n° 20217 | Fiche technique | 24893 caractères | 24893Temps de lecture estimé : 15 mn | 21/04/21 corrigé 23/05/21 |
Résumé: Lou et Pierre profitent d'une soirée merveilleuse, mais Lou, maladroite pu coquine... profite d'un supplément de dessert... | ||||
Critères: fh fbi hépilé fépilée piscine amour cérébral revede voir exhib caresses fellation cunnilingu pénétratio -couple | ||||
Auteur : Reveur73 Envoi mini-message |
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Rappel des épisodes précédents :
Un matin d’automne :
Lou, jeune femme comblée par un mari charmant, aimant et des enfants adorables, profite d’une matinée ensoleillée au bord de sa piscine.
Quelques instants après son plaisir, la capitaine de gendarmerie Élise D. Lui apprend le décès accidentel de son mari. Lou s’effondre.
La renaissance d’Élise :
Élise D. Capitaine de gendarmerie, surprend son mari dans les bras d’une autre. Choquée, vexée, elle veut le reconquérir et met tout en œuvre pour retrouver ses bras qu’elle avait oubliés.
Élise renaît pour elle, et les siens :
Élise D. Tente de s’expliquer auprès de son mari. Trop tard, il la quitte, lassé de trop de distance et d’indifférence. D’un tempérament dur, retenant ses échecs comme des leçons de vies, elle s’engage dans un changement profond de sa vie. Ce sera dur, sans doute long, mais elle veut se faire aider.
Des sensations bizarres :
Élise D. Poursuit son évolution, elle se bat contre elle-même. Elle découvre une partie d’elle-même qui la surprend, mais elle veut savoir qui elle est, comprendre ce qu’elle ressent. Chez Lou et Pierre, par maladresse, le pot de crème chantilly se renverse sur le bas-ventre de Pierre…
Aussitôt dit, aussitôt fait, je me penche sur son entrejambe en le regardant fixement dans les yeux, un sourire gourmand sur les lèvres. Ma langue vient goûter cette crème sucrée tombée fortuitement à cet endroit.
Je commence par retirer toute la mousse sucrée éparpillée sur son ventre. Je lèche doucement à la manière d’une chatte qui fait sa propre toilette… mes lèvres embrassent sa peau, ma langue masse cette étoffe satinée en appuyant fortement pour retirer toute trace sucrée. Le goût sauvage de sa peau mélangé à ce sucre est excitant au possible. Sentir son ventre se raidir sous les caresses de ma langue et de mes lèvres éveille en moi une envie merveilleuse de lui faire l’amour, de lui procurer du plaisir. Je veux le faire jouir.
Ma bouche se rapproche doucement de son sexe, qui se remet tout doucement de l’effet de surprise. Il commence à prendre fière allure, mais je le veux dans ma bouche pour le sentir gonfler sur ma langue. Comme il est bon, comme il est doux. Je l’aspire lentement, refermant mes lèvres sur son gland. Je chatouille son frein avec le bout de ma langue. Pierre me regarde fixement, il ne bouge pas. Ses bras le long de son corps restent immobiles.
Je m’agenouille devant mon amant. Oui, Pierre est mon mari, mais c’est aussi mon amant, l’homme de ma vie, mon étoile. Avec lui, je me sens libre, heureuse, jamais contrainte. J’espère qu’il en est de même pour lui ? Alors, lui offrir mon amour est un cadeau que je lui fais, c’est un cadeau que je me fais, car je veux partager cela avec lui.
Son membre se redresse sous les câlins de ma langue. Il a fermé les yeux pour profiter de mes soins, pour rêver à ce qu’il veut, pourvu qu’il soit bien. Mes mains glissent le long de ses jambes musclées et bronzées, sa peau frémit sous mes attouchements légers.
Je sais me faire chatte pour l’exciter. Je cambre mes reins pour dessiner mes fesses en reliefs sur l’horizon. Pendant plusieurs minutes, je le cajole et aspire profondément son sexe… J’aime le sucer, son goût est doux, sa peau est légèrement sucrée, son sexe doré par le soleil est magnifique, trapu, pas long juste comme il faut, mais qu’est-ce qu’il est bon !
Je le sens se tendre, je sais que je fais monter la pression. Ses fesses se durcissent et se soulèvent de son assise pour me signifier l’augmentation de son excitation.
