Deux violons, ça s'accorde.
Résumé des épisodes précédents :
J’ai découvert les infidélités de ma femme Sophie et, après une période candauliste, il devient de plus en plus difficile de trouver un sens à notre couple… Je décide de l’emmener en week-end où après un trajet excitant nous nous retrouvons dans un restaurant. Le dîner lui aussi promet des aventures insoupçonnées.
- — Alors ? Est-ce que je vais avoir droit à un dessert ?
Sophie est magnifique quand elle est excitée. Et le jeune serveur n’y est pas pour rien. Le dîner et le petit hôtel non plus, je l’espère.
C’est un numéro d’équilibriste qu’il va falloir que je joue… Équilibre entre le tempérament infidèle de ma femme et mon désir candauliste d’assouvir à la fois « ses » et « mes » fantasmes… Je décide de tenter le jeu :
- — La gourmandise te va à merveille, alors si tu choisissais ce qui te fait envie ?
Elle sourit encore, je crois qu’en dix ans de vie commune je ne l’ai jamais vue sourire autant qu’aujourd’hui.
- — Mmhhh… tu as décidé de me gâter alors… ?
- — Je ne décide rien, à partir de maintenant on va essayer de se faire plaisir mutuellement, réponds-je.
- — J’adore cette idée… Elle hésite et puis poursuit : et si j’allume un peu plus ce joli garçon, est-ce que toi ça te fait plaisir ?
- — Tes désirs me rendent fou, Sophie, quand tu les partages…
Elle s’appuie au fond de la banquette, je sens soudainement un de ses pieds remonter le long de ma jambe, et arriver directement à son but. Elle sourit de plus belle.
- — La nappe de cette table est étonnamment longue, tu ne trouves pas ?
Je regarde cette nappe dont la mention semble arriver comme un cheveu sur la soupe et mon cerveau essaye de faire le lien…
Elle poursuit :
- — Il n’y a des clients qu’en terrasse, et si tu te glissais sous la table personne ne le verrait.
Je comprends enfin… et sans réfléchir je me glisse entre ma chaise et la table, soulevant au passage la longue nappe noire… Je me retrouve à 50 cm des magnifiques genoux de ma femme. Ses mains passent sous la table aussi, et Sophie relève dans une délicieuse contorsion sa robe, posant la nappe sur ses cuisses.
Elle ouvre ses jambes, j’ai une vue sublime. Son sexe est juste devant moi, ses grandes cuisses blanches presque à l’équerre contrastent avec le brun de ses poils… Ses grandes lèvres charnues qui forment deux appétissants lobes au centre… Des détails que l’on a trop rarement le temps d’observer dans le feu de l’action, mais qui là, au milieu d’un restaurant, semblent aussi incongrus qu’excitants.
Les mains de Sophie reviennent sous la nappe, et d’un doigt elle me fait signe de m’approcher. J’obtempère et ses mains se posent autour de mon visage, ses doigts tâtonnant doucement jusqu’à l’enserrer. Elle m’attire vers elle, glissant en même temps son bassin jusqu’au bord de la banquette. Ma bouche s’ouvre et j’engloutis littéralement sa chatte.
Je glisse ma langue entre ses lèvres, lape et lèche, mange ses grands lobes de chair délicieuse, relèche et relape, encore et encore… Elle coule dans ma bouche, bouge et vrille doucement, ouvrant encore plus ses cuisses, tirant sur ma tête comme si elle voulait que je rentre en elle… ma langue se promène, mes lèvres sur les siennes aussi… Et j’entends le serveur revenir.
- — Votre mari a choisi son dessert ou dois-je revenir quand il sera là ?
Ma femme lui répond d’un air amusé :
- — Non, mon mari a déjà son dessert, mais je vais prendre une tarte au citron.
- — Bien Madame, désirez-vous autre chose ?
