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n° 20360Fiche technique14546 caractères14546
Temps de lecture estimé : 8 mn
11/07/21
Résumé:  Surprenant quand l’improbable se dessine à l’horizon...
Critères:  fh campagne fellation -coupfoudr -rencontre
Auteur : Kannouteki      Envoi mini-message

Série : Thérapie par le mâle

Chapitre 04 / 05
Jeux de plein air

Résumé de l’épisode précédent :

Du commencement avec une envie délirante scénarisée, à part attirer les moineaux et les pigeons elle cherche, dans sa thérapie par le mâle, une solution… donc à l’avenir des choix à faire.

Ne pas confondre : l’auteur est celui qui écrit une histoire. Le narrateur est celui qui la raconte. Le personnage est celui qui la vit.






Quand la réalité…


Quelques semaines plus tard, lors d’un énième confinement qui s’éternise avec couvre-feu et attestation, je suis dans ce supermarché au rayon des apéritifs cherchant des biscuits nature, en prévision d’une soirée grignotage (saleté de confinement qui empêche les gens de s’envoyer en l’air ou de sortir), bien sûr disposés sur la dernière étagère tout en haut.

Bien que je sois grande, je m’étire sur la pointe des pieds pour atteindre le paquet convoité qui, ma maladresse légendaire aidant, tombe pour s’écraser au sol, quand une voix masculine derrière moi se fait entendre avec un ton faussement déçu :



Surprise, je me retourne, et là, en face de moi, un homme masqué, vêtu d’un jeans avec une chemisette entrouverte sur un torse légèrement poilu, me regarde de ses yeux plissés légèrement hilares devant ma mine déconfite :



Je t’en ferais tomber du « paquet », moi.


Machinalement, je ramasse le sachet au sol, comme une gamine prise en défaut, et me relève quand l’inconnu s’approche de moi tel un félin. Je recule instinctivement (gestes barrières obligent), aux abois, pour me retrouver le dos collé au rayon, coincée face à lui, sans issue, son torse devant mon nez, ses bras ostensiblement en l’air de chaque côté de moi, sa haute stature m’empêchant toutefois de m’écarter.


Nos corps ne se touchent pas, mais nous sommes tellement proches l’un de l’autre que les effluves de son parfum font frémir mes narines malgré moi. À moins que je n’éternue à cause de mes allergies.

Je reste ainsi les bras ballants comme dans une scène irréelle où les protagonistes évoluent au ralenti loin de tout ce qui les entoure, comme coupés du monde.


J’en ai les jambes qui tremblent pendant qu’il me fixe d’un regard profond avec un sourire que je devine sous son masque. Son jeans laisse présager un sacré fichu paquet attrayant aussi qui ne me laisse pas du tout indifférente.

Nanméo, Loup de Tex Avery sort de ce corps !

La situation ou mon trouble l’amuse tandis que je suis statufiée sur place. Non, pire, je sens ma chatte s’humidifier inexorablement sous ma jupe.



Je vois bien qu’il s’amuse de la situation (joueur en plus !). La surprise et l’incongruité de son attitude me clouent le bec, pourtant je n’ai pas la langue dans ma poche habituellement, mais là, je suis désarmée devant son sourire, son amusement, et sous le charme aussi.


Foutue pandémie qui vous perturbe le quotidien et le cerveau !

Soit les gens sont agressifs et l’on a envie de leur botter le c.. ou de les étriper, soit ils se comportent comme des puces excitées en manque de sang.


Son visage s’approche du mien pour glisser à mon oreille d’une voix étouffée :




… inspire le scénario.


Une idée dans ma tête prend forme (oui… je te veux, toi), tout en posant une de mes mains sur son torse, non pas dans un geste de défense, mais cherchant le contact comme pour une invitation.

Son regard accompagne mon geste pour revenir s’ancrer au mien dans un léger subtil acquiescement victorieux.



Je n’ai plus la tête à ma liste de courses, black-out total sur le quotidien. Je reste ainsi figée un instant, comme perdue.

Mon cerveau ayant soudain capté le mot « sortie » vire de bord sur l’idée première de m’offrir une joyeuse partie de coït tant désirée. Je n’ai jamais achevé mes courses aussi vite que cette fois, comme sur un nuage, me retrouvant dans une file d’attente à une caisse je ne sais pas comment.


