Résumé de l’épisode précédent :
La paroisse de Gnancucu reçoit un nouveau curé, Ildéfonse, à la suite de la retraite du précédent. Il a de la peine à recevoir une servante pour l’aider à tenir sa cure et il profite du décès du maire, mort dans des circonstances obscures, pour engager sa veuve qui vient d’atteindre l’âge canonique. Après une résistance acharnée des deux, ils finissent par se plonger dans le stupre et la fornication, à leurs grandes satisfactions. L’évêque se pointe dans une tournée d’inspection de son diocèse.
Une fois, ma servante partie, l’Évêque remarque :
- — Tu as une servante bien avenante et très belle, je t’envie.
- — C’est vrai qu’elle est belle et avenante, c’est d’autant plus dur pour moi, c’est une pénitence permanente de refréner mes pulsions.
- — Et elle, ce n’est pas trop dur d’avoir un jeune curé alors qu’elle vient de rentrer dans l’âge canonique ?
- — Votre Excellence m’indispose, je ne suis pas son confesseur, ce ne serait pas correct.
- — Avez-vous déjà couché ensemble ?
- — Je confesse que nous avons déjà eu des rapports pas très catholiques.
— Voilà, pour pénitence, tu me la prêteras pour cette nuit, cela fait longtemps que je fais également pénitence et j’ai besoin d’une bonne cruche⁽¹⁾.
- — Mais, je ne connais pas ses sentiments à votre égard ! Je vous laisse le soin de la convaincre et nous n’avons pas de préservatifs.
- — Sur ce point-là, je suis prévoyant et quand j’ai appris que tu avais une super servante, j’ai pris mes précautions.
- — Je vois que mon copain qui est venu me visiter n’a pas su tenir sa langue.
- — Eh oui, nous sommes très intimes, il ne me cache plus rien depuis que je l’ai guéri de la constipation.
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- — Voilà, mes seigneurs, le souper est prêt. Je vais m’occuper de votre chambre.
- — Justement, fait l’Évêque, il y a des modifications. Comme je suis très frileux et qu’il fait relativement froid dans cette cure, j’ai besoin de quelqu’un qui me tienne chaud. Tu viendras réchauffer ma couche.
- — Mais, Excellence…
- — Cela ne te plaît pas ?
- — Non, enfin, oui, ce n’est pas ce que je voulais dire, mais Monseigneur Ildéfonse…
- — Il est en pénitence, mais s’il a trop froid pendant la nuit, il pourra aussi venir se réfugier dans notre sainte chaleur, une fois que je l’aurai bien allumée, pour que nous le réchauffions à son tour.
- — Si je comprends bien, vu que nous n’avons que deux lits et que vous voulez sauver l’âme de Monsignore Ildéfonse en ne le soumettant pas à la tentation, vous sacrifiez la vôtre en me tenant compagnie cette nuit ?
- — Tu as tout compris, mais vu le sacrifice que je consens, j’espère que tu y seras à la hauteur. Mon goupillon n’est plus aussi alerte qu’autrefois, il a besoin de soins attentifs et chaleureux.
- — Que votre Excellence ne se fasse pas de souci, cela fait un mois que nous nous améliorons.
- — Comment cela ?
- — Monseigneur courrait après la mort, son poêle était mort, toussant, tremblant de froid, transi jusqu’aux os, il m’a demandé de le soigner. Je n’ai eu d’autres ressources de lui réchauffer tant l’âme que le corps. Évidemment, couchée à côté d’un jeune corps très viril, après des années d’abstinence, à cause d’un mari qui préférait dépenser notre écot avec les femmes de mauvaise vie que de faire son devoir familial, et qui, les rares fois où il le faisait, me laissaient encore plus insatisfaite, je n’ai, à ma grande honte, pu résister de profiter de son goupillon. Une fois le pas franchit, ce fut régulièrement que nous avons pris grand plaisir l’un de l’autre.
- — Mon enfant, pour ce dévouement à notre sainte cause, je vous donnerai votre absolution cette nuit, car moi aussi je suis transi et j’ai besoin de votre chaleur féminine.
- — C’est avec un grand plaisir que je me permettrai de chauffer et réchauffer votre excellence, vous êtes encore très bel homme, je pense que nous sommes un peu du même âge.