Pendant qu’ils parlent, je continue mon exploration plus délicatement, mais sans m’arrêter pour autant. Je sens Sophie lutter pour ne pas se raidir ni gigoter… Ma langue fait des 8 autour de son bouton, ma bouche gobe tout ce qui passe à sa portée.
- — Autre chose ? Eh bien, je… me demandais, dit-elle en baissant un peu la voix, si vous connaissez un endroit sympathique et, disons… coquin pour poursuivre la soirée avec mon mari ?
Une main de Sophie est remontée au-dessus de la table. L’autre me maintient la tête contre son sexe, la faisant balancer doucement d’avant en arrière. Le serveur répond après un court instant d’hésitation.
- — Oui, il y a quelques endroits encore ouverts en cette saison, notamment un club privé à une demi-heure de route environ. J’y travaille d’ailleurs après mon service, c’est un endroit simple mais élégant, avec musique, salons intimes et même un hammam.
- — Vous y travaillez ? Bien ! Vous terminez à quelle heure ? reprend-elle sur un ton aguicheur.
La main sur ma tête m’indique un rythme un peu plus rapide, et un peu plus appuyé… ma bouche mange littéralement maintenant son intimité pendant qu’ils continuent de converser.
- — Vous êtes presque mes derniers clients, donc disons dans 30 minutes…
Ma femme continue sa drague ouvertement :
- — Si vous le souhaitez, on peut vous y conduire, vous nous guiderez comme ça ?
- — Avec plaisir, ça m’évitera un Uber si votre mari est d’accord…
- — Oh, pour ça, pas de soucis.
Le serveur semble s’éloigner et Sophie m’attrape la tête de ses deux mains… Je lèche de plus en plus fort et elle me fait osciller de plus en plus vite, sa chatte dégoulinant dans ma bouche, son plaisir qui semble proche d’exploser… Elle bascule son bassin en avant encore plus et, d’un coup, se raidit, presque immobile. Un flot envahit ma bouche, ce qui semble un cri étouffé me parvient, Sophie jouit presque en silence au milieu du restaurant.
Je scrute dans un pli de la nappe l’extérieur de la salle, et ressors de ma cachette perverse.
Sophie est affalée dans la banquette quand le serveur apporte son dessert.
- — Ah, Monsieur ! Tout était à votre goût ?
Je m’essuie la bouche dans ma serviette et lui réponds :
- — Je me suis régalé, merci.
- — Est-ce qu’il vous faudra autre chose ?
- — Non merci, ma femme et moi allons savourer gentiment, et puis nous vous attendons, je crois ?
- — Oui, c’est super, et merci encore !
- — Avec plaisir.
Il s’éloigne, Sophie et toujours affalée et un peu ailleurs. Elle se redresse et reprend ses esprits, je crois.
- — Je… n’avais jamais… joui comme ça.
- — Tant mieux.
- — Tu as… entendu ce que je lui ai proposé, donc ?
- — Oui.
- — Tu en dis quoi ?
Un air coquin perce dans son regard. Elle sourit et bois une gorgée de vin. Elle reprend :
- — Si ça te semble… trop… ou je ne sais quoi, on peut…
Je l’interromps :
- — C’est parfait Sophie. Tant qu’on est ensemble, tout peut nous être permis.
- — C’était dingue ce que tu m’as fait là, tu sais ?
- — Et je me chauffe à peine.
Elle rit.
Nous sommes plongés dans le regard de l’autre. Elle reprend :
- — Y a-t-il quelque chose que tu voudrais savoir sur… disons, les derniers jours qui viennent de se passer, ou bien préfères-tu que l’on fasse table rase et qu’on reparte sur autre chose ?
- — Je voudrais tout savoir. C’est justement le fait que tu me tiennes éloigné qui nous a conduits ici. Donc, au final, je dirais que ça n’est pas une si mauvaise chose.
Elle sourit encore.
Dieu qu’elle est belle.