Délicatement, sa main attrape mon bras pour me faire pivoter. Il la fait glisser jusqu’à mon aisselle. Sa caresse est douce. Il attrape mon sein avec sensualité, pétrit sa chair moelleuse, coince mon téton entre deux doigts et le fait rouler entre eux.
Sous les frissons, je cambre mes reins et poursuis ma rotation. Je sais qu’il veut que je vienne chevaucher sa bouche, je sais qu’il veut dévorer ma chatte. Je sais qu’il la fera dégouliner de cyprine par les caresses et les pressions de sa langue sur mes lèvres… Mon clitoris si sensible.
Je sais qu’il pénétrera ma minette nue, offerte, avec cette langue gourmande qui câlinera les parois de ma grotte d’amour. Je ne refuse pas son désir, il aime tellement me déguster ainsi, me faire l’amour ainsi. Boire mon sexe, caresser mes lèvres, agacer mon clitoris… jouer avec mon désir grandissant et rendre mon corps électrique. Jouer avec moi, avec mon plaisir… Me faire jouir est son plaisir. Mes reins se cambrent, mes seins caressent son ventre. Je suce son pieu dardé.
Je sais qu’il ne me pénétrera que lorsque j’aurai joui une première fois. Ces caresses sont douces, sensuelles, il sait me faire monter doucement. Je sens sa langue glisser sur ma vulve.
Point de vue de Pierre :
J’aime la vulve douce, fraîche, et épilée de ma Lou. Lou, cette femme qui aime les femmes, mais ne veut pas l’assumer. J’aime lui faire l’amour tout en douceur, avec ma langue, avec mes mains. Je me régale de son nectar, du goût de sa cyprine. Elle est sucrée salée, un parfum musqué, épicé. Ce goût me rend dingue. Je passerais des heures à la lécher ainsi, la faire languir, faire monter doucement son plaisir et arrêter quand elle est au bord du précipice, ou juste au bout de la piste d’envol. Rendre son corps électrique… savoir que, quel que soit l’endroit où je poserai mes lèvres, son corps réagira par un sursaut, une contraction. Sentir ses lèvres sur mon sexe, savoir qu’elle prend plaisir à lécher les quelques gouttes de ma semence qui suinte sous l’excitation qu’elle m’inflige est un délice.
J’aime ces instants magiques que nous partageons au bord de l’extase. Se sentir en apesanteur tous les deux au bord de l’orgasme. Laissant croître ce plaisir, le tirer toujours plus haut, se frustrer pour le pousser plus loin.
J’enlace ses reins pour appuyer plus fort ma langue sur son clitoris. Son bassin vient à la rencontre de ma langue. Ses hanches ondulent comme les vagues de l’océan. Ces gémissements prennent plus de place dans sa respiration. Elle se sent monter, elle veut monter.
J’aime, lorsque je relâche ses reins, la sentir venir à ma rencontre, la sentir se masturber sur ma bouche. Elle est maîtresse de son plaisir. Sa fontaine me comble de sa saveur, de son miel onctueux. Les mouvements de son bassin deviennent erratiques, ses gémissements se font plus puissants, sa cyprine inonde ma bouche. Ses reins se cambrent pour déclencher son orgasme.
Je suis égoïste, macho, tout ce que vous voulez, mais la sentir ainsi se donner à ma bouche, se faire jouir sur ma bouche me rend absolument dingue. Je sens le souffle frais de sa respiration saccadée sur mon dard tendu. Je bande à en avoir mal de me retenir… Mais que ces instants sont bons ! Je sais que ma jouissance sera totale lorsque nous la commanderons. Elle se détend, je peux à peine toucher son sexe tellement il est sensible suite à sa jouissance.
Je suis comme un pacha sur le dos avec le corps de ma belle alangui sur moi, son sexe trempé, son corps luisant de sueur. Elle sent l’amour, le sexe, c’est enivrant. Tout doucement, elle atterrit, elle rigole sous la caresse de ma langue qui taquine sa vulve hypersensible. Je sens, je sais qu’elle en veut plus.
Elle se retourne, pour venir m’embrasser et goûter ma bouche imbibée de son parfum. Son bassin vient au contact de mon membre bandé, dur, tendu d’un désir d’amour immense. Elle est coquine dans ces moments si tendres. Elle fait onduler son bassin sur moi et ouvre ses lèvres à mon sexe impatient. Je sens sa vulve m’aspirer avec douceur. Elle s’empale sur moi avec une tendresse incroyable, nos deux corps s’épousent, puis se découvrent à chaque fois que l’on fait l’amour ainsi.