Sur ma gauche, lui aussi est à une autre caisse, nos regards se croisent complices. Médusée, comme dans un état de flottement sur le parking, je me dirige vers ma voiture en le cherchant encore des yeux.

Comble du hasard, sa voiture est garée dans mon allée, nous chargeons respectivement en vrac nos courses en nous jetant des œillades.

Plus efficace que moi, aussitôt son chargement achevé il vient par-derrière pour me glisser à l’oreille :



Son ton est ferme n’appelant aucun refus. Je le suis donc et nous nous retrouvons en rase campagne au bord d’une petite route bordée par une forêt, nos deux voitures garées l’une derrière l’autre, loin des axes principaux, sous les doux chants des grillons. Ce joli mois de mai est chaud pour la saison. Seulement le mois de mai ?


Je coche quoi sur mon attestation maintenant :

1– Activités physiques ?

2– Fournitures de première nécessité ?


Il est déjà descendu de sa voiture, appuyé sur la portière nonchalamment attendant que je finisse de me garer. Sans le masque, il est plutôt bel homme avec une barbe entretenue de quelques jours, me dis-je en le détaillant.


Gênée, ne sachant quelle contenance adopter en descendant lentement de mon véhicule à mon tour, il ne me laisse pas le temps d’y réfléchir plus en venant vers moi, déterminé, avec un sourire aux lèvres.



Son torse contre ma poitrine généreuse libre de toutes entraves, je sens instantanément mes tétons pointer d’excitation sous mon chemisier entrebâillé, à ses mots. Son bassin se porte à la rencontre du mien me provoquant des ondes de volupté dans le ventre, je m’accroche comme je peux à son cou de peur de glisser sous ces émotions soudaines qui m’agitent.

Un sourire narquois alors se dessine alors sur ses lèvres.

Elles ont un pouvoir magnétique qui m’attire, à moins que ce ne soit elles qui ne viennent à moi dans un élan charnel.

Je ne sais plus où je suis.

Ses lèvres s’emparèrent brusquement de ma bouche dans un baiser sauvage où nos langues s’apprivoisent dans un langoureux ballet.

Sans réfléchir (comment peut-on réfléchir dans pareille situation ?), je gémis malgré moi sous ses attentions si viriles.


Une main indiscrète se glisse sous ma jupe relevant le bord sur mes cuisses nues, abaissant mon string dont je me débarrasse au sol prestement dans son élan. Un glissement dans une douce caresse vers mon bas-ventre.

Instinctivement en réponse à cette stimulation mon bassin bascule à sa rencontre se frottant contre sa main, contre lui, contre son corps. Je sens la chatte en chaleur, j’en rougis. Je suis aux anges et me sens déjà prête à l’accueillir, à cet instant, dans mon intimité si mouillée par le désir.


Ce n’est pas le programme qu’il a en tête, car il préfère provoquer d’autres émois lascifs quasi animaux au vu du regard ironique qu’il me jette me faisant sentir femelle comme jamais.

Sa bouche descend de mon oreille vers ma nuque puis le long de mon cou échauffant mes sens de son souffle au passage, distillant une caresse humide de sa langue…

Je sens son érection gonfler dans son jeans que je ne manque pas d’entretenir en me frottant dessus. Mon corps embrasé ne m’appartient plus répondant malgré moi à tous ses effleurements.

Ses mains m’ayant délestée du voile d’un chemisier devenu inutile, sa langue joue un instant langoureusement avec un téton tendu, puis alterne avec son jumeau orphelin dans une équité remarquablement efficace, pour aborder mon nombril avant de s’égarer et rejoindre sa main entre mes cuisses.


Égarer ? Non, pas du tout. Cette langue sait très bien ce qu’elle fait ici. Elle rampe sur ma peau marquant son chemin de sa trace humide, descendant lentement pour s’engouffrer dans cette échancrure charnelle. Elle s’approche doucement de mon antre mouillé, s’attardant encore ici et là en aller-retour aguichant.

