Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 20442Fiche technique19761 caractères19761
Temps de lecture estimé : 14 mn
23/08/21
Résumé:  Une timide institutrice découvre la soumission auprès d’une collègue plus jeune mais très portée sur le sexe.
Critères:  f ff ffh fbi travail école fsoumise hsoumis fdomine hdomine noculotte fmast hsodo jouet init -dominatio soumission
Auteur : Kamelott  (Passionné d’écriture... et de sexe !)            Envoi mini-message

Série : Françoise et Julie

Chapitre 01
Découvertes

La première fois que je l’ai vue, c’était en novembre, il y a un peu plus de six mois. Elle débarquait en remplacement de Mylène partie en congé sans solde. Mylène, une pimbêche que personne ne regretterait, pas moi en tout cas. Elle allait prendre la seconde classe de CE2, l’autre c’est moi qui m’en occupe.



Elle m’a lancé un petit sourire coincé.



Drôle de nana, plutôt grande, brune, bien conservée pour ses quarante-cinq ans, j’avais vu sa fiche. Il y avait quelque chose de bizarre en elle. Timide ? Peut-être un peu, mais pas plus que beaucoup. Non, autre chose. Je l’ai regardée droit dans les yeux, elle a baissé la tête. Sur le coup, je ne m’y suis pas arrêté. Quelle importance ? D’autant que j’avais pas mal de boulot.

C’était le début de l’après-midi, la classe a démarré, la directrice l’accompagnant pour la présenter à ses élèves. Le soir, j’étais un peu pressée, je ne l’ai pas revue avant le lendemain matin.



À nouveau, elle a baissé la tête. Je ne lui avais pourtant pas lancé un regard agressif, juste interrogateur, je voulais uniquement savoir si tout allait bien. Débarquer dans un groupe scolaire en cours d’année n’a rien d’évident, j’en ai fait l’expérience à mes débuts, il y a quatre ans, à la sortie de l’École Normale.


Drôle de nana, décidément. Quelque chose en elle m’intriguait et m’attirait aussi. Depuis mes premières expériences à quatorze ans, je me savais excitée par les femmes. J’ai découvert les hommes un peu plus tard, j’ai adoré sans pour autant renoncer aux amours saphiques. J’assume très bien ma bisexualité. Concernant Françoise, quelque chose m’échappait. Elle était pas mal, mais plutôt banale, j’aurais pu me laisser aller à faire des trucs avec elle au cours d’une fête, après avoir un peu picolé. Mais là, à froid je ne peux pas dire qu’elle me faisait mouiller. Pourtant, elle m’attirait…



Elle a redressé brièvement la tête, le temps de croiser mon regard et de baisser à nouveau les yeux, comme prise en faute.

Le soir, les élèves sortis, j’ai frappé à la porte de sa classe. Je suis entrée sans attendre de réponse, elle a sursauté :



Elle a bredouillé quelque chose, éteignant précipitamment sa tablette. À nouveau le regard baissé, elle était mal à l’aise, comme prise en faute. Ça m’a amusée. Que regardait-elle sur le web ? Une vidéo coquine ? Je lui posai carrément la question. Plus pour la taquiner que par vraie curiosité. Elle a rougi et, toujours sans me regarder, elle a bredouillé :



C’était un mensonge, de toute évidence. J’étais fatiguée par cette journée, les élèves avaient été impossibles. En plus, je m’étais accrochée le matin avec Philippe, mon mari. J’ai craqué :



Immédiatement, je me suis demandé ce qui m’avait prise. Je n’avais aucun droit de lui parler sur ce ton ni d’être aussi inquisitrice. Elle allait me rembarrer, peut-être même me gifler. Au lieu de ça, elle s’est mise à trembler comme un animal apeuré.



Je suis partie d’un grand rire qui ne l’a pourtant pas rassurée. Elle restait plantée là, comme une écolière prise en faute. C’est en me faisant cette remarque que j’ai observé le côté gauche de sa jupe. Il ne tombait pas normalement, étant un peu resté accroché à mi-hauteur. Ce qu’elle était en train de faire n’était pas difficile à deviner.



Mon regard furieux l’a dissuadée de poursuivre ce mensonge ridicule.



Je me suis abstenue de demander « Comme ça, quoi ? ». Le débriefing technique était de toute évidence annulé, je l’ai plantée là, pressée de rentrer chez moi. De fait, j’étais très excitée, imaginer Françoise la main dans sa culotte, lisant des histoires cochonnes avait déclenché une furieuse envie d’en faire autant. Il me fallait quinze minutes de voiture pour rejoindre l’appartement que nous occupions avec Philippe, mon mari. Je résistai à la tentation de rouler trop vite et à celle, encore plus forte de me caresser en conduisant. Phil n’était pas là, il ne rentrerait pas avant deux heures.


