche la confiture dans les placards. Abricots, prunes, myrtilles, gelée de groseilles, miel…



Et en plus elle le prend pour un abruti ! Ah les enfants et leurs petites habitudes… Une évidence pour eux, un monde inconnu pour d’autres. De par son métier, il est vrai que Caro s’occupait beaucoup de Steph. Et il y aurait toutes les vacances scolaires, ces innombrables périodes de l’année où enfants et enseignants ne travaillent pas. Sa mère en prendra la moitié, mais le reste ? Il travaille quarante-sept semaines par an, lui, pas trente-six ! Et plus de quarante heures par semaine, pas dix-huit… Genre mille deux cents heures d’écart, un détail ! Une jeune fille au pair, seule solution. Mais d’abord il faut qu’il se fasse expliquer ces fichues bandes de couleurs sur le calendrier, avec ces zones différentes, c’est à n’y rien comprendre. Tout ça pour faire plaisir aux métiers du tourisme sans se préoccuper des gosses ni des parents. Plus les contraintes semblent s’accumuler à l’horizon et plus le moral de Jérôme remonte. C’est un battant, il est face à un défi, il aime ça. Cette pensée exaltante lui permet de s’endormir vers minuit, réveil calé sur six heures.


Stéphanie est déposée à l’heure chez la nounou, propre et correctement vêtue, sans oublier sac et goûter, et il remonte dans sa grosse BMW avec une grande inspiration, prêt à affronter les regards en coin de sa boîte. Sûr de lui et de sa position, il mène une journée tambour battant, sans omettre d’envoyer une demi-douzaine de mails à différents organismes procurant des employées au pair. Le soir même, il a déjà quelques réponses, divers C. V. En provenance d’étudiants de toute l’Europe. De retour chez lui, il stocke les CV pour les examiner à tête reposée pendant le week-end qui s’annonce chargé. Il va devoir expliquer à sa fille le départ d’une maman qu’elle réclame encore aujourd’hui.



Bon, ça, c’était fait. Sans larmes, sans fracas. Les problèmes sont plus profonds, plus cachés et apparaîtront avec le temps. Le portable est acheté, elle appelle sa mère qui, du coup, vient tout de suite la chercher. Pourquoi pas, c’est compréhensible : culpabilité, déchirure et tutti quanti. Elle la posera le lundi matin directement chez la nourrice. Bien, le week-end pour éplucher les candidatures d’étudiants au pair. Plutôt femmes, parce que Steph est une petite fille, inutile d’ajouter un souci d’éventuelle pédophilie, on en parle suffisamment comme ça. Pas de gens voulant apprendre le français, et qui donc ne le parlent pas encore, il faut que la petite comprenne et soit comprise. Uniquement des étudiantes souhaitant perfectionner leur français « littéraire » ou scolaire. Trois C. V. Ressortent du lot : une Portugaise, une Ivoirienne et une Danoise. Tiens, l’Ivoirienne et la Portugaise sont déjà en France, peut-être à la fin d’autres contrats. Jérôme rédige les réponses et les envoie par mail. La Portugaise appelle moins d’une heure plus tard, elle est disponible de suite et débarque lundi. Rendez-vous est pris pour dix-huit heures.


L’expérience avec elle ne dure qu’un mois et demi, le temps que Jérôme reçoive sa note de téléphone. Car elle lui disait chaque soir « yé fait lé ménache », mais elle avait passé la journée au téléphone avec les copains et copines au Portugal. Ciao ! L’Ivoirienne ne reste qu’une semaine, parce que la directrice de l’école téléphone chaque jour, car Stéphanie arrive en retard. Elle avait une notion très approximative de l’heure et était d’une lenteur affligeante. Reste la Danoise, appel au Danemark, la réponse est incompréhensible, mais il entend hurler « Anna, Anna !», ce qui est bon signe. Puis il y a quelques sons de cloches et des meuglements. Non, pas une vache, s’il vous plaît ! Puis enfin :



Ils ne pouvaient pas la rater à la descente de l’avion. Grande et athlétique, blonde platine naturelle avec une queue de cheval, les yeux d’un bleu pâle vers le centre et tirant sur le foncé à l’extérieur, le regard vif et l’allure décontractée, la danoise type des dépliants touristiques. Elle a un regard circulaire et les repère immédiatement.



