n° 20278 | Fiche technique | 101431 caractères | 101431Temps de lecture estimé : 56 mn | 24/05/21 |
Résumé: Assez tourmentée, j'ai longtemps réfléchi : je franchis le pas ou pas ? Après quelques hésitations, j'ai décidé de me jeter à l'eau et de passer quelques jours avec Martial. | ||||
Critères: fh amour voir lingerie caresses fellation cunnilingu pénétratio -amouroman | ||||
Auteur : Patrik (Carpe diem diemque) Envoi mini-message |
Ce récit est la suite de l’histoire 19554 (Service Accueil),
mais il n’est pas obligatoire d’avoir lu la première partie, divers rappels exposant le contexte.
Cette fois-ci, c’est Élisa qui est la narratrice de ce texte qui reste plutôt soft.
Bonne lecture :)
Élisa est une brune piquante, ni trop petite, ni trop grande. Elle a un petit côté poupée de porcelaine, maquillée sans ostentation, parfois pas du tout, et ça lui va aussi très bien.
Sa chevelure flottant sur ses épaules accroche curieusement la lumière, lui donnant des reflets bleutés. Elle a de grands yeux lumineux, un peu comme ceux d’un enfant, et c’est assez troublant. Oui, elle a un côté femme-enfant, en plus mature. Comme une envie de la protéger, c’est l’idée que je m’en fais, ce qui est d’autant plus facile pour moi que j’ai une tête de plus qu’elle.
De plus, elle a une voix très agréable et des manières plutôt douces.
Assez tourmentée, j’ai longtemps réfléchi : je franchis le pas ou pas ?
Après quelques hésitations, j’ai décidé de me jeter à l’eau et de passer quelques jours avec Martial. Je débarque chez lui dimanche soir pour repartir jeudi dans l’après-midi. Martial aurait souhaité me garder plus longtemps, mais j’ai préféré revenir plus tôt, d’autant que mes enfants n’ont pas école vendredi prochain.
Après notre rencontre dans la même entreprise, nous avons continué à nous voir en catimini durant un bon mois. Intérieurement, je pensais pouvoir lasser Martial et faire en sorte qu’il abandonne. D’un autre côté, je reconnais que j’aimais bien le revoir, même pour cinq minutes. Ma raison me dit de fuir, mon corps et mon cœur me disent l’inverse. J’adore quand il me prend dans ses bras, même sans m’embrasser. Je me sens enfin femme, vraiment désirée par un homme, bien plus que par mon mari.
Avec mon métier d’hôtesse d’accueil, j’ai souvent eu des propositions malhonnêtes, et ce genre d’aventure, juste pour tirer un coup, ne m’intéresse pas. Mais avec Martial, c’est différent. Si je l’écoutais, je viendrais vivre définitivement chez lui avec mes enfants. Je sens qu’il est sincère, même si je pense qu’il ne réalise pas toutes les difficultés. D’abord une séparation avec mon mari, devoir régler tous les problèmes liés aux enfants, et enfin, vivre vraiment à quatre sous un même toit n’est pas pareil que de se rencontrer ci et là.
Je me souviens très bien de ce dialogue, car il m’avait ensuite capturée dans ses bras pour m’embrasser voluptueusement. J’avais fondu comme une motte de beurre en plein soleil du Sahara, bien que je m’étais promis d’éviter tout contact !
Martial n’a toujours vu que le bon côté… que la bonne facette que je donne de moi. Il est vrai que je m’habille bien, que je fais attention à mon allure, je suis de bonne composition. Je fais parfois un peu poupée, et c’est peut-être uniquement cet aspect-là que Martial retient de ma personne.
D’où l’idée de ces quelques jours à passer ensemble.
Officiellement, je suis partie un peu loin de chez moi pour faire un remplacement bien payé de dernière minute. Quand j’en ai parlé à Pierre, mon mari, il a dit banco tout de suite, d’autant que durant la semaine de ce pseudo-replacement, il ne travaillait pas tous les jours (d'où moins d’argent en fin de mois), et que cet idiot avait encore flashé sur une nouvelle moto. Mon mari est plutôt gentil, un peu pingre sauf pour ses fichues motos. Il sait s’occuper de nos enfants et parfois de ma personne, mais au lit, ce n’est plus l’effervescence des débuts. De plus, mon volage de Pierre m’a déjà trompé trois fois… du moins, je le pense. À ce propos, je trouve que Pierre est devenu à nouveau très prévenant avec moi…
Je me demande si mon époux ne s’est pas déniché une nouvelle maîtresse, et que mes quatre jours au loin arrangent ses affaires de queue ! Si c’est le cas, ça me donne moins de remords concernant ma tentative de vivre quelques jours avec Martial.
Je ne me fais pas trop d’illusion sur ce qui risque de se passer avec mon presque-amant, je pense que je vais tromper mon mari pour la première fois de ma vie. Peut-être pas la première nuit, mais je sens et je sais que je vais céder, une partie de moi a trop envie !
Pour ne pas éveiller des soupçons de mon mari, j’ai mis un simple tailleur couleur paille, avec en dessous une chemisette blanche plutôt sage. J’ai opté pour des talons pas trop hauts, j’ai néanmoins mis des bas… Un acte semi-manqué ?
Dire que je suis en train de conduire l’âme en paix serait mentir. Plusieurs fois, je me suis demandé si ce ne serait pas plus intelligent de faire demi-tour ! J’aurais bien trouvé une excuse bidon à fournir à mon mari. Peut-être que je suis en train de faire la plus grosse connerie de ma vie. Peut-être aussi que c’est le meilleur choix pour moi.
De toute façon, ma fille, on est presque arrivé. Si ça tourne mal, je rentre chez moi illico.
Martial m’a promis qu’il ne me forcerait en rien. Je ne pense pas qu’il soit du style à violenter une femme, surtout qu’il a l’air épris de ma petite personne. Mais certains hommes savent bien jouer la comédie. Cela étant, je pense que Martial est sincère. Je le saurai assez vite…
Mon GPS me guide à présent dans la verte campagne, vers un endroit que je ne connais pas, même si mon presque-amant habite à environ quinze kilomètres de chez moi. Quelques instants plus tard, je suis arrivée à destination. J’ouvre de grands yeux :
C’est ça, sa maison ? Il y a une erreur !
Je consulte mon smartphone. Non, pas d’erreur, c’est bien là. D’ailleurs, la grille s’ouvre, et des lumières s’allument. J’engage ma voiture dans l’allée tapissée de cailloux blancs, et je me gare au pied d’un petit escalier.
Eh bé ! On dirait que ça gagne bien d’être consultant !
Sorti pour m’accueillir, Martial vient ouvrir aussitôt la portière :
Il m’enlace posément pour déposer un premier baiser léger, puis un second qui est nettement plus torride. Je me laisse faire, j’avoue que j’aime ses baisers. Une fois mes lèvres libérées, je lui souris :
Délicatement, il caresse le bas de mon dos :
Me prenant par la main, Martial me fait faire le tour extérieur de la maison. Le vaste jardin se résume surtout à une grande pelouse avec quelques arbres plutôt fruitiers, un bassin blanc, et sur le côté, des dépendances. Quand nous revenons au point de départ, je m’exclame :
Martial explique :
Martial me fait visiter l’intérieur, je suis assez éblouie par sa grande pièce de vie. C’est assez sobre, je sens bien qu’il n’y a pas eu de touche féminine. Je suis intriguée par l’étrange forme de la cheminée qui est suspendue au plafond, surplombant un foyer fortement ouvert. Martial s’en amuse :
Prenant la pose, je me contente de sourire. Martial sort de sa poche un petit appareil photo numérique, puis tournant autour de moi, il prend quatre ou cinq photos.
