n° 20245 | Fiche technique | 29675 caractères | 29675Temps de lecture estimé : 16 mn | 08/05/21 |
Résumé: D'exercices subis en exercices désirables, la timidité s'estompe peu à peu et l'esprit se libère. C'est égal : du point de vue de la postulante, ces dames ont des amusements bien singuliers. | ||||
Critères: fff gymnastiqu voir exhib nudisme caresses intermast -lesbos | ||||
Auteur : Dyonisia (Ni totalement vrai, ni absolument faux) Envoi mini-message |
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Résumé des épisodes précédents :
La narratrice, Annette, et son groupe d’amies d’âges divers pratiquent en toute discrétion une gymnastique qui laisse toutes latitudes aux expressions du corps. Elles ont accueilli une nouvelle participante Kristel et lui ont proposé de se joindre à elles pour une séance d’échauffement. D’échauffements, en fait, car la jeune Kristel a découvert et éprouvé intimement tous les effets de la liberté des mouvements et des sens.
Alexandra prend sa délégation de fonction au sérieux. Nous revenons à nos marques. Quand notre cercle est correctement reformé, elle nous fait avancer d’un pas et nous lier l’une à l’autre au niveau du coude. Kristel suit docilement le mouvement. Le pli de son bras est souple et chaud sous ma main. La sienne se crispe et tremble sur mon avant-bras comme sans doute sur celui de Brigitte. Le contact des peaux doit la rassurer, car elle se calme peu à peu.
Le principe de l’exercice est simple : huit femmes qui se tiennent par les bras comme des fillettes dans une ronde immobile (sauf que, en principe, les fillettes ne sont pas nues…). Une fois stabilisées, nous lançons une jambe le plus haut possible, nous l’écartons au maximum, la ramenons dans l’axe et la reposons pour répéter la figure avec l’autre jambe. Celle qui guide, scande, et rythme le mouvement pour la durée qu’elle décide.
Alexandra espace d’une seconde chaque commandement. Nous les exécutons en étirant de notre mieux nos aines. Les corps se couvrent de sueur et leurs senteurs s’exhalent. Les mains glissent et se resserrent sur les bras. Les pieds se tendent, et parfois se caressent rudement. Les gouttes de transpiration coulent du dos dans la raie des fesses. Les muscles des cuisses et du ventre souffrent. Les chattes bâillent et émettent des bruits mouillés…
Quand la litanie des énumérations cesse, par lassitude ou par fatigue, le dernier ordre – « repos, au sol, sur le dos » – est accueilli avec reconnaissance ! Souvent, il faut s’aider mutuellement avec ses voisines pour s’allonger sans s’écrouler. Parfois, les muscles des cuisses tremblent de façon incontrôlable jusqu’à ce que la tension s’estompe. Toujours, un remugle d’effluves mêlés flotte autour des corps étendus sur les tapis humides.
Nous nous reposons quelques minutes, étendues sur le dos. En appui sur les coudes, nous attendons que nos battements cardiaques s’apaisent. Bientôt, les respirations reprennent un cycle normal et les esprits s’éclaircissent. Je complimente Alexandra pour la qualité de sa direction. Elle en est ravie et avoue qu’elle y a trouvé beaucoup de plaisir. Elle repose sa tête sur une sorte de petit coussin qui semble être apparu comme par enchantement. Intriguée, mais passant outre, je me tourne vers Kristel.
Je reprends mon rôle de prof pour terminer la séance.
La figure est très simple : on replie alternativement les genoux et on pédale en l’air tranquillement, sans forcer, sans accélérer, juste pour détendre les muscles des jambes. On termine en revenant à la position du début, genoux sur le ventre et mains sous les cuisses. Quand on relève le buste en tirant sur les bras la courbure du dos détend les vertèbres. On se tient en équilibre sur les fesses, on repose les épaules et on recommence. Pour agrémenter l’exercice – et un peu par malice, je l’avoue – j’ajoute cette fois un petit plus.
