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Temps de lecture estimé : 16 mn
11/04/21
Résumé:  Avant dernier jour à Venise... Mathilde et moi faisons une découverte surprenante et très inattendue...
Critères:  fh grp hplusag couplus extraoffre inconnu nympho bizarre vacances collection cérébral voir exhib fellation cunnilingu pénétratio fsodo gangbang attache init -initiatiq
Auteur : JeffTrois      Envoi mini-message

Série : La fille qui attendait sur les escaliers...

Chapitre 06 / 08
Jour six

Résumé :

En vacances à Venise, après le premier confinement, je découvre sur les marches de la gare une jeune beauté brune abandonnée, esseulée et bafouée par son petit copain qui lui a préféré un garçon. Dans un élan de générosité, je lui propose de partager mes vacances et décide de lui offrir des vacances inoubliables. Un peu hésitante, elle a accepté ma proposition. Enchantée par le cadre, elle a joué le jeu que je lui proposais. La première nuit a été torride en turpitudes la suite me fait découvrir une vraie partenaire à la hauteur de mes espérances. Mathilde est ouverte à toutes mes propositions et semble les apprécier, voire y prendre un très grand plaisir.




Oui, je sais, amis lecteurs ce que vous êtes exactement en train de penser, le bougre ne nous épargnera rien, avec un romantisme à deux balles il nous entraîne naïvement dans une histoire à l’eau de rose, mièvre de platitudes et remplie de tous les clichés romantiques sur Venise… Et alors ? N’avez-vous jamais désiré ou rêvé de vivre ce genre d’aventure ? Moi, je peux me le permettre. J’en ai enfin l’occasion, l’opportunité, les raisons et les circonstances sont avec moi, dois-je m’en priver ? Alors, oui, je saute à pieds joints dans cette histoire, je m’y vautre pour décupler mon plaisir et n’avoir plus tard, aucun regret… Toutefois je ne suis pas totalement égoïste, puisque je la partage avec vous.






Aux dires d’Amanda, ma source la plus fiable et la mieux informée sur la vie à Venise en matière de fêtes et de libertinage, il existe sur le Lido une maison fort accueillante qui perpétue la tradition des Ursulines. Avec l’introduction de ma chère Amanda, je propose à Mathilde d’aller faire un tour dans ces lieux et voir de ce qu’il en retourne.


Mais il me faut lui expliquer qui sont ces « fameuses Ursulines », à qui l’on confie l’éducation de jeunes filles et qui apportent des soins à des malades mentaux dont elles continuent perpétuer la tradition ancestrale.


Pour bien comprendre ce qui suit, il est important de se rappeler que lors de la fondation de la Compagnie des Ursulines en 1535, et durant longtemps, ce n’était pas une congrégation religieuse dont les membres prononçaient leurs vœux ni étaient cloîtrées. La Compagnie des Ursulines était un regroupement de femmes laïques qui se réunissaient et investissaient dans une institution pour éduquer les jeunes filles et donner des soins aux pauvres. Plus tard, bien plus tard, cette Compagnie devait être transformée en ordre religieux, mais certaines « maisons » se sont réservé le droit de rester sous leurs statuts premiers afin de rester fidèles aux principes fondamentaux qui animaient ces premières communautés. Celle de Venise en fait toujours partie.


Mathilde, toujours très curieuse, tente de m’interroger sur le pourquoi et le comment de cette éducation. Malheureusement, je ne peux satisfaire toutes ses questions. La seule chose que je sais, c’est que les Ursulines mélangent depuis toujours l’accueil de malades mentaux et l’éducation des jeunes filles. Quant à dire en quoi consistent les bases éducatives ou les soins, cela ne m’est pas possible. Même Amanda ne m’a rien dit, rien révélé.


C’est donc, muni du mot d’introduction signé par Amanda, que nous nous retrouvons au portail d’une discrète propriété le long de la côte du Lido de Venise, mince cordon de terre, de sables et de limons qui ferme la Lagune. Là, depuis de très nombreuses années, hôtels de luxe et casinos côtoient de somptueuses demeures où la haute société mondiale vient prendre du bon temps et s’encanailler. Le Lido reste sulfureux aux yeux de la bonne société vénitienne, car c’est lieu de perdition pour nombre d’entre eux.


