Résumés des épisodes précédents :
Ildéfonse a été nommé curé de la paroisse de Gnancucu et lors du décès du maire, sa veuve, Louise, quarante ans, a pris du service comme bonne chez lui. La fraîcheur de Louise et la jeunesse d’Ildéfonse ont fait que relativement rapidement, ils sont devenus amants. Arrive l’Évêque en tournée de diocèse, il demande aussi sa part de fornication. Lors d’une dernière passe, le préservatif avec label de garantie Vatican fait comme les maillots des Suisses lors de l’Euro 2016, il se déchire. On se retrouve le lendemain d’une nuit tumultueuse, peut-être avec conséquence, bien que Louise ait l’âge canonique requis.
Personnages :
Ildéfonse : curé de Gnancucu
Louise : veuve du défunt Maire, devenue bonne de curé.
Josie : fille de joie qui a trouvé à se marier
Vit : Évêque du diocèse (St-Vit se traduit en français par St Georges)
Jasmine : nièce de Vit.
Le lendemain matin
- — Tu es trop forte, maintenant on dort, je crois qu’on a assez donné à la déesse de l’amour pour s’abandonner à Morphée, s’exclame Ildéfonse !
- — Dis, mon chéri, tu n’aurais pas un discours un peu païen ? répond Louise.
- — Après ce qui s’est passé, je ne me vois pas trop parler de la vierge Marie, cela ne doit pas trop être son rayon, à moins que le saint Joseph soit le patron des cocus, dit Ildéfonse
Le lendemain matin, l’évêque, les yeux bouffis de sommeil, émerge doucement des douceurs du repos pour reprendre la dure tache de gardien du troupeau des fidèles. Il se remémore cette folle nuit où Louise lui a séché les roustons, en recevant son obole épiscopale dans la bouche, mais il était trop fatigué pour renouveler son exploit en lui remplissant la chatoune. Il a dû laisser le curé le remplacer et apprécier ce qu’il avait si bien préparé.
Il faut dire que ce diable d’abbé était infatigable et surtout avec un cul très accueillant. Il s’était bien amusé ! Chaque fois qu’Ildéfonse arrivait au fond de la matrice, lui, un peu par perversion, poussait encore un peu en l’enculant. Dieu que c’était bon !
Ensuite, la catastrophe, la capote a explosé devant le déluge qui sortait des couilles d’Ildéfonse. Vraiment, le Vatican n’est plus ce qu’il était depuis que la banque Ambrosiano⁽¹⁾ est aux commandes, il n’a pas encore tout à fait assimilé les nouvelles technologies ou bien il a été trompé sur la qualité en se servant dans une fabrique de maffieux.
- — J’aime cette odeur de café frais qui arrive de la cuisine. Je me sens une faim de loup, mais avant, j’aimerais enlever cette odeur de stupre qui me colle à la peau et surtout dans ma barbe, quand je ressens l’odeur de Louise, je recommence à bander. Je pourrai peut-être lui en remettre un morceau.
Se dirigeant d’un pas quelque peu hésitant vers la cuisine, il trouve Louise en plein travail, préparant le petit-déjeuner dans sa chemise de nuit très pudique. Mais que devient la pudeur devant un évêque lubrique ? Elle part en pièces détachées.
- — Louise, viens vers moi, ce matin, j’ai besoin d’un petit câlin (zut, je recommence avec ces vers)
- — Mais, votre excellence, vous n’y pensez pas, si tôt le matin ? Je n’ai pas encore pris mon bain après toutes ces perversions de la nuit.
- — C’est pas grave, cela coulissera d’autant mieux, maintenant que c’est bien graissé.
- — Attendez que je retire le lait de la plaque et je suis à vous.
