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n° 20524Fiche technique19920 caractères19920
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Temps de lecture estimé : 14 mn
06/10/21
Résumé:  Que ses démêlées l’opposent à la Mafia ou à la police, Carla démontre sa maîtrise des relations humaines.
Critères:  #humour #délire #aventure #fantastique fhh uniforme grossexe campagne autostop train facial fellation
Auteur : Iovan            Envoi mini-message

Série : Looking for Manara

Chapitre 03 / 07
Chapitre III - La cascina.

Résumé de l’épisode précédent :

La très belle Carla, que j'ai rencontrée dans ce train d'enfer et avec laquelle je viens de passer un moment torride, se fait baiser, avec plaisir, par les voyageurs de son compartiment, et se laisse soumettre par un inquiétant personnage. Dévastée par cette expérience, elle souhaite se rafraîchir et se refaire une beauté.








Je jetai son imperméable sur ses épaules et lui tendis mon bras. Elle s’y appuya, avec un pauvre sourire, et titubante, je l’amenai jusqu’aux toilettes.

Pendant que je la devinais affairée à se débarrasser de toutes ces souillures, je me repassai les images stupéfiantes de cette débauche insensée qui m’avait excité au plus haut point. J’en bandais encore !

Par contre, je frissonnai en repensant à l’apparition du sinistre « contrôleur ».

Nous croisâmes, à ce moment-là, un train qui venait en sens inverse sur la voie voisine et la compression de l’air entre les deux convois lancés à pleine vitesse généra une sorte de déflagration, une déchirure, en même temps que hurlaient les deux tons d’un klaxon. En un éclair, je crus entrevoir le regard vide du contrôleur qui me fixait depuis le train que nous croisions.


Instantanément, je me retrouvai debout au bord du ballast, dans un vacarme infernal, secoué par le vent de vitesse que produisait la trombe de métal dont je venais d’être jeté… Je voyais s’éloigner les deux bolides dans leurs directions opposées, n’apercevant plus, bientôt, que les taches rouges de leurs feux-arrières… Elle était là-bas !


Éperdu de douleur, je hurlai ma frustration et mon désespoir dans un cri qui creusa le silence de la campagne dans laquelle je me retrouvais naufragé. J’eus un sanglot, serrant douloureusement les poings. Et je poussai un nouveau hurlement, cette fois de rage déterminée : où Elle sera, je serai.

J’allais la retrouver ! C’était une certitude ! Ma Divine allait à Milan, pour y chercher son Manara de père, c’était là que je la retrouverai.


Je me mis en marche. Le chemin empierré qui bordait la voie s’incurvait vers l’est, où, à travers la brume qui montait du sol, une lueur commençait à poindre.

Il me fallait d’abord trouver un village, une ferme, une « cascina », comme on dit ici, puis de là, chercher un moyen de transport et gagner la grande métropole.


Le coassement de la multitude des grenouilles qui peuplaient les rizières alentour m’emplissait les oreilles, assourdissant, mais aussi rassurant. Le mince croissant d’une lune montante éclairait le chemin empierré de calcaire, et me permettait de distinguer la campagne déserte qui m’entourait et où traînaient des écharpes de brume.

Dans les lointains, un coq chanta et l’aboiement d’un chien se fit entendre, je devais approcher d’une ferme.


Tapie de derrière un bosquet se dessina bientôt la masse sombre d’un corps de bâtiments dans laquelle perçait l’œil d’un carreau éclairé : un paysan commençait sa journée.

Il était hors de question que j’essaie de m’inviter pour le petit déjeuner : on ne pouvait pas me voir. Par contre, les chiens eux pouvaient me sentir, car passant sous le vent en approchant du portail, je déclenchai une salve d’aboiements signalant un intrus. Une porte s’ouvrit, et après un moment pendant lequel il dut scruter l’obscurité, un homme d’une voix rogue intima aux chiens l’ordre de se taire. Je fis prudemment demi-tour et m’éloignai, pour réfléchir à quelle suite j’allai donner aux choses.


En filigrane, la pensée de mon adorable petite perverse me taraudait, obsédante. Où était-elle maintenant ? Que faisait-elle toute seule ?


Je décidai d’attendre le jour pour agir. Il fallait que je me repose car, même si je ne ressentais aucune fatigue, j’éprouvai le besoin de calmer le tourbillon qui m’entraînait depuis des heures. Je ne savais pas à quelle période de l’année nous étions, mais même si la nuit était un peu fraîche, la température restait très clémente.

