n° 20157 | Fiche technique | 22998 caractères | 22998 3982 Temps de lecture estimé : 16 mn |
26/03/21 |
Résumé: Deux amours qui naissent et s'interrogent, un chemin semé d'embûches, deux complices qui se rassurent et savent tirer profit des aléas de leur route. | ||||
Critères: #épistolaire #lesbienne ff forêt amour voir exhib nudisme odeurs intermast cunnilingu | ||||
Auteur : Dyonisia (Rêves et autofictions... Ou souvenirs et confidences) Envoi mini-message |
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Résumé des épisodes précédents :
Promenade pour Chantal, balade pour Colette, cette innocente occupation d’un jour férié les amène, à leur corps et leur cœur consentants, à abandonner toutes pudibonderies et retenues dans leurs échanges. Réciproquement attentionnées, tentant sans succès de randonner nues et de se désaltérer, elles égaient leur parcours de pauses fiévreuses et compensent leur déception d’eau pure par un lavage, sommaire et peu orthodoxe, dont émergent de déroutants fantasmes insoupçonnés. D’abord inquiètes des débordements où les entraîne leur déraison, elles s’assurent de leur affection mutuelle dans un énième entracte sexuel, qui pourrait bien être le premier acte d’une romance.
Promenade au bois
Je reviens lentement sur terre. J’étreins désespérément Colette dans le soleil couchant, et je suis heureuse. J’ai peut-être bien crié « je t’aime » en jouissant. C’est peut-être pour ça qu’elle tremble. De peur ? Non, de froid, la pauvre chérie ! Je me souviens de son chemisier au fond de mon sac. Vite !
Je le lui propose, ça l’amuse. En vérité, elle a raison. On ne peut plus tellement porter cette « estrasse », comme aurait dit ma grand-mère, sans faire scandale. Elle me taquine sur ma supposée perversion de voyeuse (pas tant supposée que ça, à vrai dire) et je trouve une raison imparable pour la contredire. Je lui tends le short mouillé de moi.
Honnêtement, l’idée que la couture de son mini bidule imprégnée à refus de mes divers sucs personnels va s’insinuer dans sa fente a tout pour me réjouir. Et imaginer que ce petit vêtement maculé par nos deux chattes va séjourner dans le tiroir aux trésors de sa commode est une idée séduisante. Mais le don qu’elle m’offre en échange me comble.
Me comble et m’effraie. Mon cœur voudrait que je lui saute au cou, que je l’embrasse, que je m’abandonne à elle. Ma raison me retient, m’instille le doute. Et si j’avais mal compris ? Si ma passion prenait une badinerie pour une déclaration ? Comment une fille comme elle pourrait-elle tomber amoureuse d’une femme comme moi ? Elle doit n’avoir que l’embarras du choix pour choisir une amante, ou même trouver un amant.
Toujours cette peur de me tromper, toujours ce satané manque de confiance en moi… Au lieu de répondre avec une ferveur égale à la sienne, je répète bêtement ma question d’il y a dix minutes pendant qu’elle enfile son couvre-sexe.
Balade en forêt
Touchante Chantal ! Moi qui craignais de me faire rembarrer, voilà qu’elle s’inquiète de savoir si je suis sincère. Je dois la rassurer, et me rassurer aussi, qui sait ?
Elle me regarde avec perplexité, un demi-sourire aux lèvres. J’ai l’impression qu’elle n’ose pas me croire. Après tout, moi non plus je ne comprends pas ce qui m’arrive. Si le terme « amitié amoureuse » lui convient – et il semble que oui – Eh bien, ça me va aussi, pour l’instant. Nous prendrons le temps de nous apprivoiser et de nous connaître (sur les plans autres que physique et sexuel, bien sûr…). Mais qu’elle dise quelque chose, par pitié !
Elle termine par une plaisanterie, mais je vois bien qu’elle est embarrassée. Répondre sur le même ton me paraît au fond la meilleure solution.
Elle rit. C’est bon, j’ai au moins dédramatisé la situation immédiate. Ça me fait du bien aussi. Et ça me ramène à la réalité incongrue de nos deux tenues.
Elle mime la pudeur affolée en se dirigeant vers son sac. La voir se cacher les seins et la chatte avec ses bras me renvoie à l’image qu’elle m’a donnée juste après notre rencontre impromptue. J’éclate de rire.