Elle part d’un pas rapide, allongeant un compas de jambes impressionnant. Les jambes sont en effet longues, mais musclées, servies par une paire de hanches bien galbées et un postérieur charnu. Les mouvements suggèrent une taille assez fine, mais des épaules de déménageur. Une impression de confiance naturelle se dégage de cette fille à l’apparence saine et décontractée. C’est peut-être enfin le bon numéro.



Le premier mois se déroule sans la moindre anicroche. Steph semble ravie, toujours très propre et bien tenue, et voue une grande admiration pour sa nouvelle complice. Jérôme rémunère assez généreusement Anna en lui faisant ses compliments, mais celle-ci a des choses à lui demander :



Dès le mois suivant, Jérôme donne à Anna son indemnité de fille au pair, augmentée de ce qu’il donnait à la nounou et à la femme de ménage. Elle pousse des cris d’orfraie, il s’y attendait, et c’était cela ou revenir au schéma précédent. Et puis il insiste sur le fait que ça l’aiderait plus tard à s’installer en attendant de gagner dix mille euros par mois. La maison, qui semblait pourtant bien tenue, prend une tout autre allure. Il suffit parfois d’un cumul de détails : les vitres faites et les voilages fraîchement lavés laissent passer plus de lumière ; les faïences et les équipements des salles de bains qui retrouvent leur brillant d’origine ; les bouquins dépoussiérés comme les étagères qui les portent, même derrière ; les cuivres et l’argenterie étincelants ; même le jardin n’abrite plus un brin d’herbe, avec des massifs bien délimités et paillés. Pour que Jérôme ne se sente pas désœuvré, ils prennent l’habitude d’aller faire quelques kilomètres à vélo le long du canal, une fois sur deux avec Stéphanie qui, avec Anna, ne râle jamais devant l’effort. D’autres fois, ils prennent la BMW et partent à la découverte d’une région. Ils descendent dans un hôtel pour une nuit, chacun sa chambre, et Steph veut toujours dormir « entre filles » dans la chambre d’Anna. Jusqu’à ce samedi soir où une fête quelconque a rempli tous les hôtels du secteur. Le seul qui risque d’avoir encore de la place est le plus cher. Effectivement, il reste une chambre, mais une seule.



Quelque chose entre gêne et amusement s’instaure entre eux, qui ricanent en sirotant leurs verres. Une fois enfermés entre leurs quatre murs, les déclarations fusent :



L’éclat de rire est libérateur. En fait, Anna n’a guère de pudeur et pratique volontiers le naturisme, sans toutefois en faire une religion. La surprise est pour Jérôme. Il a bien remarqué précédemment que cette danoise était bien faite. De là à imaginer ce corps de rêve… Certes, elle a les attaches un peu épaisses et des mains comme des battoirs de lavandière, mais avec cette stature, ça passe très bien. Taille fine, plaque de chocolat, cuisses et bras aux muscles dessinés, large toison du même blond platine que ses cheveux. Cheveux qu’elle est en train de détacher tranquillement alors que deux canons d’une incroyable fermeté pointent leur azimut sur Jérôme, mâchoire pendante et virilité en pleine ascension. Elle regarde l’objet croissant du désir et remarque négligemment :



Ces mots sortent Jérôme de sa torpeur.



