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À la maison

Résumé :

Cela fait un mois environ que notre expérience de plage a eu lieu et c’est le jour pour Mya d’aller chez Nathalie pour se faire épiler. Évidemment, mon esprit vagabonde en me demandant ce qui peut bien se passer dans la cabine cet après-midi. Lorsque Mya revient le soir, au moment du coucher, j’ai le droit à un effeuillage rapide qui me permet de voir que tout poil a disparu. Imagination de ma part ou pas, je trouve que sa vulve est plus gonflée et rouge que d’habitude, puis je me dis que s’il avait dû se passer quelque chose, cela se serait passé la dernière fois ou alors elles font cela entre elles…

Je m’évade loin vers une séance entre femmes. Mya allongée sur le dos, Nathalie faisant couler sur son clitoris l’huile qui dégouline entre ses lèvres jusqu’à son petit trou. Elle masse profondément toute son intimité, Mya se laisse pénétrer les deux orifices par ces doigts délicats. Ensuite Nathalie la chevauche pour débuter un 69 endiablé. Mya s’attaque à son tour en experte à sa partenaire. De sa langue elle titille le clitoris, elle insère un doigt dans la chatte, et après l’avoir bien humidifié, elle pose son pouce sur la rosette et ce dernier se fait rapidement engloutir.

Je reviens difficilement à la réalité quand Mya me dit que Nathalie nous a proposé de venir dîner chez eux ce samedi afin, entre autres, de regarder les photos de la plage. Étant donné que nous avons un vidéoprojecteur dans le salon, Mya leur a proposé qu’ils viennent plutôt chez nous, ce que Nathalie a accepté avec grand plaisir, mais à condition qu’ils apportent le plat principal. Je lui réponds que je suis ravi bien que je sois toujours embrumé dans ma rêverie. C’est dans celle-ci que je m’endors.

Comme à l’accoutumée, nous sommes en retard. Lorsque la sonnette retentit, je suis sous ma douche et Mya en peignoir termine de se maquiller. Elle descend donc leur ouvrir la porte de mauvais gré à cause de sa tenue, non pas qu’elle soit gênée, mais plutôt parce qu’on ne reçoit pas les gens ainsi. Elle ouvre la porte en s’excusant.

• — Bonsoir, bienvenue, je ne suis encore maquillée. Entrez, mettez-vous à l’aise, faites comme chez vous. Vous pouvez poser vos affaires ici, entrez au salon, je reviens. Luccio va descendre.

Le temps qu’elle aille ouvrir, j’ai terminé ma douche et cinq minutes après, je descends donc les accueillir à mon tour. Lorsque j’arrive dans le salon, je retrouve Nathalie nue avec une petite chaînette autour de la taille et Julien en boxer.

• — Bonsoir, dis-je, étonné. On peut dire que vous ne perdez pas de temps.
• — Il y a un problème ? demande Julien embarrassé.
• — Non, non, aucun, dis-je en riant. Ça ne me dérange pas, mais dites-moi, vous êtes venu avec des vêtements ou vous avez traversé la ville à poil.
• — Pas du tout, me répond-il décontenancé. Mya nous a ouvert en peignoir en nous disant de nous mettre à l’aise et de faire comme chez nous alors on a cru que vous viviez nus comme nous. Désolé, on se rhabille tout de suite.

Ne voulant pas rater l’occasion, je les stoppe dans leur élan.

• — Ne vous inquiétez pas, ça ne nous dérange pas du tout, au contraire, vous avez tout à fait raison, il ne faut pas se gêner. Je vais même faire comme vous.

Et alors que je retire tous mes vêtements, nous partons dans un énorme fou rire sans que Nathalie ne manque de remarquer que je n’avais pas mis de caleçon.

Elle me donne le plat qu’elle a préparé pour ce soir, comme convenu. Je le place dans le frigo en attendant.

Nous nous affairons pour préparer l’apéritif, je sors le champagne. C’est une sensation vraiment étrange que d’être nu chez soi avec des invités. On est loin du côté nature de la plage, la proximité donne à rêver. Nous nous installons en attendant Mya.

Nathalie et Julien se placent dans le canapé bien moelleux tandis que je m’installe dans un des fauteuils en face d’eux. La vue est imprenable même si la belle dame serre les jambes. Elle se tient bien droite, la poitrine en avant.

L’humeur est bonne et nous entendons Mya descendre l’escalier. Avant d’apparaître, elle nous lance :

• — Eh bien, il y a de l’ambiance ici !

