n° 20311 | Fiche technique | 28202 caractères | 28202Temps de lecture estimé : 15 mn | 10/06/21 |
Résumé: La séance récréative se termine, les meilleures choses ont une fin ! Mais le hasard apporte parfois des surprises qui sont peut-être les prémices de nouvelles amitiés, ou plus si affinités. | ||||
Critères: fff inconnu uniforme gymnastiqu amour voir exhib nudisme odeurs caresses nopéné -lesbos | ||||
Auteur : Dyonisia (Ni totalement vrai, ni absolument faux) Envoi mini-message |
Épisode précédent | Série : Gymnasium Chapitre 09 / 09 | FIN de la série |
Résumé des épisodes précédents :
Accueillie dans leur club par la narratrice et ses compagnes, Kristel découvre la pratique d’une gymnastique sans entrave. Dès la séance d’échauffement(s), elle ressent intimement les effets de la liberté des mouvements et du corps. Au contact de l’intensité des liens affectifs qui unissent ces femmes d’âges divers, la jeune recrue comprend que la sincérité des sentiments gouverne leur conduite, sans crainte ni pudibonderie.
Kristel adopte rapidement les us et coutumes du groupe et sa spontanéité autant que sa fraîcheur lui valent d’en devenir la mascotte. La révélation d’une nouvelle sensualité comme la naissance d’une idylle la poussent au dépassement de soi, et l’affection unanime de ses nouvelles amies la décide à parachever jusqu’aux tréfonds leur dégustation intime.
Elle s’approprie d’autres jeux coquins avant que ses ébats avec Michèle soient filmés dans tous leurs détails pour remercier celle qui l’avait recommandée par l’envoi de la vidéo témoignant de son intégration réussie. Pour conclure la séance de stretching érotique, une douche collective dévoile à la novice, et à l’une de ses aînées, les bienfaits du body6body appliqué à la toilette.
La mine affolée d’Alexandra à la seule suggestion de masturber sa chatte hyper sensibilisée est cocasse. Elle-même s’en rend compte et participe de bon cœur à l’amusement provoqué par son exclamation spontanée.
Sa bouche rieuse se tend vers moi. Elle veut conclure amoureusement sa découverte de sensations nouvelles. Je réponds à son invitation par un baiser profond. La langue de Brigitte se mêle affectueusement aux nôtres. Un tendre enlacement accompagne notre triolisme buccal.
Nous en oublierions presque Kristel qui réprime gentiment l’envie de nous rejoindre. En amie attentionnée et raisonnable, Michèle l’enveloppe d’une immense serviette de bain, celle que Catherine nous a offerte avant son départ pour Bruxelles. Elle souhaitait que nous l’utilisions lors de la première douche d’une nouvelle postulante afin d’y participer par son truchement. Cela fut effectivement le cas pour Alexandra, mais aujourd’hui nous aurions failli à notre promesse sans la présence d’esprit de Michèle. Je la remercie d’un clin d’œil reconnaissant.
On tient aisément à deux dans cette serviette qui est censée réunir sous son égide la novice et sa marraine ou celle qui la supplée. Michèle indique à Kristel l’origine et l’objet du cadeau alors que nous continuons nos embrassades câlines et reposantes. Elle est futée notre mascotte, elle a vite compris la signification symbolique, un peu dérisoire, mais romantique, que nous attachons à cette coutume. Elle se drape avec un rien de gravité dans le tissu éponge, comme si elle revêtait une cape rituelle, avant de le rouvrir pour accueillir Michèle.
Puis, reprenant sa légèreté naturelle, Kristel l’entraîne vers nous et sollicite notre attention.
Et pour concrétiser son affirmation, Kristel baise tendrement la serviette avant de s’en masser langoureusement les seins et de s’en essuyer consciencieusement la chatte et le cul. Son air sérieux et appliqué nous ébahit tout autant que Michèle qui, serrée contre elle, a suivi à la lettre tous ses gestes. Et comment faire autrement, d’ailleurs, lorsque l’on est embarquée dans le même manteau ?
Elle l’en dépouille pourtant avant que nous soyons revenues de notre surprise et vient m’en couvrir d’un seul mouvement. Je ne remarque pas qu’elle tient la partie de serviette dont elle s’est servie pour sa minette jusqu’à ce qu’elle me la mette sous le nez.