Nous visitons quelques pièces du bas, dont la cuisine bien aménagée. Plus à l’écart, le petit bureau et la chambre de Martial, puis juste à côté, une salle de bain. Quand je mets le pied dans celle-ci, je m’exclame :
Je lui lance un petit sourire triste :
Je n’aurais pas dû employer ce mot ! Martial rétorque aussitôt :
Passant devant moi, mon hôte embarque ma valise. Nous montons au premier étage. Martial se dirige vers le bout du couloir :
Je désigne les autres portes :
Martial ouvre une porte et me montre l’intérieur :
Martial soupèse ostensiblement ma valise :
Je soupire :
Il pose ma valise sur le grand lit de la chambre d’amis. Il me désigne un renfoncement aménagé avec des tubes en acier :
Il s’avance vers une porte, la désignant de la main :
En effet, il y a bien une douche à l’italienne dans cette petite salle de bain. Ça va faire des années que j’en demande une à mon andouille de mari, mais c’est toujours trop cher pour lui. Contrairement à ses satanées motos !
Martial s’en amuse :
Je prends possession de la chambre et je remplis la penderie du contenu de ma valise. Puis je décide de changer de tenue, afin de faire honneur à mon hôte, je lui dois bien ça. J’opte pour une robe bleue avec un décolleté en dentelle en forme de V. De quoi montrer tout en cachant !
Avec une face radieuse, Martial m’accueille dans la grande pièce :
Je lui adresse un large sourire :
Fidèle à une certaine habitude, Martial s’empresse de me prendre en photo, je me prête de bonne grâce à ce petit jeu. Ceci fait, nous discutons dans le salon. À ce sujet, j’avais une certaine appréhension, je ne savais pas de quoi parler, mais comme Martial parle sans souci de tout et de rien, je me laisse aller, oubliant momentanément le gros sous-entendu de ma présence ici. Parfois, mon hôte s’absente quelques instants dans la cuisine, d’où commence à sortir un mélange d’odeurs assez appétissantes.
L’heure tourne vite, Martial me convie à passer à table.
Ce dîner aux chandelles se passe très bien. À la lueur des bougies, nous discutons de bien des sujets, avec plein de sous-entendus. Nous sommes en train de jouer à un grand marivaudage, tournant l’un autour de l’autre. J’adore cette façon de faire et d’être, c’est très séduisant, très excitant.
Entrée, plat et dessert, tout s’enchaîne avec facilité. Le vin est très bon, les flammes dansent au bout des bougies, créant une atmosphère irréelle autour de nous. Je me sens très bien, très désirée, comme dans un rêve. Je ne me rappelle pas avoir été dans ce genre d’état. Pourtant, ce n’est pas le premier dîner aux chandelles de ma vie.
Enveloppés par des musiques douces, nous dansons l’un contre l’autre, collé serré. Les yeux fermés, je flotte béatement dans les bras de Martial. Un énorme bisou nous soude durant de longs moments. J’ai envie de céder, mais c’est peut-être trop tôt. Je suis partagée, je sens que je peux franchir le gué, mais que je ne suis pas encore tout à fait prête, cependant si Martial me pousse un petit peu, je crois que je céderai sans trop de remords, du moins, pas tout de suite…
Après, c’est comme un brouillard tout doux, enveloppé de caresses et de baisers. Sans avoir bien compris, je me retrouve à l’entrée de ma chambre.
À ces mots, je sors de ma torpeur, je cligne des yeux. Martial se penche à nouveau sur moi, déposant un dernier baiser sur mes lèvres que j’apprécie beaucoup. Éloignant sa bouche de la mienne, il me dit gentiment :
Puis à ma grande stupéfaction, il s’éloigne, sans qu’aucun mot ne sorte de ma bouche. Je voudrais lui dire « reviens », mais je sais que je ne le dirai pas. Oui, je ne suis pas encore prête, même si j’en suis à un cheveu. Martial vient encore de marquer des points. Il sait parfaitement pousser ses pions au bon moment, c’est indéniable. C’est un jeu, une tactique, une stratégie, mais je pense que son amour pour moi est sincère, ce qui m’émeut et ce qui m’embête. Parfois, je regrette que Martial ne soit pas un simple séducteur à la petite semaine… on aurait fait l’amour et puis, hop, lui et moi serions passés à autre chose.
Mon Dieu ! Qu’est-ce que je viens de penser !
Je secoue la tête. Décidément, Martial me trouble de diverses façons. Je chasse ces idées. Je me déshabille prestement pour venir me glisser entre les draps.
Demain sera un autre jour…
Je m’endors seule dans mon lit. Je suis à la fois soulagée et frustrée. Décidément, je ne sais pas ce que je veux. Demain sera la première vraie journée à deux. Peut-être que nous constaterons que nous n’avons pas vraiment d’atome crochu, pas de réel point en commun, et qu’il s’agit en réalité d’une simple attirance passagère.
J’ai très bien dormi, et visiblement, je n’ai pas eu droit à une visite nocturne. Je suis à la fois soulagée et un tantinet déçue. Comme hier soir, je ne sais toujours pas ce que je veux.
Mais un passage dans une douche à l’italienne, ça, j’en veux… et tout de suite !
Quelques minutes plus tard, je sors à regret de la douche, puis je m’habille. Peu après, je descends, car j’ai entendu du bruit en bas. Et à l’odeur qui se répand, on dirait bien que Martial est en train de préparer le petit-déjeuner. Bonne initiative !
Mon hôte se fige en me voyant, on dirait que ma tenue du jour lui fait de l’effet. Il faut dire que ma robe rouge en laine ne passe pas inaperçue, idem pour le gentil décolleté qu’elle offre. Autour de ma taille, une ceinture noire sépare le haut du bas.
Et sans attendre ma réponse, il dépose un petit baiser sur mes lèvres. Bien sûr, il n’oublie pas d’immortaliser ma tenue avec son appareil photo. C’est ainsi que débute ma première vraie journée avec Martial.
Ce matin, nous avons surtout parlé dans le salon. Au départ, dans deux fauteuils différents, puis dans le même canapé, l’un contre l’autre, tendrement. C’est surtout moi qui me suis déversée, j’avais tant à raconter. C’est la première fois depuis bien des années que je pouvais ouvrir ainsi les vannes. J’espère que je n’ai pas trop barbé Martial avec mes jérémiades ! En tout cas, il m’a bien écoutée, et m’a démontré plus d’une fois qu’il avait parfaitement suivi tout ce que j’avais dit.
Je me sens bien, presque lovée contre lui. Je n’ose pas encore me laisser aller complètement, mais je sens que j’en prends le chemin !
Je dois reconnaître que, depuis le petit déjeuner, tout se passe très bien. Trop bien, diront certains. Martial ne tente rien de méchant contre moi, si ce ne sont de petits bisous, des effleurements, des caresses légères. J’aime beaucoup cette façon d’être abordée et désirée. Je me doute bien que, petit à petit, la température augmentera, je ne me fais guère d’illusion, et qu’il y a une grosse probabilité que lui et moi finissions sous la même couette.