Vite, l’ordi, démarrage, connexion sur Rêvebébé que je connais bien aussi. J’adore ce site, les nouvelles coquines sont très inégales. Beaucoup sont écrites avec les pieds, vulgaires et totalement invraisemblables. Mais il y en a d’excellentes. Un(e) de mes auteur(e)s préféré(e)s est Myhrisse. Elle se définit comme une adepte du BDSM, ce qui paraît vraisemblable vu le réalisme de ses textes. Je choisis « Élodie », l’histoire d’une jeune femme qui découvre la soumission pour son plus grand bonheur. J’adore.


La lecture à peine commencée, je glisse une main impatiente dans ma petite culotte. J’ai décidé de garder cette lingerie qui pourrait sembler inutile, voire encombrante, pour ce genre d’activité. Je savoure la pression douce qu’elle exerce sur mon minou, la sentir s’imbiber de ma mouille ajoute encore à mon excitation. J’alterne entre deux doigts enfoncés ou agaçant mes lèvres que j’imagine gonflées, gorgées de désir, ou encore titillant mon bouton d’amour. Parfois les 3 en même temps. Je ne vais pas pouvoir tenir longtemps. Les découvertes d’Élodie occupent plusieurs chapitres, je m’identifie parfois à la jeune femme, mais le plus souvent au Maître.


Je sens venir l’orgasme, je ralentis, enfin j’essaie. Dans le récit, le Maître éduque sa soumise à contrôler son plaisir, à ne jouir que lorsque lui l’autorise. Je dois pouvoir y arriver. Peine perdue, j’explose. Mon corps est pris de soubresauts, la jouissance perdure de longues secondes, peut-être plusieurs minutes. Je ne sais plus, j’ai perdu la notion du temps. Ai-je crié ? Probablement, j’ai même dû hurler, j’adore me libérer ainsi. La voisine va encore faire des réflexions…


Ma culotte est trempée, le tissu de ma chaise est marqué par une large auréole. J’enlève le slip, bien inutile désormais, pour le humer. Beaucoup de femmes n’aiment pas le goût et l’odeur de leur cyprine. Moi, j’adore ! J’adore nettoyer la bite de mon chéri après qu’il s’est vidé en moi. Vacillante, je me rassieds, luttant contre l’envie de recommencer immédiatement. Pas question, j’ai d’autres projets, avec mon Phil cette fois !


Mon mari doit rentrer d’ici une heure environ. J’aurais besoin d’une douche pour me délasser, mais je préfère rester ainsi, trempée de désir et de jouissance. Il aimera !


Je me force à m’occuper, ce n’est pas le boulot qui fait défaut. Dans la maison, mais aussi sur l’ordinateur, j’ai des leçons à préparer. Non, ce qui manque c’est la concentration, je ne pense qu’à ce qui va suivre. J’ai mis une des tenues « sexe » que mon chéri adore, et moi aussi. Bas autofixants, escarpins à talons, minijupe et corsage largement échancré. Je me regarde dans la glace. Sexy, juste ce qu’il faut. J’ai plus « chaud » dans ma garde-robe, mais je ne veux pas qu’il perde le contrôle immédiatement.


19 h 30. Le voilà, je viens d’entendre sa voiture. Des pas sur le palier, la porte s’ouvre.



Les mots banals d’un mari retrouvant sa douce dans leur banal appartement.



Quelques pas étouffés par la moquette. Sa large silhouette masque la porte donnant du couloir au salon.



Il vient de me découvrir assise, si on peut dire cela, dans un fauteuil cuir, les jambes sur les accoudoirs, ouverte, offerte dans une position totalement obscène.



Ce n’est pas une demande, carrément un ordre. Je ne reconnais pas ma voix, rauque, déformée par l’excitation. Philippe sourit, le regard déjà brillant. Il ouvre sa braguette et sort un sexe de belle taille, bandant comme un bourricot. Il s’approche, prêt à me pénétrer.



Il ne répond pas, s’agenouille et commence à introduire une langue gourmande. J’adore sentir ce petit animal, plus court qu’une bite, mais tellement plus agile. Il s’introduit profond, le plus possible, s’agite, tourne virevolte, revient sur les lèvres, s’attarde sur le clito. Le plaisir monte, j’essaie de le contrôler. Mais, ça va encore être difficile.