Mais lorsqu’elle arrive dans l‘encadrement de la porte du salon, son grand sourire tombe et elle nous lance d’un air mécontent :

• — Faut pas vous gêner !

Elle est belle quand elle est en colère : elle porte un haut plutôt lâche et fin ce qui permet de voir qu’elle n’a pas mis de soutien-gorge. Elle a assorti cela à une jupe légère et ses jambes sont gainées. Je me demande bien si elle a quelque chose en dessous, mais ce n’est pas le moment de se laisser aller à de telles interrogations.

Je dis alors :

• — Tu leur as dit de se mettre à l’aise et de faire comme chez eux, t’étais en peignoir, tu te doutes que Nathalie t’a prise au pied de la lettre. Et le premier principe de savoir-vivre est de ne pas mettre mal à l’aise ses invités, alors j’ai fait la même chose. Et c’est plutôt marrant !

Nathalie rajoute :

• — Ce n’est pas comme si on ne s’était jamais vus comme ça, non ? D’ailleurs ce n’est pas très équitable.

Julien joue la carte opposée, il prend un air grave, se leve, semblant réellement embarrassé.

• — Désolé, c’est ridicule, on s’est mal compris, on ne pensait pas à mal. Viens, Nath, on se rhabille. Mya est chez elle, elle ne doit pas se sentir importunée.

Mya prend conscience qu’elle a été carrément désagréable et qu’elle met ses invités dans une posture des plus inconfortable et pour en rajouter, elle passe pour la rabat-joie et la coincée de service. Elle bredouille :

• — Non, non, c’est la surprise qui m’a fait réagir ainsi, faites comme vous le sentez après tout. J’ai créé le quiproquo, j’assume. S’il vous plaît, restez comme vous êtes, ça me fait plaisir que vous vous sentiez comme chez vous chez nous, je suis sincère.

L’ambiance se détend lentement. Je propose :

• — Mya, tu ne veux pas te mettre à l’aise, toi aussi ?
• — Je suis à l’aise, j’ai passé du temps à me préparer, ce n’est pas pour me déshabiller cinq minutes après.
• — Tu as raison, confirma Nathalie. Reste dans la tenue qui te fait plaisir, c’est le principal.

Nous trinquons à leur venue. Nous remplissons quelques fois nos verres.

Julien propose de regarder les photos prises à la plage.

Je prépare le rétroprojecteur pendant que Julien descend le fond blanc du plafond puis il vient mettre sa clef USB et prépare le dossier. Je tamise la lumière.

Nous nous installons tous les quatre dans le canapé pour être face à l’écran. Nos épaules se touchent, je suis à côté de Mya, Nathalie est entre Julien et elle.

La séance commence par la petite mise en scène de Mya et moi. Les photos rendent bien, c’est sexy et comique. C’est une étrange sensation que de se voir nu en photo et en plus en train de s’amuser avec quelqu’un d’autre que sa femme. Je regarde discrètement vers Mya qui, elle, ne semble pas apprécier à sa juste valeur le spectacle.

• — On rend bien, non ? dit Nathalie.
• — Le photographe est bon, qu’est-ce que tu en penses, Mya ?
• — Oui, c’est pas mal, répond-elle, un brin renfrognée.
• — Sois pas jalouse, tu vas avoir ta série aussi, dit Julien.

Elle semble ne pas comprendre.

• — Tiens, regarde c’est ton tour, reprend-il.

On voit maintenant Mya allongée sur le ventre. Julien a dû les prendre quand nous nous baignions avec Mya et qu’elle dormait.

Les photos sont vraiment artistiques, comme si c’était une peinture de nature morte.

Rien d’extravagant, plutôt érotique et une très belle mise en avant de la féminité et de ses formes.

Pendant que les photos défilent lentement, Mya qui, après avoir râlé pour notre tenue, avoir râlé pour les photos de Nath et moi, recommence avec cette série.

• — Mais j’étais en train de dormir, tu m’as prise sans me demander !

J’interviens :

• — Tu pourrais arrêter de faire ta mijaurée, s’il te plaît ? c’était une bonne journée, on a tous passé un bon moment et ces photos le prouvent. Cette soirée en est la continuité.

Elle marmonne quelque chose et Julien en profite pour reprendre la main avant que l’ambiance ne s’alourdisse.

• — Tiens, regardez et devinez qui a pris celle-là !

Nouvelle photo, le sexe de Julien en très gros plan.

• — Très beau spécimen, se félicite Nath.
• — Mya, tu veux nous parler de ton chef d’œuvre, dit Julien ?
• — Je comprends, tu préfères ce genre de modèle, dis-je pour la charrier.