Elle se couche et éteint sa lampe, il en fait de même avec le braquemart sur le nombril. Il a bien du mal à trouver le sommeil, cherchant désespérément à se tripoter sans faire bruisser les draps. Soudain, elle murmure :



Ah oui, mais il ne s’attendait pas à ce qu’elle rallume, qu’elle repousse les draps, empile deux oreillers pour se caler confortablement jambes écartées en grenouille et se mette à se doigter tranquillement, les yeux fermés. Un instant désarçonné, Jérôme n’allume pas, mais ouvre ses draps du côté d’Anna, s’appuie sur un coude et commence à se masturber lentement en la regardant. Une main derrière la tête, les yeux fermés, ses grands doigts parcourent son sillon grand ouvert, produisant de petits bruits humides. Ses tétons sont érigés, plus drus et durs que jamais, tandis que ses doigts courent de sa grotte déjà béante à son clitoris dissimulé par sa forêt si blonde qu’elle en est presque blanche. Une petite table de nuit de trente centimètres sépare les deux lits, et il perçoit tous les moindres détails de ce spectacle, le souffle qui s’accélère, mais également les fragrances de ce sexe en ébullition. C’est absolument bouleversant. Son poignet s’active plus fort, suivant le rythme des doigts qui plongent en cadence dans le vagin d’Anna. Son autre main quitte sa nuque et vient titiller ses tétons. Son regard se pose sur le sexe mâle que la main martyrise, elle halète plus fort, puis il accroche celui de Jérôme et ne le lâche plus. Les deux emballent leurs mouvements et leurs souffles, leurs yeux crient « je vais jouir pour toi !» et c’est le corps de la jeune femme qui se tétanise en premier, passant d’un coup de l’arc bandé à la position fœtale. Jérôme plonge dans la poche de son pantalon, en sort maladroitement un paquet de Kleenex et épanche une incroyable série de jets brûlants dans les carrés de papier. Il n’a pas autant joui ni vidé ses gonades depuis si longtemps…



Cette fois ils éteignent et s’endorment. Jérôme ne veut pas entamer quelque histoire que ce soit, ni avec Anna ni avec personne d’autre. Pourtant, les nanas se pressent au portillon, à commencer par Marie-Claude, sa secrétaire, et Géraldine, la bonne copine de son épouse qui prend trop régulièrement de ses nouvelles. La façon dont Caro l’a plaqué l’incite à la prudence ; sous une quelconque influence, même d’un avocat, elle serait bien capable de chercher une compromission pour faire basculer le divorce en sa faveur. Il a déjà accepté le consentement mutuel pour aller plus vite, il ne va pas se faire avoir encore plus et perdre la garde de sa fille et beaucoup d’argent. C’est pourquoi cette nuit d’hôtel le perturbe beaucoup, d’une part par ce qu’ils viennent de faire change leur relation, mais d’autre part et surtout par la preuve matérielle qu’ils ont pris une seule chambre pour deux.


La suite lui prouve fort heureusement qu’il avait tort de s’inquiéter. La convention est acceptée et le divorce est prononcé ; Caroline quitte le domicile conjugal en y laissant sa fille, en retour Jérôme n’aura à verser ni à recevoir la moindre pension alimentaire. Le papa a la garde de l’enfant qui passera un week-end sur deux et la moitié des vacances avec sa mère. Merci monsieur le juge. Première véritable conversation sur le parvis du tribunal :



C’est quelques jours plus tard, le samedi, que Jérôme reçoit un curieux appel de Colette, son ex-belle-mère :



Jérôme doit s’arracher à la contemplation d’Anna et Stéphanie qui jouent dans la pelouse, au soleil d’un printemps exceptionnellement chaud. Leurs rires lui parviennent comme des vagues de bonheur, la petite va bien dormir ce soir. Elles sont toutes deux en maillot de bain, et celui de la danoise est minimaliste au possible. De dos, la ficelle du string disparaît complètement entre ses fesses puissantes, et de face deux triangles dissimulent à peine les aréoles de ses seins bondissant comme le ballon qu’elles s’échangent. Et Jérôme bande en observant le corps sublime de cette fille pétrie de qualités.