Je continue :
- — Lorsque je vous ai laissés chez Éric, tu es rentrée le lendemain soir. Veux-tu me raconter ? (NDLA : voir « le changement »)
- — As-tu envie que je te le dise, vraiment ?
- — Oui. Ton plaisir est aussi le mien, et la jalousie, le fait de te voir ou de t’entendre, tes… aventures que tu me relates font partie intégrante de ce plaisir. Je ne veux pas te contrôler. Je veux que l’on partage nos désirs, et un seul et même plaisir.
- — J’ai beaucoup de chance que tu m’aimes, me dit-elle un peu gênée.
- — Je peux te dire la même chose.
Elle marque un temps.
- — Si je dois te raconter tout, autant expliquer ce qui se passait déjà. Il y a quelques semaines, j’ai rejoint Éric chez lui pour la première fois. Comparé à nos après-midi à l’hôtel ça changeait beaucoup de choses. Ça n’était plus en milieu de journée, glissée dans notre vie à toi et moi au milieu du travail et de notre quotidien. J’étais sorti le soir, après avoir dîné avec toi. Éric m’attendait devant chez lui, et dès mon arrivée nous sommes repartis. Je ne savais pas où nous allions, et quand on a atteint ce parking, au milieu de cette zone commerciale déserte, j’ai eu un peu peur. Éric m’a fait sortir de la voiture et m’a demandé de lui faire un strip-tease, là dans les phares de la voiture, sur cette aire immense et vide. J’ai commencé et petit à petit des hommes sont apparus autour de nous, un, puis trois, puis six… J’étais un peu effrayée et en même temps c’était assez surréaliste… Ils se touchaient pendant que j’enlevais mes vêtements, et Éric regardait. Il n’a pas bougé quand certains des hommes se sont approchés de moi et ont commencé à me toucher… J’étais appuyée sur le capot de la voiture, pendant que des inconnus me caressaient, me touchaient les seins. C’était… à la fois très effrayant et excitant. Et quand l’un d’entre eux m’a pris la main pour la poser sur son sexe, j’ai vu que Éric avait l’air satisfait. Ils m’ont prise à tour de rôle ce soir-là. Les uns après les autres, sur le capot de la voiture.
Elle marque une pause.
- — Combien… combien d’hommes t’ont…
- — Je ne sais pas, six ou sept. Ils se sont relayés en moi, pendant que j’étais à plat ventre sur la voiture. Je ne les regardais pas. Je faisais que… ressentir ce qu’ils me faisaient. Quand le dernier a eu fini, Éric m’a ramené ici. J’ai dû aller chercher ma voiture le lendemain. Il y a eu trois soirées comme celle-là. La deuxième, Éric m’a ramenée chez lui après. Et la troisième est celle où tu es venu.
- — Qu’est-ce que tu as ressenti quand tu m’as vu ?
- — C’était étrange. Quand tu nous as déposés chez lui, j’étais comme dans un état… parallèle. Je te voyais, je t’avais même senti en moi ce soir-là, mais c’était comme si deux mondes se télescopaient : notre monde, notre couple… et un monde plus pervers. Tu es reparti quand on est entré chez Éric et… je ne sais pas, peut-être que là quelque chose a changé.
- — C’est-à-dire ?
- — Eh bien, Éric m’a fait entrer chez lui et j’ai voulu me doucher. Il m’a dit qu’il voulait que je reste comme ça, souillée et sale. J’étais assez épuisée mais quand il m’a allongée sur le lit, le plaisir a repris le dessus. Il m’a fait jouir encore, longtemps et assez bestialement. Au milieu de la nuit, il m’a réveillée, et m’a prise encore. Mais je ne sais pas, c’était… différent.
- — Est-ce que ça te plaît de me raconter ce qui s’est passé ?
- — Je…
- — Je reformule : me raconter ce que vous faisiez est-il aussi excitant que de le faire ?
- — Je… Je crois, oui.
- — Tu m’as envoyé un message vers midi ce jour-là, et tu es rentrée vers 17 h… que s’est-il passé d’autre ?
