n° 20125 | Fiche technique | 98396 caractères | 98396Temps de lecture estimé : 58 mn | 11/03/21 |
Résumé: Jérôme est un jeune homme doté d'un sexe hors norme. Si les gamines s'effarouchent, les femmes accomplies apprécient. | ||||
Critères: fh fplusag oncletante alliance grossexe amour hmast caresses intermast fellation cunnilingu pénétratio init -initiatiq | ||||
Auteur : Roy Suffer (Vieil épicurien) Envoi mini-message |
DEBUT de la série | Série : Grandes découvertes Chapitre 01 / 03 | Épisode suivant |
Putain ! On peut plus se branler tranquille, merde ! Béa vient de faire irruption dans ma chambre sans prévenir alors que je révisais le bac sur ma tablette. Oui, je révisais, je révisais même l’anatomie, sur un site porno peut-être, mais ce sont les seuls à proposer des images aussi détaillées.
Ah non, merde, ils ne sont même pas secs. Ben oui, je me suis branlé cette nuit, comme toutes les nuits. Elle ne dit plus rien, elle est gênée, elle rougit un peu et tire sur les coins, je repique le nez dans un bouquin, je crois que je rougis aussi. Elle ouvre grand la fenêtre et se barre avec mes cartes de France encore humides. Ouf, tranquille, je vais pouvoir revenir sur mon porno. Re-merde, la revoilà, mais elle frappe cette fois, avec des draps propres. Je la regarde par-dessus mon bouquin, se tortiller, se pencher, s’étirer pour refaire mon lit. Elle est vraiment bien gaulée.
Mon père a toujours eu bon goût. Concernant les femmes, je veux dire. Ma mère était superbe, elle doit l’être encore, à l’autre bout de la Terre avec son meilleur ami. Celui de papa, qui donc est devenu celui de maman. Il faut avouer qu’il a cumulé, mon paternel. Calvitie précoce, mais incomplète, il lui reste une couronne. Aujourd’hui les mecs se rasent carrément, mais pas lui. Et puis ça ne lui irait pas. Trop… je ne sais pas comment dire, pépère quoi, petit, un peu rond, pas sportif ni baraqué, trop sérieux aussi avec ses grosses lunettes d’écaille. Tu te demandes comment ces nanas canon lui sont tombées dans les bras. Parce que quand ma mère s’est tirée, il n’a guère mis plus d’un an avant d’épouser ma belle-mère. Bon, c’était sa secrétaire, ça aide. Maintenant elle ne bosse plus. Enfin, plus à l’extérieur. L’autre soir, ça a un peu pété entre eux :
Elle manie fort l’ironie, Béa. Mais c’est vrai qu’elle n’arrête pas du matin au soir, c’est vrai qu’elle a horreur de cette cuisine ouverte, une hérésie de maman qui ne cuisinait pas sauf au micro-ondes. C’est vrai que Béa n’achète que du frais, du bio, et qu’elle passe des heures à peler, émincer, mijoter. Elle aime ça et il faut avouer que c’est vachement bon. Oui, mais voilà, elle ne bosse plus, elle est devenue dépendante, et elle ne supporte pas que mon père fasse une allusion qui sous-entende que lui travaille et pas elle. De la faute à qui ? C’est lui qui a voulu qu’elle s’arrête pour ne pas mettre le souk dans sa boîte. Une façon aussi, je pense, de ne pas recommencer les erreurs du passé, quand son meilleur ami a embauché maman pour ensuite se tirer avec elle.
Et la voilà qui fouine partout, à quatre pattes, son beau cul dodu pointé en l’air, ses nibards en ballottage. Ça y est, je bande à nouveau. Sa jupe remonte quand elle se baisse, et ses cuisses charnues se creusent sous l’effort, marquant tous ses muscles, c’est vachement excitant, comme les nanas des pornos qui se font trousser en levrette. Elle vient vers moi.
Je me pousse sur ma chaise à roulettes, elle plonge sous mon bureau.
Je me la ferme. Il y a à peu près la moitié d’une boîte de Kleenex dans ma corbeille, dont les trois quarts ont servi à éponger mes sécrétions devant les clips pornos. J’aurais dû me douter que ça allait puer. Je ne l’ai pas senti, trop habitué peut-être. Elle revient avec ma poubelle vide et lavée, puis s’assoit sur le lit.
Je pose mon T-shirt, je tire sur mon jogging. L’élastique emmène ma queue vers le bas et, quand je me redresse, elle remonte d’un coup pour me frapper le ventre au-dessus du nombril. Béa en fait une tête ! Des yeux comme des sous-tasses, la bouche ouverte et les mains sur les joues.
La « grosse-moche » pose ses fringues, lentement, comme un strip-tease. Je crois qu’elle a envie de se faire admirer ou de m’exciter, ou les deux. En tous cas, j’en profite, moi qui rêve depuis si longtemps de la voir à poil. C’est vrai qu’elle n’est pas maigre, mais elle est loin d’être grosse et encore plus d’être moche. Son corps va tout à fait bien avec son visage d’ange, ses yeux gris-bleu, un corps tout blanc qui semble tout doux, avec des nichons d’au moins un kilo chacun, une taille fine, des hanches rondes et un popotin… Nom d’un chien, ce que ce doit être bon à caresser et à se fourrer la bite dedans !