Elle s’empourpre et tente de se justifier.

• — Non, mais c’était pour faire des tests de mise au point avec l’objectif macro.
• — Tu peux critiquer les photos précédentes, mais dans les objectifs de Julien, il n’y a pas de zoom alors tu devais être très près, non ? fais-je en faisant semblant d’être vexé
• — Je ne sais pas, j’étais concentré sur la technique, s’embourbe-t-elle.

Avant de pouvoir continuer la conversation, Julien passe au cliché suivant en disant :

• — De toute façon, on était à égalité, tu sais Luccio, mais moi je n’étais pas concentré que sur la technique, car je ne photographie que ce que j’aime regarder.

Apparaît alors le sexe de Mya, fraîchement rasé, tout en détail, je me demande même comment il était placé pour le prendre autant de face avec si peu de cuisses sur l’image…

Nous rions de bon cœur et je regarde Mya qui se trémousse gênée sur le canapé, elle ne sait plus où regarder, sa colère est peut-être une fausse manière pour ne pas montrer son excitation. Les photos de sexes de Julien et Mya se succèdent. On voit bien que le volume masculin, le volume féminin et l’écartement des lèvres, augmentent et diminuent selon les photos. Je sens l’émotion monter en moi.

Suivent quelques portraits visages et torse à la fois de Mya et de Julien de très bonne qualité, lorsqu’arrivent les clichés de l’apéritif. Voici donc nos deux nymphes qui nous sourient entre leurs genoux, cuisses écartées. C’est encore plus irréel, que lors de la prise des photos, car elles sont elles-mêmes en train de se mater. Je sens Mya qui gigote sur son postérieur à côté de moi, j’en profite pour poser ma main à l’intérieur de sa cuisse. Elle se laisse faire, je commence donc à caresser doucement cette zone. Je me tourne et je vois que Nathalie a placé un talon sous sa fesse, ce qui fait que ses cuisses sont largement ouvertes et que sa cuisse droite est très en contact avec celle de Mya. La main de Julien posée sur le haut de la cuisse de Nath, tout près de son sexe.

Julien tout comme moi a une belle érection qui sort de son caleçon et nous ne cherchons pas à la dissimuler.

Nath reprend :

• — Alors, comment te trouves-tu plus nue que nue avec une vision de toi par un autre ?
• — Franchement, je ne sais plus où me mettre, autant cela m’a semblé naturel à la plage, autant de me voir ainsi, ça fait pute.
• — Pute ? sûrement pas, salope si tu veux, parce que, pour moi, une salope c’est une femme qui assume sa sexualité et qui en fait beaucoup, jusqu’à la limite, mais pas pute.
• — Eh bien, va pour salope alors, c’est quand même très étrange de me voir ainsi à côté de toi.
• — Moi, je trouve que ça reflète bien l’ambiance : nos deux chéris de mateurs qui profitent du spectacle offert par leurs chéries.
• — C’est vrai qu’on était bien.
• — Alors, détends-toi un peu, prends les choses à la légère, ça te fera du bien.

Pour toute réponse, Mya sourit sincèrement.

Après quelques clichés de la fin de journée, la séance se termine.

Les filles s’aperçoivent alors de notre état.

• — Eh bien ça va les gars, c’était bien cette séance photos ! Vous ne savez vraiment pas vous tenir, dit Nathalie en riant.
• — C’est facile pour vous, nous on ne peut rien cacher, dit Julien

Je me lève en invitant Julien à faire de même et enlever son boxer. Nous sommes donc tous les deux debout en érection devant ces dames, je reprends donc :

• — C’est à notre tour d’être plus nus que nus, et il me semble que vous non plus vous ne détournez pas le regard, c’est que la vue doit vous convenir, non ?
• — Oui, c’est vrai que c’est agréable à voir, restez donc plus que nus, ça nous fera plaisir répond Nath.

J’interpelle Mya :

• — Et toi, tu as les joues bien roses, qu’est-ce que tu en penses ?
• — Oui, la réalité vaut les souvenirs de photos, tu sais que le virtuel ce n’est pas mon truc.
• — Pour une fois que les hommes sont déshabillés et vulnérables et que les femmes, enfin au moins une, sont habillées, il faut que vous en profitiez.
• — Tu as raison, cependant à te voir, j’ai un coup de chaud, j’allais justement me joindre à vous.
• — Me voir ou nous voir ?
• — Disons que la situation globale joue en faveur de l’augmentation de température.

