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n° 19959Fiche technique33219 caractères33219
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Temps de lecture estimé : 22 mn
20/12/20
Résumé:  Des talents inattendus s'expriment d'autant mieux qu'une situation appropriée les favorise. Mais d'autres surprises se révèlent et certains penchants se confirment.
Critères:  #épistolaire #lesbienne fff fagée jeunes profélève exhib noculotte fmast rasage nopéné
Auteur : Dyonisia  (Rêves et autofictions... Ou souvenirs et confidences ?)      Envoi mini-message

Série : Où suis-je ?

Chapitre 10 / 12
Une exposition en appelle d'autres

Résumé des premiers épisodes (1 à 6) :

Chantal fantasme avec son inspiratrice, Aline, sur sa participation à une formation hôtelière aux méthodes très particulières. D’abord déconcertée et humiliée, puis stimulée par des exercices érotiques réjouissant les participantes, une pause l’amène à des confidences de plus en plus lestes avec son amie et leur hôtesse, madame Marie-Blanche C**. Après la traditionnelle séance d’évaluation où deux étudiantes nouvellement arrivées sont invitées à se joindre au stage et un repas convivial, madame C** se retrouve piégée dans l’élaboration de la punition d’une stagiaire, Déborah. L’application des sanctions réunit autour de la coupable, Aline, Chantal, Clémence et son amie Viviane, petite cousine de Mme C**, celle-ci, ainsi que sa jeune soubrette, Sandrine, qui devient à son corps défendant un sujet d’intérêt.


Résumé des épisodes précédents (7 à 9) :

Déborah prouve la sincérité de son repentir en assumant une punition mise en scène sous la direction de Aline. La contrition masturbatoire de la pénitente inonde la robe et la lingerie de Marie-Blanche qui, avant d’accepter d’être totalement dévêtue, exige une humiliante inspection de Sandrine. Celle-ci la subit à son avantage en dépit des médisances de Viviane et Clémence. Les mensonges de ces dernières sont sanctionnés par l’obligation de se soumettre au même examen, encore plus intime et mortifiant, qui révèle à la fois l’hygiène douteuse de l’une, l’adaptabilité de l’autre et les liens véritables comme les personnalités contrastées des deux.







Pour distraire ma nostalgie des formes charmantes entrevues chez Viviane, j’aimerais partager avec toi mes réflexions sur la métamorphose de notre respectable hôtesse en éducatrice perverse. Encore faudrait-il qu’elle m’en laisse le loisir. Or, pour l’instant, elle t’entretient sur quelque futilité relative aux règles éducatives inculquées au couvent de son enfance. Je n’y vois guère d’intérêt, ni toi sans doute, car tu ne réponds à son babillage que par de courtoises approbations jusqu’à ce qu’une pensée subite la détourne de son propos.



Tu souris en secouant la tête. Marie-Blanche s’abstient d’insister, mais moi, il me revient que tu avais promis de t’occuper de ma broussaille. Du coup, j’ai une petite idée de ce que tu projettes. Elle aussi peut-être, car sa suggestion me fait frémir.



Clémence a gardé une discrète, et prudente, réserve depuis la fin de l’inspection. Elle se rend immédiatement à ton appel, toute forme d’impudence abandonnée. Elle se déplace avec aisance, nullement encombrée par sa nudité, avec un rien de retenue qui n’altère pas la légèreté de ses pas, non plus que son corps bien charpenté n’entrave la fluidité de sa démarche. Elle me dépasse en quelques gracieux mouvements pour s’immobiliser devant toi dans une attitude attentive et modeste. De dos, ses hanches en amphore et ses fesses hautes et musclées sont un régal à contempler.



D’abord surprise par ce passage au tutoiement, puis comprenant qu’il marque un intermède dans vos relations, elle se décontracte sans se départir d’un maintien mesuré.