Je rebroussai chemin vers une minuscule chapelle que j’avais aperçue au bord du chemin et décidai de m’y reposer. Même si je ne dormis pas, assis sur un prie-Dieu, je fermai les yeux et somnolai à plusieurs reprises. À un moment, j’entendis passer une voiture, je me levai d’un bond et, poussant la porte du petit sanctuaire, j’eus le temps d’apercevoir une berline noire entrer dans la cour de la cascina.


Un soleil radieux illuminait le paysage. Le damier des cameres des rizières miroitait à perte de vue, parsemé de bosquets et de rideaux de peupliers.


Je devais absolument entrer dans cette cascina. Le problème, c’étaient les chiens. Je me plaçai à contre vent et progressai silencieusement vers ce qui me semblait être l’habitation. Mon intention n’était pas d’y dérober quoique ce soit, je n’avais ni faim ni soif, je voulais seulement trouver un moyen de gagner Milan.

Avec d’infinies précautions, je m’approchai de la maison et commençai prudemment à en faire le tour, me penchant aux fenêtres pour inspecter l’intérieur. C’était, assurément, la demeure d’un riche propriétaire, l’intérieur était d’une opulence et d’un luxe inouïs.


Alors que je me penchais sur la septième fenêtre, je fus frappé de stupeur ! Elle était là ! Dans la tenue qu’elle portait dans le train. Mon Adorée était tranquillement assise dans un fauteuil club de cuir fauve, alors que deux gros types suiffeux aux costumes voyants, abrités derrière leurs lunettes noires, étaient attablés à une partie de cartes et la regardaient de temps à autre, rigolards.


Que faisait-elle là ? Dans quelle histoire insensée s’était-elle encore fourrée ? Pour l’instant, je m’en foutais, la seule chose qui m’importait : elle était là… Elle m’était revenue !


Je contournai l’imposante bâtisse sans perdre un instant et, poussant doucement la porte d’entrée, traversai un hall dallé de pierres ancestrales. Je m’immobilisai, tâchant de prendre les meilleurs repères. Des voix me parvenaient d’une pièce voisine. À pas feutrés, je m’y dirigeai.


Les deux types, concentrés qu’ils étaient sur leur jeu, prenaient l’affaire très au sérieux, mais jetaient de temps à autre des coups d’œil égrillards en direction de ma belle. Et elle… leur souriait !


J’étais sûr qu’ils la jouaient aux cartes.


Je n’avais pas de temps à perdre. Je décidai de jouer de mon seul avantage : la surprise.

J’avais repéré dans l’entrée un sac de golf, je me saisis d’un fer numéro trois, me dirigeai vers la pièce, que je traversai rapidement et, avant qu’ils aient eu le temps de réaliser ce qu’il se passait, je les étendais pour le compte.


Ma belle, surprise par le remue-ménage, se leva d’un bond, alarmée. Il valait mieux pour l’instant ne pas parler. Fouillant les poches des deux gros lards, je trouvai ce que je cherchais dans la poche de veste du second : un trousseau de clefs sur lequel figurait le sigle Audi.


Je m’emparai du poignet de ma Belle.



Je l’entraînai dans mon élan comme un pantin… Elle n’avait pas encore eu le temps de complètement intégrer ce qui venait de se passer.

Au moment où nous traversions l’entrée, une vieille domestique en tenue surgit de la cuisine, braquant un automatique sur ma chérie. Je lui votai une généreuse ration de numéro trois… elle sombra dans le coaltar sans demander son reste.

À distance, je fis jouer l’ouverture des portes, ouvris côté passager, y propulsai d’une bourrade ma belle protégée et fis au sprint le tour de la voiture. Contact ! Et dans un rugissement de pneus, nous franchissions l’imposant portail de la cour fermée.



Nous roulions à tombeau ouvert sur ce qui devait être un chemin vicinal, sautant du coq à l’âne, je lui demandai :



Une fois, encore, elle avait raison. Une fois de plus, j’étais un con. Con de ne pas être capable de prendre en compte que ce que je pouvais accepter pour moi, si incroyable que cela puisse paraître, pouvait… éventuellement, l’être pour d’autres, spécialement pour ceux qu’on chérissait. Et je chérissais cette adorable petite pute.


Quelques heures seulement… et c’était comme si j’avais passé ma vie auprès d’elle…

Sorcière ! Je savais tous ses charmes et tous ses philtres. Tout en moi se tendait vers elle… et elle aussi, le savait !