Elle se rassoit au bord du lit, je m’approche d’elle, entre ses genoux écartés. Elle prend doucement ma queue avec ses petites mains toutes douces et toutes blanches, elle caresse en penchant un peu la tête de côté, mes couilles aussi, en faisant des « rhôôô », « énorme », « sublime », « incroyable ». J’écarte les pieds pour bien tenir debout et fermer les yeux, tellement c’est bon. Je me penche un peu pour lui caresser les nichons. Jamais rien tripoté d’aussi doux ! Alors je continue, je masse, pelote, titille les tétons. C’est comme si ça l’excitait aussi, elle met sa joue contre ma queue en fermant les yeux, comme un câlin à un môme. Et puis soudain elle s’emballe, elle me la prend à deux mains et gobe mon gland dans sa bouche grande ouverte. Oh ce que c’est bon, c’est chaud, c’est doux, humide. Et sa langue qui n’arrête pas de me courir. Et puis ses joues se creusent et elle se met à me pomper énergiquement. Ça me fout le feu au ventre et à la tête. Pourtant, je me suis branlé une bande de fois, mais ça n’a rien à voir. Quand c’est quelqu’un d’autre qui le fait, tu ne t’attends pas à ce qui va arriver. Et puis cette bouche, si douce, sa langue… Oh là là ! Comme c’est bon…
Elle a l’air de se régaler aussi, elle retire une main de mon zob pour me masser les couilles, ce qui lui permet d’aller encore plus loin avec sa bouche, à s’en étouffer. Elle est folle, je ne peux plus me retenir.
Mais elle ne prend pas de mouchoir. Au contraire, elle coulisse sa main sur ma hampe de plus en plus vite et aspire plus fort. Je me lâche, c’est trop bon, et ça n’en finit pas tellement c’est bon. Béa déglutit à plusieurs reprises, suce encore, lèche, se lèche aussi les babines.
Je m’étends près d’elle et je caresse sa peau si douce. Elle écarte les cuisses, et sa peau est encore plus douce tout au creux. Et puis il y a son sexe, dodu, un joli renflement couvert d’un poil assez court et pas très épais, de la couleur de ses cheveux, peut-être un peu plus sombre. Là, tout au creux, il y a un sillon avec plein de couches de peau côte à côte. J’y passe mes doigts, puis ma langue. C’est humide, un peu acidulé, avec un parfum envoûtant. Tout de suite je sens que je recommence à bander. Elle met les deux doigts d’une main pour écarter. C’est très joli, tout rose, tout humide et brillant. Elle me montre tout en haut une sorte de petit bouton sous un capuchon de peau, son clitoris, et je peux jouer avec, en utilisant mes doigts et ma langue. Et ça lui fait du bien, elle répété « Encore ! Encore ! ». Et je continue jusqu’à ce qu’elle se secoue en gémissant et en fermant ses cuisses. Dommage. Je me retourne sur le dos, alors elle s’étonne :
Elle se redresse, m’enjambe, elle prend ma queue dans sa main pour la dresser à la verticale et elle vient mettre sa petite chatte juste au-dessus.
Elle se laisse descendre tout doucement en aspirant de l’air entre ses dents et en faisant des « Oh putain ! Oh la vache ! ». Sa bouche c’était bien. Mais sa chatte, c’est sa bouche puissance dix ! Comme c’est chaud, doux, serré ! Oh le pied ! Elle s’arrête avant la fin, je sens bien que mon sexe bute au fond d’elle. Alors elle se couche sur moi, ses gros nichons tendres sur mon torse. Sa bouche est près de la mienne, je me mets à l’embrasser. Elle ne se défile pas, au contraire, elle me roule une pelle à en perdre haleine, et puis son joli cul tout rond commence à s’agiter. Comme c’est bon ! Je la serre contre moi, elle se met à gémir doucement. Mon cœur bat la chamade, mon sexe palpite dans le sien, à la fois serré et aspiré, mais dans un écrin d’une douceur infinie. Elle s’excite ainsi toute seule pendant de longues minutes, sa source doit couler doucement, car je sens des gouttes parcourir mes testicules en les chatouillant légèrement. Je baise une femme, même si c’est plutôt une femme qui me baise, et en plus la femme de mon père.
Elle se redresse, comme si elle voulait mettre soudain de la distance entre nous, alors qu’elle est empalée sur ma queue. Par de petites oscillations du bassin, elle progresse petit à petit le long de mon mât jusqu’à ce que ses fesses m’écrasent les couilles.
J’en profite pour saisir ses gros seins dans mes mains, elle commence à se soulever et se laisser retomber doucement en haletant à chaque fois. L’exercice semble encore un peu pénible, mais c’est elle qui maîtrise. Enfin, elle semble parfaitement à l’aise et entame une chevauchée fantastique, en appui sur ses genoux. Alternant montées et descentes avec basculement du bassin d’avant en arrière, les yeux dilatés et le souffle court, elle profite pleinement de l’aubaine.
Une charge de la brigade légère plus loin, elle miaule comme un chat qui se coince la queue dans la porte et s’agite de soubresauts qui se propagent dans mon mât, accompagnés de contractions délicieuses. Elle retombe sur ma poitrine, râlant d’un sain épuisement.
Oh le beau fessier ! On dirait une énorme poire épluchée, à la chair blanche et douce dont on aurait juste laissé l’emplacement de la fleur, touffe sombre dans laquelle je me précipite. Surprise, une kyrielle de petits pets humides accompagne la pénétration de mon piston. Je sens bien le fond sur mon gland, que je repousse doucement ce qui la fait de nouveau haleter. Je saisis ses hanches tendres, comme je l’ai souvent vu faire dans les pornos. Mais cette fois, c’est en vrai, c’est mon porno à moi, et qu’est-ce que c’est bon, qu’est-ce que ça m’excite, avec la femme que j’ai tant désirée. Je m’y jette comme un fou, pour entendre ce « floc-floc » contre son cul généreux.