Sur ce, les convives font honneur à la fricassée de porc et aux épinards en branche, liés par une mince tranche de lard que le boucher met toujours de côté pour la rémission de ses péchés. Le tout est arrosé d’un vin de messe bien tempéré, comme le clavier de J.-S. Bach⁽²⁾.
Louise, avec le vin de messe, commence à être un peu pompette et se demande comment cela va se continuer. Si elle a baisé avec un curé, avec un Évêque, c’est une autre paire de manches, surtout que celui-ci a l’air spécialement averti de la chose. Son minou est en pleine transpiration et elle est excitée comme un pou sur un pubis bien garni.
Ildéfonse, dans le respect de la hiérarchie doit faire bonne figure à sa mésaventure et espérer qu’il en tirera quelque chose, mais il ne voit pas quoi, à part des désagréments.
Bâillant ostensiblement, le Vicaire du Christ, le Priape en état de réveil, se lève, pour aller dormir.
- — Louise, tu viens !
- — Mais votre Excellence, je vous ai fait couler un bain, il paraît que c’est indispensable avant de se réchauffer.
- — Soit, puisque tu le dis, tu auras d’autant plus de travail, car j’ai de la peine à me nettoyer dans le dos.
- — Volontiers, je vous soignerai comme un petit poupon, y compris votre cornichon.
- — J’y compte bien.
Devant la complicité naissante de l’évêque et de sa servante, Ildéfonse ne défonce plus grand-chose, il a la mine triste et le jonc pendant.
- — Et moi ! Et moi, comme dit la chanson.
- — Tu feras trois Aves et quatre Paters pour l’absolution du péché de chair que nous allons commettre.
- — Je me prendrai presque pour Candaule.
- — C’est la vie, mais quand j’aurai bien vidé ma sainte burette, tu pourras nous rejoindre pour le deuxième service.
C’est ainsi que, se morfondant dans la chambre de Louise, rageant contre l’impudence de l’évêque qui applique son droit de cuissage, Ildéfonse se défonce la bite à 5 contre 1. Mais brusquement il arrête en se disant : « l’évêque est déjà pas mal âgé, il déchargera une fois, mais il ne remettra pas le service, il ne faut pas rêver. Je vais garder ma puissance pour Louise, car avec un peu de chance, il n’arrivera pas à la faire décoller et ce sera une belle revanche. »
Et pendant ce temps-là (pas la Méditerranée qui ne se trouve pas à deux pas), mais les deux autres protagonistes, s’apprêtent à consommer les plaisirs de la chair.
- — Louise, déshabille-toi, lui intime son excellence l’évêque, que je voie avant de consommer la beauté de ton corps.
- — Vous me flattez, votre Excellence.
- — Voilà, enlevez encore cette culotte qui me cache vos trésors. Oh, mon Dieu, que c’est tentant et excitant. Pardonnez-moi, mon Père, mais je ne saurais négliger pareille offrande.
Sans attendre plus longtemps, il plonge sa tête entre les cuisses musclées de Louise et atteint sa corolle et avec sa longue barbe. Il se rassasie de ce jus fécond, si délicieux. Il prend entre ses lèvres, le minuscule bijou qui orne cette fente ou cette sente délicieuse.
- — Monseigneur, que vous me le faites bien, on sent un homme d’expérience.
- — Pas tellement, au séminaire, j’en suis réduit à sucer des bites et c’est jamais aussi bon que votre petit moineau.
- — Je vois que votre Excellence est bien tendue, ne voudriez-vous pas que je vous détende un peu, j’ai aussi envie de goûter à votre sainte huile.
- — Que me dis-tu ? Les gorges de mes séminaristes, je les connais par cœur, par contre, c’est très rare que je puisse explorer les amygdales d’une de mes ouailles. Tiens, goûte-moi ce cervelas !
Tant à pomper qu’à la fin, le brave évêque sens le jus remonter des couilles à la prostate pour finir par arriver à pointer au bout de la bite.
Acharnée, Louise aspire cette bite en se disant : « je vais le vider et après j’aurai la paix avec lui et je pourrais inviter Ildéfonse pour la défonce ». Voilà, cela vient et un gros moqueux⁽³⁾ est extrait de la pine épiscopale.
Louise :
- — Viens, mon chéri, que je te fasse un gros papou.
Elle remonte le long du corps de son amant du soir et lui colle un gros patin et lui enfile entre les dents le produit de ses couilles.
