n° 20295 | Fiche technique | 29304 caractères | 29304Temps de lecture estimé : 16 mn | 03/06/21 |
Résumé: Pour conclure le cours de stretching érotique et l’union consommée, une douche collective dévoile à la novice, ainsi qu’à l’une de ses aînées, l’intérêt du body-body appliqué à la toilette. | ||||
Critères: fff gymnastiqu douche amour voir exhib nudisme massage caresses fdanus uro -lesbos | ||||
Auteur : Dyonisia (Ni totalement vrai, ni absolument faux) Envoi mini-message |
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Résumé des épisodes précédents :
Accueillie dans leur club par la narratrice et ses compagnes, Kristel découvre la pratique d’une gymnastique sans entrave. Dès la séance d’échauffement(s), elle ressent intimement les effets de la liberté des mouvements et du corps. Au contact de l’intensité des liens affectifs qui unissent ces femmes d’âges divers, la jeune recrue comprend que la sincérité des sentiments gouverne leur conduite, sans crainte ni pudibonderie.
Kristel adopte rapidement les us et coutumes du groupe et sa spontanéité autant que sa fraîcheur lui valent d’en devenir la mascotte. La révélation d’une nouvelle sensualité comme la naissance d’une idylle la poussent au dépassement de soi ainsi qu’à l’exploration intime de chacune des participantes.
L’affection unanime qu’elles éprouvent pour Kristel décide ses nouvelles amies à remercier celle qui l’avait recommandée à leur attention par l’envoi d’une vidéo témoignant de son intégration réussie. Kristel parachève jusqu’aux tréfonds la dégustation de ses aînées et s’approprie d’autres jeux inconvenants avant que soient filmés dans tous leurs détails ses ébats avec Michèle, son premier amour saphique.
Les corps retrouvent lentement leur calme. Brigitte arrête la caméra et consulte l’indicateur d’enregistrement avec une moue mitigée. Liliane et Christine aident Michèle à se relever sans trop solliciter ses muscles lassés de trop de tension. Kristel reprend son souffle, la poitrine libérée d’une oppression dont elle n’avait pas conscience. Christiane masse voluptueusement sa chatte malmenée d’enthousiasme lubrique. Alexandra se dégage à regret de notre étreinte. Je la console et la remercie d’un tendre baiser. Je suis moite. Tout se passe en silence.
Michèle prend Kristel dans ses bras, leurs regards se croisent. Les yeux marron se fondent dans les yeux verts. La brune couve la blonde, la blonde s’abandonne à la brune. L’union des âmes succède à la fusion des corps. Les baisers n’existent plus. L’échange de leurs souffles suffit à la respiration des cœurs. Nous n’osons bouger, saisies par l’intensité de leur amour. Artémis enlace Aphrodite, Éros pose son arc. Nous laissons ondoyer les ailes des anges.
C’est Liliane qui se risque à dénouer timidement le charme. De ses mains légères, elle effleure les chevelures ébouriffées. Les épaules frissonnent sans que les liens de Cupidon ne tombent. Liliane doit s’y reprendre plusieurs fois, appuyer ses caresses, flatter les nuques, pour que, enfin, les visages se détachent de leur emprise mutuelle. Kristel tremble faiblement, Michèle entrouvre une bouche muette. L’une et l’autre semblent sortir d’un rêve.
Les mariées nous sourient furtivement et tentent de se lever. Leurs jambes se dérobent à ce simple effort. Elles retomberaient sans l’aide affectueuse de leurs demoiselles d’honneur. Il n’y a ni voile, ni traîne, ni le moindre bouquet, pas même un grain de riz ou un pétale de rose. Mais chacune de nous se sent le témoin privilégié d’un moment de suprême bonheur, et nous sommes toutes profondément heureuses de le partager.
Un cortège nuptial à rebours s’organise inconsciemment. Christiane soutient Kristel, offrant le contraste saisissant de notre plantureuse rousse et de notre menue mascotte blonde. Derrière elles, Liliane a donné la main à Michèle ; leurs fesses presque jumelles ondulent au même rythme. Brigitte et Christine se tiennent par la taille ; autant qu’elles le peuvent, car la petite brune ronde doit s’étirer pour être à hauteur de la vraie blonde mince qui se courbe pour l’enlacer. Tout ce petit monde se dirige, d’un commun accord tacite, non vers l’autel, mais vers les douches.