Oh purée ! Ça, c’est génial aussi. Je me penche sur elle pour lui pétrir les seins, elle se pose sur une joue pour me triturer les joyeuses. Fabuleux ! Variations en levrette majeure, on essaye tout, enfin elle essaye tout et je la suis. Jusqu’au moment où elle se met à brailler :
Faut pas le dire deux fois, je passe en vitesse machine à coudre. Ça y est, je le sens ce plaisir monter dans mon ventre, mais c’est tellement doux, tellement plus que ma main, que ça prend plus de temps et d’énergie. J’y vais à « donf », elle hoquette et couine comme un goret. Ça y est ça monte ! Oh oui ! Ouiiiiii ! Comme deux bêtes sauvages, nous hurlons notre orgasme ensemble. Je ne sais pas combien de jets inondent son ventre chaud. Épuisés, hors d’haleine, trempés de sueur, elle tombe sur le lit en même temps que je tombe sur elle et, durant de longues minutes, d’innombrables spasmes nous agitent encore. Doucement, mon zob reprend une taille normale et laisse passer des petits pets humides, puis un flot de sécrétions mêlées. Les draps étaient propres, ils le seront moins. Je bascule sur le côté, elle se lève en pétaradant et court à la salle de bains. Je suis presque endormi quand elle revient, les yeux dans le vague et un vague sourire idiot sur les lèvres, genre Joconde.
Quand je sors de la salle de bains, une bonne odeur de grillade me flatte les narines. Direction la cuisine, enfin le living, où je trouve un spectacle extasiant. Béa est juchée sur des escarpins dorés avec des talons d’au moins dix centimètres, avec des bracelets de chevilles très seyants. Elle a revêtu un petit tablier pour se protéger ventre et nichons, et nous prépare le repas, son somptueux cul à l’air. C’est bien ces talons, ça lui fait des fesses plus rebondies encore, des seins plus en avant et ça dessine les muscles de ses cuisses et de ses mollets. Comme elle a ramené ses cheveux sur le sommet de sa tête avec un arceau de cuir et un bâtonnet, elle paraît beaucoup plus grande, plus élancée, encore plus désirable. Je m’approche d’elle et viens frotter ma queue sur ses fesses, pile à la bonne hauteur.
Elle a eu bien du mérite pour terminer de cuire nos côtelettes d’agneau aux haricots. Elle pose son tablier pour que je puisse mater sa foufoune au travers de la table en verre tout en mangeant. Elle-même regarde fréquemment ma trique, droite et dure, avec une certaine gourmandise.
Et c’est reparti, Béa à genoux en pompe à vide, puis à cheval sur moi, puis à plat dos sur la table et enfin s’offrant une crème pour dessert.
Père rentre, grognon et fermé comme à son habitude, je m’applique à ne rien changer aux miennes, même si je m’autorise de temps en temps un regard cupide sur les formes de ma maîtresse. Les jours scolaires, aucune relation n’est possible. J’ai courageusement pris toutes les options disponibles, latin, grec, chinois, sport, préparation aux classes préparatoires (si, si ! !) et je ne termine pas avant dix-huit heures. Le temps de faire le trajet en bus, voire omnibus, il est presque dix-neuf heures quand j’arrive, quelques dizaines de minutes avant mon père. Et les week-ends, pire encore, il est toujours là, trop fatigué pour avoir une quelconque activité, chasse, pêche, sport… Rien ! Il travaille sur des dossiers, regarde la télé vautré dans le canapé où, parfois, tond la pelouse. En fait, il entretient l’embonpoint qui le gagne.
C’est incroyable comme le fait d’avoir les couilles pleines à craquer peut jouer sur le mental. Je deviens plus agressif, plus nerveux. La masturbation ne m’intéresse plus, Béa m’a ouvert à un monde nouveau peuplé de sensations inédites. Quand je rentre, je file droit à ma chambre, évitant de la croiser, de peur que ce bref contact ne me redonne des envies inassouvies. Elle pense peut-être que je vais me branler, même pas. J’attends avec impatience les vacances de Toussaint pour avoir enfin accès à ma dulcinée. En attendant, je me réfugie dans le boulot, jusqu’à l’abrutissement. Je ne vais me coucher que lorsque les dates, les formules et les noms propres dansent la sarabande dans ma matière grise. Les notes vont avec, et j’aligne les 19 et les 20, seule satisfaction du moment. Je surprends un jour une conversation, alors que je viens de quitter la table.
C’est le week-end précédent ces vacances tant attendues que sonne le téléphone paternel.
Le paternel raccroche tout guilleret et, sans même consulter son épouse, tonne :
Aïe ! Qu’est-ce qui se passe ? C’est si rare qu’il m’appelle ainsi. J’angoisse et crains le pire.
Il a vite fait de reprendre un ton autoritaire, le dabe. Négocier avec lui, c’est pas glop ! Merde de merde de merde ! Une semaine de plus à attendre avant de câliner Béa. Ceci dit, c’est vrai que Gwen est plutôt cool. C’est la demi-sœur de ma mère, née d’un second mariage ; parce que leur zigoto de père, non content de changer de femmes comme de chemises, était fondu de « Crocodile Dundee ». Alors il a appelé ses filles Géraldine et Gwendoline. N’importe quoi. Et Gwen tient un peu de son père, farfelue comme dit le mien. Elle a neuf ans de moins que maman, à peu près de l’âge de Béa, la trentaine. Mais pas mariée et pas envie de l’être d’après ce que j’ai pu comprendre il y a quatre ou cinq ans, la dernière fois que je l’ai vue. C’était quand ma mère s’est tirée, elle est venue passer un mois de vacances à la maison pour me garder, le temps que mon père s’organise et trouve quelqu’un qui me garde, fasse le ménage et la cuisine. En gros, quand il a épousé Béa, il a fait des économies, il n’y a pas de petits profits pour les pingres.
Pour une fois, il a fait chauffer sa carte bleue, le paternel. Très vieille France, c’est sur le quai de la gare qu’il me refile une enveloppe pour que je paye mes entrées dans les musées et mes tickets de métro. J’ouvre une fois dans le TGV : p’tin deux cents boules ! Moi j’avais anticipé et retiré cinquante de mon livret, sans attendre la générosité paternelle. Et cette adorable Béa m’en a filé autant, « pour mes petits plaisirs ». Voilà quelqu’un qui sait vivre. En arrivant près de la capitale, je vois ce dôme de brume qui la coiffe. Et de fait, alors qu’il fait beau, le ciel semble soudain tout voilé. Beurk ! Je cherche des yeux Gwen, très loin au début du quai. J’ai pris l’habitude de m’installer toujours dans les derniers wagons. S’il y a un pet, on garde une petite chance de rester sur les rails, c’est toujours devant que ça se passe. Je l’aperçois, midinette perchée sur des talons immenses et enveloppée d’une veste de fourrure. Elle me cherche, mais ne me voit pas, du moins elle ne me reconnaît pas.