Notre communion est totale. Nos peaux nues se connaissent par cœur et je sens son vagin se distendre sous ma pénétration, je sens son clitoris venir se cajoler contre la base de mon sexe. Ce ne sont plus alors que des mouvements lents, mais d’une fermeté totale, comme si nous voulions souder nos deux corps, trop chauds, trop excités pour interrompre cette danse sensuelle dont l’issue est connue de nous deux. Je sens mon sexe durcir encore, j’ai l’impression qu’il est prêt à exploser, mais je ne veux pas lâcher maintenant. Je ne me lâcherai que lorsqu’elle commencera à partir, quand sa jouissance ne pourra plus être retenue. C’est un combat pour retarder notre plaisir, un combat pour notre plaisir.
Sa tête est au creux de mon épaule, j’aime mordiller son oreille, elle rit sous le frisson que cela lui procure, et son excitation retombe. Je veux qu’elle jouisse une seconde fois. Tout doucement, je lui parle de cette cliente aux yeux verts qu’elle a vue cet après-midi au magasin.
« Ta cliente vient pour choisir une robe d’été, légère et fine. C’est une belle brune, avec des yeux verts comme tu les aimes. Ces cheveux sont mi-longs et tombent juste sur ses épaules. Cette robe est bien ajustée, mais les bretelles sont vrillées. Tu approches tes doigts pour positionner le tissu correctement. Tes doigts touchent sa peau, tu la sens frémir, et la chair de poule se dessine sur cette soie fine. La robe lui plaît… mais elle veut essayer un maillot de bain.
Elle en a choisi un très échancré sur les fesses. Le haut est très léger et demande un ajustement parfait des bonnets sur ses seins. Tu glisses ta main pour positionner correctement ceux-ci. Ta main sur le haut de son sein, l’autre sur le bonnet pour tirer vers le bas, elle sursaute et dans le mouvement tes doigts viennent effleurer son téton. Tu le sens tendu… bandé et fier. Est-ce la surprise, est-ce le froid ? Son mouvement est-il intentionnel ? Il faut que tu positionnes son autre sein. Tu agis de la même façon. Même réaction de sa part. Son téton saute sur tes doigts. Tu as peur, mais ne retires pas immédiatement ta main. Elle aussi reste à ton contact. Son regard se perd dans le tien, troublé, indécis, attendant un geste.
Fin du contact, ta timidité a repris le dessus. Le bas de ce maillot mérite aussi d’être ajusté, elle cambre son dos pour te laisser accéder à cette pièce de tissu qui mérite d’être retendue. Lorsque tu tires sur le bord de sa culotte pour la positionner elle se rapproche de toi. Elle te regarde dans le miroir, vos yeux se cherchent. »
Ces mots sont soufflés dans son oreille, la faisant frissonner, le corps de Lou se presse contre mon sexe, elle accentue la pression de son bassin sur le mien. Elle se met en appui sur ces bras et son visage est éclairé d’un sourire qui en dit long sur le plaisir qu’elle ressent.
Dans cette position, je peux à la fois presser son clitoris et exciter son point G. Cet instant est magique. Nos mouvements ne sont qu’ondulations de nos corps imbriqués en totale communion. Je sens ma verge durcir encore, j’ai l’impression que mon gland va éclater en elle, mais je dois l’exciter encore si je ne veux partir avant elle. Je dois résister, elle mérite de jouir encore.
« Dans le mouvement pour positionner son tanga, elle vient heurter ton corps… mais elle reste à ton contact. Tes mains sont si proches de ses fesses… Tu entends son souffle accélérer. Tu vois ses yeux te fixer dans le miroir. Tu vois qu’elle pince sa lèvre inférieure avec ses dents, sa poitrine se gonfle, ses tétons agressent le tissu fin de son haut de maillot. Mon Dieu qu’elle est sexy ! Tu n’oses pas, tu ne veux pas faire le premier pas. Tu ne veux pas prendre le risque d’une réaction inattendue et songes à la réputation de ta boutique… Alors tu recules et la laisses s’admirer dans ce miroir où toi aussi tu profites du spectacle de son exhibition. Elle se tourne, prend la pause et se cambre devant toi.