Je les regarde, Alexandra accrochée à mon bras. Hormis la nudité, la file de leurs silhouettes disparates évoquerait parfaitement les processions mal appariées des familles impatientes de banqueter au repas des noces. L’image ne dure que le temps du court trajet du canapé aux pommeaux, suffisant cependant pour que j’échange une mimique amusée avec ma compagne de cœur de ce soir.
En guise d’agapes, les convives devront se contenter d’eau chaude. Au reste, elles ont en l’occurrence plus l’usage de ce mets que d’un autre. Le coin qui nous sert de salle de bain est vite encombré par la demi-douzaine de corps nus ruisselants. Un rien de place serait encore disponible pour Alexandra, mais elle décline ma proposition d’en profiter.
Elle rit doucement, et nous nous asseyons sans façon sur un bidet pour contempler les nymphes au bain.
Un semblant d’ordre s’est installé dans leurs gamineries joyeuses qui s’organisent en deux paires de triplettes de belles fesses. Chacune mobilise deux des quatre postes de douche et rivalise d’entrain avec sa voisine. Christiane et Christine se sont emparées de Kristel qu’elles frottent et savonnent à l’endroit et à l’envers. Michèle est l’objet des mêmes soins attentifs et inquisiteurs de Brigitte et de Liliane.
C’est à qui débusquera le plus vite et le plus profond la plus infime trace de sueur ou de sécrétions. L’épaisse couche de mousse qui enveloppe le corps des patientes masque en bonne partie le travail des quatre mains qui s’activent des aisselles aux chevilles et de la nuque aux cuisses, sans négliger chaque sillon qui se présente. Aux réactions des savonnées, on devine cependant par intermittence une intrusion indiscrète, quoiqu’appréciée, d’un doigt ou de deux dans l’un ou l’autre creux intime.
Cette technique de la toilette sandwich à laquelle elle ne s’est encore jamais prêtée paraît ce soir inspirer Alexandra qui me regarde en hésitant à préciser sa pensée.
Mais c’est qu’elle prend goût à se dévergonder, la coquine ! Mon gros baiser affectueux sur sa joue en dissipe la rougeur qu’avait fait naître son audace.
Ben voyons ! Elle a déjà son alibi tout trouvé, ma ci-devant pondérée hétéro. Je l’encourage d’un sourire approbateur tandis que nous observons le progrès des ablutions érotiques.
Les rôles se sont en partie inversés. Les lavées servent d’éponges vivantes aux laveuses qui les étreignent entre elles. Dans un louable souci d’économie de gel douche, elles partagent la mousse savonneuse dont elles s’enduisent en se frottant pile et face l’une à l’autre. C’est une toilette, peau contre peau, qui s’opère sous la forme d’une danse lente et lascive. Si quelques nouveaux doigts s’égarent sur quelques intimités différentes et les pénètrent, la raison n’en tient bien sûr qu’aux lois de la chorégraphie…
Après tout lavage vient le rinçage. Kristel et Michèle se prêtent de bonne grâce aux positions plus ou moins confortables qui leur sont imposées. Kristel, par exemple, la nuque coincée dans l’enfourchure des fortes cuisses de Christiane ne peut que laisser celle-ci lui ouvrir à loisir les fesses et la chatte, copieusement douchées par Christine au jet directionnel. Les contorsions involontaires de la pouliche cramponnée à ses mollets doivent satisfaire la cavalière à chaque impact de l’eau sous pression sur un endroit sensible de la vulve ou de l’anus.
Michèle, coutumière du fait, s’est obligeamment penchée d’elle-même pour écarter largement son cul et sa fente à deux mains. Brigitte et Liliane, chacune douchette au poing, visent et traquent sans complaisance les plus infimes traces de savon dans les plis et replis exposés. Les frissons et les sourires crispés de la cible en disent assez des effets ressentis… Mais au moins, les roses et les marguerites, comme aurait dit ma grand-mère, ne risqueront pas de souffrir d’aucune irritation inconfortable.