Elle se recule d’un pas ou deux en jetant un regard circulaire pour considérer la place disponible, puis, sans effort apparent, elle projette une jambe à la verticale, la retient d’une main à la cheville, et effectue lentement un tour complet, marquant un infime temps d’arrêt face à chacune de nous, comme pour nous saluer de son intimité ouverte. Elle revient pieds joints et enchaîne en tendant l’autre jambe en arrière, le buste à l’horizontale, les bras en cintre au-dessus de sa tête tendue en avant. De nouveau, elle tourne sur elle-même, offrant le dessin et le profil de sa poitrine ferme à chaque passage. Elle répète les mêmes mouvements en inversant la jambe d’appui avec la même lente et indécente élégance dans ses pirouettes.


Enfin, elle glisse souplement au sol, s’étend sur le dos et se renverse, le bassin en équerre, les jambes pratiquement à l’horizontale, reste quelques secondes immobile et exposée, avant de ramener les genoux vers sa poitrine pour, en s’aidant quand même des mains, croiser ses chevilles derrière la nuque. Elle reste figée dans cette position, la respiration calme, sans préoccupation des parties du corps qu’elle exhibe, comme attendant l’ordre de poursuivre sa démonstration ou de l’interrompre.


Nous avons tout loisir d’admirer l’élasticité des muscles et la maîtrise des gestes autant que l’impeccable épilation du sillon inter fessier où s’affiche sans une once de pudeur le cratère bistre de l’anus. Marie-Blanche semble fascinée par cette vision.



Elle n’éprouve pas le besoin de ce secours pour se désentortiller et se redresser à la force des cuisses. En deux secondes elle est debout. Surprenant pour une personne bâtie comme elle l’est, je serais bien incapable d’en faire autant.



En file indienne et toujours en tenue d’Ève, elles apportent en procession le nécessaire requis qui, pour mon soulagement, ne comporte que crème, blaireau et rasoirs jetables, rassemblés dans une cuvette. En tête, un broc en mains, Sandrine, qui, si elle n’est pas encore très à l’aise dans sa nudité, présente cependant une figure sereine aux yeux légèrement cernés. Viviane, les bras encombrés du matériel de rasage, conserve son air boudeur. Déborah ferme la marche, une serviette autour de la tête, une autre à la main. En passant près de moi, elle m’adresse un discret pouce en l’air et un clin d’œil.



J’écoute avec attention ce que tu lui exposes et qui éveille son intérêt. Il n’est pas question de ma touffe, en fait, mais de celle qui trône sur le pubis de Clémence. Il s’agit de la confier aux soins de Viviane pour l’éliminer. Il y aurait selon toi deux avantages : d’une part, vérifier l’expertise de l’une en la matière, et d’autre part, permettre à l’autre de gagner du temps pour demain. Marie-Blanche en voit un troisième, car, comme elle le dit, elle ne s’est jamais trouvée de ce côté de la barrière en de telles occasions. C’est donc avec un plaisir évident qu’elle propose d’affecter sa chère chauffeuse à la vulgaire fonction de fauteuil de barbier.


À ton habitude, tu distribues les rôles à chacune sans objection d’aucune. La souplesse de Clémence lui facilitera une pose favorable à l’opération, sur le siège préalablement protégé d’une opportune serviette. Viviane, à genoux, mouillera, badigeonnera, rasera, rincera et essuiera. Il lui est vivement recommandé de n’oublier ni plis ni poil. Sandrine, à genoux aussi, lui servira d’assistante instrumentiste. Si besoin, ses mains seront requises pour tendre la peau, quel que soit l’endroit désigné. Il lui reviendra en outre d’étaler la crème apaisante là où sera passé le rasoir. Tout refus de sa part est exclu, se plaît à préciser Marie-Blanche qui prétexte trouver inconvenant que ce soit elle-même ou surtout Viviane qui le fasse, sachant ce qu’on sait.


La raison avancée masque évidemment la prégnance d’un désir dont l’innocente Sandrine n’est que le truchement. Un transfert singulier qui étend jusqu’au scabreux le concept de bonne à tout faire… Négligeant de questionner cette réflexion sur le biais de ma propre attirance pour une peau que j’imagine douce et ferme, je me désintéresse de la mise en place des actrices pour me rapprocher de Déborah qui finit tranquillement de sécher ses cheveux. Lui prêter affectueusement la main me paraît un bon dérivatif de mes pensées lascives à l’égard de Clémence. Il ne change en vérité que l’objet de leur cours.