Colette l’attend devant la gare, droite dans une petite robe printanière. C’est vraiment Caroline avec vingt ans de plus, le même visage angélique, la même silhouette juste un peu alourdie par le temps. Il la fait monter dans la BM et prend une route plongeant en pleine campagne. Il s’arrête dans un petit bois, au bout d’un petit chemin au bout d’une petite route au bout de nulle part…



Elle se pâme déjà, une main de son ex-gendre engagée entre ses cuisses charnues, l’autre insinuée dans l’encolure de sa robe lui pétrissant un gros sein. La raison de Colette vacille et la soumet à l’imminence de la réalisation de ses fantasmes. Il défait promptement l’étroite ceinture et ordonne sans appel :



À genoux sur son siège, elle se penche et il lui fourre sa queue jusque dans la glotte. Elle tousse, hoquette, il la prend par les cheveux au mépris de sa permanente bourgeoise et la force à l’engloutir encore plus loin. La pauvre Colette fait ce qu’elle peut, mais n’a jamais subi tel traitement. Tout juste a-t-elle léchouillé une fois ou deux le sexe de son époux, il y a bien longtemps, du temps où elle en était amoureuse. Sous le crâne de Jérôme, l’orage gronde. Il y a à la fois ce désir allumé par le cul d’Anna et puis sa revanche sur Caro au travers de sa mère. C’est vrai qu’elles se ressemblent physiquement, bien que Colette soit plus grasse et plus molle. Mais cette cinquantenaire a toujours eu une attitude équivoque avec lui, le couvant de ses regards langoureux, le plaçant sur un piédestal à chaque fois qu’il ouvrait la bouche, ce qui énervait passablement sa fille. Eh bien, c’est le moment de montrer à quel point elle l’admire, voire même le désire. Il l’encourage par de puissantes claques sur son volumineux fessier puis engage ses doigts dans le profond sillon, furetant d’un orifice à l’autre. La femme glousse, s’étouffe, tousse, mais se laisse faire. Quand il sent qu’il risque d’éjaculer, excité plus par la situation que par le savoir-faire de la dame, il la redresse par les cheveux et ordonne :



Elle sort comme une gourde, recroquevillée, un bras sur la poitrine et une main sur le pubis. Il l’attrape par un bras et la bascule sur le capot tout chaud de la voiture. Il engouffre son museau entre les lourdes cuisses et bouffe cette chatte tendre avec férocité. Belle-maman miaule et se pâme, mouillant à flots.



Il se redresse et l’embroche d’un violent coup de reins, s’emparant d’un coup des deux gros nichons. Elle a beau prendre un air mi-horrifié mi-outré, elle garde les cuisses bien levées et bien écartées pour subir l’assaut convoité. Et l’assaut dure, dure. Il n’a pas franchement envie de cette femme trop vieille, juste envie de l’humilier. Elle est partie dans les soupirs, puis dans les râles, puis dans les vocalises. Elle peut y aller, personne à des kilomètres. Le ventre et les cuisses de Jérôme frappent le gros cul en cadence tandis qu’il pétrit les gros seins sans ménagement, pressant, pinçant étirant ces généreuses masses graisseuses n’ayant plus guère de tenue, encore moins après ce mauvais traitement. La quinqua s’arc-boute soudain tétanisée par un premier orgasme. À la surprise de Jérôme, le vagin un peu flou et sans réelle tenue se contracte violemment, soudain saisi de spasmes qui ne cessent pas, assez délicieux. Il redouble d’activité et commence à prendre goût à ce coït interminable. Colette est sur un plateau orgasmique et n’en descend plus tant que le mandrin la pilonne. Haletante, yeux exorbités, agitée de tremblements convulsifs, après tout elle est peut-être épileptique, du moins ça y ressemble vaguement. En fait, tout son être, toutes ses forces, toutes ses pensées sont concentrés sur son bas-ventre, sur ce fragile écrin de chairs tendres que le puissant phallus démolit à grands coups.



