Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 20270Fiche technique27284 caractères27284
Temps de lecture estimé : 15 mn
20/05/21
Résumé:  Que ne ferait-on sous l'emprise de l'amour ? Il est des impulsions aux conséquences variées, parfois douloureuses, mais qui peuvent être des plus gratifiantes dans tous les sens du terme.
Critères:  fff gymnastiqu amour voir exhib nudisme ffontaine caresses cunnilingu fgode fdanus -lesbos
Auteur : Dyonisia  (Ni totalement vrai, ni absolument faux)      Envoi mini-message

Série : Gymnasium

Chapitre 05 / 09
Adoption

Résumé des épisodes précédents :

Une nouvelle participante, Kristel, a été accueillie par Annette, la narratrice, et ses amies qui pratiquent en toute discrétion une gymnastique sans entrave. Lors de sa première séance d’échauffement(s), la jeune recrue a éprouvé intimement tous les effets de la liberté des mouvements et du corps avant de constater l’intensité des relations affectives entre ces femmes d’âges divers dont la sincérité des sentiments au sein de leur groupe gouverne la conduite, quelles que puissent être les conséquences physiques. À leur contact étroit, Kristel adopte rapidement les règles collectives et, avec l’apprentissage de nouveaux jeux, découvre les prémices d’une idylle.







Je pense à tout ce qui s’est passé depuis l’arrivée de Kristel, à l’empressement inhabituel de Christiane pour l’accueillir, aux délicatesses inattendues de Brigitte et de Christine à son égard, à l’élan d’affection soudain de Liliane vers elle, à mon impression immédiate de sympathie quand je l’ai reçue, à la conversion de Michèle qui ne croyait pas au « coup de foudre »… sans compter la métamorphose d’Alexandra s’avouant et assumant sa nature volcanique !


Je suis tirée de mes réflexions par les paroles de Michèle – « non ma chérie, non ! Je ne veux pas ! » – prononcées d’une voix inquiète. Je la vois essayer de retenir dans ses bras Kristel qui lui échappe, puis la suivre d’un air désolé tandis qu’elle se dirige posément vers moi.



Aïe ! La gamine a l’esprit fin. Elle est très intuitive et sa déduction est vraie. Un bon point de plus pour elle, mais elle me met dans l’embarras. Le cas s’est déjà produit, bien sûr, nous le savons toutes. Nous nous consultons du regard. Michèle est inquiète, Christiane et Brigitte sont aussi indécises que moi, Alexandra regrette d’avoir apporté cette satanée bougie. Nier pour épargner Kristel serait lui mentir au mépris de la franchise que nous lui devons. Dire la vérité affligera Michèle. Tant pis, mieux vaut être sincères entre nous.



Elle est décidée, sûre d’elle. Je lui explique à contrecœur que, dans nos débuts, Catherine avait demandé à recevoir une fessée au martinet à la place de Christiane qui avait un coup de soleil sur les fesses. La seconde fois, je m’étais dévouée pour traverser à califourchon la poutre à la place de Christine qui avait des règles douloureuses. Deux fois pour raisons médicales, en quelque sorte. Mais cela ne convainc pas Kristel de renoncer à son projet.



Nous tentons de la dissuader en arguant de l’heure tardive, de sa jeunesse, de son inexpérience des jeux sadomaso… Peine perdue. Comme Michèle, elle reste inflexible.



Si nous insistons, nous allons la vexer, peut-être l’humilier, voire créer le doute dans son idylle avec Michèle. Même celle-ci, malgré son inquiétude, comprend qu’elle ne doit pas refuser ce qui est une preuve d’amour. Désolées, mais admiratives, nous nous inclinons devant la persévérance de Kristel.



J’accepte avec un grand sourire tandis que Michèle, tourmentée et muette jusque là, vient l’embrasser passionnément.



