n° 20303 | Fiche technique | 14426 caractères | 14426Temps de lecture estimé : 8 mn | 06/06/21 |
Résumé: La patronne décide d’embaucher un jardinier afin de reprendre en main le verger familial. De son côté, Louise s’investit de plus en plus dans les affaires de ses patrons. | ||||
Critères: fhh ffh fbi jardin train soubrette fellation cunnilingu pénétratio fdanus fsodo init | ||||
Auteur : NicolasB (Bipède monocéphale) Envoi mini-message |
Épisode précédent | Série : Elle et Louise Chapitre 02 / 02 | FIN de la série |
Résumé de l’épisode précédent :
Louise est embauchée dans une maison bourgeoise. Elle y apprend le point de croix et la perversion.
La paix qui avait gagné le ménage s’épanouissait dans la chaleur d’un printemps clément. Le temps était venu de rendre ses couleurs à son verger qui se défraîchissait, ainsi en avait-Elle décidé. Dans le jardin, les deux femmes reprisaient en devisant des frusques destinées aux œuvres de charité. Elles s’étaient installées dans la gloriette de la terrasse sud, où le soleil était plus franc, et d’où Elle pouvait garder un œil sur les activités d’Octave, le jardinier qu’Elle avait pris à l’essai.
Occupé à la taille des pêchers, il n’avait pas remarqué leur présence, sans quoi il n’aurait pas pris le temps d’absorber quelques gorgées du vin clair dont était remplie la gourde qui reposait parmi ses outils, afin de se rafraîchir et de réfléchir à l’opportunité d’une taille de formation alors que la saison était déjà avancée.
Il les avait vues cependant, tandis qu’il faisait des allers-retours jusqu’à la cour centrale pour y entasser les chutes à brûler. Quand il passait, Louise rabattait machinalement ses jupons. Ça n’avait pas échappé à sa patronne qui jugeait cette pudeur excessive déplacée. Aussi lui avait-Elle bloqué la main quand elle s’apprêtait à répéter ce geste et qu’Octave s’affairait non loin. Et même, Elle lui remontait le pan de sa robe, doucement, mais sensiblement. Louise était surprise et avait suspendu son ouvrage. Elle sentait l’air franc et le soleil timide échouer sur sa peau par caresses contrastées.
Octave, qui inspectait les bourrelets de greffe, se livrait à sa tâche de façon de plus en plus désordonnée. Les cuisses blanches de Louise s’offraient au jour à peine plus qu’il n’était décent, et il en était troublé. Sur invitation de sa patronne, il s’approchait pour les saluer, le chef nu. La sueur saillait sur ses flancs à cause de son labeur, et sur ses tempes à cause de son émoi. Il exposait en balbutiant son point de vue sur les inconvénients d’une taille trop tardive sur la formation des bourgeons, et son propos était ponctué par les hochements approbateurs de sa patronne qui continuait de retrousser les jupons de Louise dont le regard absent était tourné vers les rosiers.
D’une voix qui tenait de la proposition, mais aussi de l’ordre, Elle avait invoqué un prétexte dispensable pour lui intimer de s’approcher plus encore. Octave était plus familier des subtilités de la greffe en écusson sur les fruitiers à noyaux que des perversions de la bourgeoisie décadente, c’est donc sans autre raison que le respect de l’ordre qu’il acceptait, le chapeau entre les mains, de poser un, puis deux genoux sur la terre humide. Elle a écarté l’étoffe, et voici ce qui est apparu.
La toison noire et claire éclatait comme une épiphanie aux yeux du jardinier dont le front était nimbé. Ce n’était pourtant pas pour prier que s’ouvraient ses lèvres, mais pour venir humer le con qui s’ouvrait devant lui. Sa langue enhardie cueillait la sève qui s’écoulait déjà.
Elle aimait voir sur les joues de Louise l’écarlate chasser le hâve, et la luxure remplacer la candeur. D’une main ferme, Elle encourageait le dévot jardinier. Bientôt, le bassin de la bonne s’agitait et forçait les caresses par lui prodiguées. Ses doigts étaient perdus dans les cheveux de l’homme appliqué, et les yeux pleins de surprise tournés vers sa patronne, Louise jouissait en silence dans la bouche d’Octave.
Celui-ci était maintenant raide comme un satyre. Il n’entendait pas laisser son grand vit odorant offert à l’air frais du matin. Il pensait plutôt le planter dans le cul pâle qu’Elle lui présentait en offrande, que prolongeait une échine abandonnée. C’est ce qu’il a fait, et il s’y serait probablement épanché sans réserve et sans tarder si Elle n’avait d’un geste retenu sa fougue. Elle retirait et prenait en main le membre avide dont Elle maintenait la vigueur, car Elle entendait montrer à l’homme fruste qu’il existait des moyens de jouir des femelles autres que de les saillir comme le font les chèvres et les chiens, et c’étaient des moyens subtils et contre nature qui pouvaient receler des trésors de volupté.