Habituellement si délicat avec les femmes, si respectueux, Jérôme s’entend dire ces mots sans même y croire. Jamais il n’a dit de telles horreurs à aucune femme. De plus, il ponctue ses propos de lourdes claques sur les cuisses de Colette, ça non plus il ne l’a jamais fait. Quelle incroyable frénésie s’est emparée de lui ? Et en plus, ces paroles triviales excitent son plaisir, il va jouir. Une dernière accélération, suivie par quatre coups de reins d’une extrême violence et les jets de sperme brûlant jaillissent dans le ventre de la femme, portant sa jouissance à son paroxysme. Elle hurle comme un goret qu’on égorge, frappe le capot du plat de la main, hoquette, cherche l’air, les yeux injectés de sang. Il la quitte soudain, laissant s’échapper de la vulve quantité de pets humides et disgracieux. Il passe la main par la vitre arrière, attrape un paquet de cigarettes dans son veston et en allume une, négligemment appuyé sur la carrosserie. Colette refait surface et demande timidement :



La dame s’accroupit devant le mâle dominateur, accentuant ses pertes sonores, un filet de miasmes entre les jambes, et commence à lécher le pénis luisant maintenant au repos.



Il se fait ainsi sucer un bon moment, jusqu’à ce que son sexe ait totalement retrouvé sa taille de fonctionnement. Le soleil se couche à l’horizon. Il attrape la robe en chiffon sur le siège et l’installe sur l’herbe.



La bonne femme se met docilement à quatre pattes. Il l’enfile deux ou trois fois par-derrière, lubrifiant son sexe dans les restes de leur étreinte. Puis ses doigts plongent dans l’épaisseur tendre des fesses grasses et les étirent pour ouvrir et distendre la rosette anale. Peu habituée, elle ne voit pas le coup venir. Ce n’est que quand le gland dilaté se pose sur l’entrée des artistes qu’elle se rebelle.



Trop tard, Madame, l’alignement des planètes rend la chose inéluctable. Il n’a qu’à se dresser sur ses pieds et peser de tout son poids pour que le barreau de chair entame une inexorable progression dans le rectum de son ex-belle-mère. Elle gueule comme une louve à la lune, pleurant, suppliant. Mais sans la moindre pitié, il s’enfonce en elle jusqu’à ce que ses couilles s’écrasent sur la vulve encore dilatée.



Il entame ses va-et-vient en les ponctuant de formidables claques sur chaque fesse qui rougissent à vue d’œil. Ses larmes coulent sur la robe, entraînant une bonne partie de son maquillage. Elle râle, crie, suffoque, et cependant elle trouve assez de ressources pour proférer :



La séance dure un bon moment, Jérôme étant à peine remis du premier tour. Mais l’onde des claques qu’il assène sur les fesses, les contractions de l’anus qu’elles engendrent, finissent par faire effet. Pratiquement au moment où Colette commence à prendre du plaisir, il se vide dans ses boyaux. Elle s’affale sur le sol, dévastée.


Quelques instants plus tard, Jérôme a reboutonné sa chemise, renfilé son pantalon et sa cravate dont il n’avait pas défait le nœud et s’installe tranquillement au volant. Il fait nuit noire maintenant, il met le puissant moteur en route et allume les phares et la radio. Colette se ramasse comme elle peut, secoue sa robe couverte de terre et d’herbe, imprégnée de taches diverses et se jette sur le siège de peur d’être abandonnée là. Ils ne desserrent pas les dents de tout le trajet, il conduit, elle essaye de reprendre apparence humaine ce qui est quasi impossible. Il la dépose là où il l’avait prise, devant la gare, elle sort en clopinant sur son talon cassé.



Il rentre chez lui en se maudissant, ce qu’il vient de faire le dégoûte. Jamais il ne se serait cru capable d’autant de méchanceté et de violence. Comme si d’un coup tous les barrages patiemment érigés pour construire « l’homme parfait » qu’il se voulait être avaient cédé. Il se hait, certainement plus encore que Colette ne peut le haïr. La petite dort, la gentille Anna l’a attendu pour dîner, il est presque vingt-trois heures.



Il redescend en peignoir, les cheveux humides, l’air maussade.



Il avale son whisky d’un trait et s’en ressert un autre.



Anna avait toujours avec elle des petits carnets répertoires où elle notait mots et expressions qu’elle ne connaissait pas au fil des conversations. Ils avaient pris ainsi l’habitude, une fois Steph endormie, de discuter environ une heure de tout et de rien, pendant laquelle elle enrichissait son vocabulaire et vérifiait avec Jérôme le sens précis de ce qu’elle avait noté durant la journée. Pour lui, c’était un moment de détente, pour elle c’était un moment important, car par chance elle était tombée sur un employeur cultivé.