Je m’approche, je me place derrière le canapé. Bouton après bouton, j’ouvre son chemisier. Nous découvrons petit à petit son ventre et sa menue poitrine. Elle se laisse faire et laisse glisser le chemisier de ses épaules.

Julien et Nathalie observent le spectacle sans rien dire pour ne pas rompre la magie.

Je me penche encore un peu, je l’embrasse dans le cou et défais le bouton de sa jupe.

D’elle-même, elle glisse ses pouces dans la jupe, soulève les fesses et la fait glisser au sol.

Nous découvrons des bas fixés à un magnifique porte-jarretelles que je ne connais pas, assorti à un string que je devine fendu à l’avant, car d’où je suis et avec ses cuisses serrées, je ne vois pas correctement. L’air de rien, madame c’était bien préparé pour la soirée…

Je commence à lui masser délicatement les épaules, je descends sur les clavicules pour arriver jusqu’à sa poitrine.

Mya se laisse aller tranquillement, la tête jetée en arrière.

Nathalie rompt le silence :

• — Tu es vraiment magnifique dans cette tenue, pour te remercier, qu’est-ce que tu dirais d’un massage à quatre mains ?
• — Oui, pourquoi pas, je m’allonge sur le canapé ?

J’interviens :

• — Non, reste comme tu es, Nathalie va commencer par le bas pendant que je reste en haut. Viens, Nath, assieds-toi sur le tapis au pied de Mya, tu seras bien.

Julien demande :

• — Et moi, je fais quoi ?

Je reprends :

• — Tu n’as qu’à masser les mains, assieds-toi à côté de Mya. Alors Mya, Massage à six mains, c’est une grande première, qu’est-ce que tu en penses ?

Elle lâche un petit ronronnement. Elle ne dit pas ouvertement sa réponse. Elle semble tentée par le lâcher prise.

Je suis donc derrière elle, je masse son crâne, sa nuque, ses épaules, sa poitrine.

Nathalie s’assoit sur le tapis face à moi, une jambe écartée et l’autre pied sous les fesses. Dans cette position qui est une invitation à contempler, je vois tout le détail de son sexe épilé. Mon érection qui s’était quelque peu calmée reprend de plus belle et Nath qui s’en aperçoit me sourit, complice.

Cette dernière attrape l’escarpin de Mya, retire le pied et commence à le masser délicatement au travers du bas. Au fur et à mesure, elle remonte le long du mollet puis, au bout d’un moment, elle se place à genoux et écarte les jambes de Mya pour pouvoir masser l’intérieur des cuisses. Mya se laisse aller, elle écarte doucement ses cuisses ce qui libère sa petite chatte. C’est bien ça, un string fendu, j’adore ! Je suis sûr que ça vient d’une discussion avec Nathalie, car j’en rêve depuis un moment… J’en profite pour être un peu plus précis et lui titille le bout des seins qui deviennent immédiatement durs. Elle pousse subrepticement son bassin vers l’avant. Nathalie se rapproche de plus en plus jusqu’à écarter le tissu, libérer et caresser son clitoris tout luisant.

Julien qui avait débuté par le massage de la main est remonté le long du bras et jusqu’à l’épaule. Il est ensuite redescendu sur le ventre de Mya. Il joint une de ses mains à celle de Nath et se met lui aussi à masturber Mya qui réagit par plus de soupirs. De son autre main, il guide celles de Mya jusqu’à son sexe tendu. Elle le caresse doucement de haut en bas puis entame une franche masturbation à pleine main. Je sens que les dernières barrières tombent.

C’est la première fois que Mya et moi nous retrouvons dans ce genre de situation. Je suis terriblement excité pour l’avoir fantasmé secrètement, mais cette main sur le sexe d’un autre me pose à la limite de mes possibilités de partage.

Cela me rappelle un reportage sur l’échangisme que j’avais vu il y a quelques années : un jeune couple avait décidé de passer la porte d’un club.

Comme souvent dans ces expériences, semble-t-il, c’est lui qui avait fait tomber les réticences de sa petite copine pour pimenter leur couple avec d’autres. La soirée avait commencé et au fur et à mesure que le temps passait, la charmante jeune fille était de plus en plus charmée par les hommes qui la sollicitaient alors que son compagnon essayait de donner le change, mais était plus préoccupé de voir s’éloigner de lui son amoureuse que de s’éclater avec les femmes des autres hommes.