Pendant qu’Elle épandait les humeurs de Louise dans les replis de sa croupe, Elle retenait l’empressement d’Octave qui avait finalement compris de quoi il retournait. Ainsi le paysan qui passe le soc sur son champ en labour au crépuscule venu, ainsi Elle passait le sexe tendu jusqu’à la rupture sur le sillon embué qui séparait les globes blancs. Et quand enfin il a pu s’y ficher d’un lent coup de boutoir, la hâte céda le pas à la délectation dans l’âme du jardinier. Louise frémissait, mais personne ne s’y intéressait à ce moment. À peine les deux protagonistes entendaient-ils ses soupirs qui les encourageaient pourtant. Il n’a pas fallu longtemps au jardinier pour faire jaillir sa semence dans les entrailles de la domestique, alors qu’Elle cueillait sa bouche.
Louise, peu à peu libérée de l’ivresse, rajustait ses jupons. Elle fit savoir au jardinier que ses prestations apportaient satisfaction et qu’il était désormais officiellement chargé du développement du verger familial, de l’entretien des espaces verts et des diverses tâches afférentes. Il pourrait disposer du petit pavillon annexe où il prendrait ses quartiers, sous réserve d’un léger rafraîchissement, et d’où il pourrait facilement se consacrer à la tâche encore importante qui l’attendait. Il serait aussi disponible aux éventuelles sollicitations de la maisonnée.
À la suite d’un désaccord avec un de ses principaux clients, Elle avait ressenti le besoin de reprendre en main son affaire, et de diversifier ses activités. Le comptable l’avait avertie : si leur principal commanditaire se retirait, l’activité de l’établissement était menacée. Elle avait donc décidé d’aller s’entretenir avec son client de visu, accompagnée de Louise.
Celui-ci lui leur avait fait savoir que les opportunités commerciales fleurissaient outre-mer et que les produits qu’Elle proposait n’étaient plus compétitifs compte tenu des nouveaux horizons qu’ouvrait l’avancée de la civilisation. Insensible aux arguments qu’Elle et Louise avaient pu avancer, il avait offert de racheter l’usine à prix charitable, afin de la débarrasser d’une affaire qui la détournait sans doute de ses activités domestiques.
Elle lui a proposé d’aller plutôt attraper la vérole chez les Papous. Elle se serait pourtant bien contentée de laisser tourner la fabrique en continuant de jouir de ses usufruits. Mais il n’était pas raisonnable d’abandonner le patrimoine familial à la cupidité d’un fâcheux aux goûts exotiques et à la libido probablement desséchée par l’appât du gain. Il n’était pas non plus prudent de laisser l’activité de l’usine à la merci des caprices d’un client unique. Il fallait diversifier la clientèle, et peut-être même prendre en charge une partie de la commercialisation.
Louise gérait la boutique qu’Elle avait achetée en ville. On y proposait des toiles imprimées et du linge de maison, que bonnes et domestiques venaient tâter, pour le service de leurs maisons, en papotant, pour leur propre loisir. La jeune femme savait leur parler, et le commerce marchait doucement, il permettait en tout cas d’écouler une partie des produits de l’usine.
Louise pensait à tout autre chose en regardant défiler les vaches placides à bord du train qui l’emmenait prospecter un lot d’Indiennes. La voiture était pleine, et elle s’est levée pour laisser s’installer une vieille dame qui s’est assise en soufflant et sans la remercier. Elle est sortie de sa rêverie en sentant l’hommage chaud et insistant de son voisin sur sa cuisse.
Surprise, elle s’est retournée, a vu l’homme, puis est instantanément revenue, les joues pourpres, à sa contemplation. Tous deux observaient le paysage avec beaucoup d’attention. Elle s’est écartée autant qu’elle le pouvait, mais à la faveur des cahots, ou même à l’arrêt, elle sentait la présence de son vigoureux compagnon de voyage se rappeler à elle. Elle a profité de ce qu’une place se fût libérée à la dernière halte pour prendre place sur la banquette.
Le trajet était encore long et la torpeur avait gagné les autres voyageurs du compartiment qui somnolaient en dodelinant de la tête au gré du branle du wagon. Louise n’avait pas sommeil, et elle s’ennuyait. Elle jetait des regards à la dérobée au passager qui se lissait les moustaches en lisant un livre dont elle n’arrivait pas à déchiffrer le titre. Il semblait désormais se désintéresser de la situation et elle s’étonnait d’en être piquée.