Un cerbère vient nous ouvrir et contrôle nos identités tout en vérifiant le mot de recommandation signé de la main d’Amanda. Puis il nous précède jusque dans une grande bâtisse pour nous remettre entre les mains d’une belle et grande femme, aux cheveux châtains, aux yeux violets, à la stature et tour de poitrine impressionnants. Avec un fort accent des Balkans, elle nous accueille avec un grand sourire et une franche poignée de main.



Telle est ma première réaction.



Tout en parlant, Katarina nous conduit sur une terrasse-bar où, à l’ombre d’un parasol nous dégustons un café italien. Accueillis par une jeune serveuse très, très mignonne, aux formes appétissantes que son uniforme impeccable met outrancièrement en valeur. Avec un grand professionnalisme, elle prend notre commande, tandis que Katarina continue ses explications :



Mathilde reste un peu sur sa faim et attend la suite des explications.



Une fois encore, nous sommes séduits par la richesse un peu vieillotte et surannée de la décoration d’intérieur. Après quelques salles de classe, très traditionnelles, une ou deux chambrettes réservées aux pensionnaires, croisant quelques groupuscules de jeunes filles en uniforme, toutes plus mignonnes les unes que les autres, au point que Mathilde doive me pincer pour que je ferme la bouche… Nous arrivons devant une vaste porte ancienne…



Devant nous s’élève un vaste escalier qui débouche sur un hall où quelques hommes se déplacent, nus, le sexe en érection. Ils entrent et sortent de pièces dont on ne distingue pas l’intérieur.

Katarina, pour traverser, serre la main de Mathilde et continue son laïus de guide…



Nous entrons dans une de ces fameuses pièces thérapeutiques, toute sombre où, seuls des spots éclairaient crûment des trous desquels dépassaient des jambes, des culs, des sexes féminins, largement écartés, rasés ou poilus. Devant, quelques « clients », la queue raide, se dépêchent de les besogner les unes après les autres… Certaines, à hauteur de bouche, offrent leur sexe à lécher, d’autres – cul et fesses écartés – attendent d’être sodomisées. D’autres encore, le sexe au ras du trou, les jambes largement écartelées, les chevilles sanglées, « espèrent » une saillie. Quelques trous, vides, à hauteur de ceinture permettent d’y glisser un pénis et de recevoir soit une branlette soit une fellation, voire même les deux… L’atmosphère est lourde d’odeurs âcres, de sueur et de sperme. Au travers des cloisons on peut entendre des râles de plaisir, mais aucun cri, aucune larme, aucune invective.


Une fois leurs envies assouvies, les « patients » ressortent, laissant la place à d’autres, telle une sorte de noria sexuelle, infernale…

Je reste sidéré par ce spectacle et en même temps mon sexe s’excite et se redresse dans mon pantalon. Mathilde, elle, la main toujours tenue par Katarina, demeure muette de stupéfaction, même en rêve – je crois, euh… j’en suis même certain – elle n’a jamais pu imaginer une pareille scène, encore moins pour une thérapie.



Puis s’adressant à Mathilde, elle enchaîne :



Mathilde retire brusquement sa main de celle de Katarina, de peur d’être forcée à faire des choses contre son consentement et elle vient trouver refuge dans mes bras. Rassurant, je lui susurre à l’oreille :



Un nouveau patient entre dans la pièce, à moitié excité, nous ignorant totalement, les yeux fixés sur le mur de trous. Je me penche à l’oreille de Mathilde et lui murmure :



Puis se tournant vers Katarina, elle lui demande :



Aujourd’hui, avec le recul, je peux affirmer qu’une certaine appréhension a noué mon ventre durant un moment en voyant s’éloigner Mathilde accompagnant Katarina. Mais la recommandation d’Amanda me rassurait un peu… Non, elle n’allait pas être enlevée par un réseau mafieux des Balkans, ni vendue sur un marché aux esclaves de chez Daes’h pour devenir esclave sexuelle dans un bordel sordide. Mathilde suivait volontairement notre hôtesse pour se préparer à expérimenter le concept du glory hole et au fur et à mesure que le temps passait, je me demandais quel type de trou, Mathilde allait-elle choisir à moins d’en expérimenter plusieurs ?