Finalement, aujourd’hui, alors que c’était lui qui avait initié cette aventure (il avait même poussé sa copine dans ses retranchements pour qu’elle cède), il bandait mou, ne satisfaisant ni lui-même, ni sa femme, ni ses partenaires. Alors qu’à l’inverse, elle s’amusait comme une petite folle avec plusieurs hommes et testait même les femmes.

Dans le reportage, on les retrouvait le lendemain. Elle était ravie de son expérience prête à recommencer, mais déçue de s’être fait pousser par son copain, s’entendant dire qu’elle n’était pas ouverte, tout ça pour voir qu’il n’avait pas du tout assumé ses propres fantasmes, il n’était pas à la hauteur de ce qu’il prétendait être. Ils auraient pu continuer comme un couple classique, elle l’aurait aimé pour ce qu’il était, mais là, il voulait être autre chose qu’il n’était pas.

Lui, de son côté, était morose, il sentait qu’il était allé plus loin que ce qu’il était capable de supporter et maintenant, plutôt que de la voir comme une gentille petite salope qui est prête à faire ce qu’on lui demande, il la voit comme une pute qui s’est fait baiser et qui n’a que peu de vertu alors qu’en réalité, elle s’est révélée en tant que femme gourmande qui assume ses envies et sa libido. Leur couple est brisé, elle a avancé d’un pas, lui a reculé, leurs mains se sont lâchées.

Je ne veux pas que cela finisse comme ça, je n’ai pas particulièrement poussé dans cette direction, j’y ai déjà pensé, mais jamais je ne sacrifierai mon couple pour ce genre de galipettes. Les choses sont maintenant bien avancées, je dois gérer mon envie de vivre une expérience et ma volonté de conserver intactes les relations avec la femme que j’aime.

Fort de cette prise de conscience, je reviens à la réalité, je regarde où nous en sommes et je cherche jusqu’où je voudrais aller :

Le temps de ma réflexion, les choses ont encore avancé. Mya masturbe franchement Julien qui, lui, caresse de nouveau la poitrine et joue avec ses tétons. Nathalie a plongé sa tête entre les cuisses de Mya qui perd clairement pied.

Julien approche son visage de Mya pour l’embrasser, mais celle-ci détourne la tête. Je profite de ce refus pour m’exprimer, car la communication a toujours été le maître mot entre Mya et moi :

• — Je pense que l’on ne devrait pas aller plus loin dans l’échange, garder ces gestes comme limite.

Mya me regarde et me sourit reconnaissante d’avoir compris qu’elle ne voulait pas l’embrasser.

• — Vous n’aimez pas, demande Nath ?
• — Si, mais nous découvrons en le vivant jusqu’où nous voulons aller. Pour ma part, je n’ai pas envie de voir Mya sucer ou se faire pénétrer par un autre que moi. Je crois que Mya n’a pas envie de se faire embrasser, je me trompe ?
• — C’est bien ça, répond Mya. J’aime cet échange, mais je ne veux pas que tu prennes Nath, c’est trop pour moi.
• — OK, répond Julien, c’est bien de se dire les choses, ça évite les malaises. Nous non plus, on n’y a pas réfléchi, mais on va se fixer à vos limites si ça te va, Nath.
• — OK pour moi, car je crois que sinon je n’en aurais pas…

Elle replonge sa tête sur le sexe de Mya qui serre la verge de Julien en jetant sa tête en arrière. J’enjambe alors le canapé et je viens proposer mon sexe à sucer à Mya.

Elle lâche le sexe de Julien, attrape le mien goulûment et se l’enfonce littéralement dans la bouche. Elle me branle, me lèche et va même jusqu’à cracher sur mon sexe pour l’humidifier. Cette petite mise au point lui a permis de connaître les limites et elle peut maintenant se lâcher dans le cadre.

De son côté, Nathalie s’éclate toujours entre les cuisses de Mya. Julien se retrouvant libre, il vient se placer sur le dos entre les genoux de Nathalie et il offre un cunnilingus à sa femme.

Nous avons alors une belle chenille : Julien lèche Nath qui lèche Mya qui me lèche.

Évidemment, j’aimerais bien goûter Nathalie ou qu’elle me goûte, cependant il ne faut pas que ça dérape plus que ce que je pourrais supporter. Mais l’excitation aidant, il est de plus en plus difficile de s’arrêter à la limite même si celle-ci a été clairement fixée.