D’ailleurs, sans doute comblées de tant de soins, les rincées rendent maintenant la pareille aux rinceuses. Il est plaisant de voir Kristel se concentrer sur l’entaille de Christiane et le gros bouton rouge qui la surmonte pour y débusquer la moindre bulle résiduelle. Se souvient-elle seulement qu’elle n’osait pas, quelques heures plus tôt, en affronter la simple vision ? Elle s’applique aussi bien sur le sexe que lui présente Christine, et arrose le trou du cul des deux comparses sans plus de vergogne.
Son visage rayonne de fierté quand, toute propre et fraîche, elle rejoint Michèle qui vient de doucher avec la même abnégation sensuelle les parties intimes de ses compagnes. On jurerait qu’un an s’est écoulé tant leurs retrouvailles sont tendres et empressées. Elles s’enroulent ensemble dans la plus grande serviette du club pour s’éponger en riant de bonheur. Autour d’elles, on se sèche corps et cheveux dans une joyeuse bousculade avant de se disputer les miroirs pour un brin de remaquillage. Elles n’en ont cure.
C’est bien leur droit… après tout, aux unes de se refaire des baisers, aux autres de se refaire une beauté (c’est juste une expression, aucune ne le nécessite…), du moment que nous pouvons, Alexandra et moi, nous sacrifier à notre tour aux rites de l’hygiène. Il me suffit d’en prendre l’initiative.
Elle se trouble doucement, ma chérie du jour, à mesure que mes mains étalent le gel douche de ses poires tendues à son ventre plat. Elle se retient soudain de respirer quand ma paume enveloppe son pubis rasé. Elle rougit et se crispe quand mes doigts glissent à la fois entre ses lèvres et ses fesses. Je suspends mes gestes en l’interrogeant du regard.
Elle ne s’est jamais adonnée à ces jeux, en effet, sans s’en offusquer, mais sans y participer. Vaincre les tabous inculqués ou renier les certitudes acquises ne va pas de soi quoique l’on reconnaisse des réalités de sa libido. Le chemin de la conversion est long et plein de terreurs… Je retire mes mains d’entre ses cuisses pour caresser gentiment ses cheveux.
Cette suggestion l’encourage. Elle presse le flacon pour arroser mes seins et s’empare d’eux bravement. La suite vient tout simplement. Elle savonne mon buste, ma gorge, ma nuque, mes épaules, mes aisselles, mes hanches, s’enhardissant à chaque étape.
Lorsque ses doigts atteignent mon ventre, ils n’hésitent guère avant de s’insinuer plus bas, et plus loin. Son index se faufile entre mes lèvres, bientôt suivi de ses frères qui recouvrent ma vulve d’une pression moelleuse et l’accentuent peu à peu en massage subtil. L’autre main s’est aventurée au bas de mes reins pour mieux étaler le liquide visqueux qui flue dans la raie de mon cul. Un zeste de pudeur empêche Alexandra de poursuivre. Je me serre contre elle.
Elle s’y risque, frotte dans le sillon, le remonte, revient sur l’œillet, le touche, s’arrête.
Elle est en moi, enfin ! Je remue mon bassin pour lui donner le rythme. Elle ne refuse plus l’invitation. Ses doigts accélèrent leur va-et-vient. Le savon facilite ses pénétrations. Elle se libère. Elle me prend sans réserve dans le cul et le con. C’est doux et violent. J’aime ça. Je soupire. Je dois mousser par devant et par-derrière. Je sens monter le plaisir… Je ne veux pas jouir, je veux seulement qu’elle s’habitue, qu’elle démythifie le péché de sodomie.
Elle reste un instant étonnée, rassurée et presque déçue, ses doigts encore en moi. Je m’en dégage doucement tandis que je pose ma bouche sur la sienne entrouverte pour un tendre baiser de remerciements de ses bons soins. Elle se détend en me tendant sa langue que je suçote affectueusement. Je sens son corps retrouver la spontanéité des sens et s’abandonner à notre étreinte. Ses yeux brillent à nouveau. Au-delà de son désir de sexualité sans entrave, je crois y lire un sentiment qui dépasse notre sincère amitié.