Mais en attendant, j’adore cette façon de flirter qui est dans la continuité de ce que nous avons fait quand nous nous sommes rencontrés.
Nous avons déjeuné en tête à tête, puis nous avons fait diverses balades, un peu en ville et surtout dans la campagne avoisinante, main dans la main, durant une bonne partie de l’après-midi. Je me sens légère, comme l’ancienne lycéenne que je ne suis plus depuis longtemps. Et encore plus quand il m’embrasse délicatement.
Oui, Martial joue le jeu, et il le joue peut-être un peu trop bien. Car une fois que je lui aurais cédé, quel visage montrera-t-il ? J’espère qu’il restera égal à lui-même, mais avec les hommes, on ne sait jamais. Ils peuvent être tout sucre et tout miel, puis devenir des démons par la suite, surtout la consommation achevée.
J’ose penser que Martial n’est pas ainsi… Du moins, je l’espère vivement. Mais en même temps, s’il se transformait en goujat, ça me simplifierait la vie : je n’aurais aucun remords à tourner la page. Mais s’il reste adorable, alors je sens que le retour sur terre auprès de Pierre va être difficile !
De retour chez lui, tandis que nous sommes dans le salon, je lui dis :
Fugacement, je dépose un furtif baiser sur ses lèvres. En retour, il essaye de m’enlacer, je m’échappe de ses bras en riant :
Et sans qu’il me retienne, je monte dans ma chambre.
Je choisis une robe noire assez longue, fendue sur les côtés aussi bien sous les aisselles que le long des cuisses, avec une bande de dentelle de dix centimètres de large allant du cou à la ceinture, aussi bien devant que derrière. Ce qui oblige, pour l’esthétisme, à ne pas porter de soutien-gorge. J’espère que ce ne sera pas trop sexy pour la libido de Martial…
Un peu gênée, je lui avoue :
Il fait trois fois le tour de ma personne. Puis revenu devant moi, il annonce :
Ah… Ce rituel de prendre des photos de ma personne ! Nous l’avions commencé quand nous nous sommes rencontrés. Pas le premier jour, mais rapidement quand même. Je me demande ce que Martial fait de toutes ces images ! Je préfère ne pas demander…
Quelques instants plus tard, deux bûches mêlées de petit bois crépitent sous nos yeux. Martial est assis sur le canapé, tandis que je suis allongée, aidée par quelques coussins, ma tête contre son épaule. Mon hôte a posé ses mains sur moi, une sur mon bras et l’autre sur ma hanche. Tout me semble naturel, bien que nos poses puissent être très ambiguës. Nous ne disons rien, nous contemplons les flammes en train de danser…
Je ne réponds rien. Je me sens bien. Je profite de l’instant présent, j’emmagasine des souvenirs, des sensations, en attendant de rentrer chez moi.
Peu après, nous dînons en tête à tête. Pour le repas, Martial a un peu triché en faisant appel à un traiteur, mais je ne vais certainement pas m’offusquer qu’on me traite en princesse, le tout dans une ambiance tamisée, avec un feu de bois et musique douce en arrière-plan. C’est bien la première fois que ce genre de chose m’arrive et je savoure.
Après le dessert, Martial se dirige vers la chaîne, et change de CD. Puis, il s’approche de moi :
L’instant d’après, je me retrouve dans ses bras à danser un premier slow, puis une deuxième, puis bien d’autres. Depuis bien longtemps, ma tête est posée sur sa poitrine, j’entends battre son cœur tandis que mes bras s’enroulent autour de son cou. Durant ce temps, ses mains caressent langoureusement mon corps, j’adore !
Bien des fois, je me laisse embrasser ; je flotte littéralement sur mon petit nuage…
Martial est un parfait gentleman, bien qu’une certaine partie de son anatomie se manifeste de façon assez éloquente. Mais ça ne me choque pas. Je sais qu’il me désire…
Que va-t-il se passer dans quelques instants ? Vais-je faire l’amour avec Martial ? Vais-je tromper mon mari pour la première fois de ma vie ? Est-ce que je vais jouir comme une petite folle, ou est-ce que finalement ce sera une déception, car j’en attends peut-être de trop ? Je ne sais pas. J’ai à la fois envie de me donner, et de l’autre côté, j’ai un peu peur. Oui, je ne sais pas…
En attendant, lui et moi flirtons de façon assez torride. Je me coule contre son corps tout en dansant lentement, enveloppée par la musique douce. Martial sait prendre son temps, et moi, je préfère qu’il en soit ainsi. Je suis affamée de câlins, de douceurs. Je n’ai pas vraiment envie de sexe pur et dur, mais comment arriver à le dire à Martial ? Je ne voudrais pas le vexer, d’autant qu’il est de plus en plus chaud. Je ne souhaite pas le repousser, je suis si bien avec lui, dans ses bras. Mais si je ne fais pas quelque chose, l’inévitable va fatalement arriver !
Nos lèvres se séparent, j’essaye de trouver les bons mots.
Aïe, nous y voilà ! Je fouille dans mon cerveau une réponse négative, mais gentille. Tout ce que je trouve à dire, c’est :
Dans ma chambre ? J’aurais cru qu’il aurait souhaité qu’on aille dans la sienne !
Sans effort apparent, Martial vient de me soulever du sol, puis il me porte dans ses bras jusqu’à ma chambre, puis me dépose sur le lit. Pour un peu, je me croirais lors d’une nuit de noces ! Il en profite pour m’embrasser, je réponds fougueusement à son baiser, tandis que ses mains caressent mon corps qui tressaille. Je sens que je vais finalement me laisser faire…
Puis nos lèvres se séparent, son visage très près du mien, caressant délicatement un sein par-dessus le tissu, Martial murmure :
Assez abasourdie par ce revirement de situation, j’écarquille les yeux :
Il dépose un léger baiser sur mon front :
Puis il quitte la chambre, refermant la porte derrière lui. Je suis à la fois étonnée et ravie. Étonnée par le fait que nous n’ayons pas fait l’amour. Et ravie, car, au fond de moi, je sens qu’effectivement je n’étais pas encore tout à fait prête ni particulièrement en forme.
Je me réveille. Je resonge tout de suite à ce qui s’est passé hier soir. Je me demande si ce n’était pas une stratégie de la part de Martial pour m’attiser plus encore. Il est vrai aussi que toutes les émotions de la journée de lundi m’ont vidée. À bien y réfléchir, j’étais excitée comme une puce, ayant de plus trouvé une épaule compatissante, j’avais tant à déverser.
En attendant, direction la douche à l’italienne, mon petit plaisir du matin ! Puis j’enfile une robe assez classique, mais au mignon décolleté.
Une fois de plus, j’ai droit à l’admiration de Martial et à une mini-séance photo. Le déjeuner se déroule très bien, mais j’évite de parler de notre soirée d’hier soir.