Aussi, quand elle chercha ma main pour la poser sur le nid de ses cuisses, où nichait son adorable trésor, je fus émerveillé mais nullement surpris.



Nous avions rejoint une nationale et je lui cédai le volant : cette voiture sans conducteur finirait tôt ou tard par attirer l’attention. J’avisai un panneau de signalisation qui indiquait que nous quittions le village de Cassano Magnano et que nous roulions vers une bourgade qui s’appelait Gallarate.


J’avais, maintenant, tout le loisir de la contempler… sa beauté était un émerveillement de chaque seconde. Par le simple fait d’être là, elle illuminait et embellissait tout ce qui l’entourait, même la tache de café sur son T-shirt devenait intéressante. Elle conduisait calme et détendue, le front serein, un léger sourire flottait sur ses lèvres, découvrant à peine la nacre de ses dents. Je la buvais des yeux. Ce n’était pas seulement une envie d’elle que je ressentais. Je voulais m’en imprégner. La faire mienne…entièrement.


Cela retentit en moi, comme un signal. Il fallait que je me méfie de l’idolâtrie que j’éprouvais à son égard… Je sentais que l’impétuosité de mes élans pouvait m’entraîner vers des zones de tumultes que je me savais incapable de contrôler. Grenouille, dégage… !


Sentant, sûrement, mon regard sur elle, elle se tourna, un instant vers moi.



Avec son joli rire.



Je posai ma main sur sa cuisse que je caressai doucement…


Elle porta son regard sur l’endroit où se trouvait ma main, jeta un coup d’œil rapide vers moi, comme pour me regarder. Imperceptiblement, je sentis sa respiration changer, s’alentir et s’approfondir en même temps que l’expression de son visage, subtilement, se transformait. Sa bouche s’amollit et l’espace d’un instant, je la vis fermer les yeux alors qu’elle avalait sa salive…


J’accentuai ma caresse, glissant ma main au niveau des plis émouvants qui soulignaient son entre-jambes, et la posai sur la petite motte renflée de son sexe, bougeant à peine mes doigts sur le tissu rêche. Je pouvais sentir la tension perfide qui l’envahissait.


Elle se concentrait sur sa conduite, alors que je la savais gagnée par un trouble profond. Ce jeu m’excitait…


J’accentuai ma caresse, Elle se crispa un peu plus, sur un soupir, et inclina légèrement sa jolie tête vers l’arrière, abaissant un instant ses paupières, alors que les adorables petits seins qui tendaient le T-shirt se soulevaient sous l’effet d’une inspiration plus profonde - presque un sanglot. Elle se mut légèrement, sur le cuir du siège, dans un mouvement d’involontaire lascivité. J’accentuai la pression de ma main.


Elle eut un « Oh ! » à peine audible, mais qui me montrait déjà à quel point elle était remuée par l’appel d’un désir qu’elle ne pouvait plus réprimer. Elle porta une main à son cou et l’y appuya, comme pour en chasser une gêne, puis eut un mouvement des épaules qu’elle contracta et relâcha lentement dans un profond soupir. Elle jeta vers moi, un regard voilé, furtif et interrogateur, sa jolie tête dodelinant doucement dans un mouvement incoercible qui montrait à quel point son vertige l’accaparait.


Je déboutonnai son jeans et caressai son ventre, descendant ma caresse sous le string. Du bout de mon médius, j’accédai à son clitoris que j’effleurai légèrement, la faisant doucement geindre à chaque attouchement. Je m’étais penché sur elle et, m’enivrant du parfum de sa chevelure, laissai ma bouche courir sur son bras et son cou, mordillai le coquillage de son oreille. Son souffle s’était accourci, ses soupirs s’étaient faits intenses, elle ne pouvait plus contenir de légers bruits de gorge auxquels se mêlaient maintenant ses gémissements.


Je ne l’avais vu sourire à aucun moment… le grand écart que je l’obligeais à faire, entre la concentration qu’exigeait la conduite et l’abandon que demandaient mes lascives caresses, l’excitait au plus haut point, mais un niveau maître de sa conscience continuait à maintenir, aiguë, sa vigilance.


Je me redressai et commençai alors à baisser son jeans, dont j’amenai la ligne de taille entièrement déboutonnée à la jointure de ses cuisses. Elle m’aida et la descendit sur son côté gauche, puis se soulevant de son siège en se contorsionnant, elle la fit passer sous ses fesses et je pus baisser le vêtement sous ses genoux, découvrant ses cuisses fuselées qui enserraient le doux petit con que je devinai turgide et trempé de cyprine.