Je le prends, te dit-elle en rentrant dans la cabine, puis elle tire très imparfaitement le rideau. Malgré toi, tu ne peux t’éloigner. Tu ranges avec précaution et zèle le rayon voisin. Tu as une vue parfaite de l’intérieur de la cabine par le jeu du miroir… Voyeuse, tu en profites. Tu te régales de ses seins qui t’apparaissent nus, de ses tétons durcis… sans doute est-elle excitée par son exhibition improvisée. Délibérément, elle baisse le tanga de son maillot et entraîne dans le mouvement sa culotte blanche ! Son sexe t’apparaît, elle ne précipite rien pour remonter cette parure satinée. Un frisson parcourt ton dos, ta bouche s’assèche sous le coup de l’émotion.
Maligne, elle plonge ses yeux dans les tiens, elle sait que tu la regardes, mais ne veux pas te le montrer. Elle s’expose pour elle et pour toi. Elle provoque ton excitation et la sienne, en jouant le hasard, l’erreur de fermeture de ce rideau récalcitrant. Elle pousse le vice à caresser ses seins et les bouts durcis de ses tétons. Ses yeux se ferment sous le plaisir du frisson qui la traverse… »
Point de vue de Lou :
Les images que me décrit Pierre sont terriblement excitantes, il me les souffle dans le cou, dans un murmure chaud. La brise érotique de ses mots haletés me couvre de frissons. Je me relève en appui sur mes bras tendus. Ses mains caressent mes seins, alors que je suis hyper cambrée, je colle mon clitoris à la base de son sexe, dur, raidi par sa volonté de retenir sa jouissance le plus possible.
Les images de cette belle exhibitionniste imaginée par Pierre m’excitent au plus haut point. Je rêve du contact de cette femme inconnue, au regard si pénétrant. Imaginer cette femme se caresser les seins, nue dans cette cabine, me transporte, enflamme mon corps. J’arrive au bord de l’orgasme.
D’un geste lent, mais ferme, Pierre sort de mon écrin soyeux. Je sens un manque terrible lorsque sa colonne chaude quitte mon vagin détrempée. Le salaud, il va me faire languir encore…
Avec délicatesse, il entraîne mon bassin vers sa bouche, mes cuisses caressent ses côtes… Je viens m’asseoir sur sa bouche. Je sens ses doigts glisser sous mes fesses. Je suis liquide. Sa langue s’aventure sur mon anus… – Aahhhh, putain, c’est bon ! – elle l’assouplit en tournoyant autour, puis le pénètre juste un peu.
Ces doigts prennent le relais et son majeur s’enfonce, indiscret, dans ce passage étroit et secret. Lentement, doucement, langoureusement, il malaxe mon sphincter en tournant son doigt. De petites décharges électriques m’envahissent… Je ne veux pas jouir comme cela encore une fois… Je le veux en moi !
Il relâche la pression sur mon clitoris et me laisse m’échapper. Je redescends lentement vers son pieu dressé. Je frotte mon jus le long de son ventre tout en laissant une trace humide sur son corps bouillant. Je suis tellement détrempée que j’ai l’impression de couler sur lui, je suis une boule de frissons.
Lorsque ses mains viennent sur mes hanches, je sursaute. Lorsque sa bouche replonge dans mon cou, je tremble. Lorsque sa langue vient sur la mienne, je sens mon goût, le goût de mon sexe. Ce dessert est merveilleux.
Ma descente se poursuit jusqu’à la rencontre de son organe fier, dur et tendu vers mon plaisir. Notre union est parfaite, sans hésitation il entre, il est chez lui, au chaud. Il sait exactement comment profiter de cette maison qui lui est dédiée.
Ce qui est merveilleux, c’est que tout se passe en douceur, il n’est jamais arrogant. Nos accouplements sont toujours tendres, partagés, noyés dans un respect immense rendant ces instants magiques. Cette ultime pénétration nous a amenés ensemble sur les pentes escarpées de notre plaisir commun.
Nous savons qu’un geste peut tout faire basculer. J’ai besoin de sentir mon clitoris sur la base de sa lance, il a besoin de sentir la peau de son membre étiré tendue, tirant sur cette terminaison nerveuse qui le fera venir.
Il plonge sa tête dans mon cou et mordille mon oreille.