Le samedi suivant arrive bien vite, si vite qu’ils n’ont même pas eu le temps de reparler de cette fameuse soirée. Ce n’est que vers seize heures, quand Jérôme monte se préparer qu’il toque à la porte d’Anna.



Smoking, nœud pap, écharpe blanche, Jérôme est prêt vers dix-sept heures et fait les cent pas, fumant quelques cigarettes. Il est nerveux, son divorce a dû faire jaser aussi dans ce microcosme. Il ne sait pas comment la chose sera prise, bien que n’étant pas le premier dans ce cas, ni comment Anna sera perçue. Parfois il se dit qu’elle a toutes les qualités requises en tant qu’aspirante traductrice au Conseil Européen, d’autres fois il se dit qu’elle est danoise certes, mais fille de ferme avant tout et fort capable de le revendiquer haut et fort. Et puis ils n’ont rien réglé de leurs rapports : doivent-ils se tutoyer ou pas ? En tout cas, il faut absolument qu’elle laisse tomber le « Monsieur » dont elle use en permanence.


Enfin une porte à l’étage et un pas dans l’escalier, il vient l’accueillir. Sa mâchoire oublie de se fermer. C’est certain, il n’aura pas honte de la promener à son bras, les autres peuvent aller se rhabiller. Vache ! Moulée dans un fourreau bordeaux avec un tour de cou et un drapé croisé sur la poitrine, chignon « Néfertiti » avec deux tortillons de part et d’autre du visage, escarpins et pochette dorés, ce soupçon de maquillage qui rehausse sa beauté naturelle, voile vert sur les paupières, trait de crayon allongeant ses yeux, léger brillant à lèvres dans le ton de la robe, mais plus clair, elle est ébouriffante. Quand elle marche vers lui, le côté de la jupe s’ouvre jusqu’à mi-cuisse sur ses jambes parfaites, et quand elle fait un demi-tour, un prodigieux dos nu plonge des épaules à la naissance du sillon fessier, simplement traversé par deux brides croisées qui maintiennent le bustier en place. Elle est à tomber !



Elle n’est pas possible, pense Jérôme en conduisant, avec sous le nez une cuisse dénudée presque jusqu’à l’aine. Et en plus il sait que quelques centimètres plus haut, sans le moindre obstacle, il y a ce triangle de moquette tissée de fils d’or… Il bande, déjà… Ils font effectivement sensation dès leur entrée dans la salle. Les premiers arrivés applaudissent avec quelques sifflets amicaux.



C’est ensuite un ballet de rencontres ou de retrouvailles, puis les flûtes de champagne commencent à circuler comme les petits fours. Les discussions vont bon train par petits groupes, dans lesquels Anna et Jérôme se retrouvent vite séparés. L’occasion pour Jérôme d’admirer sa cavalière d’un peu plus loin et d’apprécier son élégance et sa classe. Elle est en grande conversation avec Yann, un éditeur d’une maison célèbre. Elle le cherche du regard et lui fait un signe, il s’approche.



Ils sont par tables de six, les trois messieurs présentent élégamment les chaises aux trois dames. Un essaim de serveurs et serveuses envahit la salle et sert les hors-d’œuvre, un jeune homme remplit les petits verres de vin blanc.



Anna ne savait pas si elle disposerait de temps lorsqu’elle serait traductrice simultanée, mais compte tenu du délai de recrutement, elle veut bien faire quelques essais de traduction pour l’éditeur. À la grande surprise de Jérôme, elle négocie âprement sa rémunération :



Le dîner se poursuit dans la bonne humeur, une certaine complicité s’établit entre Anna et la femme de Yann qui, pour Jérôme, a vu le danger venir. Pour défendre son territoire, le mieux est d’attaquer et de se positionner en amie et confidente de la trop éclatante danoise. Puis l’orchestre monte d’un ton et quelques couples se lancent sur la piste. Jérôme laisse Anna se dépenser sur quelques rocks, c’est elle qui vient le chercher pour les slows. Collée à lui, ils forment à n’en pas douter le couple de l’année. Joue contre joue, ils se murmurent à l’oreille :



Il faut bien encore une demi-heure pour dire au revoir à tout le monde, recevoir les derniers compliments et les dernières cartes de visite pour Anna, reine de la soirée. Dans la voiture, elle est tout sourire et semble heureuse.