J’acquiesce en riant, tant son injonction sans détour traduit à l’évidence sa délivrance de tout interdit. Mais mon cœur bat plus fort quand je me penche pour lui obéir. Ouvrir moi-même mes fesses et ma chatte à ses investigations sanitaires devient soudain plus qu’un simple amusement érotique. J’ai la sensation étrange et profonde de présenter crûment mon intimité comme une offrande sacramentelle à la déesse d’amour.
Heureusement – ou non, nos compagnes sont trop joyeusement dissipées pour s’intéresser à notre manège. Si l’une d’elles a remarqué mon trouble, elle n’en dit rien. Alexandra peut jouer à sa guise du jet dru sur toutes mes muqueuses exhibées sans encourir une quelconque amicale plaisanterie, et moi me livrer sans réserve à tout ce qu’il lui plaira d’en faire.
Elle n’en abuse pas, néanmoins. Elle est trop amoureuse pour risquer de m’infliger la moindre souffrance, ou trop impatiente de découvrir ce qu’elle a repoussé quelques instants avant. Dès que ne ruisselle plus à mes pieds qu’une eau claire et limpide, elle me tend la douchette et le gel. Puis, debout, cambrée, bras croisés sur la nuque, les paupières closes et les jambes assez écartées pour accueillir ma main, elle s’offre à sa toilette.
Les pépiements mêlés continuent autour de nous. On se sèche, on se brosse, on se taquine, on se réconcilie, on se cajole, dans la décontraction de l’indiscipline. Je profite de notre relatif isolement pour contempler Alexandra, ses seins tendus, ses larges aréoles claires, son pubis pâle. Je laisse tomber deux gouttes de gel sur ses tétons. Je les étale pour le plaisir de sentir les protubérances roses rouler et durcir sous mon doigt. Elle frémit, soupire et attend.
Je verse le liquide d’un creux de son épaule à l’autre. Les coulées visqueuses glissent sur son buste, en contournent les formes, s’insinuent entre elles, atteignent le ventre et le nombril. Une pression sur la hanche l’invite à pivoter. J’enduis son dos d’une main, y joins l’autre pour masser la taille et les reins, remonter sur les côtes, frictionner les aisselles et les bras. J’évite encore les points plus sensibles, j’apprivoise Alexandra, je veux susciter son impatience.
Elle se retourne d’elle-même, bouche pincée, l’incompréhension dans son regard. Je le fuis, je m’accroupis à ses pieds. Je savonne ses orteils, ses chevilles, ses mollets, ses cuisses… Sa respiration se bloque, elle prévoit la suite, elle l’espère. Mes doigts dédaignent son sexe, sa déception se perçoit dans une longue expiration navrée.
Je m’accroche à ses fesses, ma poitrine se colle à ses genoux. Je me relève, mes seins sur ses cuisses, j’en serai quitte pour me rincer à nouveau, jusqu’à glisser mon mamelon contre ses lèvres. Quelques mouvements alternés du torse, mes mamelles servent d’éponge de toilette à sa chatte. Je ne connais pas de caresse plus douce qu’un téton huileux sur les nymphes. Je la prolonge juste assez pour attiser le désir, provoquer les soupirs, raviver l’envie… Rien d’autre.
La frustration d’Alexandra est visible. Ses lèvres s’ouvrent pour une plainte, je me hausse sur la pointe des pieds. Mes seins sont à hauteur des siens, mes poires lourdes massent ses poires dures, ses lèvres s’étirent en sourire. Mes mains pétrissent son cul, ma poitrine enveloppe la sienne, mon pubis se plaque au sien, lent massage d’un corps sur un corps que l’onctuosité de la mousse rend plus sensuel. Elle hoche la tête, les paupières closes, bouche éclose, languissante après la suite.
Mes mains reprennent le chemin des sillons intimes. Alexandra ne s’y oppose plus, elle s’y prête pour en faciliter l’occupation. Sa jolie cuisse remonte sur ma hanche, son mollet repose sur mes fesses, sa chatte s’ouvre à mes doigts. Je frictionne ses lèvres béantes, mon majeur plonge dans son vagin, mon pouce roule la boule dure de son clitoris. Ses bras s’enroulent sur ma nuque, elle s’abandonne sur mes épaules, le corps détendu, le bassin offert.