Promenade au bois
La spontanéité de son aveu m’a donné un coup au cœur. J’ai besoin de reprendre ma respiration avant de lui répondre. Il faut que je lui dise que je partage la même vision de notre relation. Je préfère une amitié amoureuse qui ne demande qu’à se renforcer à une passion soudaine qui ne serait qu’un feu de paille.
Heureusement, Colette ne se laisse pas abuser par mes explications embrouillées. Elle enchaîne gaiement sur ma dernière phrase en me prenant au mot. J’aime bien qu’elle me taquine, cela me rajeunit. En entrant dans ce jeu, j’ai l’impression que nos plaisanteries de collégiennes effacent la différence d’âge. Qui n’est pas si grande, je le sais, mais quand même !
Je fais exprès de fouiller d’une seule main dans le sac. Je garde un bras libre pour cacher ma féminité comme une petite gourde pudibonde. Mon manège amuse Colette, car, bien sûr, je ne peux pas tout masquer à la fois. Elle se plante devant moi et met un malin plaisir à lorgner mes doudounes qui ballottent quand je veux lui dissimuler ma chatte ou celle-ci quand je tente de contenir celles-là.
Insupportable ! Elle trouve toujours le moyen de se fiche de moi. Mais elle s’empresse de sortir mon jean du sac et de guider mes pieds dans les jambes pour m’éviter de quitter les baskets.
C’est ce que j’aime chez cette fille. Sa nature enjouée ne lui fait pas perdre son esprit pratique et ses moqueries amicales ne l’empêchent pas d’être attentionnée. Un peu trop attentionnée peut-être, car elle ne manque pas de remarquer avec une feinte inquiétude que la rugosité de la couture risque d’irriter mes replis intimes…
Je me trompais. Une fois reculottée, les premiers pas me le font comprendre. Voilà ce que ça coûte de jouer sans retenue avec son minou, et de laisser sa copine en user sans plus de réserve, le tout en si peu de temps. La fameuse couture se rappelle au bon souvenir de ma fente, dès que nous commençons à descendre le chemin qui part de notre point d’eau – artificiel, j’en conviens, mais relativement utile. C’est Colette qui tient la carte. Il paraît qu’elle s’est repérée et que nous arriverons rapidement à sa voiture. Ma minette et moi l’espérons !
Je vois son petit derrière rond qui danse devant moi dans le tissu bien moulant. Elle avance allègrement sur les gravillons et à chaque pas ses fesses se balancent d’un côté à l’autre. Je me demande si elle n’exagère pas son déhanchement, histoire de se frictionner le sillon ou de m’exciter, ou les deux… Je n’en suis pas là, quant à moi, et ma marche est loin d’égaler le sautillement de la sienne. En plus, je me suis chargée du sac. Je traîne à sa suite, elle s’en aperçoit vite.
Elle hausse la tête d’un air entendu et moi je presse le pas en essayant de penser à la beauté de la nature dans la lumière rasante de la fin d’un beau jour de la mi-mai…
Je tente de ruser. Si je dégrafais le premier bouton, la taille descendrait, je gagnerais de l’aisance à l’entrejambe. On dirait bien que j’ai trouvé la solution. Un bouton de plus, peut-être ? Oui, c’est mieux. Je suis très satisfaite de mon ingéniosité. Las ! Au bout de dix mètres, je suis obligée de retenir mon jean d’une main. Les mouvements de la marche le font glisser sur mes hanches malgré leur forme d’amphore bien connue. Zut de zut !
Elle revient vers moi en riant.
Ce n’est pas faux. La pente est forte, je n’ai aucune envie de me retrouver avec le nez en compote.
Je ne suis pas très chaude pour me déculotter, malgré ses arguments. D’un autre côté, je ne vois pas d’autre solution pour éviter de me scier la chatte en marchant je ne sais combien de temps encore. D’ailleurs, Colette insiste à nouveau.
Je ne suis pas sûre qu’elle puisse servir de paravent efficace, mais je cède. Elle pousse l’obligeance à baisser elle-même le jean. La fraîcheur de l’air entre mes cuisses est déjà un soulagement. Je m’apprête à dégager mes pieds, mais elle reste accroupie à examiner la couture indélicate.