C’est en effet son parfum sexuel suave et subtil que je retrouve dans l’humidité de l’éponge. La sensualité de cette gamine dépasse décidément la normale. Elle n’a pas gagné par hasard ses galons de mascotte et l’on ne reconnaîtrait plus la timide candidate du début d’après-midi dans la coquine délurée de ce début de soirée. Reste à savoir si elle cachait bien une libido exaltée, ou si c’est notre ravissante fréquentation qui l’a irrémédiablement contaminée. De toute façon, pour que l’infection se développe aussi vite il lui fallait certainement un terrain favorable que Catherine a dû deviner.
Inutile d’essayer de vérifier mes hypothèses, elle m’a déjà abandonnée aussi vite qu’elle a quitté les bras de Michèle pour encapuchonner Alexandra sous sa serviette et la prendre également à témoin, disons comme elle, de son « émotion »…
Sa sincérité et sa conviction ne souffrent aucun doute. Kristel ne désire pas seulement s’intégrer à notre groupe, elle veut s’y fondre. Ce n’est pas une intégration, c’est une fusion qu’elle revendique, avec une franchise dont la débordante spontanéité lui apparaît soudain.
La beauté brune berçant la beauté blonde, je ne sais pourquoi ce tableau m’évoque un poème de Baudelaire. Si j’en retrouve le titre, je le leur offrirai.
Pour mes compagnes aussi, les pensées balancent entre étonnement et admiration. Brigitte, d’ordinaire toujours prête à se moquer des grands sentiments, en oublie sa gouaille coutumière. Alexandra couve le couple enlacé d’un regard songeur qui se teinte d’affection maternelle en se portant sur la plus jeune. Ses complexes et ses préjugés moraux ne sont plus qu’un lointain souvenir.
Il serait temps, sans doute, de nous revêtir et de remettre nos tenues d’honnête femme ou de chaste épouse. Mais nous traînons, nous prolongeons à dessein ce moment de délassement et de liberté. Nous sommes bien, nues, à nous contempler sans nous comparer, à papoter sans honte sur la trace incertaine d’un dessous, à discuter la qualité d’une épilation, à nous croiser et nous frôler pour le simple plaisir du contact de nos peaux. Et Michèle, malgré son envie évidente d’emmener Kristel pour elle seule, n’est pas la dernière à différer son rhabillage.
Ces errements dilatoires ne sont pas inhabituels à la fin de nos séances. Leur prétexte usuel est de ranger les lieux. En fait, ils trahissent notre répugnance à reprendre les déguisements que nous impose le retour au monde extérieur. Mais ce soir, ils semblent ne pas avoir de fin. Il y a toujours un détail de plus à montrer à Kristel, une explication supplémentaire à lui donner, une recommandation – inutile – à lui préciser. Elle se prête volontiers au jeu, au demeurant, et n’hésite pas à appuyer son intérêt d’une tendre caresse, ou à marquer son agrément par un baiser mutin.
Elle non plus n’est pas pressée, elle est sûre de l’attachement mutuel qui l’unit à Michèle. Elle baguenaude dans le gymnase, prêtant la main à l’une ou l’autre. Elle finit justement de remettre en place le cheval d’arçon avec Brigitte, quand la sonnette de l’entrée retentit tout à coup.
Mon appel impératif la cloue au sol. Elle se retourne en roulant des yeux effarés. Je souris.
Heureuse insouciance de la jeunesse à qui il en faut peu (relativement) pour se sentir aussi à l’aise à poil qu’habillée…
La sonnette résonne à nouveau pendant qu’elle disparaît dans le bureau-vestiaire-accueil. Au bout d’un instant, un bourdonnement de voix nous parvient. Après un court silence, la porte de communication s’ouvre sur une Kristel au visage tendu.
Allons bon ! J’envisage, en vitesse et à la fois, toutes les hypothèses possibles pouvant expliquer cette intrusion, et surtout de quelle façon je vais récupérer un semblant de décence pour accueillir civilement ces messieurs ! Les copines sont aussi indécises que moi. De toute manière, il est trop tard. Un képi domine la tête blonde et la haute silhouette sombre d’un uniforme apparaît dans l’encadrement, derrière Kristel qu’elle écarte résolument.
Camille ! C’est notre copine Camille ! C’est comme si l’air ambiant redevenait printanier dès que nous reconnaissons sa figure hilare. Elle est bien contente du bon tour qu’elle vient de nous jouer. Mais d’un autre côté, allez donc identifier tout de suite l’amie antillaise, que vous n’avez pratiquement vue qu’à poil, sous le harnachement réglementaire de la maréchaussée, et dans la pénombre, qui plus est ?