Toujours aussi fofolle, mais contente de l’être et, finalement, en pleine réussite. Et puis elle est vachement jolie, aussi jolie que ma mère, et c’est plaisant d’avoir cette jolie femme accrochée à mon bras et collée tout contre.
Champs-Élysées, un monde fou. J’ai presque du mal à suivre le trottinement intense de ma demie-tantine. Elle m’emmène droit dans une boutique de luxe (y en a-t-il d’autres ?) presque à côté de l’un de ses magasins.
Il me mesure un peu partout, marmonne des tailles qu’il reporte sur un calepin, claque des doigts et deux petites mains accourent et reviennent chargées de housses de vêtements. Corvée d’essayage, pas trop longue cependant parce que les tailles sont au cordeau et Gwen se décide vite. Elle retient une série de chemises blanches à cols longs, deux identiques, mais bordeaux et marine, un costume vert foncé légèrement moiré et le même en gris clair. C’est vrai que ça vous change un homme. Je ne me reconnais pas dans le miroir. Pendant qu’on choisit des pompes, elle pleurniche pour que les ourlets des pantalons soient faits sur-le-champ. Une grosse couturière sort de son terrier et vient placer des épingles en disant :
Au fond du magasin, une porte presque dérobée ouvre sur un charmant petit salon où l’on fait patienter les bons clients pressés. Ils se racontent leurs souvenirs de guerre dans le quartier, parlent de gens que je ne connais pas. Jusqu’à ce qu’Alice revienne triomphalement avec les falzars. Gwen me fait mettre le costard vert, chemise blanche, chaussures de tresse de cuir clair.
Je n’ai pas vu le détail, mais je sais qu’il y avait quatre chiffres avant la virgule. Elle est folle ! Ce que je lui dis en sortant.
Eh non, puisqu’elle m’entraîne jusqu’à une bagagerie proche pour m’acheter un assortiment plus que sympa : grande valoche, sac de voyage, trousse de toilette, portefeuille, porte-monnaie. Là encore, sa carte bleue chauffe un max. Comme elle a négocié les prix encore jusqu’à amen, la vendeuse ne voulant plus baisser m’a fait choisir un parapluie. Cadeau utile. Nous nous sommes installés dans un coin du magasin et, devant ses yeux effarés, j’ai installé mes achats dans la valise et vidé le contenu de mon sac à dos dans le sac de voyage, sac à dos plié par-dessus. En deux heures, je me sens un autre homme. L’habit ne fait pas le moine, mais ça influe quand même sur le mental. Dans le taxi qui nous emmène chez Gwen, je me dis soudain que, tant pis pour Béa, j’avais bien fait de venir.
Elle habite au troisième avec ascenseur, digicode et compagnie, un de ces appartements qui n’existent qu’à Paris. L’entrée est un long couloir borgne à angle droit qui distribue dans le désordre, mais c’est comme ça, à droite toilettes puis cuisine, à gauche une chambre sur cour, après la cuisine une chambre sur rue puis dans le retour la salle de bains et en bout de couloir le living donnant sur cour. Le tarabiscot intérieur n’a d’égal que l’enchevêtrement extérieur des immeubles et des cours. Malgré tout, c’est presque quatre-vingts mètres carrés en plein cœur de Paris qu’elle s’est offert notre Gwen. Une vraie fortune ! Un demi-million, me confie-t-elle, et encore, c’était une très bonne affaire, bien négociée. Les plafonds de trois mètres donnent tout de suite une impression d’espace et, si la cuisine (inutile pour elle) est un couloir, les chambres au minimum légal, le living fait un bon quarante mètres carrés donnant une impression de palace. La déco est moderne et de bon goût : tous les murs sont blancs, les portes gris souris, le tapis de couloir anthracite, w.c., cuisine et salle de bains rouges et faïence « métro » blanche. Dans le living, toutes les moulures préexistantes sont soulignées d’un trait doré. Immense canapé, cheminée d’angle, téléviseur colossal, petite dînette pour quatre en verre et inox. J’ai droit à la première chambre équipée juste d’un lit et d’un portant.
Je m’installe, suspendant mes nouvelles tenues près des anciennes qui font pâle figure. Tarée, la Gwen ! Elle vient de claquer plusieurs milliers d’euros rien que pour me gâter. Je n’en reviens pas. Mais j’avoue trouver un certain plaisir à posséder ces belles choses. Elle vient me voir.
Une entrée étroite, une salle toute en longueur, on s’installe au fond, près de la cuisine ouverte en direct sur la salle. Tout se prépare sous nos yeux. Et la pâte à pizza vole et tourne au bout des doigts experts d’un vrai pizzaiolo. Un jeune homme passe une escalope déjà mince au rouleau à pâtisserie avant de tremper le fin voile de viande dans l’œuf battu et la chapelure. Un autre termine d’extruder des tagliatelles à grands coups de manivelle. Gwen a pris « scalopina alla milanese » aux tagliatelles fraîches. Je regrette presque ma pizza. Ça sent bon, le chianti coule de la bouteille paillée dans mon verre et de mon verre dans mon gosier. C’est bon, je suis bien, ma presque tante est jolie, rieuse, appétissante avec plein de bosses partout, devant comme derrière, bien cambrée sur sa chaise. Je crois bien que je bande… Oh merde ! C’est ma tante. Toutes les choses qui arrivent dans nos assiettes sont délicieuses. Elle me fait goûter avec sa fourchette, je lui fais goûter avec la mienne, sa belle bouche se referme sur le morceau de pizza et garde mon ustensile un bon moment. Elle rit en rentrant la tête entre les épaules, soutenues par ses coudes posées sur la table. Par son côté petite fille facétieuse, elle a soudain mon âge, deux copains de lycée.