Le souffle saccadé d’Alexandra chatouille mon oreille. Ma main gauche explore sa raie culière, parcourt son entre-fesse, visite la faille du coccyx au périnée, se fixe au point critique. Le muscle, un bref instant crispé sous ma paume, se décontracte. Mes doigts palpent une vallée naturelle étroite, souple et glissante. Mon index circule autour de l’anus, en masse les bords, en éprouve le centre d’une pulpe prudente. La fleur timide s’épanouit.
Sa voix n’est qu’un murmure, dernière pudeur du désir avoué.
J’obéis, lentement, tâtant du bout du doigt la muqueuse peureuse, attentive à ne pas érafler de l’ongle la chair fragile. L’abondance de savon facilite le passage, l’attrait de la découverte aussi. La première phalange franchit le pertuis, l’anneau s’élargit doucement, la deuxième et la troisième entrent à leur tour. Contraction instinctive du conduit, hoquet bref contre mon oreille, relâchement du fourreau, long soupir de plaisir étonné.
Mon index coulisse, masse l’intérieur, s’agite et ressort. Le majeur le remplace, devançant le dépit d’Alexandra. Elle est prise, maintenant, investie par-devant et par-derrière. Vagin et rectum fouillés, périnée et clitoris caressés, elle éprouve une émotion nouvelle qui bouscule ses préjugés. Elle se sent envahie au plus profond d’elle, son bas-ventre rempli et comblé, ses organes internes remués jusqu’à la vessie. Le sphincter urinaire ne résiste pas aux pressions qui le forcent.
Elle n’ose évoquer ni repousser mes doigts qui se cherchent et s’affrontent dans ses intimités. L’imminence du besoin chasse ses ultimes réticences. Un ruissellement tiède enrobe mon poignet droit. La miction n’arrête pas mes mouvements conjugués des mains. Ils s’avivent au contraire, contrariant le flux et se poursuivant au-delà de son extinction pour s’apaiser peu à peu en calmes va-et-vient.
Son aveu vient du cœur. Je retire lentement mes doigts huileux. Son corps amolli semble les accompagner dans leur retraite et ses bras pèsent sur ma nuque. Je soutiens comme je peux une truite glissante. La joue appuyée sur mon épaule, elle me bécote de bisous dans le cou.
Je l’étreins un peu plus tandis qu’elle retrouve ses moyens. Lorsque son équilibre est mieux assuré, je m’écarte et la taquine comme elle l’a fait pour moi.
Elle a un petit rire entendu en se courbant, mains aux chevilles. Sa question mutine me prend au dépourvu.
Nous n’avons pas à trancher la question. Une voix amusée s’en charge.
Brigitte toujours à poil, l’œil pétillant au-dessus d’un grand sourire, se tient à côté de nous.
Le silence aurait dû m’alerter, mais j’étais trop captivée par mon cours d’hygiène érotique… À l’exception de Kristel et Michèle qui ne cessent pas d’échanger mots doux et autres mamours, le reste de la troupe est réunie autour de nous. La similitude des airs malicieux l’emporte sur la diversité des tenues. Si Liliane et Christiane ont fini de s’habiller, Christine ne s’est encore couvert que le haut. Toutes ont le même regard malicieux que Brigitte.
Nous étions devenues leur centre d’intérêt sans nous en rendre compte. Alexandra se trouble quand elle réalise que l’apogée de son baptême anal a été le clou du spectacle. Mais elle connaît les règles et s’y plie volontiers, non sans faire appel à son sens de la négociation.
Le temps qu’elles embrassent les « jeunes mariées » en leur souhaitant de bon cœur tout le bonheur possible et que Christine les imite une fois sa jupe (rien d’autre, non) enfilée, il ne reste que Michèle et Kristel pour constater de visu la première d’Alexandra. Nous terminerons nos ablutions avec l’aide généreuse, sinon chaste, de Brigitte, mais comme nos spectatrices continuent de se confier leur amour il n’est pas sûr qu’elles s’intéressent à nos faits et gestes.