Je m’étonnais de cette gêne que je n’avais jamais remarquée. Même à travers la culotte, si c’était trop serré, je m’en serais aperçu. Maintenant j’ai l’explication, qui ne résout rien pour autant !
Ni une, ni deux, elle saisit les lèvres de ma chatte et les écarte largement. Je n’ai même pas eu le temps de m’y opposer. L’aurais-je fait, au fait, si elle m’avait demandé ?
Non, non, je n’ai pas de mal, plutôt du bien… À cause de la brise qui les caresse, sans doute. Peut-être aussi que les allonger les décongestionne. Oui, en effet, ça apaise. La coquine doit se rendre compte de mon soulagement, parce qu’elle augmente les tractions de ses mains jusqu’à obtenir deux ailes de papillon bien déployées. Je soupire d’aise.
Là non plus, je n’ai pas le loisir de protester. Elle a déjà plaqué sa langue à plat dans ma fente et la promène tout du long. C’est doux, c’est tendre, c’est apaisant, c’est excitant. Un bonheur !
Balade en forêt
J’aime bien les gamineries de Chantal. Je la taquine là-dessus, mais j’adore quand elle joue les godiches. Et ses rondeurs de femme faite me font mouiller.
J’ai dit femme faite, note bien, et pas femme mûre. Combien d’années de différence entre nous ? Une dizaine, peut-être, guère plus, guère moins. Ce n’est pas dramatique !
Nous pouvons faire un bout de chemin ensemble, me dis-je, tandis que nous descendons le chemin, justement. Je sais qu’elle regarde rouler mes fesses sous le short que j’ai exagérément remonté pour qu’il les moule encore mieux. Ça brûle un peu à cause des conséquences de sa fessée, mais ça m’excite de savoir qu’elle m’observe, qu’elle les observe. Je marche vite, d’abord parce qu’il est tard, ensuite parce qu’ainsi mon cul bouge encore plus.
Je suis trop pressée, sans doute. Je la distance sans le vouloir. Je m’en inquiète. Dans notre randonnée, de sa clairière au point d’eau, à la citerne plutôt, elle était plus vive. Ce n’est pas à cause du sac, apparemment. Au reste, il ne pèse pas bien lourd. Si c’est à cause du jean, elle ne pourra pas dire que je ne l’avais pas avertie.
Et voilà ! Elle est obligée de s’arrêter. Je l’attends. D’après la carte, en tout cas si je ne me trompe pas, nous ne devrions pas être très loin de la route, et donc de ma voiture. Quand je l’ai garée, j’avais remarqué ce chemin d’incendie interdit à la circulation, mais j’ai préféré prendre le sentier qui partait vers les pinèdes. J’ai bien fait d’ailleurs, sinon je n’aurais jamais rencontré Chantal !
C’est bien la couture qui la gêne. Elle le reconnaît enfin, mais voudrait continuer plus lentement. Il ne faudrait pas trop traîner, quand même. Si on fait une pause tout les vingt mètres, on n’est pas encore arrivé. J’insiste pour qu’elle quitte son jean. Je lui promets même de me mettre devant elle si par hasard on croisait quelqu’un. Promis, je le ferai si c’est un homme. Si c’est une femme, je crois que je n’hésiterais pas à la laisser en vedette…
Je me dépêche de la déculotter dès qu’elle a accepté ma proposition. De peur qu’elle ne revienne sur sa décision, et pour le plaisir de revoir sa foune. De la revoir et de la sentir. Déjà que notre toilette intime de tout à l’heure était plus que sommaire, la transpiration et l’irritation ont ravivé les fragrances issues de nos ébats. Je n’y résiste pas !
C’est plus obscène qu’érotique, je suppose, comme scène : moi, accroupie, en train d’écarter sa chatte ; elle, le jean aux chevilles avec le soutien-gorge comme seul ornement. Je m’en fiche. J’ouvre tout large sa fente et je la lèche.
C’est âcre et c’est doux. Ça sent la sueur et la mouille. L’intérieur de ses lèvres me barbouille la bouche. Ma langue glisse dans une onctuosité suave. C’est délicieux !