Les glaces aussi sont délicieuses, vraiment italiennes, gourmandes et crémeuses à souhait. Là, nos échanges sont systématiques, et l’on en vient à une passe d’armes avec nos langues, riant comme des fous. L’expresso est sévère, lui aussi très italien, mais il paraît qu’il faut ça. Car ensuite elle m’entraîne à quelques pas de là vers un bistrot bizarre, planqué au fond d’une cour après une porte cochère. On se croirait soudain en Irlande, dans un pub sordide et sombre. Elle commande un whisky, moi une bière, la meilleure que j’ai jamais bue. Pour une fois, avec fierté, c’est moi qui paye. Mais avec de telles additions, mes trois cents euros ne feront pas la semaine. Elle regarde sa montre, il est déjà une heure du mat’. Je n’ai pas vu le temps passer.
Elle s’arrête devant une maison d’apparence ordinaire et sonne, un judas s’ouvre. Il faut montrer patte blanche, à savoir un billet de cinquante et le cerbère nous laisse entrer. Nous descendons dans les profondeurs improbables d’une cave à plusieurs étages, le premier servant de réserve aux bars puisque des caisses de boissons y sont entassées. La seconde semble exclusivement réservée aux hommes, de toutes couleurs et de toutes tenues ? Beaucoup de cuir tout de même. Un type appuyé sur le mur me lance d’une voix lascive :
Nous arrivons à un niveau a priori « normal », où des couples se trémoussent sur une piste de bois ciré posée sur un sol de pierres. C’est voûté avec plein de petites alcôves tout le tour. De l’étage du dessous parviennent des bribes de « métal », beaucoup plus hard qu’ici où nous nous arrêtons. On s’installe dans une cavité libre, dans d’autres des groupes parlent et rient, des couples s’embrassent et se paluchent, un peu de tout, quoi. Sitôt installés, une nana maigre et pâle aux yeux cernés vient nous demander ce qu’on veut boire.
La fille revient un moment plus tard avec son plateau, encore un bifton de cinquante boules !
C’est pas mal ces alcôves, ça permet de converser sans trop gueuler et d’entendre quand même la musique.
C’était « Apache », suivi de « Rock around the clock » et de « Night in white satin », normal, y a toujours un slow de temps en temps dans ces trucs-là. Gwen s’est pendue à mon cou, tellement que ses pieds ne touchent presque plus terre. Elle les soulève même carrément, mollets repliés à l’horizontale.
Ah ben oui, mais là c’est plus du jeu. Toute entière collée contre moi et mes paluches sur son popotin, c’est comme promener une allumette dans une fabrique de poudre. Je me mets à bander sévère, et direct contre son ventre. Il faut dire que la tantine a des fesses, hum… comment dire ? On dirait deux pommes rondes et fermes, dans lesquelles mes doigts ne s’enfoncent même pas. Ça palpite fort dans mon futal, et mon engin cherche désespérément à passer par-dessus les limites de sa prison, mais bute à s’en faire mal contre ma ceinture. Elle ne peut pas ne pas le sentir, et je suis pris d’une gêne soudaine. Je la repose à terre et file vers notre alcôve où j’avale mon Martini d’un trait.
Marcher à l’air frais me fait du bien, ça calme. Putain Paris, c’est vraiment plein d’endroits zarbis, c’est vrai qu’on n’a pas ça en province. Faut-il le regretter ? Pas sûr. On arrive à son immeuble, digicode, ascenseur avec son omniprésent miroir, elle est toujours lovée contre moi.
Qu’est-ce qu’elle parle, elle me saoule ! Mais elle est adorable. Je me déloque et je vais à la salle d’eau tranquillou. C’est vrai que c’est petit, comme souvent à Paris. Quatre mètres carrés, la douche en occupe deux, un lavabo au fond et une patère derrière la porte pour les vêtements, mais ça suffit. En revanche, la douche paraît immense avec sa double porte transparente, une grande plaque trouée au-dessus et un engin programmable dans un angle avec plein de becs de karcher. Y a même un petit siège rabattable, pour les vieux peut-être… La flotte thermostatée est aux petits oignons et je me lance dans les programmes du machin à jets. Waouh ! Ça t’enveloppe de partout en te caressant en même temps que ça te fouette. C’est super ! Il y a deux jets dirigés direct vers les choses de la vie qui crachent à petits coups, comme un massage cochon. Incroyable ce truc, en une minute je bande à nouveau comme un taureau. Si j’y reste, ça va me soulager. Ce serait super, direct dans l’égout, sans Kleenex et sans odeur, en repensant à Béa et son cul somptueux. Hum… Soudain la porte s’ouvre. Pas de la douche, ça inonderait, mais de la salle de bains.
Je pensais qu’elle allait entrer et sortir très vite en regardant ses godasses, mais pas du tout. Au moment où je me retourne, elle me mate à travers la vitre humide et là, elle tombe en arrêt, tétanisée, s’adosse au mur les yeux écarquillés, la bouche ouverte, le feu aux joues.
Je suis le trottinement rapide de ses talons, en me disant que l’épais tapis du couloir, c’est bien pour les voisins du dessous. À peine entrée dans la chambre, son petit pull en vigogne s’envole, sa jupe de cuir tombe, je la regarde poser sa petite culotte de dentelle noire et son soutif assorti. Elle est gaulée comme une déesse, la Gwen. Pas du tout le même genre que Béa douillette et blanche comme l’albâtre. Gwen, fine, musclée, c’est un enchaînement de fuseaux dans une peau légèrement hâlée du plus bel effet. Sa taille est très mince, son ventre plat, et ses fesses sont exactement comme je les avais senties : deux petites sphères côte à côte, avec un vide en forme d’as de carreau entre fesses et cuisses. Quant à ses seins, identiques aux fesses, deux hémisphères qui n’auraient besoin d’aucun soutien. Elle est magnifique, dotée d’un corps de rêve ou de magazine cochon, mais sans retouche. Elle s’agenouille au bord du lit en se caressant les seins.