Je profite de transmettre au salon de rasage la serviette devenue inutile pour confier à Marie-Blanche mon souhait d’utiliser son canapé afin de m’y reposer un moment. Absorbée par les premières arabesques de la lame sur la motte mousseuse, ce qui fait subir à Viviane la pression d’une double surveillance, elle m’approuve distraitement. J’entraîne Déborah avec moi, pressée d’entendre son récit de ces fameuses ablutions en compagnie de Sandrine. Avant de nous installer, je récupère le kimono abandonné sur le dossier et l’étends – tant pis pour sa valeur – sur les coussins. On ne sait jamais.


J’ai repris par jeu la disposition que vous aviez adoptée, Marie-Blanche et toi, au début de l’examen de Sandrine. La pose est confortable, assises face à face, le dos calé contre l’accoudoir. Pour la commodité d’étendre à demi nos jambes, il nous faut accepter qu’elles se croisent, se superposent, et bien sûr s’entrouvrent. Les pieds de l’une contre le flanc de l’autre, la broussaille châtain défiant la broussaille noire, les seins et la fente de chacune offerts au regard de sa vis-à-vis, tout pousse à une amicale intimité et aux confidences.



Je rouspète pour la forme en pressant gentiment son mollet.



Je ris à mon tour avant de l’interroger sur une question qui me turlupine.



Il faut que je lui avoue ce qui me travaille, cet intérêt marqué pour la présence d’un matériel d’épilation parmi les produits de beauté de madame C**. Elle ne réfléchit pas un instant.



Elle fait sauter son pied par-dessus mon genou pour titiller mes poils. Je l’imite aussitôt en pressant la pointe du mien sur sa touffe.



Je retire légèrement mon pied, juste assez pour garder le contact avec son pubis sans appuyer, tout en cajolant sa cheville pour l’encourager. Elle fait de même et respire profondément avant de se lancer.



J’ai l’impression que la glace est rompue pour de bon avec Déborah. Elle me parle comme à une copine et je la trouve de plus en plus sympathique. Nous continuons à faire aller et venir nos doigts l’une sur le mollet de l’autre et à nous chatouiller délicatement le buisson du bout des orteils. C’est sensuel et relaxant. J’aimerais pourtant qu’elle m’en dise un peu plus sur ses apartés avec Sandrine.



Elle rit en mimant la branlette et les soupirs de la gamine. Je souris en me représentant la scène qui éveille aussi en moi d’excitants souvenirs.



Je veux bien le croire. Je suppose qu’elle aurait passé un très mauvais moment si elle était revenue la chatte odorante. N’empêche, je veux savoir comment elle a décidé Sandrine à se laisser aller une fois de plus.



Renfrognée, un qualificatif qui décrit assez bien Viviane. J’en complimente l’auteure quand il me revient à l’esprit la promesse que j’avais faite à Sandrine.



Je m’apprête à lui demander le sens de cette réponse sibylline, quand ta voix toute proche nous surprend.



Le travail de la « renfrognée » ? La pensée nous vient en même temps avec Déborah et nous éclatons de rire à ton grand étonnement.



Allons bon ! Maintenant, c’est moi qui me renfrogne. J’avais tant rêvé de cette première nuit avec toi ! J’en pleurerais presque en voyant ton sourire narquois, ta mine satisfaite dans ta tunique chiffonnée. Tu te préoccupes comme d’une guigne de ses rubans délacés qui laissent se révéler les contours de ton corps au moindre mouvement. Ton seul souci est de me faire entendre que c’est toi qui mènes le jeu de notre relation. Définitivement. Mais après tout, chaque fois que j’ai eu à subir tes contraintes ou tes humiliations, j’en ai retiré de nouveaux plaisirs. Peut-être me réserves-tu encore une surprise délicieuse et des bonheurs sexuels supérieurs à ceux que j’escomptais de notre tête-à-tête.