J’observe d’en bas le visage de ma chérie. Je veux atténuer sa peine, pas en rajouter. Les yeux fermés, la tête rejetée en arrière, elle sourit aux anges. Les mains sur sa poitrine, elle masse ses seins. Elle m’abandonne son sexe. Je le lèche sans hâte, sans appuyer, sans tourmenter ses muqueuses. Je le lèche amoureusement. Ma salive se mêle à ses liqueurs. Je lape le plaisir qui efface la douleur. Je fonds de tendresse et d’affection.
Juste un murmure, comme un soupir, comme une prière. Mes doigts, oui, bien sûr, mais ils sont sales. Je les suce, je les nettoie, je les couvre de bave. Elle s’impatiente, ses yeux m’implorent. Elle gémit, elle se branle, elle va jouir seule.
Vite ! L’index et le majeur dans son vagin. Ils entrent d’un coup, jusqu’au bout. Un petit cri, elle se contracte. J’ai été trop brusque, je lui ai fait mal. Non, elle se baisse, elle s’empale, elle s’agite, monte et descend. J’ai du mal à tenir ma bouche sur sa chatte. Je tire la langue pour garder le contact, titiller au moins son clitoris. Ses genoux fléchissent. Sa vulve enveloppe ma main. Une onde tiède emprisonne mes doigts. Une vague de spasmes les englue de moiteur douce.
Mes doigts assagis restent nichés, attendant tendrement que les remous s’apaisent.
Promenade au bois
Je me suis sentie couler, dans tous les sens du terme. Cette fille me rend folle. Ses yeux noirs sont toujours dardés sur mon visage. Ils ont observé attentivement tous les signes de la montée de l’orgasme, ils ont accompagné affectueusement son explosion, ils suivent patiemment son reflux.
Mes genoux tremblent. S’il n’y avait ses doigts fichés dans mon con, je m’effondrerais sur Colette. Elle ne les retire qu’en étant certaine que j’ai retrouvé mes forces. Encore faut-il que j’assure mon équilibre d’une main sur sa tête. Elle sourit avec ravissement en me montrant sa propre main brillante de ma jouissance. Elle en est heureuse, elle en est gourmande, elle lèche son index avec une satisfaction coquine.
J’en veux aussi ! Je me penche, elle me tend son majeur, je le suce comme une petite bite. Pour une fois, l’image ne me répugne pas. Cette fille pourrait me faire faire n’importe quoi, pourvu que je le partage avec elle.
Quand chacun de ses doigts est bien propre, Colette ose me proposer de rendre le même service à ma chatte baveuse. Là, je refuse tout net !
Ah oui, c’est vrai, le jean à mes chevilles, il faut que je le quitte… En espérant que tout se passera bien ensuite ! Je veux dire que nous ne risquions pas d’être accusées d’attentat à la pudeur. Je me résigne donc à faire comme elle le demande et je m’apprête à m’asseoir pour sortir mes pieds de ce satané instrument de torture.
Mais que fait-elle ? La voilà qui baisse son short. J’en reste interdite. D’accord, ça me donne l’occasion d’apprendre qu’elle a pris du plaisir à me masturber. Les fils qui s’étirent en scintillant dans les derniers rayons entre sa foune et le fond du short en sont la preuve. Mais pourquoi se mettre cul nu à son tour, par solidarité bienveillante, ou pour m’inciter à lui rendre la politesse ? Je veux l’interroger pour en avoir le cœur net, mais elle me devance.
Que répondre à cela, sinon la remercier de sa sollicitude ? D’autant que, même à travers le tissu, je sens la dureté des pierres sous mon postérieur, pourtant rembourré.
J’obéis. Elle m’enjambe et attrape l’espèce de tire-bouchon informe avant qu’il ne glisse au sol. Quand elle le retire, j’ai l’impression d’être un lapin qu’on dépèce. Ce faisant, elle me présente ses fesses à elle, bien dures, bien fendues, et toujours aussi rouges, et la broussaille de poils sombres, poisseux et luisants, de son entrecuisse. Je me sens doublement coupable, de la tannée que je lui ai infligée comme de mon plaisir égoïste.
Je ne dis rien. J’essuie mes mains sur les bonnets douteux de mon soutien-gorge – un peu plus, un peu moins… – avant de caresser doucement les meurtrissures de Colette. Elle non plus ne dit rien, juste un petit gloussement approbateur qui m’invite à continuer.