Elle marque à nouveau un temps, et reprend :
- — Je me suis réveillée tard, j’étais fourbue et… pour tout dire, collante. J’étais seule dans le lit et je suis allée prendre une douche. Éric m’y a rejoint peu après et, bon, tu as compris, quoi…
- — Oui. Mais qu’est-ce qui t’empêche de me le dire ?
- — Je ne veux pas te faire souffrir.
- — Ça n’est pas le cas. Je te l’ai dit, ton plaisir, quel qu’il puisse être est le mien également. Est-ce que ça te plaît de me raconter ?
- — Oui. Ça… m’excite même je dirais.
- — Tant mieux.
Elle sourit. Le serveur passe derrière nous, elle le regarde et je sens dans mon dos son regard à lui sur elle.
Elle reprend son récit quand il s’éloigne.
- — Donc Éric m’a rejoint. Il est rentré dans la douche, une cabine immense. Il m’a tournée vers la paroi et a entrepris de me laver. Il passait ses mains partout et je sentais son érection contre moi. Tu as… vu son sexe, déjà. Je le sentais durcir encore plus, devenir plus gros contre mes fesses. Il m’a massé longuement, la mousse et le gel douche faisaient glisser ses mains sur mes seins, partout. Il a glissé un doigt en moi, puis deux. Son autre main a fait la même chose, mais derrière…
Elle continue son récit :
- — Il m’a demandé si j’avais aimé la soirée. Je lui ai dit que oui. Il m’a demandé si j’avais joui avec ces hommes. Je lui ai répondu que oui. Il m’a demandé si je voulais encore jouir et encore une fois je lui ai dit oui. Alors il m’a cambrée et a enfoncé son sexe en moi, dans… dans mon cul. Il m’a sodomisée de plus en plus profondément, de plus en plus fort… L’eau chaude coulait sur moi, j’avais les bras appuyés sur la paroi et je me cambrais pour qu’il entre encore plus loin… Il a continué, et moi j’ai joui… encore une fois. Quand on est sortis, il m’a emmenée sur son lit, et m’a mise à quatre pattes. J’ai pris son sexe dans ma bouche et je l’ai avalé… j’avais l’impression d’être constamment au bord de l’orgasme pendant qu’il me branlait par-derrière… Il m’a baisée tout l’après-midi, et par tous les trous. Il me faisait dire… Non : je lui disais d’y aller plus fort, de me baiser encore. Avant de rentrer, il m’a dit de rester chez lui ce soir-là de nouveau. Je ne lui ai pas répondu et je suis rentrée.
Elle boit une gorgée de vin et reste silencieuse, sans me regarder.
Elle relève les yeux vers moi.
- — Je t’aime, lui dis-je avec un sourire qu’elle me rend.
- — Moi aussi.
Deux crétins amoureux, je me dis qu’on va arriver à se retrouver quelque part. Elle brise le silence :
- — Et toi que ressens-tu quand je te raconte tout ça ?
- — Eh bien, pour commencer…
- — Tu bandes ?
- — Bien sûr.
Elle glousse et se cache de sa main. J’adore ce mélange de timidité et de sensualité chez elle. Elle reprend :
- — Je t’excite tant que ça ?
- — Tu n’as même pas idée.
- — Et donc on va emmener un jeune homme dans un club libertin dans un quart d’heure… Tu t’attends à quoi ? me demande-t-elle.
- — Je n’attends rien, je veux juste être avec toi, et qu’on se sente libres.
Elle sourit encore, décidément je ne l’avais plus vue si épanouie depuis longtemps.
- — Alors tout est permis pour nous, c’est ça l’idée ?
- — On s’aime et se désire, qu’est-ce qui pourrait nous être interdit ?
Son visage rayonne. Elle me prend la main.
Le serveur arrive vers nous, un sac en bandoulière et sans son tablier.
- — Eh bien, les amoureux, si on y allait ?
À suivre…