Ce matin, il est prévu que nous fassions quelques courses au supermarché. J’ai un peu peur de tomber sur des personnes que je connais déjà, même si Martial n’habite pas très près de chez moi. Mais on ne sait jamais, d’autant que j’ai mis les pieds dans beaucoup d’entreprises, et je n’ai pas envie qu’on aille raconter à mon mari que je suis en compagnie d’un autre homme dans le canton d’à côté, alors que je suis censée être très loin de la maison…
Je lui fais un petit baiser sur la joue :
Finalement, avant de m’habiller, je me poste devant le grand miroir mural qui trône dans le salon, je modifie un peu ma coiffure, et je mets les fausses lunettes rondes que me tend Martial sur le bout de mon nez. Quand je me regarde dans le miroir, je m’exclame :
Avant qu’il ne tente quelque chose, je remonte dans ma chambre pour me changer. J’opte pour une robe en laine assez classique dont les rayures horizontales soulignent néanmoins mes formes. Oui, avec cette coiffure et ces lunettes rondes, on dirait une autre femme, je pense que ça ira.
Égayée, je redescends prestement me faire admirer. Au regard enthousiaste de Martial, j’en déduis qu’elle me va bien.
Bien sûr, mon hôte s’empresse de me photographier. Je crois que, même si j’étais habillée avec un sac à patates, il prendrait des clichés ! Avant de partir, je mets une petite veste assortie pour cacher un peu ma robe rayée, car il convient de ne pas en faire trop. Les bandes horizontales sont quand même assez évocatrices !
C’est curieux, ce sentiment de passer pour un vrai couple, et finalement, j’aime bien. Je m’inquiète un peu, car je n’ai jamais connu ça avec le père de mes enfants. Aller faire les courses avec lui était une corvée, tant il était infernal dans les magasins, toujours pressé de sortir, de s’en aller à peine que nous soyons arrivés. Ça va faire des années que je préfère y aller sans lui, c’est plus simple.
Me tenant toujours la main depuis le début, il m’adresse un grand sourire. J’ai envie de fondre, j’ai envie de l’embrasser, j’ai envie de croire que lui et moi formons vraiment un couple. Je résiste, mais ça doit se voir, car mon compagnon me demande :
Même trop bien. J’aime vraiment quand il m’appelle « ma chérie », spontanément, en toute sincérité. Oui, tout va trop bien, c’est irréel, ça m’inquiète vraiment ! Martial insiste :
Bien entendu, Martial place ses pions :
Je rougis, je préfère ne rien répondre.
Après avoir déposé et rangé nos commissions à la maison, Martial me propose d’aller manger dehors à l’endroit de mon choix. Je préfère décliner :
Je pouffe de rire :
Nous composons à deux le menu du midi. C’est tout bête, mais j’ai envie de lui faire la cuisine. Encore un point de détail qui m’inquiète. Tandis que je découpe l’échalote en fines lamelles, je suis obligée de reconnaître que cet homme me fait encore plus d’effets que je ne le pensais. J’ai franchement envie qu’il me garde avec lui. Pourtant, mis à part quelques bisous et quelques câlins, nous n’avons rien fait, mais il y a comme une alchimie entre nous deux, et je sens, je sais que c’est partagé, que c’est réciproque.
Mais ça ne fait pas mes affaires, je suis une femme mariée, mère de deux enfants, et j’ai passé l’âge de jouer les midinettes transies d’amour idyllique !
Pragmatiquement, c’est de ma faute ! Quelle idée d’aller se jeter ainsi dans la gueule du loup ! J’espérais que la réalité nous rattraperait et que Martial et moi ouvririons les yeux, que nous constaterions que ce n’était pas possible, que c’était juste un feu de paille, une lubie, et que l’affaire serait close. Mais d’un autre côté, quelque chose en moi espérait.
Je pose mon couteau :
Il me regarde, assez étonné :
Il me prend dans ses bras puis il m’embrasse. C’est un très doux et très long baiser. J’adore ! Ça confirme pleinement ce que je pensais : je suis folle de ce type !
Quand nos lèvres se séparent, je le regarde longuement dans les yeux, et je crois y voir mon avenir. Je ferme momentanément les yeux puis après les avoir ouverts, je me lance :
Je lui adresse un faible sourire :
Il balaye mon argument :
Cet aveu très direct me fait frissonner. Je murmure :
Martial me serre un peu plus contre lui :
Je plonge dans ses yeux :
Ce fut un bon repas, même s’il a fallu enlever quelques morceaux un peu trop cuits…
Cet après-midi, nous nous baladons dans un parc assez arboré. Nous sommes actuellement allongés dans l’herbe. Tout à l’heure en rentrant, il ne faudra pas que j’oublie de laver mon top ivoire et ma jupe ébène ! En attendant, je me contrefiche d’avoir de l’herbe collée sur moi, ni même d’être un peu sale, je regarde le ciel en compagnie de Martial.
Main dans la main, reposée, heureuse, je constate :
Soudain, Martial roule sur lui-même, s’allongeant plus près de moi, sa tête au-dessus de mon visage.
À ma grande surprise, il me tutoie :
Martial a dit ceci avec un tel accent de sincérité que je ne sais plus quoi dire. Alors, je pose ma main sur sa joue. Je finis par articuler :
Je marque une petite pause, puis j’enchaîne :
Ce qu’il fait sans attendre, pour mon plus grand plaisir, ses grandes mains s’égarant timidement sur ma poitrine et mes hanches… Puis il s’enhardit et j’adore ça !
Je sens que je vais bientôt craquer, j’ai trop envie de me donner à lui, trop envie d’être désirée. Alors j’opte pour une tenue assez explicite : une robe-pull moulante en blanc et bleu électrique foncé, avec des rayures horizontales qui soulignent bien mes formes. Décidément, ce sera la journée des rayures horizontales ! J’hésite entre mettre un soutien-gorge ou pas. Je fais le test pour constater que ce sous-vêtement se voit nettement trop et que ça fait trop vulgaire, ce que je veux éviter. Donc, je fais sans.
Je scrute ma silhouette moulée dans le miroir. Mes tétons dardent incontestablement sous le tissu. C’est quand même torride, un peu trop même !
S’il ne te saute pas dessus, ma fille, c’est à désespérer !
Écarquillant les yeux, je pose ma main sur la bouche. Qu’est-ce que je suis en train de radoter à haute voix ? Ce type me fait dire n’importe quoi, et ça, c’est dangereux ! Ah… Et puis flûte de crotte de bique, on ne vit qu’une seule fois !
Les jambes gainées par des bas autofixants, le cœur battant, je descends lentement l’escalier. Je ne peux m’empêcher de sourire quand je vois la tête de Martial quand il contemple dans quelle tenue je suis. Ça me fait songer aussitôt à l’expression ahurie de Pierre Richard quand il découvre le vertigineux décolleté du dos de Mireille Darc dans le Grand Blond ! Exactement cette scène de cinéma, je reconnais que je suis assez fière de moi !
Je respire un grand coup avant d’assener gentiment :
La réponse ne se fait pas attendre : Martial me capture aussitôt, me pressant contre lui, les yeux luisants et canailles.
Martial m’embrasse fougueusement, et de ce fait, je m’embrase comme un feu de forêt au milieu d’une pinède de pins bien secs et résineux. L’incendie fait rage en moi. C’est dingue comme j’ai envie d’être aimée, d’être désirée ! Mes seins me font presque mal, mes tétons sont si durs, c’est fou !