Nous nous dirigeons toutes les trois vers le cheval d’arçon devant lequel Alexandra étend une serviette. Christine et Liliane, Brigitte et Christiane nous suivent dans une procession silencieuse. L’ambiance est étrange. Michèle est tombée amoureuse d’une gamine qui est aussi devenue un peu notre fille à chacune. Nous ressentons une émotion particulière et prégnante, mélange de tendresse, de respect et d’inquiétude, comme si nous menions notre benjamine vers une cérémonie antique.


Michèle et moi accompagnons tendrement Kristel lorsqu’elle s’agenouille et pose sa tête sur la serviette. Elle se positionne en départ de roulade, offrant sans fausse pudeur la vision de son mignon petit cul à l’assistance. Elle pousse sur ses jambes pour renverser son corps. Elle y parvient à moitié malgré ses efforts méritoires. L’aide de nos mains sur ses hanches et ses reins lui permet d’élever ses jambes à la verticale et de se stabiliser avec ses bras.


Ses muscles tremblent dans sa lutte pour se maintenir droite. Peut-être aussi trahissent-ils son appréhension de la suite. Ses fesses peuvent enfin s’appuyer sur le cuir du cheval d’arçon et nous nous contentons de la soutenir par le ventre. La tête en bas, elle nous remercie d’un sourire crispé, ses yeux bleus agrandis par une pointe d’anxiété. Alexandra passe derrière l’agrès et lui caresse doucement l’intérieur des cuisses, précautionneuse prêtresse d’un sacrifice amoureux.



Kristel obéit sans résister. Sa fourche s’ouvre en toute candeur. Le mont de Vénus frissonne sous le petit duvet blond. De légères pulsations parcourent la vulve largement exposée. Alexandra caresse doucement les lèvres qui s’apprivoisent sous l’invitation. Elle masse du bout du doigt la délicate cachette d’où émerge timidement un clitounet rose. Petits soupirs de bien être, moiteur accrue des muqueuses, corail entrouvert sur le vagin palpitant, Kristel se détend et s’abandonne.


Une main soutenant le bassin de notre jeune disciple, l’autre maintenant au bon angle sa jambe gauche, j’imite Michèle qui cajole de la langue et des lèvres sa cheville droite. Alexandra pose la base de la bougie dans l’entaille et la promène du vagin au clitoris comme avec un gode. Les cuisses de Kristel se contractent sous l’infime agression de sa vulve. Sans l’opposition de nos bras, elle refermerait ses jambes. Michèle la calme d’une tendre masturbation.


Alexandra insère la bougie à l’orée du vagin. C’est une bougie de taille moyenne, rouge, d’environ trois centimètres de diamètre, une bougie de Noël classique. L’officiante force l’étroit fourreau. Sa victime volontaire ferme les yeux et crispe les lèvres. Nos baisers et les caresses de Michèle se font plus pressants et tendres. La bougie s’enfonce de quelques centimètres. Le ventre et la poitrine de Kristel tressaillent de tension haletante. Le même trouble nous saisit toutes.


Fichée au centre de l’angle que forment les jambes tendues, la hampe écarlate de la bougie vacille au gré des contractions involontaires du vagin. Le minois de Kristel hésite entre peur et plaisir, une mousse crémeuse sourd entre les petites lèvres et la cire dure qui les écarte. Alexandra doit tenir fermement la bougie pour allumer sa mèche. La flamme se développe en oscillant, frôlant parfois la peau fragile d’une cuisse. Une première goutte perle lentement…



Kristel s’efforce de maîtriser ses muscles vaginaux, mais quand une coulée de liquide brûlant atteint sa chair elle jappe et sursaute si violemment que nous manquons la lâcher. Cri de surprise plus que de douleur, car l’humidité de la vulve fige presque instantanément la cire. Mais ses mouvements brutaux ont eu la conséquence que craignait Michèle. Les gouttes chaudes s’égarent sur le pubis, les aines, l’anus, le clitoris… Moins humectées, ces zones sensibles gardent plus longtemps les empreintes ardentes. Kristel gémit continûment. Ses forces la trahissent, sans notre prise ferme elle s’effondrerait. Bonne âme, Alexandra retient la bougie à la verticale.