En attendant, regardons le résultat des efforts de Viviane puisque l’on nous y invite. C’est, comment dire, impressionnant. Dégagée de sa profusion pubienne, la motte se montre dans toute sa gloire et sa peau plus claire tranche avec le reste du corps. La nudité du mont de Vénus en est renforcée, valorisant l’ampleur déjà peu commune de la vulve. Les grandes lèvres paraissent plus grosses, le capuchon plus proéminent, les nymphes plus épaisses. Tout attire irrépressiblement les regards. Clémence se laisse contempler, sans complexe apparent.


Difficile de dire ce qui, de l’attrait d’une féminité opulente ou de l’admiration d’un travail d’artiste, provoque le ravissement non dissimulé de Marie-Blanche. Elle ne se donne même plus la peine du moindre prétexte pour justifier son intérêt pour la plastique du modèle. Fait-elle provision d’images qui agrémenteront ses nuits solitaires ? Les yeux capturés par les formes qui la charment, insensible aux allées et venues qui l’entourent, elle demeure immobile et altière dans son élégante lingerie mauve. C’est ce léger détail que tu plais maintenant à lui rappeler.



Elle ne saisit pas tout de suite le sens de ta remarque. Tu es forcée de la répéter pour qu’elle consente à sortir de son inertie rêveuse et qu’elle tourne vers toi un œil vaguement interrogatif.



Les ultimes barrières de sa pudeur et des notions de bienséance l’ont fait réagir. Elle rougit brusquement et regimbe en te désignant.



Il te suffit d’un simple geste de la main pour dénouer les derniers rubans de ta tunique et te présenter face à elle dans l’égalité de notre nudité. J’aime ta pose fière, comme née de la fleur de satin rouge éclose à tes pieds, soulignée çà et là de l’or des passementeries. Naissance d’une Aphrodite à l’allure moins pudique que son archétype pictural…


La courbe de tes hanches, les rondeurs de tes fesses ne le cèdent en rien à celles de Clémence. Aussi haute et plus fine, ta svelte silhouette n’en rehausse que mieux les galbes de ton corps. Peut-être ta poitrine – pardonne-moi, mon amour – perd-elle en arrogance par la fuite des jours, mais tu assumes ton âge sans une once de honte. Je t’imagine au sien, encore plus déesse. Combien de désespoirs, de mâles ou de femmes, as-tu pu susciter dans ta belle jeunesse ? Et combien d’amoureuses consumées à ta flamme… Je m’égare, mon cœur, absous-moi ma faiblesse : depuis longtemps frustrée, c’est ma passion qui monte !


Marie-Blanche vit-elle un même enchantement ? Sa révolte se meut en supplique muette, que remplace très vite un mol acquiescement. Elle tente pourtant une vaine requête.



Elle m’a regardée en achevant sa phrase. Elle recherche en moi un appui, un secours. Mais non, je ne veux pas lui apporter mon aide. Un peu d’humilité lui siéra tout à fait pour accepter en elle tous ses penchants lubriques. Toi, sous un air souriant, mais inflexible aussi, lui rappelles son sens de la pédagogie.



Elle ne demandait, au fond, qu’à se laisser convaincre. Ses hochements de tête à chacun de tes arguments préparaient sa reddition complète. Elle lève à demi les bras en signe d’impuissance à contredire.



Un zeste d’ancienne pudeur ponctue fugacement de rose ses joues à la fin de sa réponse. Mais sa vivacité à se mettre aussitôt à ta disposition dément toute ambiguïté quant à la tentation de s’exhiber qui la taraude sournoisement.


S’abuse-t-elle vraiment de tes remerciements pour sa compréhension et compliments pour son dévouement, sans comprendre que tu te réjouis intérieurement de l’avoir conduite à tes fins ?