Au bout de quelques minutes de ce traitement, après que Mya et Nath ont joui une première fois, Julien se relève et se place derrière sa femme. Il la prend doucement en levrette. Nath n’a alors plus la tête à lécher et abandonne Mya. Cette dernière se place par terre sur le dos, assez prêt de Nath. Je lui relève les jambes que je place sur mes épaules. Elle n’a jamais été aussi mouillée, je rentre comme dans du beurre et je la pénètre fortement. Elle gémit de plus en plus fort qu’on dirait qu’elle fait des incantations. Mya cherche quelque chose de ses mains jusqu’à ce qu’elle attrape un sein de Nathalie toujours sous les coups de boutoir de Julien. Celle-ci réagit quart de tour, elle saisit les fesses de Julien pour le garder en elle et se rapproche de Mya. Elles s’embrassent comme tout homme fantasmant aurait envie de voir deux femmes s’embrasser.

Elles continuent d’avancer l’une vers l’autre et ainsi chacune peut s’occuper de la poitrine de l’autre avec les mains et avec la bouche. Elles se caressent ainsi langoureusement. Mya sur le dos qui cherche à attraper les mamelles généreuses de Nath pour les téter et Nath qui lui rend la pareille en pinçant et mordillant les tétons de Mya. Julien et moi, pendant ce temps, continuons de limer nos princesses avec application pour pouvoir tenir le temps nécessaire. Il faut avouer qu’étant donné la situation, cela demande un maximum de self-contrôle. Tout cela est tellement beau, nous nous sourions bêtement.

Nathalie fait glisser sa main sur le ventre de Mya jusqu’à arriver à son sexe. Elle lui caresse le clitoris un moment puis, en gardant son pouce dessus, elle place son index et son majeur de part et d’autre de ma verge. Elle me masturbe en même temps que je pénètre Mya, c’est tout simplement divin.

Nath comme elle l’avait prévenu, n’a plus vraiment de limite. Elle lâche mon sexe, remonte encore jusqu’à poser ses lèvres sur le bouton de mon amour et le suçote comme un bonbon. Je sens que Mya n’en peut plus. J’accélère un peu la cadence jusqu’à ce que son corps se crispe complètement en atteignant un nouvel orgasme.

Dans un dernier spasme, elle me retire de sa grotte et sans prévenir, Nathalie attrape mon sexe et le lèche pour le nettoyer. Une fois le travail effectué, elle reprend sa masturbation et me suce à pleine bouche.

C’est un sacré écart dans le deal de départ… Suis-je capable de voir Mya faire la même chose ? Vu l’excitation, les barrières tombent d’elles-mêmes, mais ce n’est pas une fois que ce sera fait qu’il faudra pleurnicher. Bon OK pour cette barrière, reste à l’annoncer.

• — Mya, Nath est en train de me sucer, c’est un peu plus que prévu, mais est-ce que c’est bon pour toi ?
• — J’attendais que tu craques, c’est OK pour moi, de toute façon, j’ai plus vraiment ma tête…

En disant cela, elle sort la bite de Julien de son fourreau et l’amène jusqu’à sa bouche pour lui faire subir le même traitement… OK, ma Mya est une vraie coquine, attention à ne pas me faire dépasser… Tout cela dure encore de longues minutes et est source de grands plaisirs pour chacun.

Toujours en 69, les filles se retournent. C’est la fin du premier contact charnel avec une autre femme que Mya depuis que je suis avec elle. Nath se retrouve sur le dos et Mya à quatre pattes. Cette dernière, petite coquine, fourre trois doigts d’un coup dans la chatte de Nath. Sous la surprise, elle plante ses ongles dans mes cuisses.

Pour faire une pause, je me recule un peu, je caresse doucement les fesses de Mya et je place délicatement mon pouce sur sa feuille de rose. C’est toujours quitte ou double pour ça… il semblerait qu’aujourd’hui ce soit double.

Elle se laisse faire et j’en profite pour appuyer un peu ma caresse, mais sans la pénétrer. Quand je sens qu’elle se dilate un peu, je relâche la pression et je glisse ma langue dans son petit trou. Réaction en chaîne, elle pousse les fesses en arrière, je la repousse avec ma langue, elle enfonce ses doigts plus fort dans le sexe de Nath qui s’écrit :

• — Vas-y, mets-la-moi dans le cul, j’en peux plus.
• — Vos désirs sont des ordres, madame, répond Julien.

Il place son gland à l’entrée de son anus tout luisant de cyprine et s’enfonce centimètre par centimètre sans même l’avoir préparé avant.

Mya s’étonne.

• — Dis donc, Julien rentre hyper facilement, comment tu fais ça ?
• — Parce que je suis hyper détendue, j’adore me faire sodomiser. C’est meilleur que la pénétration vaginale.