La cire coule depuis une bonne minute. Une gangue de cire enserre peu à peu les nymphes. La flaque s’étend en coulées successives, comme un ruisseau qui cherche sa voie. La cire chaude la trouve ici dans le repli des lèvres, là sur le périnée, dérive parfois sur des muqueuses plus sensibles, au creux de la fente ou sur le bouton turgescent…


Kristel retient ses plaintes. Par moments, ses lèvres veulent prononcer le mot libérateur, mais elles n’achèvent pas. Nous sommes subjuguées par la volonté de cette novice. Michèle pleure sans bruit en continuant de cajoler sa motte. Les yeux humides nous aussi, nous l’incitons à tenir par de petits mots d’amitié.



Elle n’écoute pas, elle veut aller jusqu’au bout. Elle ouvre de grands yeux, visage figé, bouche haletante. Sa poitrine bat la chamade, son ventre se crispe par saccades, ses cuisses se tétanisent. La cire coule inexorablement, élargissant son emprise. Je regarde Alexandra, il faut retirer cette bougie. Soudain, un petit geyser gicle sous la flaque. Un éclair d’affolement traverse le regard de Kristel. Un nouveau flux déborde de la cire, glisse dans la raie, inonde la touffe courte. Kristel se contracte, expulse la bougie et s’abandonne brusquement, toute molle entre nos mains.



Alexandra rattrape la bougie au vol. J’aide Michèle à déposer doucement Kristel au pied du cheval d’arçon. Elle se recroqueville en chien de fusil, une main entre les cuisses, dans les bras de Michèle, la figure contre sa poitrine, son petit corps encore agité de soubresauts. Je me penche sur elles, aussi inquiète que Michèle qui lui caresse les cheveux et l’embrasse pour la réconforter.



J’enlace les deux amoureuses, bientôt rejointe par Alexandra et nos autres compagnes. Nous attendons, un peu anxieuses nous aussi, que les derniers spasmes se calment enfin. Étrange tableau sans doute que cette union de nudités embrassées autour d’une madone brune berçant tendrement une enfant blonde tout aussi nue qu’elle. La jeune femme renaît peu à peu dans ce corps languide, les paupières s’ouvrent, les jambes se détendent, la bouche répond aux baisers, mais la main reste crispée sur le sexe.


Avec l’aide d’Alexandra, Michèle installe Kristel sur le dos, sa nuque sur ma poitrine. Elle l’oblige doucement à retirer sa main et à écarter les cuisses. Le ventre, le pubis et tout l’entrejambe sont abondamment mouillés, plusieurs croûtes de cire adhèrent encore aux lèvres, du clito au périnée. Michèle en détache quelques-unes avec précaution de la fine peau rougie. Elle promène ses doigts sur le duvet trempé, les renifle, mais ne dit rien. Kristel cache ses yeux sous son bras.


Je caresse ses petits seins pointus, titillant affectueusement leur sommet sensible. Un pauvre sourire lutte contre la tristesse de sa bouche.



Je souris. Ses yeux se perdent dans le vague, dans le souvenir immédiat, dans des questions peut-être.



Elle semble se réveiller d’hypnose. Elle voit Michèle qui démêle les poils collés, enlève les dernières parcelles de cire et lui masse doucement la chatte en étalant les dernières gouttes de liqueur. Sa main se pose tendrement sur les reins de celle qu’elle aime. Mais quand celle-ci pose sa bouche sur la vulve toujours humide, elle se redresse d’un sursaut et tente de l’en empêcher.



Précautionneusement, affectueusement, consciencieusement, amoureusement, la langue caressante de Michèle lave les lèvres et le mont de Vénus, nettoie les moindres replis de la minette et du sillon. Sa voix est si douce, son plaisir si évident, son amour si assuré que Kristel n’ose plus protester et retombe, vaincue sur mes cuisses. Les jambes ouvertes, elle accepte sans résistance sa toilette intime. Je caresse ses boucles blondes, sa tête se laisse aller contre ma poitrine.