« Tu l’observes discrètement depuis ce coin du rayon, le rideau s’est encore écarté… C’est sûr ! elle le fait exprès, elle veut te montrer son corps. Ce sont ses mains qui caressent ton dos, ce sont tes mains qui se promènent sur ses seins, qui pincent ses tétons. Tu sens le moelleux de ses seins… »
Ces mots m’électrisent, je pars… Je m’envole, je sens mon corps entier décoller. Le plaisir prend sa source dans mon clitoris écrasé, mon bassin s’anime dans des mouvements ondulés. Je presse tout mon corps contre celui de Pierre avec les images de cette femme qui se caresse devant moi, qui me donne son corps pour que je le voie et profite de sa douceur, je veux la sentir contre moi, je veux qu’elle me pénètre de ses doigts comme le fait souvent Pierre.
Tout se mélange dans cette folie érotique, je ne sais plus si je suis devant cette cabine, avec Pierre me perforant tendrement le ventre sur notre terrasse, ou en plein ciel sous le soleil couchant.
Notre jouissance monte, monte. Une boule de feu explose dans mon vagin… Dans tout mon corps. Je sens Pierre qui se crispe tout entier, je sens son sexe gonfler démesurément et ses bras enserrer mon corps. Son bassin imprime un va-et-vient langoureux, profond. Il grogne son plaisir dans mon cou, les spasmes de mon corps sur le sien nous unissent dans une danse d’amour grandiose, sous ce ciel violacé du couchant, sous ces étoiles qui s’éclairent les unes après les autres dans cette immensité.
Je suis en sueur contre lui, je me sens bercée par les échos de mon plaisir. Mon corps est totalement électrique, chaque mouvement de son bassin contre mon sexe en feu me provoque des décharges électriques dans le ventre. Le moindre mouvement en devient presque insupportable.
Il embrasse mon cou, mes épaules, mes cheveux. J’aime rester collée à lui après l’amour, le sentir en moi se détendre dans mon écrin encore trop sensible pour pouvoir le toucher. Cette douceur m’apaise, me détend.
Cela me tue qu’il me fasse jouir ainsi… quel pied ! Il a raison quand il me dit que penser à ces ou cette femme qu’il raconte quand nous faisons l’amour me transcende, m’exalte, me transporte. Je fantasme à mort sur les femmes, mais ne peux me résoudre à franchir le pas. J’ai trop peur de tout perdre… perdre cet idéal de plaisir qui m’excite tant.
Nous sommes encore allongés l’un sur l’autre encore un moment, redescendant lentement de notre voyage spatial, spécial… Je crois même que je ferme les yeux quelques instants. Les grillons stridents brisent le silence de la nuit. Cet instant est magique… le calme après la tempête.
Après quelques instants de ce pur bonheur, nous nous levons, et d’un pas commun, descendons nous rafraîchir dans la piscine. Ce bain est bon, la tiédeur de l’eau nous enveloppe sous les étoiles maintenant bien illuminées. Nous nous enlaçons dans un baiser tendre, plein de nos promesses d’amour qui n’ont pas besoin d’être dites entre lui et moi.
Après quelques brasses calmes et câlines, nous nous rinçons sous la douche du jardin. L’eau froide nous fait un bien fou et nous aidera à nous endormir… Avons-nous besoin de cela ? Quelle belle soirée !
Une fois allongés l’un contre l’autre dans notre lit, ma tête contre son épaule rassurante, son nez respirant mes cheveux mal coiffés après nos folies, il me dit calmement :
Point de vue de Pierre :
La voir jouir comme cela me transporte à chaque fois. Elle est tellement belle sous l’emprise de sa jouissance… Elle rayonne, son sourire est franc, son visage est magnifique. Je sais pourquoi j’ai commencé ma vie avec elle il y a dix-huit ans et pourquoi je la poursuis sans l’ombre d’une hésitation, sans aucun doute.
Mais je sais qu’elle fantasme comme une dingue sur les femmes brunes, je sais que de s’imaginer toucher ou sucer un sein la rend toute chose, l’excite et lui fait en partie perdre ses moyens. Il n’y a pas très longtemps que je me suis rendu de cela, au cours d’une conversation au restaurant, une femme magnifique était assise dans l’axe de son regard. Elle s’est arrêtée de parler, le trouble était visible sur son visage.
Je n’ai ressenti aucune jalousie… au contraire. Je voudrais tellement lui offrir ce cadeau, par amour, pour lui prouver comme je l’aime et pour qu’elle sache que je ferai n’importe quoi pour la rendre heureuse et la faire jouir encore plus fort.
Je crois que je n’entends pas la fin de sa phrase… le sommeil me frappe d’un coup.