Je me sens comme une barque frêle au milieu de l’Amazone, emportée par un courant impétueux qui ira ensuite me perdre au cœur de l’océan. Je ferme les yeux…
Sans crier gare, Martial s’agenouille prestement à mes pieds, remontant illico le bas de ma robe jusque par-dessus mon nombril ! Je n’ai pas le temps de réagir qu’il est déjà en train de maculer mon ventre de mille baisers fougueux tout en enlaçant mes cuisses. Puis il pose sa joue, ses mains capturant voracement mes fesses toutes rondes :
Il accentue sa prise en main de mon petit cul tout en pressant sa tête sur mon ventre :
Sa joue toujours contre ma peau, il dépose à nouveau quelques baisers avides :
Il en profite pour dépose un furtif baiser sur mon pubis. Je rougis. Avec une certaine appréhension, je glisse ma main dans ses cheveux. Il soupire de satisfaction :
Pour toute réponse, il se redresse sans toutefois me libérer, ses mains glissant dans mon dos et relevant un peu plus ma robe, bien décidé à me garder captive contre lui. Il me regarde longuement, puis baisse la tête avec l’idée bien arrêtée de m’embrasser. Je tends mes lèvres, il s’en empare aussitôt.
C’est le début d’un long baiser, d’un très long baiser, ses mains explorant mon dos, mes fesses, mes hanches, tandis que les miennes s’accrochent à son cou, à ses cheveux. Dieu que tout ceci est surprenant et excitant !
Plusieurs fois, il s’abaisse pour venir embrasser mon ventre, parfois le haut de mon pubis. Puis n’y tenant plus, il relève plus haut encore ma robe pour dévoiler mes seins aux tétons déjà bien tendus. Il s’extasie :
Un déluge de baisers voraces s’abat sur ma poitrine frémissante. Des mains avides caressent mes seins, les soupèsent, les câlinent, les palpent. C’est bien la première fois que mes nénés sont si convoités ! Pourtant, cette partie de mon anatomie a plusieurs fois eu de la visite, mais pas à ce point. Décidément, Martial me réserve bien des surprises, et c’est tant mieux !
Les yeux fermés, je me laisse adorer. C’est si délicieux ! J’ai l’impression d’être une déesse qu’une foule en délire vénère. Pourtant, Martial est seul, mais j’ai l’impression d’avoir affaire à des jumeaux ou des triplés !
Le flot s’atténue momentanément. J’ouvre les yeux. Martial me sourit :
Puis il ôte ma robe, me laissant nue devant lui, sauf mes bas et mes chaussures. Mon adorateur recule un peu, me contemplant :
S’approchant de moi, comme hier soir, il me soulève dans ses bras et vient s’asseoir avec moi devant la table. Il explique :
J’ouvre de grands yeux :
Ça me fait tout drôle qu’il m’appelle « ma chérie » de façon si sincère et spontanée.
Il fait comme il dit. Une fois de plus, je suis extraordinairement désirée. Ma peau est maculée de baisers brûlants, ses mains explorent mon corps sans relâche… À nouveau, je ferme les yeux pour mieux profiter de cette adulation. Peut-être que ce ne sera que pour un soir, mais j’aurais au moins une fois vécu ce genre de moment si magique !
Puis je perds doucement le fil du temps, bercée par le désir de cet homme qui me convoite si fiévreusement…
Tout au long du repas, je me laisse nourrir, tel un gros bébé. C’est la première fois que ce genre de chose m’arrive, et j’avoue que ça a un côté étrangement plaisant. Bien sûr, comme je suis totalement nue (sauf mes bas), Martial en profite pour me caresser et aussi pour me dévorer encore et toujours. Honnêtement, j’adore être la proie de ses mains et de ses lèvres !
Parfois, il n’attend même pas que j’aie fini d’avaler ma bouchée pour s’emparer de mes lèvres ! Un bien étrange jeu : Martial me nourrit pour venir ensuite manger dans ma bouche ! Assez amusée par la tournure des événements, je me demande bien quelles sont les autres incongruités que me réserve mon amant !
Le grand moment est arrivé ! Après m’avoir portée dans ses bras, Martial me dépose sur son grand lit. Je ne pense pas qu’il ait prévu de me border, de me faire un petit bisou sur le front, puis de quitter sa propre chambre pour aller dormir sur le canapé !
Aussitôt, Martial se couche auprès de moi, et commence à me couvrir de mille baisers, une très bonne entrée en matière. Je frémis déjà de désir contenu. Ses mains me caressent partout, doucement, mais sans retenue. Fébriles, mes doigts commencent, à leur tour, à explorer le corps de mon futur amant.
Peu après, Martial est nu, lui aussi. Bel homme, un peu de muscle sculpte son corps sans en faire un culturiste, il est flagrant qu’il s’entretient sans faire d’excès, contrairement à mon mari qui s’avachit d’année en année. Plus bas, je constate que son sexe est bien raide et qu’il ne simule pas du tout une éventuelle passion pour moi. Je vois aussi avec plaisir que sa verge est juste comme il faut… rien en moins et rien en plus. Enfin, si quand même, car la longueur de sa tige est quand même supérieure à la moyenne, mais sans ostentation.
Curieuse de nature, je saisis ce sexe qui me nargue. Un éclair de surprise passe dans les yeux de Martial, puis un franc sourire s’affiche sur son visage. Oui, je tiens bien en main sa colonne frémissante, j’avais envie de l’avoir dans ma paume, sous mes doigts, de la sentir palpiter. Je rougis un peu, je ne me comporte pas habituellement de cette façon.
Mais quelque chose me dit que rien ne va être habituel ce soir et cette nuit…
Tandis que je branle délicatement mon hôte, Martial s’occupe à nouveau intensément de moi. Mon plaisir monte crescendo, ma peau se hérisse, mon corps vibre. C’est dingue comme cet homme me rend folle ! Je croyais que c’était réservé aux romans à l’eau de rose, aux bluettes à quatre sous, mais je dois admettre que c’est ce qui est en train de m’arriver !
J’ose m’exprimer, ce qui n’est pas usuel chez moi. Martial couvre toujours mon corps de baisers, tout en descendant de plus en plus bas. Je suis obligée de lâcher à regret sa verge. Je crois deviner sa destination. Il embrasse fiévreusement mon pubis, puis il lève la tête vers moi :
Je me cabre quand sa langue se glisse entre mes lèvres déjà détrempées. Écartant largement les cuisses, je laisse échapper un énorme soupir de satisfaction quand mon amant s’occupe de mon clitoris en feu. Puis fermant les yeux, je me laisse câliner par cette bouche qui sait visiblement s’y faire. Béate, je songe silencieusement :
Même s’il était totalement eunuque, il saurait contenter une femme !
La langue agile virevolte autour de mon bouton rose tout humide, c’est électrisant, c’est exaltant, c’est sublime, c’est divin ! Si c’est comme ça à chaque fois, alors je veux bien matin, midi et soir, sans oublier la nuit !