Je bande plus que jamais et ça a l’air de lui plaire. Beaucoup. Elle se saisit de la chose, tripote, caresse, soupèse, inspecte…
Elle enfourne mon chibre dans sa bouche délicate et là, c’est du grand art. Elle aspire parfois, joue de la langue sans cesse, tournicote sa tête autour, se l’enfonce jusque dans la glotte, le ressort et lèche à petits coups, insiste sur le méat, le frein, descend jusqu’à sa base, aspire une couille, puis l’autre, remonte, branle, griffe légèrement, calotte, décalotte, re-suce… Les notions de paradis du catéchisme étaient vagues, je crois que j’y suis arrivé. Je ne vais pas lui dire qu’elle suce mille fois mieux que Béa, du reste je ne vais pas du tout parler de Béa. Je crois qu’elle aimera se croire la première. La voilà qui abaisse la chose et frotte mon gland sur la pointe érigée de ses seins, fabuleuse sensation. Mais dès qu’elle a la bouche libre, il faut qu’elle cause !
Elle me gobe à nouveau en serrant très fort ma hampe, dilatant mon gland énorme et violacé. Et sa seconde main va me prendre les burnes et les malaxe tendrement. L’un de ses doigts s’échappe du paquet et, avec ses grands ongles, va me gratouiller entre testicules et anus, le scrotum, je crois. C’est bon à hurler. À force de ses efforts, je sens que je ne vais pas durer bien longtemps, mais, en femme avisée, elle l’a senti aussi. Sixième sens ou grande expérience ? Je pencherais pour la seconde solution. Elle se renverse à plat dos sur le lit, cuisses écartées, et m’invite :
Je me vautre entre ses jambes et dirige ma bouche vers le ticket de métro soigneusement taillé, mais refusé par la RATP, les cons ! C’est joli aussi, mais je préfère la friche, définitivement. Surtout qu’une légère repousse rend ses grandes lèvres un peu râpeuses. Je lèche, je suçote, un peu au hasard, jouant les débutants. Ravie de pouvoir parler et de faire mon initiation, elle se met alors à me guider, ajoutant le geste à la parole et s’ouvrant de deux doigts. Sa chatte est magnifique, comme je n’en ai jamais vu. Normal, ce n’est que la deuxième. Mais même dans les pornos. Elle est bicolore, c’est très joli. Ses petites lèvres sont marron, ce qui tranche sur la peau très blanche à cet endroit. Mais bien sûr, l’intérieur est rose vif. Trois couleurs en deux centimètres, on dirait une chatte maquillée. C’est vraiment superbe. En plus, l’intérieur est tout brillant de sécrétions fraîches qui luisent dans la faible clarté des chevets. J’y plonge ma langue, c’est délicieux, doux-amer, légèrement poivré, ça fleure bon la femme, je bande très dur. Elle soulève son bassin pour m’en faciliter l’accès, je m’aperçois que sa rosette est de même facture, un cercle fripé tout brun qui palpite discrètement. Elle a droit aussi à son coup de langue, ce qui la fait tressaillir. Et la bavarde se lâche :
Et ses doigts s’agitent pour dégager de son capuchon brun une petite boule rose. Je ne dirais pas une griotte, c’est quand même moins gros ; ni une fraise des bois, c’est plus rond ; une myrtille rose, ou quelque chose d’approchant. Rien à voir avec le petit cylindre de Béa, en tous cas. C’est bien plus gros, bien plus sphérique, bien plus facile à prendre entre mes lèvres et à fouetter de ma langue. Ce qui provoque des « Ôoowouhh ! » très surprenants et une recrudescence de sécrétions. Alors je recommence, rosette, grotte en profondeur et petite perle rose.
Un ruisseau microscopique coule maintenant des muqueuses roses à la rosette marron, puis se perd dans la raie des fesses, ce qui est tout de même dommage. J’essaye de retenir ce flot d’un doigt qui, profitant de ce lubrifiant, s’insinue dans le petit orifice. Les « Ôoowouhh ! » vont de plus en plus fort là-haut. L’œil-de-bœuf désormais ouvert reçoit le liquide qui s’y perd. Je peux mieux me concentrer sur cette petite myrtille qui semble apprécier d’être tétée et aspirée. On dirait qu’elle est plus grosse de seconde en seconde, au point que je la suce comme le téton de ma nourrice.
Voilà ça y est, jusque-là je n’ai rien fait de répréhensible et pourtant ma tantine me calotte des deux côtés en même temps en serrant convulsivement ses cuisses autour de ma tronche.
Je n’avais jamais vu Gwen excitée comme ça, les yeux brillants et écarquillés, un peu rouges, la voix rauque et le propos graveleux. Il faut dire que je n’avais jamais fait l’amour avec elle. Comme Béa, elle en veut, mais elle se méfie et tient à diriger les opérations, je la laisse donc faire. La différence, c’est que l’une était très prudente, l’autre moins. Elle commence pareil, cale mon gland sur l’objectif et se laisse glisser doucement et… à un moment, ça coince ! Mais là, pas d’arrêt, que des commentaires.
Folle perdue qu’elle est, tressautant sur ma queue, se couchant sur moi pour boxer le plumard, m’intimant de bouger le bassin, commentant ses sensations avec des mots de plus en plus gras. Elle se redresse soudain, les yeux rivés sur son ventre :
Et c’est vrai, la lumière rasante montre nettement le renflement de ma queue bombant légèrement son ventre plat. Ça la rend totalement démente et elle prend son pied dans les secondes qui suivent. Hirsute, telle une furie, elle m’offre son sublime postérieur pour une levrette de dingue ; alors je donne libre cours à mon plaisir dans son ventre, coincé par ses bras et ses jambes qui me forcent à éjaculer en elle. Quand je dis éjaculer, ce fut cataclysmique après ma longue abstinence. Madame a demandé le plein ? Voilà que le réservoir déborde. Dès que j’enlève le pistolet, elle soulève ses fesses en l’air, les pieds autour de la tête, en réclamant des Kleenex.