Des bruits de succion et d’aspiration rappellent que je coule comme une fontaine. Ce que Phil ne manque pas de confirmer :



Il replonge avec avidité. Cette fois, je ne peux lutter contre la vague qui m’emporte. Je jouis ! Très bruyamment, me confirmera-t-il plus tard. La voisine, probablement une frigide, va protester. Mon corps se détend enfin, après une série de spasmes incontrôlés. Je reprends pied, encore essoufflée, mais il faut que je m’occupe de mon chéri.



Philippe se redresse, tout son corps exprime l’excitation. Il est tout habillé, seule sa bite est sortie, au garde-à-vous. Il fait le geste d’ôter ses vêtements. Je l’arrête :



Il se précipite dans la chambre, un peu empêtré pour marcher. Je reprends conscience, le chauffage est à fond, il fait très chaud, toute la pièce sent le sexe. Le voilà de retour avec un gode de petite taille. Un cylindre allongé terminé par un renflement. Une télécommande permet de déclencher des vibrations. Il me remet l’un et l’autre.



Il s’exécute fébrilement. Pendant qu’il prend la position, j’introduis le sex-toy dans mon intimité trempée. Quand il est bien lubrifié, je le positionne sur l’anus de mon chéri avant de l’enfoncer doucement. Je le retire, le lubrifie à nouveau et le replace. Bien à fond cette fois. J’appuie sur la télécommande de la main droite pendant que ma main gauche caresse la verge tendue, glissant doucement jusqu’aux deux boules avant de remonter puis de descendre à nouveau. Phil pousse de petits gémissements. Il adore ce traitement.

Je ne me presse pas. Il voudrait que j’accélère.



Une idée folle s’est emparée de moi : appeler ma sœur. Éliane a onze mois de moins que moi, nous sommes quasiment jumelles et nous ne nous cachons rien. Nous adorons nous faire des confidences, surtout sexuelles, Éliane est aussi coquine que moi. Je lui ai donc déjà parlé du traitement que je réserve parfois à son beau-frère. Mais lui ne le sait pas. L’idée de faire du direct me rend folle d’excitation.



Je constate qu’il ne s’y oppose pas plus que ça, je compose le numéro.



  • — Allô, Éliane ?
  • — Oui ma chérie. Comment vas-tu ?
  • — Super bien, Phil vient de me faire jouir et là, je lui fais ce que je dont je t’ai parlé.


L’intéressé, pourtant proche de l’éjaculation, sursaute.



Je lui donne une grande claque sur les fesses.



Ma main continue à s’activer en douceur, le vibreur aussi. Mon chéri répond par un grognement d’approbation. Ou de plaisir. Éliane n’en croit pas ses oreilles.



  • — Julie ! Tu es incroyable. Tu me montres ?


Il suffirait d’appuyer sur le bouton vidéo, mais je refuse.



  • — Une autre fois…
  • — Alors, mets le téléphone devant lui, je veux l’entendre.


Pourquoi pas, d’autant que je me doute de ce qu’elle est en train de faire. Philippe râle doucement, je sens dans ma main les palpitations annonciatrices du plaisir. Je ralentis un peu pour permettre à Éliane d’arriver en même temps. Je les connais parfaitement tous les deux, je dois parvenir à les synchroniser. Mais il proteste :



Claque sur les fesses.



Je reprends, doucement.



  • — Éliane, tu es toujours là ?
  • — Bien sûr, grande sœur. Qu’est-ce que tu peux être cochonne !


La voix est rauque, le souffle court. Je sais que je peux accélérer. Une vibration longue de la verge gonflée, un râle prolongé et Phil se vide en longues giclées. Dans le téléphone, un gémissement, une série de petits cris. Puis le silence.



  • — Éliane ?


Souffle court, ma sœur répond.



  • — Je suis là. Tu es vraiment infernale.


Je ris, d’un rire de gorge, enroué par le désir qui me taraude à nouveau.



  • — Bon, je te laisse maintenant. Il en a mis partout, il faut qu’il nettoie.


La soirée ne s’est bien sûr pas arrêtée là. Mais ensuite, ce fut plus classique.


Le lendemain et les jours suivants, il ne se passa rien de particulier au boulot. Françoise me saluait toujours regard baissé, toujours sans oser me tutoyer. Nous n’avions pas reparlé de ce que je l’avais surprise en train de faire. Pourtant, ça me trottait dans la tête, j’étais curieuse de savoir exactement quelle nouvelle érotique elle lisait l’autre soir. Pour cela, une seule solution : regarder l’historique de navigation. À condition de pouvoir accéder à sa tablette et à condition surtout qu’elle n’ait pas tout effacé.