C’est tellement bon que j’explose en un rien de temps. Je décolle par-delà les nuages, bien au-dessus de la lune et du soleil ! J’en oublie le temps, trop occupée à jouir comme une petite folle. Durant ce temps, ce gros vicieux continue de me lécher, c’est paradisiaque, mais brûlant ! Bien malgré moi, je suis obligé de repousser sa tête, tant la sensation est puissante :
Puis il se remet à côté de moi, m’embrassant sur la bouche, me faisant goûter ma propre cyprine, et j’adore ça ! Oui, je sens qu’avec Martial, je vais franchir diverses étapes prochainement…
Quand nos lèvres se détachent, je murmure :
Faisant jouer mes ongles sur sa peau, je mordille légèrement ses lèvres :
Il pose sa main vorace sur mon sein :
Puis il m’embrasse et il m’embrase. Je me laisse faire avec joie, je suis happée dans un tourbillon, dans lequel ses mains, ses lèvres me caressent, me cajolent, me font frissonner de la tête aux pieds, à tel point que je me demande si Martial n’a pas glissé quelque chose dans la nourriture ou dans la boisson ! Je ne suis pas une débutante, j’ai déjà profité plus d’une fois des joies du sexe, mais pas avec cette intensité-là !
Après avoir joui plusieurs fois à la fois de ses doigts ou de sa langue, je me dis qu’il serait bien que je lui rende la pareille. Alors sans complexe, j’accueille naturellement son beau sexe dans ma bouche. Je prends réellement plaisir à le sucer, à lui faire des tas de cochonnerie, à masser ses testicules, à jouer avec ma langue. Je veux qu’il éjacule dans ma bouche, mais je sens qu’il se retient. Le tenant toujours fermement entre mes doigts, j’ôte sa verge pour lui dire, droit dans les yeux :
Il me répond par un large sourire qui me fait chaud au cœur. Je crois que je viens de le tutoyer, sans doute dans le feu de l’action. Peu importe… Je recommence mon petit manège, et cette fois-ci, je sens distinctement la verge commencer à frémir. Le flot est en train de monter, lentement, irrésistiblement, et je l’attends avec impatience.
Le flot arrive impétueux, il remplit ma bouche tandis que je commence à avaler. Je me surprends à trouver délicieux le sperme de mon amant, alors qu’en général, ça ne vaut certainement pas une crème ni même un yaourt ! J’ai l’impression que je pourrais me nourrir que de sa semence, ça ne me gênerait pas. Décidément, les idées saugrenues s’invitent au bal cette nuit !
J’avale jusqu’à la dernière goutte, je donne vicieusement quelques coups de langue appuyés sur son méat, puis tendrement, nous faisons un câlin. Martial me murmure :
Il me serre un peu plus contre lui. Je me laisse aller, je me laisse flotter. Malgré cette béatitude, quelque chose me démange plus bas, entre mes cuisses. Je crois savoir de quoi il en retourne. À voix feutrée, je reprends notre conversation :
Ses bras me serrent un peu plus :
Il m’embrasse, je réponds fiévreusement à son baiser qui dure longtemps. Puis quand nos lèvres se séparent, je vois Martial se relever à moitié, lançant son bras vers l’arrière, cherchant quelque chose. Je tends la main pour arrêter son geste, puis d’une voix rauque, je lui susurre :
Ostensiblement, j’écarte largement les jambes :
Il se positionne au mieux. Nous nous regardons droit dans les yeux. Le temps est suspendu. Quand il me pénètre enfin, c’est comme un feu d’artifice, c’est génial, c’est géant ! J’en frémis de plaisir, aucun homme ne m’a fait cet effet-là depuis que je ne suis plus vierge ! Je regrette même de ne pas avoir couché plus tôt avec Martial. Encore fallait-il le savoir !
Je me doutais bien que ça serait un peu mieux qu’à mon ordinaire, mais pas à ce point !
Pour l’instant, il entre et sort en moi en de lents et puissants mouvements. J’adore sentir chaque centimètre de sa colonne coulisser en moi, ça me rend à nouveau folle. Je veux cet homme, je veux tout de cet homme !
Faire l’amour avec Martial me semble si naturel, sans aucune honte, peu importe la pratique ou la position. Je veux tout connaître de son corps, le toucher, le palper, le goûter. Lui aussi veut faire la même chose avec moi, nos désirs se renforcent mutuellement, s’émulant, allant un peu plus loin à chaque fois, repoussant les limites, outrepassant les frontières de la bienséance.
Le fait de savoir qu’il jouit en moi, qu’il m’envahit et qu’il m’inonde me fait perdre pied à mon tour. Décollant à nouveau au-delà des étoiles, je mélange ses cris aux siens, nos peaux détrempées soudées l’une à l’autre, nos bras fiévreux noués, son poids de mâle sur mon corps de femme, son sexe qui prend possession de mes entrailles, toute cette alchimie qui fait que je suis complètement à lui, et qu’il est aussi à moi !
Le reste de la nuit est une pure folie de nos corps en sueur qui s’entremêlent, qui s’entrechoquent, qui s’amalgament, qui se fondent l’un dans l’autre, au-delà de toute morale. Tout semble naturel, évident. Emportés dans un autre univers, flottants dans une autre dimension, je suis lui et il est moi, un couple devenu « un », passionnel et fusionnel !
Un grand sourire sur les lèvres, j’ouvre les yeux. Que les choses paraissent simples ! Martial est celui qu’il me faut. En y songeant rétrospectivement, nos corps étaient carrément à l’unisson, la franche impression de fusionner, d’être un seul tout. Avant d’épouser Pierre, j’ai un peu vécu, donc je sais de quoi je parle. Je n’ai pas eu trente-six amants dans ma vie, mais assez pour me faire une bonne idée de la gent masculine.
Je caresse sa joue :
À cette évocation, je rougis un peu :
Martial me caresse délicatement :
Il dépose un léger baiser sur mon téton, puis sur ma joue. Ensuite, il continue à prendre la parole :
Je persifle un peu :
Je m’exclame :
Et sans me laisser le temps de lui répondre, il m’embrasse voluptueusement et impérieusement, puis nous faisons l’amour plein de fois. Je ne me lasse pas d’être désirée de la sorte, d’être totalement à lui et de le vouloir à moi, rien qu’à moi, pour moi et en moi !
Cette journée de mercredi est assurément placée sous le signe du sexe. J’ai soif de Martial, j’ai une énorme envie de faire l’amour, encore et encore. Avec mon mari, je reconnais que nous avons eu de belles parties de plaisir, je ne le nie pas. Mais avec mon nouvel amant, c’est différent, c’est à la fois tendre et impétueux !
Mis à part à midi pour grignoter quelque chose, nous n’avons pas quitté le lit ! J’avais du retard à rattraper, et Martial aussi.
Je me blottis contre lui :
Restant nus tous les deux, nous nous dirigeons, main dans la main vers la cuisine. Nous nous décidons pour un plat lyophilisé, facile à préparer. Une fois de plus, Martial exige que je m’assoie sur ses genoux, puis il en profite allégrement pour me patiner et me bisouter. C’est une manie un peu étrange, mais que je ne déteste pas. Je sens confusément que je vais accepter bien des choses de mon amant…
Quelques instants plus tard, j’ai le plaisir de sentir la verge bien raide dans mon vagin déjà ou encore tout humide. C’est excitant de pouvoir le faire sans honte, sans complexe, comme ça pour le fun, et quelque chose me dit que je ne vais pas m’en priver !
Souvent, nos bouches se dévorent, ses mains accaparent mes seins, mon ventre, mes fesses, je voudrais que ça n’arrête jamais ! Que c’est bon d’être désirée de la sorte, telle une princesse, même si je ne suis plus une toute fraîche jeune fille. J’ai lu quelque part que la plénitude sexuelle est souvent tardive chez les femmes, vers la bonne trentaine. Je veux bien le croire.