Ma tête s’agite dans tous les sens comme pour repousser les ondes frémissantes le long de ma colonne vertébrale qui menace d’exploser dans un feu intense entre envie et festin charnel.



J’ai le chic pour tomber sur des joueurs. C’est ma veine !

Je suis capable de l’étriper à cet instant s’il ose arrêter ses machiavéliques caresses sur ma peau.


Cependant pour calmer le jeu ou reprendre mes esprits dans cette course aux plaisirs, je glisse du capot de la voiture pour prendre en main son sexe palpitant, après avoir défait et abaissé son jeans avec son boxer dans la foulée, avec un peu de précipitation.

Mon regard se fait coquin à l’attention de ce guerrier triomphant avec cette femelle à genoux devant son attirail masculin.


Je décalotte son gland suintant déjà de liquide pré-séminal pour le sentir, le titiller délicatement du bout de ma langue avide tout en caressant d’une main tantôt la chair tendre de ses cuisses, tantôt ses couilles légèrement poilues.

Les sens en alerte, je n’en perds pas une miette. Entre ma langue et ma main, je savoure son goût, sa texture, ses frémissements annonciateurs de son plaisir. Il gémit son plaisir par des râles du fond de sa gorge, pendant que ma langue glisse le long de sa hampe dans un langoureux va-et-vient en bavant dessus.

Les muscles de ses cuisses tressautent incontrôlables sous mes douces attaques à chaque fois plus intenses. Ma bouche gourmande engloutit sa hampe tendue pratiquement jusqu’au bout dans une presque gorge profonde, les yeux pleins de larmes.

Sans sortir complètement sa bite, je laisse son gland entre mes lèvres et, plantant mes yeux dans son regard, je l’enfonce doucement, sentant au passage l’entrée de ma gorge que je force à nouveau.

Malgré un haut-le-cœur qui manque me faire vomir, j’accepte la pénétration offerte à son désir de mâle.

Je lis d’abord la surprise dans son regard de cette fellation extrême pour enfin en profiter. Son bassin s’agite me limant la gorge dans une danse sensuelle et charnelle, ses poils pubiens et ses couilles venant frapper mon nez et mon menton. Mon autre main rejoint mon petit bouton d’amour déjà excité, durci appréciant autant la douceur que la dureté de ce pieu offert au travers de ma langue.


Si les femmes savaient le pouvoir qu’elles ont en cet instant… sur le mâle abandonné à leur merci, elles joueraient moins les chichiteuses à offrir une fellation.



Un partout, balle au centre.


En mode merdeuse avec un sourire provocateur au bord des lèvres, je me redresse interrompant cette pipe monumentale pour me coucher face à lui sur le capot, la croupe relevée à son attention, les jambes bien écartées.

Comme hypnotisé par la vision de ma chatte imberbe, il se penche jusqu’à moi avant de déposer quasi religieusement les lèvres dessus, englobant de ses mains mes fesses. Il se met alors à me dévorer l’entrejambe, savourant le goût fort de ma cyprine, respirant mes enivrants effluves.


Maintenant sa tête contre ma chatte comme si je voulais le faire rentrer en moi, je geins des mots sans suite, poussant de petits cris tandis qu’il suçote tantôt mon berlingot, tantôt mon abricot dégoulinant.


Avant que je n’atteigne l’acmé convoité, soudain, il retire sa bouche pour agripper aussitôt mes hanches généreuses, ne me laissant pas le temps de grogner mon mécontentement, et dans une poussée magistrale s’enfonce d’un coup dans mon antre dégoulinant.


Une de mes jambes s’enroule aussitôt autour de son bassin pour un rapprochement luxurieux, tandis que l’autre, impudique, s’écarte encore plus pour faciliter sa pénétration un peu bestiale.

Les yeux dans les yeux, d’intenses frissons de plaisir parcourent nos corps au diapason tandis que sa superbe queue s’enfonce aussi loin que ma matrice le veut.


Je le voulais encore, encore, encore plus profond, plus loin encore !




NDLA :

Une réalité et un désir scénarisé. Je ne sais pas son nom, mais je croise souvent cet inconnu dans le même supermarché avec toujours le même regard coquin… Mon cœur s’emballe chaque fois.

Cela aurait pu, mais je n’ai jamais osé !