Elle est moins élégante en partant en canard, les mains entre les cuisses. Un moment plus tard, elle repasse par la salle de bains, l’eau coule, je m’essuie soigneusement, dans un état de béatitude post-coïtal. Elle revient enfin, rafraîchie et retapée, met un genou et les deux mains sur le lit et me regarde longuement.
Comme d’habitude, ou presque, j’ai repris forme le temps d’une boisson et d’une conversation, à poil tous les deux dans sa petite cuisine. Mais normal, elle est tellement belle.
En disant cela, elle s’empare de ma queue dressée, la branle négligemment et m’offre un baiser profond et long comme un jour sans pain. On retourne au lit, on se caresse longuement, affectueusement, tendrement. Elle baille, je baille, elle me donne ses fesses, je mets le jésus dans la crèche et je m’endors en lui triturant les tétons et en lui butinant la nuque. Je suis infiniment bien, apaisé, une sensation de bonheur que je voudrais permanente.
C’est le mobile de Gwen qui nous réveille à dix heures, en voyant le correspondant, elle met le haut-parleur :
Il s’avéra que la douche, ce n’est pas seulement pour se laver, quand on la prend à deux. Délice que ce corps déjà doux qui devient presque immatériel une fois couvert de mousse, et qui se donne en appui sur la paroi, et qui saute à mon cou pour s’empaler, et qui jouit, jouit et re-jouit sans restriction depuis qu’il est habitué à mon engin.
Gwen m’a acheté un super Nikon avec un zoom du grand-angle à petit télé. On a parcouru la ville avec un taxi sympa et j’ai claqué au moins cinq cents clichés, des grands monuments aux rues sordides, même les putes au travers des vitres teintées, des clodos, Paris quoi. Et puis Gwen, mise en scène à maintes reprises. On s’est refait un tour à la nuit tombée, profitant des illuminations pour des images différentes. On a dîné puis on est rentré pour la séance Skype.
L’écran s’éteint, le silence se fait. Gwen sort deux verres et nous sert un whisky, il faut bien ça. Elle vient se blottir contre moi sur le canapé. Nous trinquons et buvons en silence, bien abattus par ce bref entretien entre personnes n’ayant rien à se dire et pourtant si proches. Et on se demande comment les guerres sont possibles, pourtant, même au sein d’une famille… Mais c’est à cause de l’autre con, fouteur de merde et grand traître devant l’éternel.
Et c’est reparti. Mais cette fois avec les photos en plus. Clic ! Gwen nue, assise, debout, de face, de dos, de profil, sous la douche… Et clic ! Gwen avec ma queue dans la bouche, dans la chatte, dans la main, entre ses seins… Re-clic ! Avec du sperme sur le visage, sourdant de sa chatte, sur les seins… On a dormi tard et on refait des photos en lumière naturelle, des silhouettes à contre-jour, des gros plans sur ses yeux, sa bouche. Elle se prête au jeu comme une vraie pro, elle semble ravie. Le soir sur son ordi, on regarde tout ça, je lui laisse copie de tout ce qui la concerne, je recopie le répertoire sur une clé USB et je purge la mémoire de l’appareil. On fait l’amour, des restos, l’amour, des musées, l’amour et ainsi de suite jusqu’au dimanche suivant. Je n’ai jamais été aussi heureux. Je l’embrasse partout à pleine bouche, elle me caresse dès qu’elle le peut, souvent dans les taxis ou sous les nappes des restos. Nous sommes comme deux gosses amoureux, libres et heureux. Et puis, elle me raccompagne à la gare. Sur le quai, elle fouille dans ses poches. De l’une, elle sort un Mont-Blanc qu’elle plante dans la poche intérieure de ma veste.
Je monte dans le TGV. Le temps de m’asseoir près de la fenêtre où elle se tient, le train s’ébranle. Elle me fait un signe, deux coulures de rimmel marquent ses joues.
Père a failli faire un infarctus en me voyant débarquer avec mon costume de luxe et mes bagages Vuitton. Bien sûr, il appelé Gwen pour lui dire qu’elle m’a pourri, que je ne connais pas la valeur des choses, etc., etc. Il se fait renvoyer dans ses vingt-deux, Gwen lui disant que je n’ai rien d’un ado stupide, mais tout d’un jeune homme responsable, qu’elle ne m’a rien offert depuis sept ans et que peut-être c’est la dernière occasion pour elle de me gâter un peu, en tant que marraine. Et l’autre de commenter que cette pauvre fille sera toujours aussi écervelée. Béa n’a pas l’air de penser la même chose, mais se garde bien d’exprimer son point de vue. Elle voit surtout qu’il ne lui reste qu’une semaine pour rattraper le temps perdu, un peu jalouse tout de même de ne m’avoir donné que cinquante euros et de me voir revenir avec dix mille de cadeaux. Je la baise distraitement, mais copieusement pendant une semaine. Elle refuse catégoriquement de se faire prendre en photo comme de se faire sodomiser. Tant pis.
Le temps du lycée est revenu. Je n’allais pas y aller en costard, mais je trouve qu’une chemise blanche avec un jean et un veston ordinaire, ça relève un peu le niveau. Les filles de ma classe aussi du reste, puisque j’ai presque une petite cour maintenant qui rôde autour de moi. Il suffit d’être différent. Je le suis aussi dans ma tête, enorgueilli par mes conquêtes et mes performances sexuelles. Mais ces petites pimbêches de dix-huit ans font pâle figure à côté de Gwen et Béa. Avec Gwen, nous échangeons par texto sur nos activités respectives. Elle aussi bosse comme une dingue et met parfois vingt-quatre heures à me répondre. Le paternel, un peu piqué dans sa fierté par les largesses de son ex-belle-sœur, me propose une semaine à la neige entre Noël et Nouvel An. Ça tombe mal, j’ai un stage de rugby à Clermont, payé par la Fédération, juste cette semaine-là. Mais je lui indique que j’accepterais volontiers un équipement d’hiver à ma taille, celui de l’an passé étant trop petit. Il se contente donc de me coller mille euros dans une enveloppe sous le sapin, ce qui n’est déjà pas si mal. Pas de neige, pas de Béa, mais l’odeur âcre des vestiaires, la rudesse des terrains gelés et la franche camaraderie de « l’ovalie ».