Le repas terminé, ostensiblement, je darde mes seins vers sa bouche :
Sans attendre, Martial s’empare de mon sein qu’il gobe goulûment. Je ne pensais pas qu’il soit possible qu’une bonne partie de mon globe laiteux disparaisse de la sorte dans une bouche avide ! J’en apprends tous les jours. Ça fait un peu mal, mais en même temps, c’est délicieux à subir.
Comme promis, après avoir dévoré mes seins, laissant de fines empreintes rouges dessus, agenouillé entre mes cuisses, Martial est en train de déguster ma chatte, faisant virevolter sa langue dans mon intimité. Ça aussi, c’est très délicieux !
C’est tellement exquis que je n’arrive pas à me retenir, je dévale une longue pente, je glisse sans possibilité de m’arrêter, puis j’explose en mille petits cris, tandis que mon amant continue de me laper, me procurant un étrange mélange de plaisir faramineux, d’électricité piquante et de stress intense !
Peu après, sans même une seconde de répit, une verge triomphante s’empare de moi, bien décidée à me montrer son exigence, me pistonnant sans relâche. Je suis un peu ailleurs, endolorie par mon récent plaisir. Je réémerge petit à petit, envahie, investie, remplie, mais consentante. J’aime voir le visage plein de désir de mon amant, ses yeux qui luisent, ses traits qui se contractent sous l’effort de ne pas jouir tout de suite.
Coquine, je susurre :
Dans un grand râle, Martial se vide en moi, m’inondant sans relâche, jusqu’à ce que je déborde. J’adore le voir jouir en moi. À bien y réfléchir, il est le premier homme dont j’aime vraiment voir la jouissance, et de savoir que j’en suis à l’origine !
L’instant d’après, enlacés l’un dans l’autre, nous nous embrassons comme des fous, nos bras noués autour du corps de l’autre. La nuit ne fait de commencer, et j’ignore quand elle s’arrêtera !
Comme hier, je me réveille pleinement satisfaite et heureuse, la nuit fut torride, très torride ! Seule ombre au tableau, c’est mon dernier jour, il va falloir que je rentre chez moi. Je regrette de ne pas avoir cédé tout de suite à Martial, dimanche quand je suis arrivée, mais il a su me prouver qu’il était à mon écoute et qu’il me respectait. Et cette attitude est un énorme bon point pour lui. Ce qui me complique la tâche (je fais quoi : rester avec Pierre et les enfants, ou m’acoquiner avec Martial ?), car franchement, la vie avec mon amant serait plus rose qu’avec mon mari, il n’y a pas photo !
Mais quid des enfants ? Que va-t-il se passer pour eux ?
Chassant ces pensées, sans complexe, repoussant les draps, je chevauche mon amant toujours allongé dans le lit aux draps froissés. Me prenant par les hanches, Martial affirme :
Une fois de plus, je sais qu’il est totalement sincère, et ça me fait du bien. Je me penche un peu vers lui, mes seins bien en évidence :
Je me mets à rire :
Sept jouissances plus tard, essoufflée, échevelée, je me confie :
Sans complexe, je désigne son sexe avachi :
Blottie contre mon amant, je caresse sa cuisse :
Ce qui ne nous empêche pas de nous embrasser à nouveau. Je suis peut-être vannée, épuisée, mais je sens que je peux encore faire un dernier effort. Déjà, la verge de Martial se raidit. Je me demande comment il peut faire ! La plupart des hommes que j’ai pu connaître sont complètement vidés au bout de trois fois…
Pour toute réponse, je dépose un gros baiser mouillé sur le sommet de son vit déjà bien alerte, ce qui le fait grimper encore un peu plus. Puis, à nouveau, je viens m’asseoir sur cette colonne de chair qui me procure tant de plaisir, pour entamer une nouvelle cavalcade effrénée qui m’emmènera sans effort vers le septième ciel !
Promesse tenue !
Une fois de plus, je suis alanguie près de mon amant, me reposant de cette nouvelle vague de plaisir dont j’ai été submergée. Je flotte, béate, reposée, assouvie. Mais toutes les bonnes choses ont, hélas, une fin ! il va falloir que je me lève, que je quitte cette chambre, puis cette maison afin de retourner chez moi.
Je me redresse à moitié pour mieux me coller contre mon voisin. J’en profite pour caresser son torse, son ventre. Après quelques secondes, à regret, je finis par dire :
Fiévreusement, il m’enlace :
Assez émue, je le regarde avec amour et tendresse :
Puis je me niche tout contre lui, comme une chatte câline et repue. Protecteur, il pose délicatement sa main sur moi. Pour un peu, j’en ronronnerai de plaisir !
Il est l’heure, je viens juste de fermer ma valise et de m’habiller, nous nous embrassons fiévreusement, fébrilement. Quand je reprends ma respiration, je murmure :
À regret, je dois monter dans ma voiture. Comme je regrette d’avoir promis de revenir vivre auprès de Martial, car je ne sais pas si je serai en mesure de respecter cet engagement. J’aurais dû accepter de rester jusqu’à demain vendredi, j’aurais dû accepter quinze jours ou plus. S’il n’y avait pas les enfants, je crois que j’aurais peut-être oublié de retourner chez moi. À vrai dire… je ne sais pas.
Mais pourquoi diable suis-je tombée folle amoureuse de lui ?
Un peu surprise, je ralentis un peu. Maintenant qu’il n’est plus à côté de moi, qu’il n’exerce plus son pouvoir d’attraction, d’aimantation, je peux y voir plus clair. Oui, j’aime faire l’amour avec Martial, j’aime ses mains sur moi, ses lèvres sur moi, j’aime qu’il soit simplement là, à côté de moi, j’aime sa présence, et je le veux totalement à moi, tout comme j’ai envie de me donner totalement à lui. Oui, c’est évident, je suis vraiment folle amoureuse de Martial, et ce n’est pas un feu de paille !
Au départ, j’avais prévu de rentrer un peu plus tard à la maison, de faire auparavant quelques magasins afin de me vider l’esprit, mais je n’ai pas la tête à ça. Alors je rentre directement chez moi, c’est préférable.
Je vais bientôt arriver chez moi. Je ne sais toujours pas ce que je vais faire exactement, ni comment je vais m’y prendre. Je suis à un carrefour, avec devant moi deux directions presque opposées. Une que je connais depuis des années, et une autre dans l’inconnu, une autre vie, meilleure sans doute ou peut-être…
Halala, je me donnerais des tonnes de baffes ! Un coup, c’est oui, un coup, c’est non. Au fond de moi, j’ai vraiment envie de me mettre en couple avec Martial. Mais j’ai peur de toutes les complications à venir si je me jette dans les bras de mon amant. J’ai peur aussi pour les enfants, mes enfants…
J’ignorais alors que les circonstances allaient fortement m’aider à choisir…
Quand je rentre chez moi, une sourde appréhension s’empare de moi, mais je n’arrive pas à en déterminer la cause. Je me dis que c’est le remords de ce que j’ai pu faire avec Martial. Mais à bien y réfléchir, c’est différent…
Je pose ma valise, il n’y a personne, c’est normal, nous sommes en début d’après-midi, les enfants rentreront vers dix-huit heures, tout comme mon mari. Ici, j’ai une petite vie réglée, parfois morne, égaillée par mes deux trésors (ma fille et mon fils), même s’ils ne sont pas toujours faciles à vivre ! Quant à mon mari, je me demande si, à ses yeux, je ne fais pas partie de meubles. J’en viens souvent à penser qu’il a plus de considération pour ses motos que pour moi, sa femme et la mère de ses enfants.