L’habitude nous fait nous régler rapidement, Christine et moi. Je croise le regard de Christiane. Son visage est souriant. Elle m’adresse une petite moue de plaisir en désignant des lèvres le cul que lui expose Kristel. Clin d’œil complice et je reporte mon attention vers cette dernière. Elle est toujours aussi appliquée dans ses mouvements. Elle ne cherche plus à détourner les yeux quand la chatte et la rosette de Christiane lui sont exhibées. Elle ne semble pas gênée de se montrer aussi ouvertement elle-même. Mieux, je la trouve plus à l’aise que lorsque slip et soutif la protégeaient.
Mes paroles s’achèvent dans un concert de satisfactions. Nous sommes toutes heureuses de mettre un terme aux exercices, moi la première. Il est grand temps de décompresser tant pour le corps que pour l’esprit et je suis impatiente de connaître ce que Kristel pense de sa visite chez nous. J’ai cru déceler une évolution dans son comportement qui confirmerait l’a priori favorable du début de notre rencontre. Je lui pose directement la question.
Nous rions toutes de bon cœur à ce souvenir. Sans méchanceté, simplement parce que c’était comique, comme le reconnaît volontiers Christine.
Liliane, qui était restée discrète jusque là, s’assoit à côté de Kristel et la serre contre elle.
Au contraire, elle entoure elle aussi Liliane de ses bras et se laisse aller contre elle, en toute confiance. Un bon point pour notre nouvelle recrue. Toutes les deux restent un moment enlacées, joue contre joue, cuisse contre cuisse, sein contre sein… Liliane dépose un petit baiser sur la tempe de Kristel.
Sa remarque me plaît.
Elle continue d’une voix plus posée.
Mais ici, à part Brigitte, et Liliane peut-être, ça faisait beaucoup d’écart. Je n’avais jamais vu la nudité… heu, le sexe d’une femme qui… pardon (elle me regarde, ainsi que Christiane et Alexandra), qui pourrait être ma mère… Et là, il y en avait plusieurs !
Son sourire s’estompe quand elle poursuit en baissant le ton :
Kristel rougit un peu, une dernière fois, puis capitule en souriant.
Pendant qu’Alexandra transmet la lingerie humide à Brigitte, je viens enlacer Kristel, un bras sous le sien à hauteur du buste. Elle se love contre moi et m’entoure également d’un bras affectueux. Ma main est posée sur son sein, mais elle ne s’en émeut pas. Elle caresse le haut de mes fesses, remonte sur mes reins, redescend plus bas, très tendrement.
Je cajole son petit téton qui roule et durcit sous mes doigts. Je la presse plus fort contre moi.
Son shorty passe de mains en mains, si j’ose dire, car en réalité c’est d’un nez à l’autre. Michèle et Liliane y posent aussi les lèvres. Christiane prend carrément le gousset dans sa bouche, puis nous regarde en faisant claquer sa langue.
Ses seins pointus s’enfoncent dans mes globes lourds. Ma chatte s’écrase sur son pubis. Elle lève la tête, je lis dans ses yeux un total abandon. Elle chuchote :
Je la laisse me bécoter timidement du bout des lèvres. J’entrouvre un peu les miennes. Elle ouvre presque innocemment sa bouche. Je glisse le bout de ma langue. Elle y répond soudain avec fougue. Nous ventousons nos bouches, nous mélangeons nos langues, nous échangeons nos salives. Nous pressons furieusement nos hanches et nos fesses, serrant réciproquement nos mains sur notre peau. Entre deux baisers, je souffle : « j’aimerais jouir avec toi, ma chérie. » Elle m’étreint encore plus passionnément.
Un concert d’applaudissements nous ramène sur terre. Les six autres nous entourent émoustillées et amusées. Alexandra a récupéré le shorty et en discute à mi-voix avec Liliane. Christiane s’approche de nous.
De surprise, nous en éclatons de rire. Je l’embrasse tendrement sur la joue.
L’étonnement m’a fait parler plus haut, attirant l’attention amicale des autres filles. Je la prends gentiment dans mes bras.
Cette gamine est un trésor ! Plus on la connaît, plus on l’aime ! Nous la couvrons à qui mieux mieux de bisous affectueux.
Pendant que Kristel remercie Alexandra, je me dis que notre timide doyenne a été métamorphosée par l’enjouement de notre benjamine. Alexandra, toujours réservée, toujours un peu en retrait dans nos folies, la voilà qui prend des initiatives et qui sous-entend des coquineries, en un mot qui s’épanouit. En plus, elle a démontré que je pouvais compter sur elle pour me seconder pour le cours. Ce qu’elle me confirme d’ailleurs en reprenant la parole.