- — Mais tu es dégueulasse de me remettre ma sainte purée dans les dents.
- — Bah, quand tu as envoyé ta purée de pruneau en direction de mon estomac, tu ne t’es pas posé de question. Apprécie le bon goût de tes pruneaux, ceux du séminaire sont moins goûteux.
- — Là n’est pas la question, au séminaire, c’est eux qui me traient et je n’ai pas en retour le produit de mes couilles.
- — Il faut un début à tout, si tu veux, tu peux encore me reluire un peu mon minou.
- — Bah ! Non, je n’ai plus envie maintenant, sans l’excitation, c’est pas un plaisir.
- — Votre Excellence, puis-je appeler Ildéfonse pour me défoncer je n’ai pas eu trop mon plaisir, malgré votre 22 long rifle, il n’a pas causé de ravage au bon endroit.
- — Fais, peut-être que le spectacle me redonnera envie.
- — Ildéfonse ! rugit-elle, viens, j’ai besoin de tes services, celui de son excellence est en panne sèche.
Ildéfonse, n’entendant que son bon cœur faire contre sa mauvaise fortune se félicite d’avoir épargné sa substance, il se précipite dans son vrai lit, pousse un peu son Excellence qui est un peu confuse de sa piètre performance.
- — Mon chéri, viens d’abord déguster ma moule, c’est la saison, j’ai évité qu’elle soit assaisonnée par son Excellence. Il a même reconnu que sa mayonnaise n’avait pas un assaisonnement digne de grands chefs, par contre la mienne, elle est nature à 100 %.
Ildéfonse, la lippe avantageuse, avance ses pratiques linguistiques, il n’y a pas que le latin qu’il parle aisément, la langue fourrée fait partie de ses meilleures connaissances linguistiques, sans parler qu’il donne souvent sa langue au chat.
Son verbe fait merveille, Louise décolle enfin pour se diriger vers son premier orgasme de la soirée. Suite au broutage de son amande, la voilà qui part dans un deuxième, tout aussi violent que le premier. Quand, royal, l’étendard flottant au vent, ou plus simplement le dard au gland retroussé, Ildéfonse fonce et défonce la moule qui attend avec impatience ce goupillon que son con doit satisfaire.
- — Belle pièce, mon ami, commente le Vicaire du Christ, plagiant quelque peu Pompidou admirant de Gaulle qui vidait sa gaule aux toilettes de l’Élysée, si ce n’est qu’il avait dit « belle pièce, mon Général », le quel l’avait prié de regarder devant lui.
- — Je me demande si l’envers vaut l’avant, rajoute le saint évêque en glissant une main curieuse entre les fesses de son curé occupé, en bon missionnaire qu’il était, à fourrer la belle qui n’attendait que cela. Votre fion m’a tout l’air d’être apte à recevoir mon baptême, d’autant plus que mon ostensoir m’a l’air de se réveiller. Permettez que je le prépare à recevoir les saints outrages de ma part.
- — Faites, mon père, je me souviens encore des bienfaits du séminaire où je fus inséminé plusieurs fois.
C’est ainsi, qu’à chaque coup de bite d’Ildéfonse, l’évêque en remettait un en contretemps créant une sorte de partition musicale faite de « oups », « haaaaha », « pfuifuif », « han » de bûcheron, « ham » de soubrette et ce, jusqu’à ce que d’un coup de reins puissant, l’évêque vide sa burette sacrée dans le fion de son fidèle curé, qui à son tour, sentant le flot brûlant arroser sa prostate, ne put retenir sa jouissance plus longtemps, il inonde la cavité de sa bien-aimée.
Devant la puissance du flot, créé par une frustration effective et préalable, l’artifice du Vatican ne remplit pas son office et une armée de spermatozoïdes, se sentant des ailes, envahit les trompes de Fallope de cette salope de Louise qui à son tour part dans un orgasme sans fin.
Ceci confirme que la capote, le pape avait bien dit qu’il fallait la mettre à l’index, où les manquements éventuels du matos n’auraient pas de conséquence.
Enfin, après cet épisode de surconsommation de stupre, le brave évêque, les roustons de père François à plat, demande grâce et se dirige vers la chambre de la bonne pour pouvoir récupérer d’un sommeil réparateur et surtout se soustraire aux questions gênantes sur les performances de son matériel diocésain.