C’est ainsi que Louise se trouva embrochée tôt le matin par son Excellence qui oublia de mettre le chapeau épiscopal sur sa bite et se planta, travailla, baratta, tant et plus qu’à la fin il explosa d’un long flot de semence qui se joignit au produit des couilles d’Ildéfonse dans la course aux ovaires de Louise,
Petit-Louis a pris en tête le virage des trompes de Salope, excusez, je voulais dire de Fallope, talonné par son ami Alexis, il frétille de la queue comme un alevin devant la bouche d’un brochet, il fonce, comme son père, il arrive en vue de ces monstrueux ovaires, se jette la tête la première, pratiquement en même temps que son ami Alexis. La porte se referme et les poursuivants se cassent le nez dessus et ils sont refoulés pour atterrir finalement sur la couverture ecclésiastique. Nos deux héros ont gagné la course, ils s’installent confortablement dans ces appartements princiers, ils vont être tranquilles pendant neuf mois, choyés, bichonnés, nourris logés, avant leur venue dans ce monde cruel.
- — Mais, Votre Seigneurie, vous avez oublié de vous couvrir et vous avez rempli ma chatoune. Que se passera-t-il si je tombe enceinte ?
- — Ne t’inquiète pas, je ne manque pas de ressource, il y a assez d’institutions religieuses qui me sont bien dévouées et où tu pourras accoucher. Ensuite, nous prendrons tout en charge.
- — Oui, mais ce sera mon fils tout de même, je n’en ai jamais eu jusque-là !
- — Raison de plus de ne pas craindre de suite.
- — C’est vrai, allez donc vous rafraîchir et on passe à table, Ildéfonse doit rentrer tout soudain avec du bois de chauffage.
- — Au fait, j’ai une nièce que j’adore, elle est aux études et elle aimerait passer quelque temps à la campagne pour s’aérer l’esprit, pensez-vous que vous pourriez l’héberger ?
- — À ses risques et périls, répond Louise, qui s’imagine déjà des parties triangulaires où elle n’aura pas à tenir le rôle de l’hypoténuse. Je suppose qu’Ildéfonse sera enchanté d’avoir de la chair fraîche, déjà qu’avec ses catéchumènes féminines, je le voyais dans un état d’excitation avant qu’on parte dans la fornication. Mais dans ce cas-là, il faudra avoir des préservatifs garantis étanches et pas des Puma ou des Vatican.
À ce moment-là, Ildéfonse arrive portant une grande corbeille remplie de bois de chauffe.
- — Votre Excellence est réveillé, vous avez bien dormi, mais j’ai l’impression que l’odeur de ma chambre s’est transmise dans la cuisine, Louise, va donc te laver, cela transpire le stupre et la fornication tôt le matin.
- — Ne la gronde pas, proteste l’évêque, c’est moi qui ai remis le couvercle, finissant ce que j’ai interrompu hier soir.
- — Alors dans ce cas-là, à table, j’ai grand-faim.
Pendant le repas, le chef du diocèse amena le sujet sur sa nièce et son désir de vivre un été à la campagne.
- — J’en serais très honoré, mais vous connaissez la faible qualité du matériel épiscopal si cela dégénère ! J’aimerais un crédit spécial pour acheter du solide.
- — Oui, pas de problème, mais j’aimerais bien que vous me la débourriez, car après, je l’hébergerai dans ma demeure et j’aimerais bien qu’elle soit déjà bien au fait de ce genre de plaisir.
La nièce
Arrive le temps de l’été, avec les vacances universitaires, amenant du coup l’évêque et sa nièce pour un hébergement dans la cure de Gnancucu. Louise a mis les petits plats dans les grands et présente une daube du meilleur aloi.
- — Voilà ma nièce, je vais te laisser entre les mains d’Ildéfonce et de Louise, j’espère que tu vas te plaire, c’est vraiment la campagne en profondeur.
- — Oh ! Oui, mon oncle, c’est gentil d’avoir organisé ce séjour, cela remplit tous mes rêves.
Une fois la voiture partie, se pose la question du logement, il n’y a que deux chambres, celle de la bonne et celle du curé, laquelle a un grand lit pour permettre à la gouvernante de temps en temps venir tenir le curé au chaud, surtout en temps d’hiver.
- — Voilà comment on va faire, je vais prendre le lit à Louise et vous allez coucher les deux dans mon lit. Je ne vois pas d’autres solutions, fait Ildéfonse d’un air angélique.