Il lui fallait se distraire, et elle forçait sa maladresse en cherchant dans la valise au-dessus de son siège pour y prendre le journal sur lequel était imprimé son feuilleton. Il n’a pas fallu longtemps pour que l’homme se propose de l’aider. Il n’a pas attendu qu’elle réponde pour se placer derrière elle et tenter sans excès d’atteindre la valise de la jeune femme. Il sentait le cuir tiède et le vieux papier.
Elle ne s’est pas assise ni n’est retournée s’asseoir. Elle s’est de nouveau tournée vers la fenêtre. La buée provoquée par son souffle court ne lui permettait pas d’observer les bocages, desquels elle se désintéressait de toute façon. Elle était absorbée par les moustaches qui parcouraient sou cou, les mains lourdes posées sur ses hanches, et les effluves chargés de cuir et de papier qui lui descendaient sur la gorge.
Ses caresses se faisaient plus insistantes, et intrusives. À l’occasion d’un arrêt en gare, alors que Louise croisait le regard d’un jeune homme sur le quai qui s’était arrêté un instant sur l’éclat de sa bouche que le désir avait humidifiée, elle devait bien reconnaître qu’elle se délectait de la situation, et son visage sur lequel se lisaient la lascivité et la compromission ne s’est pas détourné.
Le train reparti, il l’avait assise sur ses genoux. Ses jupons flottants permettaient d’entretenir la confusion quant à l’activité des deux passagers. Quand un contrôleur est venu s’assurer du bien-être des voyageurs de leur voiture, elle avait des difficultés à garder le silence.
Alors que la nuit tombait sur le convoi qui filait, il pénétrait doucement son sexe trempé. Elle en ressentait un grand soulagement, et n’a pas pu réprimer un soupir sonore. Ils restaient tous deux immobiles en laissant le ballottement ferroviaire et le hasard de la disposition des traverses accompagner leur plaisir comme il berçait les autres passagers.
Parmi eux, il en était un qui avait le sommeil léger. Louise a étranglé un râle quand elle s’est aperçue que le grand gaillard les observait. Elle s’est d’abord tournée vers la fenêtre, préférant adresser à la nuit le spectacle de sa dissolution. Puis le plaisir a emporté ses réserves, et bientôt elle soutenait son regard. À la faveur d’une éclaircie qui a laissé échapper un rayon de lune, il a semblé au spectateur muet voir le bout de sa langue passer d’un bout à l’autre de sa bouche.
Les yeux fixés sur ceux de la jeune femme, il portait dans sa main calleuse un paquet imposant qui tendait la toile de ses pantalons, et qui lui signifiait en son langage silencieux qu’il était pris d’un désir impérieux de disposer d’un de ses orifices. Il n’avait à cet égard aucune exigence particulière.
Tout à fait remise à sa lubricité, elle s’emparait du membre de l’homme qui s’était approché pour le prendre doucement dans sa bouche, non sans gourmandise, ce pendant que le moustachu la prenait avec une vigueur croissante. À la faveur du passage du convoi dans un tunnel, elle a joui en silence, non par pudeur, mais parce qu’elle avait la bouche pleine, ce pendant qu’elle sentait le sperme se répandre dans son ventre et des ongles se planter en ses flancs.
Les autres passagers s’ébrouaient tandis que deux hommes reboutonnaient leurs braguettes, l’un en examinant la pointe de ses souliers, l’autre en époussetant un pan de son veston, tous deux d’un air semblablement pénétré. Louise posait un pied léger sur le quai. Il était temps d’aller palper de l’étoffe.
La maisonnée prospérait désormais. La famille avait plusieurs boutiques pour écouler les produits de l’usine qui tournait à plein. Ils avaient également racheté les établissements au bord de l’eau où la notabilité locale masculine venait se délasser. Elle et Louise s’étaient spécialisées dans le placement de cadettes de province, qu’elles cueillaient à la sortie de l’adolescence pour les affecter dans l’une ou l’autre de leurs activités en fonction des talents et affinités de chacune, ou les proposaient comme bonnes dans une maison bourgeoise de leurs connaissances.
Eugène avait pris la direction de son périodique, et prévoyait de se proposer à la députation. Son embonpoint naissant, son penchant naturel à la conciliation et l’entregent dont bénéficiait sa femme l’y encourageaient. Elle tenait le logis qu’Elle quittait peu et laissait Louise prendre une part active aux affaires. Celle-ci sillonnait volontiers la région en train, moyen de locomotion qu’elle jugeait confortable et convivial.
Armand jouait dans le jardin, couvé par le regard bienveillant des deux femmes. Il avait le nez fin d’Eugène, et les yeux verts d’Octave le jardinier. Sur son front haut passait l’ombre de l’étrange. Telle était la vie d’Elle et Louise.