Si tu donnais un double sens à cette réponse, il s’estompe sous ton sourire enjôleur et complice. Rassurée, elle te laisse la guider jusque devant le canapé, sur lequel tu te poses en m’invitant à t’y rejoindre d’un petit tapotement de la main. À Marie-Blanche d’éprouver maintenant l’inconfort du sujet d’exercice dans l’attente de la première candidate que tu vas convoquer.



Toujours attentive à tenir ses tétons à distance du dos de sa patronne, Sandrine dégrafe l’attache sans difficulté. Lorsqu’elle fait glisser simultanément les bretelles, l’absence de soutien provoque un affaissement de la poitrine aussi soudain que gênant. Marie-Blanche ne voit d’autre ressource que de porter, confuse, les deux mains à ses seins, le soutien-gorge lamentablement retenu aux plis des coudes. Tu en as vu assez, tu secoues la tête.



Le désappointement de Sandrine accroît sa maladresse. Elle oublie de bien positionner les bretelles, se bat pour refermer l’agrafe, et oblige sa maîtresse à intervenir elle-même pour que la lingerie tienne à peu près correctement en place.


Déborah l’écarte gentiment en lui proposant d’observer les gestes qu’elle décompose pour faciliter la démonstration. Une main lui suffit pour faire sauter le fermoir. Elle se rapproche ensuite assez près pour passer un bras sous la poitrine de Marie-Blanche, tandis qu’elle fait descendre les bretelles l’une après l’autre. Sans se préoccuper du contact physique, elle glisse l’autre bras pour soutenir de ses mains les deux bonnets et les retirer lentement afin de laisser les seins reprendre en douceur leur position naturelle.


Malgré le détachement volontaire des étapes, l’ensemble n’a pas plus duré que la tentative malheureuse de Sandrine, et Marie-Blanche s’est retrouvée dépoitraillée sans presque s’en apercevoir. Un vague sourire approbateur éclaire son visage. Peut-être sa surprise en sentant les tétons de Déborah contre son dos y contribue-t-elle. Quand vient le tour de la culotte, une petite crispation se devine néanmoins.


Déborah est à présent accroupie légèrement de biais, genoux serrés, le front à hauteur des reins de son sujet. Elle élargit et abaisse légèrement l’élastique de la taille sur les hanches pour dégager le haut de la culotte. Puis elle engage le bout des doigts de chaque côté du voile pour l’écarter des fesses et répète son geste sur le devant afin de prévenir toute adhésion du gousset aux lèvres, sans souci d’en toucher les bords au passage. Ainsi rassurée sur la descente correcte du sous-vêtement, elle le fait glisser rapidement le long des jambes. En deux temps, trois mouvements, Marie-Blanche est déculottée.


Elle n’a plus qu’à s’appuyer légèrement sur l’épaule que Déborah lui offre pour libérer ses chevilles de toute entrave et se retrouver face à nous uniquement vêtue de ses bas et de son porte-jarretelles. Elle se retient de cacher sa poitrine ou de serrer ses cuisses. Sa respiration courte et ses yeux inquiets trahissent l’appréhension d’un jugement critique sur son anatomie.


Cette crainte est superflue. Certes, le téton du sein pointe vers le bas, mais la poitrine reste ronde et pleine, marquée par les aréoles larges et sombres sur le bombement des mamelons. Elle a su garder un ventre plat, épargné par les rides de l’âge au-dessus d’un pubis garni de boucles grisonnantes. La toison peu abondante laisse à découvert l’étroit double-vé que dessinent les lèvres en haut des longues jambes.



Ton exclamation flatteuse la comble et mes félicitations sincères la ravissent au point qu’elle tourne sur elle-même pour se faire admirer. Et, ma foi, son cul encore ferme, que les hauts talons des escarpins avantagent, n’aurait rien à envier à bien des femmes plus jeunes. Nous le lui disons spontanément, à son grand bonheur, et surtout pour son complet soulagement, comme en témoigne le radieux sourire dont elle nous gratifie.