Oh que oui, je continue ! Je continue tandis qu’elle se penche en avant, le jean à bout de bras, cherchant à le poser sur le sac pour éviter qu’il traîne dans la poussière. Elle s’étend si loin dans ce touchant souci que je dois la retenir par les hanches et par un jeu de balancier ma figure se retrouve à hauteur de ses fesses. C’est trop tentant, je les embrasse à petits baisers mouillés qui ne leur veulent que du bien.
Mais oui, bien sûr, c’est évident ! Qu’elle reste penchée comme ça. Qu’elle prenne ses fesses à deux mains, qu’elle les écarte à son aise puisque je l’empêche de tomber. Qu’elle m’ouvre sa chatte pour que je calme le feu qui l’inonde.
J’ai le nez dans son cul, j’ai ma langue dans son con. Je bois dans sa fente, je respire dans son sillon. Je caresse son périnée, j’aspire ses lèvres. Je lèche tout, du bouton à l’œillet. J’inhale tout, parfums du con, senteurs du cul. Je lape tout, sueurs et liqueurs. Je veux l’assécher, je veux la combler. Plus rien ne compte, ni la brise rafraîchie, ni la lumière dorée, ni la peur d’être surprises. Plus rien ne compte que faire jouir Colette.
Je ne lâche ses hanches que lorsqu’elle tombe sur ses coudes. Je ne quitte sa fourche que lorsqu’elle crie grâce. J’ai une vue incomparable sur son vagin ouvert et palpitant encore, sur ses lèvres écartées et tremblotant encore, sur son buste creusé et frémissant encore, sur ses seins pantelants dans l’envers du chemisier.
Je laisse le souffle revenir lentement et je pose un bisou tendre à la naissance des fesses. Le silence nous entoure. Pas le plus petit chant d’oiseau, les aurions-nous fait fuir ? Le soleil se cache derrière les collines, il est temps de se remettre en chemin.
J’aide Colette à se redresser, elle m’aide à me relever. Debout et quasi nues – c’est une habitude – nous nous enlaçons affectueusement. Elle cueille autour de ma bouche les reliefs de ses émois. Nous époussetons ce qu’il reste de nos tenues. Nous sommes lasses, alanguies et apaisées.
Elle est là où on l’a abandonnée, un peu plus haut, près des buissons. Une chance qu’elle ne se soit pas envolée… Colette s’empresse d’aller la récupérer. Le bas du chemisier cache à moitié ses fesses, c’est mignon. Je considère mon jean, je n’ai aucune envie de me torturer à nouveau la chatte.
Balade en forêt
La tête me tourne un peu. Chantal a épuisé mes ressources sexuelles. Combien de fois ai-je joui depuis notre rencontre ? Cinq fois, six fois ? Plus que je ne l’aurais fait avec une de mes copines habituelles, en tout cas. La dame pudique que j’ai troublée dans son petit besoin dissimulait une nature de nympho volcanique… Heu, je reconnais volontiers que je l’ai bien aidée à me la révéler. N’importe, je suis heureuse d’avoir déniché une femme de son expérience.
Mais pour l’instant, je dois nous ramener à ma voiture. D’après ce que je crois lire sur la carte, je pense qu’il nous faudra un bon quart d’heure, en allant vite. Elle fait la grimace, la perspective de marcher longtemps fesses à l’air ne l’enchante pas, sans doute.
Nous repartons d’un bon pas, pressées de retrouver un refuge, fût-il automobile. Le sac balance entre nous, short et jean posés dessus, au cas où il deviendrait urgent de les enfiler. Cinq minutes après, le chemin tourne brusquement à droite, et…
Nous n’avons que le temps de sauter derrière un maigre arbuste. Une voiture passe sur la route, à quelques mètres de nous. Je peux même distinguer le conducteur qui jette un regard au sac abandonné dans notre hâte. Pourvu qu’il ne s’arrête pas !
Non, il s’éloigne. Je risque un œil prudent hors de notre, relative, cachette. C’est bien la route attendue, mais beaucoup plus près qu’espérée. Par contre, je ne reconnais pas l’endroit, et de havre salvateur, point : mon auto n’est pas là.
Zut de zut de zut !
À suivre