De toute manière, la soirée avançant, il ne faut pas s’éterniser. Alexandra glisse sa tête entre les jambes de Brigitte et lui abandonne ses fesses sans s’en faire prier et sans que je puisse rincer le haut de son corps. Force m’est de lui arroser le dos au jet dru, au dam ou au plaisir, du sexe de mon assistante ventousé sur sa nuque, touffe blonde sur cheveux blonds. Pour faire bonne mesure, j’asperge aussi par-dessous son ventre et sa poitrine en visant de mon mieux les aréoles turgescentes et le pubis nu.
Brigitte est passée maîtresse dans l’art d’ouvrir les coquillages. Ses doigts savent magnifier le déploiement de la praire et de la moule. Aucun pli ni huis ne peut leur résister. Un camaïeu de fragiles chairs roses s’épanouit sous mes yeux, frémissant et résigné. Je porte d’abord mes attentions sur l’anus, le débarrassant des bulles mordorées qui en ornaient la périphérie et les abords le long de la raie. Par sécurité, j’applique aussi la pression en son centre afin que l’eau le pénètre. Un petit rinçage de l’ampoule rectale évite des irritations désagréables. Ce soin précautionneux est toujours apprécié par les intéressées. Alexandra ne fait pas exception.
Évidemment, la sensation de l’eau qui s’écoule de votre fondement est assez déroutante, voire humiliante, la première fois. Mais lorsque l’on ne cache rien à ses amies et que l’on a une totale confiance en elles, l’expérience n’apporte que du bien-être. À part deux ou trois frissons et mouvements de la nuque qui ravissent Brigitte, il en est de même pour notre novice de la chose.
La douche vaginale est une pratique beaucoup plus usuelle. Il n’y a donc rien d’étonnant à commencer par là pour expurger sa vulve de la mousse savonneuse. La surprise vient de la pression du jet, alliée à l’élargissement du con digne d’un spéculum, qui permet à l’eau d’aller fouiller au tréfonds. Le bref gloussement d’Alexandra témoigne de son effarement passager, vite remplacé par un ronronnement de satisfaction quand le flot bouillonnant dégorge sur le revers sensible de ses lèvres étirées.
Un nouveau soubresaut marque la transition entre la bienfaisante cascade et les picotements multiples agressant tout à coup les muqueuses. Les nymphes faseillent sous l’impact brutal des gouttelettes qui les criblent comme un millier d’aiguilles. Elles frappent aussi les abords fragiles du méat sans défense et certaines s’insinuent rudement dans l’urètre. Ce mélange soudain de plaisir et de douleur qui saisit son sexe sidère Alexandra et bloque sa respiration. Il lui faut s’habituer à l’insidieuse satisfaction de la souffrance pour en goûter les bienfaits.
Son souffle redevenu régulier se précipite peu à peu au rythme du sang qui bat de plus en plus vite dans sa vulve. Ses lèvres se colorent et se gonflent malgré l’aplatissement auquel veulent les contraindre les doigts qui les étirent. Son clitoris grossit de concert et les ongles de Brigitte n’ont pas de peine à faire saillir le rose vif de sa pointe. Je ne résiste pas à la tentation d’y concentrer la puissance du jet pour attiser son hypersensibilité.
L’exclamation aiguë qui en résulte domine le bruit de la douche et excite la curiosité de nos tourterelles. La tête blonde de Kristel surgit brusquement près de moi pour suivre au plus près de l’action le jeu de l’eau vive sur la chair palpitante. Elle est trop captivée par ce qu’elle voit pour se soucier des éclaboussures et ce qu’elle en imagine des effets se lit dans ses yeux. Son air, moitié effaré, moitié envieux, m’amuse comme il fait sourire Brigitte, si bien que le titillement diabolique du bouton se prolongerait au-delà du supportable sans les battements de mains affolés qui nous ramènent à la raison.
J’interromps le martyr d’Alexandra juste avant l’extase. Peut-être ai-je tort, car, lorsque nous l’aidons à se relever, son regard balance entre le soulagement et la frustration. Mais au fond, elle ne nous en veut pas, elle est même plutôt heureuse et fière d’avoir dépassé les limites d’une bienséance obtuse. Seuls l’endolorissement et les frissons qui persistent encore dans son intimité l’inquiètent un peu.
Son cri du cœur déclenche l’hilarité générale.
À suivre…