Incidemment, allez savoir pourquoi l’apparition d’un gendarme, d’une femme en l’occurrence, susciterait un malaise. Dans mon enfance, les pandores qui passaient à la ferme à l’occasion d’une tournée de patrouille buvaient le coup avec grand-père. La tournée dans la tournée en quelque sorte. Quand mon fils était adolescent, l’adjudant de la brigade locale était connu et respecté (au moins en sa présence) par les jeunes de son âge. Il avait quelques penchants pour le bon vin, certes, mais ses admonestations étaient paternelles avant d’être répressives. Ces temps me semblent aujourd’hui bien lointains…
Bref, revenues de notre surprise (ou de notre appréhension, comme vous préférez), nous entourons joyeusement Camille et la pressons de questions.
Les réponses et les interrogations s’entremêlent et submergent Camille qui lève la main pour nous faire taire.
Elle en est toute fière, l’amie Camille ! Elle a bien raison. Je suis sûre qu’elle le mérite et une augmentation de solde ne lui sera pas négligeable après son récent divorce. Nous la félicitons chaleureusement pour sa promotion, ce qui n’empêche pas Brigitte de revenir à son idée.
Elle se dirige rapidement vers la porte de secours, puis se retourne vers nous avant d’appeler sa collègue.
Je consulte les copines du regard. Aucune n’y voit d’obstacle et Kristel semble presque aussi intéressée que Brigitte, sans doute pour d’autres raisons. Voyons donc ce spécimen d’une jeune génération de la gendarmerie féminine. Camille a déjà la main sur la barre d’ouverture.
Elle entrouvre la porte en ajoutant quelques mots que nous n’entendons pas, avant d’inviter sa collègue à entrer.
Les deux gendarmes (dit-on gendarmeuses ?) se dirigent vers nous, le spectacle est saisissant. Camille est une grande fille bien découplée. Comment vous dire ? Vous voyez Wendie Renard, la footballeuse ? Imaginez la même taille, en plus carrée, et vous aurez une représentation approchante de notre amie. Sa subalterne fait une bonne tête de moins… bien proportionnée, mais la comparaison lui donne une apparence plus trapue. Un seul chevron sur les épaulettes, je suppose que c’est le premier grade qu’on obtient en sortant de l’école. La figure est avenante et le cheveu brun, autant qu’on puisse en juger sous le képi.
La gendarme Alice, donc, manifeste une volonté méritoire pour garder un visage impassible au côté de sa chef, mais elle ne peut dissimuler totalement l’étonnement qui lui fait écarquiller les yeux à la vue de la poignée de nymphes en tenue d’Eve qu’elle découvre.
Le timbre de voix est agréable, quoiqu’altéré par l’effort à se contenir. Elle obtempère sans un mot de plus tandis que Camille s’excuse avec une ironie à peine voilée pour nous avoir dérangés inutilement. Il me semble utile de jouer de courtoisie.
Cette fois, Alice regarde sa chef sans chercher à cacher sa stupéfaction. Elle n’ose pas toutefois l’interroger ouvertement. Camille se charge d’éclairer sa lanterne.
Et pour joindre une ambiguïté supplémentaire à l’ambivalence de son propos, elle enlace Kristel par la taille comme pour l’inciter à le confirmer. Une fugace rougeur passe sur le visage d’Alice en voyant le geste de Michèle et le hochement de tête approbateur de sa compagne qui se presse contre elle. L’idée me taquine de pousser plus loin l’équivoque.
Là, nous ne sommes pas loin de rejouer « Le gendarme et les nudistes », mais notre gymnase n’est pas Saint-Tropez et la protagoniste est plus charmante que de Funès. Elle est toutefois aussi déstabilisée que le personnage, entre sa chef qui rit sous cape et les femmes nues qui l’entourent. Portons néanmoins à son crédit qu’elle essaie de faire bonne figure, même si la proximité des âges l’incline à se rapprocher instinctivement de Kristel. C’est d’ailleurs par celle-ci que Camille commence le tour des présentes, et je crains un impair de notre mascotte si volontiers impulsive.