Le dernier mouvement de Julien lui a coupé le souffle. Il est rentré jusqu’à la garde et Mya la pénètre toujours de ses doigts. Ils s’occupent tous les deux de Nath qui a la tête rejetée en arrière les yeux révulsés de plaisir.

C’est l’occasion ou jamais d’honorer ma femme. Je me redresse, je me place de chaque côté de la tête de Nath, laisse couler un filet de bave de ma bouche jusqu’à son anus et à mon tour, je place mon gland à l’entrée.

Elle me prévient :

• — Doucement, hein ?
• — Fais comme Nath, détends-toi. Je te rappelle que, toi aussi, tu m’as dit une fois que c’était meilleur que par-devant.

Je commence à pousser et j’entre comme dans du beurre pendant qu’elle lâche un râle.

• — Alors, madame Mijaurée, ça valait le coup d’avoir peur ?

Elle lâche le sexe de Nath, s’appuie sur ses mains.

• — Attends, Nath, décale-toi, dit-elle sans me répondre.

Dans un mouvement délicat, chacune ayant quelque chose de coincé bien à l’intérieur, elles se séparent, Nathalie effectue un demi-tour autour du sexe de Julien et les deux filles viennent se placer l’une à côté de l’autre, le buste posé sur l’assise du canapé. Bien évidemment, ces déplacements de nous quatre, les filles ayant décidé de garder nos quéquettes plantées dans leur derrière, sont bien saugrenus et nous en rions de bon cœur.

• — Reste bien au fond, vas-y ! me dit-Mya, et elle pousse encore plus fort vers l’arrière.

Je lui accroche les hanches et commence mes coups de boutoir. Elle qui d’habitude n’ose pas être bruyante, nous fait des belles vocalises. Je donne aussi de la voix en sentant encore monter le plaisir d’un cran.

Je n’ai plus un regard pour nos amis. Je m’éclate avec la femme que j’aime, et je lui dis. Je la possède amoureusement et elle me le rend si bien. Je perds la notion du temps et de l’espace, le septième ciel sans doute.

Je lui annonce que je vais bientôt venir, elle me demande quelques instants que je lui accorde au prix d’un gros effort. Enfin la délivrance ! Ensemble nous jouissons dans des cris de plaisir comme jamais nous n’avions osé. Je lâche quelques grossièretés, elle aussi. Dans une ultime étreinte, nous nous effondrons sur le tapis moelleux. Je sors de ma chère et tendre. Je lui essuie les fesses, je m’essuie le sexe. Nous nous regardons, nous nous sourions, d’un sourire sans sous-entendu. Je pose des coussins sous nos têtes. Nous nous plaçons en chien de fusil pour nous reposer. Je lui caresse le bras et l’embrasse dans les cheveux. Je suis épuisé, mais comblé.

De leur côté, Nathalie et Julien terminent leur petite affaire. Ils nous regardent, je leur souris, mais garde le silence pour ne pas rompre le charme du moment. Voyant que nous ne sommes pas prêts à échanger, ils se dirigent vers la salle de bain et j’entends l’eau couler. Mya et moi nous assoupissons un peu dans le calme.

Quelques minutes plus tard, Mya commence à se refroidir. En bougeant, elle me réveille. J’entends quelques bruits de verres et de couverts. J’ouvre les yeux, elle me regarde et me propose de venir dans la salle de bain avec elle. Je constate que Mya et Julien, toujours nus, mais fraîchement lavés, mettent la table.

Dans la salle de bain, Mya m’invite à entrer dans la cabine de douche avec elle. D’habitude, elle préfère être seule, mais pas aujourd’hui, j’accepte volontiers. En commençant nos ablutions, nous débriefons ce que nous venons de vivre. Nous sommes calmes, j’entame la discussion.

• — Ça va ?
• — Oui, je suis bien.
• — Ça t’a plus, ce n’est pas allé trop loin ?
• — Oui, c’était fort en sensation physique, j’ai vraiment joui très fort et ne nombreuses fois. Et toi, comment c’était ?
• — C’était très bon, très fort. Cependant la jalousie n’est jamais loin. Ce n’est pas facile à gérer.
• — C’est vrai, ce n’est pas évident.
• — Tu aurais voulu aller plus loin ?
• — Je pense que l’on s’est arrêté au bon moment. Je te remercie d’y avoir veillé. Vu l’état dans lequel j’étais, je n’aurais pas su dire non et tu sais que ce n’est pas de moi, mais là…
• — Moi aussi j’aurais pu déraper, l’envie était là, juste du sexe, mais te faire prendre par un autre. Déjà la pipe, j’étais limite, mais c’était égalité.
• — J’avoue que ça aurait peut-être été bon, mais si tu avais rendu la pareille, j’aurais pété les plombs.
• — Alors tu ne regrettes pas ?
• — Non, pas du tout, et toi ?
• — C’était des conditions particulières avec des gens particuliers. J’ai adoré les sensations, ce que je veux surtout c’est que rien ne soit brisé entre nous et que ça nous fasse grandir. Je ne veux surtout pas devenir un libertin, je te veux toi. Ce que j’ai préféré finalement, c’est la fin. Te faire l’amour devant eux. Exprimer tout ce que je ressens pour toi sous leurs yeux.
• — Oui, il faut faire très attention, Je t’aime.