Tout heureuse d’être sortie avec les honneurs d’une expérience qu’elle n’eût osé espérer, elle s’apprête à reprendre ses dessous des mains de Déborah, qui pour l’instant écoute tes commentaires laudateurs sur sa prestation.



Marie-Blanche accepte bon gré mal gré de prêter à nouveau son corps à l’éducation de la jeunesse. Étonnée de se voir proposer le soutien-gorge en premier, elle supporte de rester les fesses et le reste à l’air le temps qu’il soit mis en place. Déborah n’hésite pas à utiliser ses mains afin de l’ajuster au mieux sur la poitrine, ignorant les fugaces rougeurs qu’entraîne chaque attouchement des seins.


Elle use du même professionnalisme pour la remontée de la culotte. Comme auparavant, son épaule serviable contribue à l’équilibre de Marie-Blanche. La présentation du slip oblige évidemment cette dernière à lever un pied après l’autre pour l’enfiler. Toutefois, elle amplifie et suspend assez chaque haussement de genou pour nous exposer deux présentations successives de la maturité de sa fente écartée par le mouvement. Les yeux brillants qu’elle fixe tour à tour sur nous n’autorisent pas de doute sur le caractère volontaire du geste.


Déborah fait rapidement glisser la culotte jusqu’en haut des cuisses et s’arrête avant de dépasser la pointe des hanches. Elle prend soin de vérifier le bon enveloppement de la vulve par le voile de lingerie sans considération des frissons instinctifs que provoque chez Marie-Blanche le contact des doigts sur ses lèvres intimes. Elle dispose ensuite l’élastique de la taille en bonne place et lisse le fin tissu sur les fesses du plat de la main pour éviter tout risque de faux pli désagréable ou disgracieux. Satisfaite du résultat, elle se redresse pour envelopper d’un coup d’œil son œuvre en reculant d’un pas.



La réponse a fusé, par politesse ou par réflexe. Notre hôtesse, aussi charmée que déstabilisée, estime nécessaire de justifier son désarroi.



Elle hésite, cherche ses mots. Pour la première fois, on la sent vraiment décontenancée.



Ta voix calme la rassure, elle se détend, retrouve une attitude plus conforme à sa nature.



Marie-Blanche réalise que sa petite cousine est justement l’une de celles que tu qualifies d’apprenties. La pensée qu’elle va devoir s’abandonner entièrement à ses mains la rend à la fois inquiète et honteusement excitée. Elle ne veut pas avoir l’air de céder facilement à la tentation.



Les apparences étant sauves de son point de vue, la morale n’interdit pas, semble-t-il, à une dame de qualité de s’adonner aux exigences de la pédagogie, quelles qu’elles soient. Marie-Blanche accueille donc sa nouvelle soubrette avec un franc sourire.



Le retrait du soutien-gorge se passe sans problème. Tout au plus pourrait-on noter un mauvais calcul de la distanciation physique entre le buste de l’une et le dos de l’autre. Les seins avantageux de Clémence sont en effet comprimés au-delà du nécessaire contre les omoplates de son mannequin vivant pendant qu’elle dégage en douceur les bonnets de la poitrine. Peut-être un certain raffermissement de cette dernière a-t-il aidé à cette bonne exécution.


Pour le slip, tout commence bien. L’élastique est délicatement éloigné de la peau et la lingerie soigneusement abaissée sur les hanches. Clémence s’est concentrée sur sa position pour se tenir à mi-corps de Marie-Blanche, plus grande de taille que Sandrine. Sur ce point elle mérite des éloges, mais ta remarque la surprend.



Son ingénuité te fait sourire autant que la mine interloquée de Marie-Blanche.



Clémence reprend son travail avec application. Un peu trop, sans doute, si j’en crois le petit sursaut de Marie-Blanche quand les doigts s’introduisent sous sa culotte. Le manque d’expérience joint au souci de bien faire amène un contact sur sa chatte plus direct et plus prolongé que ne le voudrait la discrétion. Mais notre amie progresse à grands pas ! Elle ne rechigne pas à montrer à nouveau son entaille quand l’élève l’aide à se dégager de son slip.



À suivre