Je suis émue par cet abandon. Ses succions sont violentes, presque douloureuses quand elle aspire fortement mon téton, parfois jusqu’à l’aréole. Je suis troublée par le plaisir qu’elles irradient, troublée aussi par l’attachement dont elles témoignent. Mes autres compagnes l’ont compris et leur étreinte amicale se resserre. Par le contact de nos peaux, par la bouche et le sexe de Kristel un lien sensuel nous unit étroitement à Michèle et nous partageons son amour.


Une nouvelle fois, le temps s’arrête dans cette journée si particulière.


Quand le minou de Kristel est propre comme un sou neuf, Michèle rampe jusqu’à sa bouche et l’arrache à mon téton pour le remplacer par sa langue. Elles échangent leurs salives parfumées dans un long baiser, blotties contre mes seins. Nos mains se font concurrence pour couvrir de caresses leurs corps enlacés jusqu’à ce que, chacune rassasiée de l’autre, nous nous relevions en nous étirant comme des chattes.


Je suis, je l’avoue, la dernière à me mettre debout, après que Michèle ait relevé Kristel d’un bras secourable. Elles en profitent pour s’étreindre encore étroitement au milieu de notre cercle d’amies attendries par cette passion dévorante. Un silence respectueux s’imposerait peut-être, mais Christine tape soudain dans ses paumes et nous l’accompagnons aussitôt dans un concert d’applaudissements chaleureux. Mutines, les deux amantes se prennent par la main et saluent à la ronde avant de bisser un baiser profond pour répondre au rappel de leur public.


Cette amusante conclusion est la bienvenue. Nous éclatons de rire à leur manège, libérant avec un grand soulagement toutes les tensions accumulées depuis que Michèle a voulu utiliser son joker. Nos plaisanteries tournent autour de nos attitudes respectives dans l’orgasme et aux réactions diverses parfois cocasses qui l’accompagnent. Aucune de nous n’est d’ailleurs la dernière à se moquer d’elle-même, Kristel comprise !


La verve coutumière de Christine nous rappelle opportunément à un point de notre règlement.



Je la regarde. Nos réflexions sont les mêmes, mais j’ai envie de la taquiner.



Approbations générales, auxquelles s’ajoute la voix faussement choquée de Liliane :



Surprise par la tournure des évènements, sans doute un peu étourdie aussi par les émois passés, quoique flattée de se voir si intimement adoptée par des « dames » qui ne la connaissaient pas quelques heures auparavant, notre benjamine hésite une ou deux secondes avant de me répondre.



Elle échange quelques mots en aparté avec Michèle. Quand celle-ci l’embrasse avec un grand sourire, une lueur coquine passe tout à coup dans ses yeux.



Son effronterie nous sidère. Cette gamine de vingt ans – ou guère plus – veut gougnotter à la file sept femmes accomplies dont la moitié pourrait être sa mère. Que dis-je, elle ne veut pas, elle exige ! J’étais loin d’imaginer cela en recevant la timide postulante gênée par les coquineries de Brigitte sur ma personne… Je vais protester fermement de l’heure tardive quand le regard lubrique qui gagne de proche en proche les copines m’en fait craindre l’inutilité.


J’essaie cependant de dissuader Kristel, mais elle me réplique que ce n’est pas elle qui a demandé à être notre mascotte. Elle insiste d’autant plus que Christine en rajoute.



Les yeux rieurs, elle me tire une langue adorable qui me désarme. Je capitule en me disant que nous avons réveillé chez cette gamine un autre volcan érotique, moins endormi que celui qui sommeillait chez Alexandra, peut-être, mais tout aussi ardent ! Quelles surprises va-t-elle encore nous réserver ?


En même temps, je dois avouer que l’excitation me gagne comme les autres. Chambouler les usages n’est pas un mal non plus, et ce renversement des rôles m’amuse. Une image me traverse l’esprit : des jeunes filles alignées devant leur préceptrice pour une inspection des marguerites…




À suivre…