- — Comme d’habitude, le plus gros du travail me reste, râle Louise devant la décision d’Ildéfonse de lui laisser le travail d’approche, toujours très délicat dans ce milieu religieux.
- — Mais je t’aiderai pour changer les draps, lui répond Jasmine… Dis-moi, Ildéfonse, c’est vrai que tu étais prêtre-ouvrier au Canada avant de venir ici ?
- — Oui, c’est bien vrai, mais j’ai été obligé de le quitter à la demande de l’évêque, je lui faisais de l’ombre.
- — Ainsi, c’est vrai ce que me disait mon oncle que tu as été muté à cause d’une affaire de mœurs ?
- — Oui et non, c’est vrai que pendant que nous étions en débardage, souvent je rentrais au village le samedi pour faire la messe le lendemain tôt le matin et je recevais les confessions le samedi après-midi ou le soir. Suite à cela, beaucoup de villageoises, quelque peu délaissées par leur conjoint, qui préféraient aller courir la gueuse plutôt que de venir faire leur devoir conjugal, me demandaient un soutien, soutien qui s’est peu à peu transformé en autre chose. J’ai fini par avoir, ce que j’ai appris plus tard, la réputation d’être un bon coup. Il faut dire que ce n’était pas trop difficile avec ces rustres qui rentraient et sautaient sur leur épouse sans se laver, ni gentillesse. Ceci a rapidement fait de l’ombre au vicaire qui avait perdu son statut de bon coup à cause de moi. Sa Seigneurie au Canada a demandé mon rappel en Europe alors que j’en étais qu’à mon deuxième hiver, bien qu’il en fût prévu quatre.
- — À ce moment-là, pourquoi veux-tu que je dorme avec Louise dans ton lit ? Tu sais, cela fait déjà un moment que j’ai perdu ma gourme, mais je n’ai pas encore rencontré ce qu’on appelle un bon coup.
- — Je veux bien, mais la maison n’est pas équipée convenablement de moyens anti-conception et je ne voudrais pas avoir de problème avec la hiérarchie à cause d’une grossesse non désirée. Au Canada, je ne consolais que des épouses délaissées ou mal baisées, mais pas les non-mariées.
- — Et qui te dit que je n’y ai pas pensé à la contraception ? Cela fait déjà un moment où je ne suis pas exactement les recommandations de Vatican 2. Je suis équipée, je prends la pilule pour éviter toutes surprises avec les copains.
- — Alors si tu veux pour améliorer la chose, on peut inviter quand même Louise, elle risque de s’ennuyer dans sa chambre toute seule. Je n’aimerais pas qu’elle déprime.
- — Oui, oui, ce serait bien, je n’ai jamais fait avec une femme, depuis le temps que j’en ai envie. Je sens que mes vacances vont être riches et bénéfiques.
- — Alors Louise, tu n’es pas contre ? Je sais que tu ne m’as jamais confessé avoir couché avec une femme. Cela te tenterait d’essayer ?
- — Oui pourquoi pas, même si c’est quand même ton goupillon que je préfère pour résonner dans la cloche de mes entrailles, cela m’évitera de mourir idiote peut-être.
- — Alors en route pour Lucre et Fornique à Sion répond Ildéfonse, sentant sa perforatrice en pleine expansion pas très catholique.
Les trois se préparent à une première nuit des plus chaudes de l’été, une fois la chasuble passée par-dessus la tête d’Ildéfonse, Jasmine ne peut s’empêcher de remarquer :
- — C’est bien vrai donc la réputation que t’ont faite les Canadiennes. Tu me sembles effectivement bien outillé pour la pêche aux moules. Mon petit panier, maman, je sens que ce vil vil curé va me le percer⁽²⁾.
- — Certainement répond Louise, mais avant j’aimerais mettre un peu de « continu curé » et non pas de la poudre à récurer⁽³⁾. Je veux bien goûter ta moule pour voir si j’y retrouve le goût de ma Bretagne natale. Dans ma jeunesse, j’adorais les moules, fraîches ou marinées. Je sens que la tienne doit être fraîche et bien baveuse.