Je caressai son ventre de tiède douceur satinée, et descendis ma caresse sur la légère toison qui ornait son pubis que je fis doucement crisser sous mes doigts, puis couvrant la petite vulve que j’emprisonnai dans ma main en coupe, en écartai les lèvres et glissai mon médius dans la fente soyeuse et trempée de mouille. Jambes largement ouvertes, elle lâcha une exclamation rauque et, saisissant mon poignet, le poussa sur son sexe. Impérieuse :



Je réunis trois doigts sur lesquels avec des mouvements saccadés du bassin, elle cherchait à s’enfoncer, râlant et geignant d’excitation luxurieuse.


C’est alors que je vis glisser, de l’autre côté de la glace, à demi baissée, le buste casqué et harnaché d’un motard de la « Polizia Straddale ».

Je cessai immédiatement ma caresse et, doucement, de la voix la plus calme possible :



Le flic restait à la hauteur de la belle conductrice qu’il détaillait d’un regard impassible.

Ma belle qui avait instantanément cessé tout mouvement porta son regard sur sa gauche, sans tourner la tête. Quand elle découvrit le motard, elle eut un grand sourire. En chantonnant :



Puis, tout aussi tranquillement :



Le flic lui fit signe de se garer et la dépassa, son binôme le suivait de près, il dépassa l’Audi lui aussi. Me contorsionnant, j’escaladai le siège et gagnai la banquette arrière.

Si je n’avais pas volé cette voiture, j’aurais trouvé la situation amusante… Mais sur ce coup de poker, il y avait gros à perdre.

Les deux policiers avaient garé leur moto sur un petit terre-plein où ils firent signe à Carla de se garer. Ce qu’elle fit. Elle se tenait immobile, sans bouger un cil, et attendait.


Les deux flics s’approchèrent et l’un d’eux se pencha sur la vitre, s’assurant qu’il avait bien vu, ce qu’il avait vu. Carla ne bronchait pas. Le flic toqua au carreau.

Ma belle se retourna, lui décochant son sourire mortel, et appuya sur la commande du lève-vitre.



Elle passa son bras par l’ouverture de la glace et caressa l’entrejambes du type.



Le type n’eut le temps de rien, déjà elle attrapait le bas de sa veste de cuir, l’attirant vers elle, et avec dextérité, ouvrant le zip du pantalon, elle s’empara de la queue du flic et avec un : "Ma, che cazzo !" plus que flatteur, car il l’avait plutôt quelconque. Elle le prit en bouche, le faisant littéralement se liquéfier…


Son collège s’était approché et, bouche bée, assistait à la scène qui le stupéfiait.


Ma belle Carla, pendant ce temps, branlait et suçait d’importance son motard, exagérant gémissements et bruits de gorge, déployant le grand jeu pour bien montrer qu’elle prenait son pied.

Le type, lui, respirait lourdement, les yeux fermés, sous la luxurieuse caresse de mon experte adorée, elle le faisait vaciller et il devait s’appuyer à la carrosserie pour maîtriser le vertige qui l’assaillait.


Il eut plusieurs râles et, se laissant aller, il éjacula. Carla, adroitement, ressortit la queue du type quelques secondes de sa bouche, de telle sorte qu’une partie des jets de sperme lui macula le visage alors qu’elle déglutissait le reste, avec force gémissements et suggestifs bruits de gorge. Le type, comblé, caressait sa chevelure, lui murmurant mots crus et compliments salaces, alors qu’elle, son beau visage levé et maculé de sperme, lui lançait des regards enamourés et reconnaissants. Je riais silencieusement et admirais ma belle comédienne !


Pendant que le motard se rajustait, la belle polissonne se tournant vers le second policier, lui lança de la main un baiser, et lui fit signe d’approcher.

Il va sans dire qu’il était dans d’excellentes dispositions, et se laissa très vite convaincre par les arguments de Carla qui lui fit subir le même sort, enviable, que son collègue…


Le « job » terminé, les deux argousins comblés, Carla remonta son jeans, le reboutonna, et après leur avoir décoché son sourire déclaré d’utilité publique, mit le contact et lança aux deux pandores encore sous le coup de l’émotion, un baiser du bout des doigts. Ils se tenaient, plantés près des deux motos, comme dans une attente, ne quittant pas des yeux la magnifique salope qui venait de leur offrir ces moments qui resteraient, sûrement, le souvenir érotique le plus torride de toute leur vie…

Clignotant, première, et nous repartions, riant tous les deux aux éclats.