En attendant, redevenu pour quelques moments, célibataire, environné d’odeurs de luxure et de stupre – enfin je pouvais mettre de vraies odeurs sur ces mots – je me déshabille et décide de profiter pleinement de cette pièce, et la surprise de ces « trous glorieux »… Et vous dire que je n’y ai pas pris mon pied serait vous mentir, mais l’absence de corps, de regards, la fixité des corps – enfin je veux dire, des positions figées – ne m’ont pas permis de jouir aussi pleinement de la situation.




Quelques heures plus tard, alors que je suis confortablement assis dans un moelleux fauteuil, un verre de champagne à la main, plongé dans une douce torpeur due à mes exploits de l’après-midi, baigné par de suaves mélodies jouées par un vrai pianiste de bar, Mathilde finit par me rejoindre. Avec une certaine raideur, elle se penche sur les lèvres pour y déposer un long et langoureux baiser.



Mathilde se tait. La tête sur mon épaule, les mains accrochées à mon avant-bras, je la sens réfléchir, peser le pour et le contre, comme au premier jour de notre rencontre…



Pfiou… Il était temps de rentrer à l’hôtel, car la discussion prenait une mauvaise pente et nous pourrions parler de tout ceci aussi bien sur le bateau de retour et en tête-à-tête lors de notre dernier souper vénitien. Oui, c’est vrai que nous abordons notre dernière nuit ensemble…


Mon côté macho et d’éternel célibataire sait depuis longtemps gérer ces moments ou deux êtres qui ont partagé une folle aventure, de quelques heures, quelques jours voire quelques semaines doivent se séparer pour, peut-être, ne jamais se revoir ! Mais, en cherchant bien, je n’ai jamais rencontré une fille qui, comme Mathilde, s’ouvre devant moi à ses propres pensées. Je suis venu chambouler son existence en l’invitant à partager ces instants avec moi. Elle m’a suivi, s’est confiée, m’a fait confiance et a apprécié les expériences proposées. Et puis, là, soudain, elle se rend compte que tout cela va devoir prendre fin, qu’elle va devoir repartir à Dunkerque – perspectives relativement peu réjouissantes, il faut avouer. Pourtant, je ne suis toujours pas disposé à mettre un terme à mes voyages, pas plus qu’à attaquer une vie rangée avec quelqu’un qui m’attend à la maison et à qui je dois raconter mes aventures, ou pas, en pensant au prochain voyage. Non, je ne me vois pas ainsi, enfin, pas pour le moment et pour longtemps encore !


Alors que notre bateau-taxi nous chahute sur le clapot de la Lagune, soudain j’ai une fieffée belle idée… Mathilde, fraîche et un peu naïve, mais si belle et si attachante, intelligente, curieuse et ouverte d’esprit qui a accepté sans trop réfléchir de me suivre dans ces folies, Mathilde mérite mieux que toutes les filles et femmes que j’ai déjà rencontrées. Elle ne va pas devenir mon fidèle roc auprès de qui je peux retourner m’amarrer et trouver un semblant de réconfort. Non, elle mérite d’être associée à mes projets, à tous mes projets.


Dorénavant, je pourrais ne plus être seul devant un paysage, un magnifique tableau, un bel édifice, une jolie fille, un beau mec. Les yeux de Mathilde vont m’accompagner et je saurais même les utiliser pour en sublimer la description. De son côté, elle va pouvoir découvrir ce monde qu’elle traverse avec sa fraîcheur, sa candeur et sa soif de découvertes et qu’elle semble apprécier même si elle a tout à découvrir. À elle, d’inventer comment elle peut en tirer profit. La seule ombre au tableau serait peut-être qu’elle devra certainement abandonner ses idées de diplômes.


C’est au dessert, une coupe d’Asti à la main, alors que les yeux de Mathilde sont un peu vagues de tristesse que je me lance dans mon argumentation en lui proposant de nous associer et écrire à quatre mains. Je veux lui laisser le temps de réfléchir, de peser le pour et le contre.



Brusquement elle se tait, les prunelles étincelantes de larmes elle ajoute :



(À suivre)