L’occasion s’est présentée trois jours plus tard. Convoquée chez la directrice Françoise m’a demandé de surveiller sa classe. Ce qui pouvait se faire facilement, les deux salles de cours étant face à face de part et d’autre du couloir. Elle semblait très agitée, anxieuse, se demandant ce que la directrice pouvait bien lui vouloir. Sans doute à cause de cela, elle laissa la Samsung allumée, totalement libre d’accès. C’était l’occasion.


Vite, l’historique. Rien d’effacé (elle m’avouera plus tard n’y avoir même pas pensé, ne connaissant absolument rien en informatique). Je fais défiler. Première surprise : elle se connecte souvent. La plupart du temps sur Rêvebébé, mais pas que. Presque toutes ses lectures parlent de soumission. L’autre soir, quand je l’ai surprise, elle lisait une nouvelle de mon auteure préférée. Je l’avais déjà lue et appréciée aussi, je n’en revenais pas : la timide Françoise lisait ce genre de littérature. Voilà qui laissait à penser…

Elle revint rapidement, je n’eus que le temps de refermer prestement la tablette.



Elle était manifestement soulagée. Nous reprîmes nos cours réciproques sans plus de commentaires. Chaque jour, nous échangions juste quelques banalités ou quelques conseils de ma part. Mais je me surprenais à penser souvent à elle, surtout à ses goûts littéraires. Elle, toujours regard baissé, toujours sans oser me tutoyer.


Jusqu’à cette après-midi de piscine. Les enfants étaient sous la responsabilité de maîtres-nageurs, nous, les enseignantes avions quasiment quartier libre. Nous étions toutes les deux, Françoise et moi dans le vestiaire des femmes. Nous sommes sorties presque en même temps.

Je fus réellement surprise. Elle portait un maillot deux pièces assez léger, et, en fait, elle était bien mieux que je ne le pensais. Sans intention, je lâchai :



Cette fois, elle sourit, regard toujours baissé, se lançant timidement :



C’était l’occasion que j’attendais. Je répliquais d’un ton cinglant :



Elle se figea, parcourue par un frisson. Un très long frisson. Regard baissé.



Nouveaux frissons. Ce n’était pas de la peur, j’en étais sûre. Je me suis approchée d’elle. Son souffle était court, narines légèrement dilatées. Je lui ai redressé le menton.



Sans écouter ses bredouillements, j’ai plongé la main dans son slip de bain. Mes doigts ont d’abord rencontré une épaisse toison avant de trouver une source abondante.



Silence. Juste troublée par une respiration accélérée. Ma main s’active dans son intimité. Le souffle s’accélère.



Le souffle est de plus en plus court, elle est proche de l’orgasme, je le sens.

Silence. J’arrête mes attouchements.



L’ordre, volontairement vulgaire, a claqué. Nouveau frémissement de Françoise. Elle hésite encore. D’un geste brusque, je baisse le slip de bain dévoilant l’épaisse touffe que j’avais perçue.



Elle se décide enfin. Sa main s’active, le plaisir monte, elle cherche à s’asseoir, trouve un banc métallique. Perfidement, je fais observer :



Inquiète, elle jette un regard vers la porte. Personne ne vient, mais la perspective d’être vue ainsi précipite l’arrivée de l’orgasme. Elle jouit. Presque silencieusement, laissant juste échapper quelques petits cris. Son corps arqué par le plaisir est pris de tremblements qui se calment progressivement. Je résiste à mon envie, j’ai le ventre en feu, mais cela attendra.



J’ai cherché en vain un objet adéquat. Rien. Dans une piscine évidemment… Je n’avais aucune expérience, il fallait que je m’organise.



Je l’ai quittée là. Nous n’avons pas reparlé de l’après-midi. Le lendemain, je l’ai volontairement ignorée. Je suis rentrée chez moi comme d’habitude. Phil était prévenu, nous avons attendu 19 h 30. Allait-elle venir ? Allait-elle respecter les ordres ?


À l’heure pile, la sonnette s’est fait entendre. Je suis allé ouvrir. Françoise était là, tenant entre ses dents la ceinture de cuir. C’était mon ordre. Comme de laisser tomber son manteau d’hiver dès son entrée, découvrant une robe verte boutonnée sur le devant. Regard baissé, elle a attendu, sans un mot.



Elle a relevé la robe verte, jusqu’à découvrir son épaisse touffe.



En répondant, elle a lâché la ceinture.



J’ai fait signe à Philippe. Il s’est approché, sourire aux lèvres, a avancé une main inquisitrice vers l’abricot de Françoise, a fouillé un instant son intimité, déclenchant soupirs et frémissements.



J’ai juste approuvé d’un signe de tête. Puis désigné le bout de cuir au sol.




À suivre…