En février, je bosse vraiment le bac à fond, douze heures par jour. À Pâques, j’ai les concours d’entrée en classe prépa. Juin arrive très vite, je suis prêt pour les épreuves comme l’équipe de France avant la Coupe du Monde. Costard gris, chemise bordeaux, Rolex et Mont-Blanc, toujours à l’heure et copies impeccables, merci Gwen. Mention très bien, et accepté dans toutes les prépas. Je n’ai qu’à choisir. Je souhaitais faire HEC, je choisis Paris, Henri IV. Mon paternel est très fier d’une part, très inquiet d’autre part, car il va devoir débourser un bras pour me faire vivre à Paname. Que fait-il, je vous le donne Émile ? Il téléphone à Gwen pour lui demander si toutefois, moyennant une pension mensuelle, elle ne pourrait pas m’héberger ou me trouver une solution d’hébergement. La réponse est cinglante :
Je reçois un texto dans la foulée, que j’efface immédiatement :
« Mon petit chéri, mon grand amour, je crois bien qu’on vit ensemble à partir de septembre. Youpi ! »
Son fils avec le bac mention très bien, admis à Henri IV, mon père ne se tient plus, rengorgé comme un pigeon en période de reproduction. Il s’est même offert de nouvelles godasses ! Et, comble du comble, il a loué un appartement à Royan pour une quinzaine de jours où il nous conduit, Béa et moi, avant de repartir vers son exigeant travail.
Tu parles, pour quelqu’un qui émarge autour de dix mille euros par mois, je vais moins lui en prendre que les impôts, ce qu’il ne manquera pas de déduire, du reste. Peu importe, quinze jours en tête à tête avec Béa, ce n’est pas déplaisant, surtout dans la perspective de retrouver Gwen après. De fait, loin de son mari et chauffée par le soleil de juillet, Béa se montre comme une cochonne absolue. Elle profite de ma queue de jour comme de nuit, autant que son fri-fri peut le supporter. Elle a pris un peu d’embonpoint ces derniers mois, la perspective de me voir partir de la maison et de se retrouver seule, surtout seule avec mon père, m’avoue-t-elle un jour. C’est donc plus généreuse de formes que jamais que je lui fais porter des maillots-ficelles absolument torrides qui disparaissent entre ses fesses profondes.
Ce premier pas franchi, ce fut au tour des petites robes d’été en cotonnade légère, vaguement transparentes à contre-jour qu’elle accepte de porter sans rien dessous.
En fait, elle s’aperçoit vite du regard lubrique que les hommes portent sur elle lorsqu’elle sort ainsi accoutrée. Elle prend conscience qu’il y a peut-être encore une vie possible loin d’Edmond et de la queue de son fils. Elle finit par accepter quelques clichés autres que les souvenirs de vacances, quand je la convaincs que sa chatte, son cul ou ses seins, sans le visage, peuvent être les attributs de n’importe qui, anonymes et non compromettants.
Non seulement elle accepte, mais elle y prend visiblement un plaisir certain, m’obéissant au doigt et à l’œil pour prendre des poses, et se précipitant pour en voir le résultat.
Edmond revient nous chercher, juste le temps de s’enquiller un énorme plateau de fruits de mer avec une boutanche de Muscadet. Une fois rentrés, je suis « convoqué » dans son bureau, à la maison bien sûr. Il me remet solennellement un carnet de chèques et une carte bancaire, accompagnés de cet avertissement :
Comme il sait être généreux, mon cher père… Prétextant cette installation, j’en profite pour partir bien avant la rentrée et… retrouver Gwen. Ah, Paris un dimanche du mois d’août, au bras de cette jolie femme, quel bonheur ! Concernant le bureau et l’armoire, lorsque j’ai évoqué Ikéa et la générosité paternelle, elle me dit :
On fait tout ça, tranquillement, organisant notre vie à deux comme un vrai couple. Elle me donne carte blanche sur la cuisine, dont Béa m’a appris quelques rudiments, déjà beaucoup plus que les possibilités de Gwen. Mais elle convient qu’il serait plus pratique et plus économique de faire dînette à la maison plutôt que de sortir tous les soirs. Pour le midi, il paraît que le self du bahut est fort convenable et peu onéreux, on verra en septembre.
En attendant, Gwen a pris son vendredi pour aller chercher des meubles. On fait quelques antiquaires, quelques grandes surfaces puis on se rabat sur les boutiques spécialisées. Elle finit par trouver ce qu’elle voulait, un ensemble cohérent de même facture, bureau, armoire-penderie et convertible. Sobre, design, en bois clair, du citronnier, paraît-il. Mes cinq cents boules ne couvrent que le prix du bureau, j’en remets cinq cents autres de mon mois, elle n’a à sa charge que le convertible, la reprise du lit neuf couvrant le reste de l’armoire et le fauteuil de bureau.
On se fait livrer la semaine suivante, je suis là pour organiser l’opération. Au final, mon petit univers devient très plaisant. La dernière semaine d’août, je peux accéder au lycée et remplir toutes les paperasses nécessaires, retirer la liste du matériel et m’inscrire au self. Prêt pour la rentrée, sauf quelques courses encore. J’ai pu chronométrer mon parcours jusqu’à l’appart’, finalement je mets le même temps à pied qu’en métro avec un changement, et encore, au mois d’août. Sauf en cas de très mauvais temps, la marche me fera le plus grand bien, une demi-heure matin et soir.