- — Zut, se plaint Ildéfonse, la capote a éclaté. Mes petites graines ont essaimé dans ton jardin secret. Saleté de matériel fourni par le Vatican.
- — Calme-toi, dit Louise, ce sera peut-être sans conséquence, au pire on en fera un nouveau petit curé, l’évêque nous aidera au pire.
- — C’est pas sûr, il aime bien profiter, mais quand on présente la facture, il a tendance à se débiner.
- — Ça, je le sais, aussi avant qu’il m’impose de coucher avec lui, j’ai mis une petite caméra que mon mari m’avait offerte, je me demande toujours bien pourquoi. Tous nos ébats sont filmés et enregistrés. Si c’est sans conséquence, cela nous fera toujours quelque chose à visionner.
- — Tu es trop forte. Maintenant on dort, je crois qu’on a assez donné à la déesse de l’amour pour s’abandonner à Morphée.
- — Dis, mon chéri, tu n’aurais pas un discours un peu païen
- — Après ce qui s’est passé, je ne me vois pas trop parler de la vierge Marie, cela ne doit pas trop être son rayon, à moins que le Saint Joseph soit le patron des cocus.
Le lendemain matin, l’évêque se lève un peu péniblement, son 22 long rifle étant étiré au maximum, du coup, il retourne dans la chambre d’Ildéfonse pour faire une nouvelle purge de ses coucougnettes ; mais il voit ces deux tendrement enlacés. Il n’a pas le courage de les séparer et retourne dans son lit pour calmer son excitation de manière très naturelle, à 5 contre 1.
Enfin, après avoir essuyé les résidus de son excitation dans les draps de cette salope de Louise, il se lève, cette fois dans son costume de voyage et se présente à la cuisine.
- — Alors, vous avez bien fini la nuit ?
- — Oui, mais avec l’activité nocturne, on a raté les matines, mais pas les mâtins. J’ai dû remettre le couvert.
- — Zut, moi qui étais prêt et tendu ce matin, j’aurais préféré une petite introduction qu’une branlette, et comme je dois repartir, ce sera une autre fois.
- — Votre excellence ! Vous n’avez pas une petite minute pour me bénir mon minou avec votre goupillon ? Ce qui m’enchanterait. 22 long rifle, c’est pas tous les jours qu’on peut bénéficier de cette arme imposante, calibre 50 mm, tirant des obus bénis sur des ovaires païens.
- — On pourrait, mais j’ai pris du matos contraceptif et je ne tiens pas de prendre de risques inutiles.
- — Si les voies du Seigneur sont impénétrables, les miennes sont parfaitement pénétrables !
- — Vu sous cet angle, je pourrai me permettre un petit retard, mais il faudra encourager le fantassin, il a déjà donné ce matin. J’ai été obligé de le récompenser à la main, je vous ai vu endormi enlacés, ce matin et je n’ai pas voulu vous réveiller. Alors, va dans la chambre d’Ildéfonse, elle est plus chauffée et mets en service le petit matériel de camping, je finis mon café et je viens, tu pourras en primeur, déguster ma saucisse de Strasbourg, elle a besoin d’un petit traitement préliminaire.
Une fois Louise partie pour se préparer à recevoir la porno-onction dans le vasistas⁽⁴⁾, l’évêque confie à Ildéfonse :
- — Cet été, j’aimerais que ma nièce vienne profiter de l’air sain de la campagne et que vous occupiez d’elle, au sens propre et figuré. Je me dois de l’héberger à la reprise des cours universitaires, autant qu’elle soit déjà bien au courant des choses de la vie pour supporter mes penchants à mon grand regret pas très catholiques.
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Notes de fin :
⁽¹⁾ Bouilloire en caoutchouc ou expression méprisante pour une femme.
⁽²⁾ prononcer Bar et non pas Bak, pour avoir l’air un peu moins inculte. C’est un compositeur allemand et pas le certificat de fin des études secondaires.
⁽³⁾ Moqueux, mot romand signifiant un crachat épais.
⁽⁴⁾ Vasistas : déformation de l’allemand d’Alsace, Was ist das ? Qu’est-ce que c’est ? Petite lucarne dans la porte pour observer qui est derrière, mais dans le vasistas, cela voudrait dire dans quelque chose ou dans le machin.