Je me tords les mains, je me suis mise dans une sacrée situation. Si seulement ça avait cafouillé avec Martial, mais non, ça s’est même trop bien passé ! Je ressens un franc malaise.
Je me ressaisis. Non, c’est quelque chose d’autre, mais quoi ?
Prise d’une intuition subite – le fameux sixième sens féminin – je vais voir dans notre chambre. En ouvrant la porte, je découvre mon cher mari en train de folâtrer joyeusement avec une blonde plutôt vulgaire !
C’est bien la première fois que je vois une telle expression ahurie sur le visage de Pierre ! Il est comme figé, décomposé, mais je vois bien que son cerveau est en train de carburer à fond pour imaginer quelque chose pour justifier ce qui est trop évident : une fois de plus, mon mari me trompe, et en plus, carrément dans le lit conjugal !
Quant à la blonde vulgaire, elle est partagée entre la surprise et le défi. J’imagine bien ce genre de blondasse à moitié dépoitraillée sur le siège arrière d’une moto. C’est peut-être même comme ça que Pierre a rencontré cette créature. Je suis assez désappointée : je fais de mon mieux pour être sexy et à mon avantage, et mon crétin de mari s’envoie en l’air avec une pouffiasse !
Poitrine à l’air, sa compagne ricane doucement :
Mon loulou, pourquoi pas ! Et quelle voix pourrie possède cette greluche, et quel accent traînant bien vulgaire comme il faut, une Arletty de secondes zones, voire de troisième ! Un flop intégral pour animer un accueil dans une quelconque société. Sauf si, éventuellement, elle agite ses nichons tout flasques sous le nez des visiteurs mâles, et encore…
Serrant les poings, je m’approche de mon mari, toujours tétanisé :
Je veux bien fermer les yeux sur certaines choses, mais il ne faut pas abuser ! Je reconnais que je ne suis pas très nette de mon côté, j’ai aussi été infidèle, mais là, Pierre abuse ! Curieusement, c’est la blondasse qui me répond :
Bien que j’aie une envie folle de lui arracher les cheveux, les yeux, les nichons et tout le reste, je préfère rester polie. Tournant la tête vers la blondasse, j’explique calmement :
Plutôt énervée, la pouffiasse se retourne vers mon mari :
Et en plus, elle s’appelle Paméla ! Décidément, je suis en train de vivre un sacré cliché ! Je reste posée, tout en énonçant d’une voix sans appel :
Je me tourne vers la blondasse, désignant son amant d’un vague geste de la main :
Se redressant à moitié, elle confirme :
Sans complexe, elle acquiesce :
C’est tout juste si elle ne me tape pas dans la main en crachant par terre pour sceller notre accord ! Un peu hébété, mon mari proteste mollement :
Sa maîtresse lui met aussitôt les points sur les i :
Je crois que Pierre s’est avancé un peu de trop, et que sa maîtresse l’a pris au mot. Mon mari s’est embarqué dans une sacrée galère avec cette femme qui sait ce qu’elle veut. Je demande à la blonde échevelée :
Impudique, Paméla sort du lit, exhibant ses appas grassouillets :
C’est ainsi que ma vie a pris une nouvelle bifurcation.
Le divorce fut prononcé en moins d’un mois. Pour y mettre les formes, j’ai attendu d’être redevenue officiellement célibataire pour me laisser courtiser à la vue de tous, dans les règles de l’art par Martial, même si, lui et moi, nous continuions à fricoter en cachette.
Avant de vivre vraiment en couple, lui et moi avons clairement posé nos conditions, nos souhaits, nos envies. Il n’y a eu aucun souci, aussi bien de sa part que de la mienne. C’en était même étonnant. Depuis, je n’ai jamais eu à regretter mon nouveau choix.
Aidée et poussée par mon nouveau compagnon, j’ai repris mes études afin de me spécialiser dans les RH. Du coup, Martial vit avec une étudiante, ce qui nous rajeunit tous les deux. Mais parfois, de temps à autre, il m’arrive de faire de petits remplacements pour aider, mais à mes conditions. Comme Martial a confiance en moi, je n’ai pas droit à des scènes de jalousie de sa part, et pas plus à des réflexions déplacées, même si je continue à m’habiller assez sexy, mais pas autant que durant ces fameuses semaines quand j’ai côtoyé le futur homme de ma vie. Les tenues ultras sexy sont maintenant réservées à Martial.
Étonnée d’entendre mon prénom, je me retourne : je vois mon ex courir dans ma direction. Je ne sais pas ce qu’il me veut, et je m’en fiche allégrement. J’ai coupé les ponts avec lui depuis la fois où je l’ai surpris avec sa Paméla dans notre lit. Deux seules fois où je l’ai revu, sans lui adresser la moindre parole (sauf bonjour et au revoir), c’était lors de la tentative de réconciliation, puis à la signature du divorce devant le juge. En ce qui concerne la garde des enfants, c’est ma mère qui s’en chargeait. Entre-temps, Pierre a vainement tenté de me joindre par téléphone, par mail, ou en passant par diverses connaissances. Jamais je n’ai daigné répondre. Pour moi, il était mort et enterré.
Essoufflé, Pierre reprend son souffle :
Mon ex gémit :
Cruellement, je rectifie :
En serrant des dents, il proteste à sa façon :
Il se met de nouveau à gémir :
Je vois que mon ex-mari est en train de tiquer :
Je commence à comprendre certaines choses, mais aussi dans quel pétrin mon ex s’est fourré jusqu’au cou… et sans doute plus. Néanmoins, je m’étonne d’un gros point de détail :
Il ne répond rien. Devant son mutisme, je persifle :
Soudain, je tique :
Je soupire un grand coup :
Puis sans attendre sa réponse, je le plante sur place.
Le soir même, une fois les enfants couchés, dans notre grand lit, blottie contre le nouvel homme de ma vie, je raconte tout ça à Martial, ce qui le fait franchement bien rire :
Il me caresse doucement, délicatement :
Il me serre un peu plus contre lui :
Mutine, je demande :
Sans se troubler, Martial rectifie :
Je décide de l’asticoter à ma façon :
Qu’il est bête ! Je m’amuse à lui rétorquer :
Il se jette presque sur moi :
Sa réponse fuse aussitôt, tandis que ses mains s’égarent sur mon corps :
Franchement, que voulez-vous répondre à ça ? Quelque chose me dit que je ne vais pas m’endormir tout de suite, mais je ne suis absolument pas contre veiller un peu, surtout s’il s’agit de l’homme de ma vie. Mon seul regret est de ne pas l’avoir rencontré plus tôt.
En attendant d’aller m’endormir dans les bras de Morphée, c’est dans les bras de Martial que je vais à nouveau jouir comme une petite folle, cet homme ayant le génie de me faire décoller plus haut que la lune et les étoiles !