Tandis qu’elle grimpe les marches du perron, il peut constater qu’effectivement, une longue tache d’humidité marque ses fesses. Il déverrouille la porte et la laisse entrer, elle pénètre dans le salon et s’arrête au pied de l’escalier. Comme il s’approche, elle tend le bras et lui pose deux doigts sur le sternum, l’empêchant d’aller plus loin.



En un geste autour du cou et deux déhanchements, la robe tombe à terre et Anna apparaît insolemment nue, somptueuse. Elle grimpe deux marches et s’immobilise, jambes légèrement fléchies, bras levés, mains sur la nuque. Elle fait soudain jouer tous ses muscles, et son dos apparut plus en V que jamais, parsemé de boules impressionnantes qui se poursuivent sur les bras, deltoïdes, biceps, supinateurs. Sur ses fesses, deux boules roulent, creusant des joues latérales. Lentement, elle se hisse sur ses doigts de pieds et les mollets remontent et étirent la peau, tandis que des fuseaux jaillissent sur ses cuisses. Elle fait demi-tour, place ses pouces sur les hanches et fait jouer ses abdominaux, puis prend deux ou trois pauses latérales montrant la puissance de ses bras, de son torse et de ses jambes.



Ils entament leurs canettes et Jérôme quitte son smoking avec soulagement. Ils se regardent en souriant et boivent à petites gorgées, juste pour faire durer.



Elle s’offre, il plonge avec délectation et lape longuement son nectar, provoquant déjà des soupirs et de petits soubresauts.



Jérôme prend une cigarette et sort nu sur le balcon, bientôt rejoint par Anna qui se colle à son dos et l’enlace de ses bras puissants.



Ils rentrent et se couchent pour la première fois dans le même lit. C’est elle qui prend sa tête sur son épaule et câline cet homme parfait, ce battant faisant face à toutes les situations, mais au fond tellement fragile.


C’est le parfum de café et de croissants chauds qui tire Jérôme de son sommeil. Anna entre dans la chambre sur la pointe de ses grands pieds, augmentant ainsi l’impression d’incroyable longueur de ses jambes. Dire qu’il y a un an, c’est lui qui servait ainsi le petit déjeuner au lit… Qu’elle est adorable cette Anna, ajoutant la gentillesse à sa beauté, ses longs cheveux d’or blanc fraîchement brossés, son petit peignoir de satin assorti à ses yeux, bleu pâle avec des bordures bleu foncé. Elle s’assoit en tailleur sur un coin du lit, buisson impudiquement à l’air. Le soleil brille déjà fort et inonde le balcon de ses rayons tièdes, la jeune femme sort avec sa tasse de café. Même dans ces gestes simples, elle est magnifique et prodigieusement désirable. Jérôme va la rejoindre, encore nu, l’entoure de ses bras et pose de petits baisers sur sa nuque.



Elle pose sa tasse sur la balustrade et se retourne, il ouvre le peignoir et la prend dans ses bras, elle referme ses cuisses sur sa taille et se laisse porter sur le lit. Il n’y a pas le déferlement furieux qu’on aurait pu supposer, mais tout au contraire Jérôme prend le temps de profiter de chaque centimètre carré de ce grand corps somptueux, caressant et posant des bisous de son front à la plante de ses pieds, alternant baisers profonds et gourmands avec de longues succions des seins magnifiques. Il hume, goûte, profite de toute cette surface de peau sublime, elle se laisse faire avec de petits soupirs, les yeux dans le vague. Il la retourne ensuite pour recommencer dans son dos, s’attardant au creux des reins, à la nuque, à la pliure des genoux. Quand il écarte ses fesses pour en déguster le sillon, elle se hisse sur ses membres, fortement cambrée pour mieux s’offrir à cette débauche de caresses. Sa vulve dilatée jaillit d’entre ses cuisses, laissant échapper un long filet de suc prouvant son excitation. Il boit, lèche, lape le nectar qui sourd, aspire le grand clitoris entre ses lèvres et le fouette du bout de sa langue. Elle gémit, relève la tête, aspire l’air entre ses dents puis souffle des « Ja… Oh Ja… ! » et tout son corps s’embue d’une sueur infime.