Nous nous lavons mutuellement, comme pour partager une intimité et une tendresse qui ne sont qu’à nous. Peut-être aussi pour effacer les traces de Nathalie et Julien et redevenir couple. Nous découvrons comme pour la première fois chaque parcelle de la peau de l’autre. Nous nous enlaçons, nous nous embrassons, nous nous aimons.

Une fois secs, je sors un caleçon du placard. Et Mya me demande pourquoi. Je lui réponds que je ne sais pas, mais au fond de moi je crois que c’est pour désexualiser la soirée. Admettons, je le repose au fond du tiroir. Mya reste nue juste avec ses boucles d’oreilles en plume. Je crois que nous nous éternisons un peu, car nous préférerions être seuls. Nos amis sont là, il faut malgré tout les rejoindre.

En redescendant, la table est mise, les couples de champagne remplies, une bonne odeur sort du four et le plat est prêt à être servi.

La soirée se passe calmement, nous évoquons ce qui vient de se passer sans rentrer dans les détails physiques. Ils sont vraisemblablement novices aussi, mais peut-être un peu moins. Nous discutons finalement de tout et de rien comme deux couples d’amis classiques hormis la différence que nous dînons nus et que nous venons de nous envoyer en l’air. Il n’est pas abordé le fait de remettre ça.

Après le repas, nous passons au salon avec un petit verre de rhum vieux. Je propose un jeu de société pour terminer. Tout le monde est d’accord. L’ambiance est détendue sans être grivoise. J’en oublie presque la première partie de soirée.

Nous faisons une partie de Burger Quiz, filles contre garçons. Nous installons le plateau sur le tapis et nous installons autour. Mon côté voyeur est ravi. Les filles changent régulièrement de position et nous avons tout le loisir de les voir croiser et décroiser les jambes ; un coup tailleur, un coup pied sous les fesses. Je contemple ainsi leur temple d’amour sans insister, mais sans me cacher. C’est incroyable que même en connaissant celui de Mya par cœur et en ayant vu celui de Nath de très près, je sois toujours émoustillé par leur découverte à la sauvette ou leur contemplation quand elles sont largement écartées jusqu’à apercevoir leur petit trou. Nous rions tous de bon cœur pendant la partie, nous nous attrapons mutuellement les bras ou les cuisses pendant les fou-rires ce qui a tendance à m’électriser, mais chacun reste à sa place.

Bien éméchés que nous sommes, je commence à ne plus voir très clair. J’annonce que je vais bientôt aller me coucher. Julien et Nathalie nous répondent qu’ils vont s’en aller, mais ils ne sont malheureusement pas en état. J’aurais plutôt envie de me retrouver seul à la maison, mais il ne serait vraiment pas raisonnable de les laisser partir. D’un regard, Mya et moi nous accordons pour leur proposer de rester coucher. Ils ne peuvent qu’accepter notre proposition amicale. Mya et Nathalie vont préparer leur chambre pendant que Julien et moi finissons de ranger le salon. Il me dit :

• — Merci en tout cas, c’était une super soirée, j’ai adoré l’ambiance. On remet ça quand vous voulez.
• — Tu sais, ce n’était pas calculé. Moi aussi j’ai passé une super soirée. Je ne sais pas ce qui va se passer par la suite. Je veux juste que chacun y trouve son compte.

Nous nous retrouvons tous les quatre à l’étage pour nous souhaiter bonne nuit et nous remercier encore pour tout. Nous nous échangeons des bises et Nath claque un smack à Mya. En riant, elle s’exclame :

• — Désolée, je n’ai pas pu m’en empêcher.

Nous entrons dans nos chambres tous bien fatigués.

Mya et moi nous enlaçons une dernière fois et en un instant nous nous endormons après nous être susurré des « je t’aime ».