- — C’est une bonne idée, proclame Ildéfonse, enchanté de la suite de cette épopée, pendant ce temps, je vais aiguiser mon épée dans l’aiguisoir de Louise, je vais un peu nourrir le rejeton de ton oncle.
- — Comment cela ?
- — Il y a quelques mois, il est venu nous rendre visite et il a béni la grotte d’amour de Louise en laissant un petit souvenir à venir et régulièrement je le nourris par perfusion.
- — Quoi ? Mon oncle, béni soit-il, t’a mise en cloque ? De cela, je n’en reviens pas, moi qui le prenais pour un saint homme.
- — Saint, je ne le pense pas trop, mais homme, c’est vrai que c’est un bon coup, presque aussi bon qu’Ildéfonse. L’application de son goupillon sur ma crevasse de pécheresse a fait un miracle, alors que je pensais ne jamais connaître les joies de l’enfantement, il a su faire fructifier mes ovaires, béni soit-il !
- — Oui, mais comment vas-tu faire quand le bébé viendra ?
- — Après le sevrage, que j’espère le plus tard possible, le bébé sera confié à un couvent sous sa juridiction, pour s’en occuper et j’aurai un droit de visite aussi souvent que je veux, même je pourrai au début si Ildéfonse le permet y faire une retraite. Il m’a confié que la mère supérieure lui était toute dévouée, vu qu’elle aussi a pu bénéficier de son goupillon miraculeux.
- — Ça alors, je n’en reviens pas.
- — C’est une structure absolument indispensable intervient Ildéfonse, si on veut faire front à tous les accidents dus aux défauts de fabrication des préservatifs Vatican, préservatifs qui ressemblent plus aux maillots de l’équipe suisse de football lors du Championnat d’Europe de 2016. Au fait, Louise, comment trouves-tu sa moule, elle est à ton goût ? Faut-il mieux que je l’honore de mes moustaches ou que je lui fasse aussi connaître mon goupillon ?
- — Je pense que les deux, dans cet ordre, seraient bien. Pendant que tu humidifies tes moustaches aux siennes, je vais me servir une petite tranche de ton saucisson, ce fruit de mère⁽⁴⁾ m’a mise en appétit.
Post-scriptum
Je voudrais m’excuser vis-à-vis des convaincus de la religion catholique romaine, mais celle-ci a, par le passé et encore actuellement trop de passifs pour que je me modère.
Ma liste non exhaustive des griefs :
• Sexisme au niveau sacerdotal qui entraîne des crimes contre nature. Pédophilie, pédérastie.
• Trop peu d’humanisme dans la structure pyramidale du pouvoir.
• Trop de crimes faits en son nom qui n’ont pas été publiquement reconnus et sans demande de pardon.
• Perversion du message biblique pour l’obtention du pouvoir.
• Manque de modestie en pensant qu’elle est la seule à avoir la vérité et qu’elle s’en éloigne de plus en plus.
• Interdiction de mariage au niveau des prêtres, ce qui entraîne une notion de péché alors que ce n’est que très naturel. Christ a bien dit « aimez-vous les uns les autres », il n’a pas précisé si c’était entre hommes et femmes ou entre même genre.
• L’ÉCR⁽⁵⁾ a eu le culot de restreindre le message biblique et de l’interpréter à sa convenance.
• Intolérance religieuse encore bien vivace.
• Voir : www.lOrientlejour.cOm/article/258915/Le_fondateur_de_la_Banco_Ambrosiano_a_ete_beatifie_par_le_pape_Un_banquier_au_paradis_…_%2528photo%2529.hTml
J’en aurai encore quelques pages, mais j’estime que c’est amplement suffisant pour justifier ce texte pamphlétaire.
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Notes en fin :
⁽¹⁾ La banque du Vatican
⁽²⁾ Petite phrase en hommage à Jacques Martin, trop tôt décédé
⁽³⁾ Ou la poudre arrêt Curé. Jeu de mots.
⁽⁴⁾ Petit jeu de mots Fruit de mer, les moules se parent à la mue de novembre
⁽⁵⁾ Église Catholique Romaine