Kristel m’adresse un regard interrogateur en nous voyant réunir crayons, post-it et boîte. Je lui explique rapidement les raisons de ces préparatifs dont Michèle fera les frais pour s’être soutenu les seins lors du fameux exercice qui a provoqué son orgasme.
Nous écrivons notre proposition de gage chacune de son côté, puis nous remettons les papiers pliés à Alexandra qui les glisse et les mélange dans la boîte. C’est sa prérogative en tant que conductrice de l’exercice. Quand les sept gages sont réunis, Alexandra appelle Michèle pour tirer un papier.
Michèle décolle son post-it, le lit, le replie et dit simplement : « joker ».
Alexandra secoue à nouveau la boîte et demande à Kristel de choisir un papier, avant d’en sortir un elle-même. Pendant qu’elles procèdent au tirage et à la lecture, je récupère le premier papier annulé. Je vois écrit « soubrette dévouée » et je vais du coup embrasser chaleureusement Michèle. Elle me sourit d’un air tendre en attendant la double sentence qu’elle a provoquée.
Michèle acquiesce.
Michèle se crispe légèrement en entendant ces mots, mais manifeste encore son assentiment.
Alexandra la conduit vers les agrès avant de s’éclipser un moment dans le bureau. Christiane et moi nous installons avec Kristel dans un canapé, les trois autres dans le second. Michèle est debout sous la barre fixe. Elle est calme et sereine. Je sais pourtant qu’elle redoute ce qui va suivre. Ses qualités de gymnaste sont médiocres, et son goût pour la douleur est très modéré. Je suis d’autant plus touchée par son tact à l’égard de notre nouvelle amie.
L’intermède se prolongeant, Michèle, encore moite de sueur, risque d’avoir froid malgré la chaleur ambiante. Liliane va prendre une serviette de bain et la pose sur ses épaules avec une bise d’encouragement. Kristel est lovée entre Christiane et moi, répondant un peu distraitement à nos caresses. Je la sens à la fois intriguée et hésitante. J’attends ses questions, mais Christiane est plus directe.
Le retour d’Alexandra me dispense de répondre.
Michèle empoigne la barre fixe et essaie de se retourner pour passer une jambe par-dessus. Malgré la faible hauteur, elle s’y reprend en vain à plusieurs fois, sans qu’Alexandra ne fasse un geste. C’est la règle du jeu, bien sûr, mais cette apparente impassibilité est révélatrice de sa nouvelle confiance en soi. Néanmoins, en amies attentionnées, nous nous retrouvons toutes autour de Michèle pour l’assister.
Christine la soutient par le buste pendant que Liliane guide sa jambe gauche et l’aide à la replier autour de la barre. Toutes les deux la maintiennent par la taille pour qu’elle lâche la barre et se laisse pendre, bras ballants, la jambe droite tendue à l’oblique. Lorsqu’elles la quittent, Michèle grimace, tout son poids portant sur l’articulation du genou. Par prudence, Liliane et Christine restent à ses côtés pour lui permettre de s’alléger en se retenant sur elles.
Michèle est plus à l’aise, même si elle reste crispée par ses efforts, un sourire résigné aux lèvres. Elle garde sa beauté malgré sa posture insolite, cheveux tombants, seins à l’envers, chatte offerte. Ce corps abandonné d’une femme qui lui a donné sans réserve son amitié touche notre benjamine. Elle s’arrache soudain de mes bras et se jette impulsivement sur Michèle pour l’étreindre… aux cuisses, évidemment ! Emportée par son élan irréfléchi, elle goûte à pleine bouche la rosée parfumée dont Christiane lui avait barbouillé les joues en l’accueillant.
Sa spontanéité désarmante nous amuse, surtout quand, ayant pris conscience de son geste, elle revient brusquement se réfugier contre moi. J’embrasse ses lèvres alors qu’elle ronchonne contre elle-même.