Ma plaisanterie interrompt opportunément le mouvement de Kristel qui le transforme en une demi-révérence du plus gracieux effet puisqu’elle témoigne à la fois de sa souplesse et du peu de souci de sa pudeur. Elle l’accompagne d’un clin d’œil malicieux qui laisse à Alice le choix d’y voir une complicité de génération ou un appel à mieux se connaître. Quelle que soit l’hypothèse retenue par la destinatrice ses traits s’en détendent assez pour signifier son acquiescement, et cette expression fugitive n’échappe à personne.
Aucune d’entre nous ne la relève, bien sûr – Michèle moins qu’une autre est indulgente à l’égard de sa jeune « épousée », mais elle m’incite à donner quelques informations complémentaires propres à dissiper d’éventuelles réserves que pourrait avoir notre visiteuse. Pendant que Camille lui nomme mes compagnes, je lui indique que, outre leur gratuité, nos séances sont libres d’obligation de présence ou de résultats, et, évidemment, non mixtes.
À cette évocation sans fard, Alice ne peut se retenir de rougir légèrement, preuve de son innocence, ou de ses fantasmes.
Je continuerais bien à badiner sur le même ton, histoire de tester ses conceptions en matière de sexe en glissant un « rien ne l’interdit non plus ». L’intervention de Camille m’en empêche.
Nous les raccompagnons amicalement jusqu’à la porte, la vision de nos anatomies dénudées ne semblant plus faire ni chaud ni froid maintenant à Alice.
Elle remercie d’un sourire poli sans rien laisser paraître de ses intentions. Dommage, elle avait fini par me devenir sympathique. Peut-être veut-elle s’informer plus amplement auprès de Camille, ou peut-être est-elle simplement courtoise ? La (vieille) fourgonnette bleu sombre disparaît dans la nuit. Attendons, nous verrons bien !
Je referme la porte en frissonnant dans le courant d’air frais. Il est temps de remettre nos vêtements d’honnêtes femmes. Enfin, dès que nous aurons fait le tri de quoi est pour qui dans le fouillis que nous ont abandonné en vrac les copines…
Je range la culotte de notre mascotte dans un tiroir du bureau. Nous déciderons plus tard, toutes ensemble, si nous la gardons en sûreté ou si nous l’affichons au mur. Alexandra récupère le bout de nylon qui lui revient et se dirige vers Kristel qui joue les soubrettes auprès de Michèle.
Brigitte, qui n’a encore remis que son soutien-gorge, s’empare de la chose promise avant sa destinataire. Elle la considère en la tendant entre ses mains.
Je m’attends à ce que Alexandra rougisse à cette allusion directe à mon exploration prolongée de son petit trou, mais elle éclate de rire.
Le rhabillage se poursuit dans la bonne humeur et les taquineries réciproques. Michèle se moque de mon vieux slip usagé. Brigitte questionne malicieusement Alexandra sur une trace douteuse auréolant le gousset du Tanga. Kristel affirme la prendre pour un cadeau personnel. Je décèle une signature similaire sur le string de Brigitte et le fais circuler pour preuve… Bref, nous nous comportons comme des collégiennes écervelées. Et ça fait du bien !
Alors qu’elles sont redevenues à peu près vêtues et sérieuses, je commence à tirer des plans avec Alexandra afin d’arrêter une date pour notre week-end en amoureuses. Elle en profite pour me faire part d’une réflexion qu’elle a eue lors de la visite de Camille et de sa jeune collègue.
J’aimerais continuer à papoter avec Alexandra, en apprendre un peu plus sur ce qu’elle a découvert ou deviné à propos des sentiments d’Alice. Nous en rediscuterons avec les copines, ce soir il est trop tard, nous devons vraiment nous quitter. C’est le moment des bises chastes dans la rue.
Alexandra part la première. Le parking est loin et elle est pressée de rentrer chez elle avant la fin du match que regarde son mari. L’enlèvement nuptial de Kristel étant entériné, Michèle s’enquiert de son moyen de transport.
Affaire réglée ! C’est bien dans le caractère de Michèle de résoudre rapidement les problèmes. Par acquit de conscience, j’interroge Brigitte.
Je suis seule. Je me dépêche de fermer la porte pour aller retrouver mon chéri qui doit en avoir terminé avec la réunion du Bureau de son association. Sur le chemin du retour, je revois en pensée les évènements du jour. Une journée bien remplie, me dis-je. Et je me prends à songer que nous accueillerons peut-être bientôt une nouvelle adepte… Si cela pouvait arriver avant la fin des congés de Kristel, ce serait certainement délicieux et charmant.