Sa source coule à flots continus et Jérôme n’y tient plus. Il se redresse et présente son pénis à l’entrée de la grotte qu’il vient d’ouvrir. Il s’enfonce lentement et inexorablement dans l’étui chaud, doux et détrempé, jusqu’à ce que son gland bute contre un bourrelet plus dur en même temps que ses testicules s’écrasent sur la vulve duveteuse. Elle émet un grand « Haaaaaaa oui… ». Enfin ils y sont à ce moment tant attendu. Il reste un long moment immobile, jouissant de l’instant magique, admirant et caressant le splendide cœur renversé qu’il embroche. Il a besoin de partager ce bonheur et s’assoit sur ses talons, entraînant sa désormais maîtresse avec lui. Il repousse sa chevelure, tend le cou et elle retourne sa tête à demi pour un langoureux baiser. De balançoire en levrette, ils roulent ensuite sur le côté pour une cavalière, elle se retourne pour mieux le voir en s’empalant et ils roulent à nouveau en simple missionnaire qu’il fait varier en levant haut ses cuisses. Jamais leurs sexes ne se quittent, jamais l’étreinte n’est violente, ils cherchent juste l’un comme l’autre à partager le plus possible de surface corporelle, comme deux aimants néodymes qu’on laisse enfin se coller.


S’arquant pour passer de sa bouche à ses seins, il saisit ensuite ses pieds pour lever haut ses jambes puis la tourne de côté pour, chevauchant une cuisse et planté profondément entre ses fesses, avoir accès à tout, ses seins, son clitoris, son anus. Ses mains papillonnent de l’un à l’autre, déclenchant enfin un fabuleux orgasme chez sa partenaire, ce qui le pousse rapidement à son tour au plaisir. Mais Anna, ayant encore assez de lucidité pour voir arriver la jouissance de Jérôme, se déconnecte d’un coup et plonge sur le pénis apoplectique, le saisissant à pleine bouche et à pleines mains. Ses beaux yeux bleus encore injectés de sang, elle regarde monter l’orgasme sur le visage de son amant qu’elle branle énergiquement tout en lui pompant le gland et en lui massant les couilles… Jérôme rugit et, dans un ultime coup de reins, se vide d’interminables jets dans la gorge de la jeune femme. Soulagé et épuisé, il retombe sur le dos, elle se jette sur lui après avoir tout dégluti.



Elle l’embrasse encore fougueusement, parcourt son cou, son torse, son ventre, à nouveau son sexe… Ils se câlinent longuement avant d’aller satisfaire leur fringale à la cuisine. Il prépare une salade, elle fait cuire des tranches d’agneau avec des haricots verts.



C’est évidemment ce qui arrive, dans la cuisine d’abord puis sous la douche ensuite. Ce n’est que peu avant dix-huit heures qu’Anna s’écrie :



Elle se lève d’un bond, enfile la première petite robe venue, attache ses cheveux en boule sur la tête et sort au premier coup de klaxon. Stéphanie se précipite vers elle en criant :



La jeune femme s’accroupit pour prendre la fillette dans ses bras, ce qui laisse voir sa touffe dorée sans la moindre culotte. Jérôme apparaît sur le perron en jean et T-shirt, coiffé avec la patte du réveil et vient à la voiture chercher la petite valise et le sac de jouets. Il ne faut pas être Madame Irma pour deviner que ces deux-là sortent du lit.



À peine a-t-il refermé la portière que la voiture démarre en trombe. Caroline frappe le volant à grands coups de poing en hurlant :



Certaines prises de conscience sont parfois difficiles…



À suivre