Entre-temps, Alexandra a désigné Liliane pour faire subir à Michèle son premier gage. Brigitte remplace Liliane et celle-ci s’enduit grassement les doigts de crème anticellulite. J’ai découvert les vertus de cet onguent en essayant de combattre la « peau d’orange » sur mes fesses et j’ai bien sûr partagé ma trouvaille avec mes amies. C’est gras, ça pénètre profondément et surtout ça diffuse une forte sensation de chaleur qui vous fouette le sang, particulièrement sur les zones érogènes. On appelle aussi ça un révulsif. Les effets sont fantastiques. Ne pas en abuser, quand même !
Christine et Brigitte ordonnent délicatement les poils hérissés de la longue toison de Michèle. Elles écartent avec douceur les mèches humides qui collent à la vulve. La peau soyeuse palpite sous les attouchements ténus qui l’apprêtent pour un massage aussi espéré que redouté. Liliane passe derrière Michèle, en flatte un instant les fesses rondes. Un frisson parcourt le pubis offert lorsqu’elle pose ses doigts sur les lèvres nues.
Elle étend la crème par de légers mouvements circulaires qui enduisent progressivement les collines et les replis du sexe. Par touches successives, le baume pénètre l’épiderme sensible, réchauffant plus profondément la chair tendre. La respiration de Michèle s’accélère au rythme des doigts qui la caressent.
Liliane presse lentement entre pouces et index les deux dunes brunes qui se gonflent entre les cuisses ouvertes. Les doigts pétrissent et froissent les lèvres, fermant et exhibant à leur guise la fente. Ils explorent, tourmentent, cajolent ou pénètrent tout ce qui leur est exposé. Michèle gémit quand ils atteignent son clitoris.
Une main se fait pince pour le faire saillir. Un doigt l’effleure puis l’abandonne, revient et l’écrase. Un brusque sursaut secoue le corps suspendu. La pince enserre les lèvres bombées, force les nymphes à se découvrir. Le doigt glisse entre les crêtes sombres, dépose entre elles un reste d’onguent. Michèle pousse un long soupir.
Personne ne parle. Christine et Brigitte caressent tendrement les cuisses écartées. Le dos de Kristel épouse la poitrine de Christiane, chacune les doigts posés sur la chatte de l’autre. Alexandra est venue se réfugier entre mes bras, troublée par sa propre audace. Mes lèvres sur son cou et mes mains sur ses seins la rassurent. À part Kristel qui les imagine sans doute, nous avons toutes connu les sensations éprouvées par Michèle. Nous partageons en pensée avec elle le plaisir aigu et la douleur douce.
Les paumes de Liliane ont tour à tour englobé la vulve enflammée. De pressions en tapotements sur le sexe ouvert, la cadence s’accélère dans les gémissements de Michèle jusqu’à ce qu’une dernière claque visant le clitoris lui arrache un cri rauque.
Liliane change de méthode. Elle entoure d’un bras la taille de sa patiente. Elle maintient ses lèvres écartées sous ses doigts, découvrant les nymphes sans défense autour de l’entaille béante. L’autre main entame une friction continue de la commissure du con au clitoris découvert. La vivacité des frottements sur les muqueuses exacerbées fait naître une mousse crémeuse de baume et de cyprine qui les recouvre.
Les soupirs haletants de Michèle se subliment en un gémissement continu. Ses muscles sans force la trahissent. Sa jambe ne la retient plus. Elle s’abandonne entièrement aux mains qui la soutiennent comme à celles qui la masturbent. Christine et Brigitte la déposent en douceur sur le dos sans que Liliane ne suspende une seconde ses fougueuses caresses.
Une longue plainte de bonheur douloureux monte du corps arqué sur le sol. Agenouillée entre les cuisses, Liliane poursuit son œuvre tendrement diabolique. Penchées sur les seins tressaillant, ses compagnes massent et vrillent les tétons turgescents. Hypnotisées, subjuguées par l’émotion, chavirées d’excitation, nous communions avec elles dans l’attente de l’orgasme salvateur.
Un brusque silence marque le paroxysme du plaisir… Les mains se figent. Les anges de l’amour nous couvrent de leurs ailes… Michèle se libère soudain dans un cri de violente jouissance. Il se prolonge en s’atténuant dans l’expiration du souffle trop longtemps contenu. Dans un dernier hoquet, elle se recroqueville, genoux serrés, pieds crispés, les mains sur son sexe exaspéré, la tête dodelinant.
À suivre…