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n° 20556Fiche technique59508 caractères59508
Temps de lecture estimé : 35 mn
29/10/21
Résumé:  Toujours dans un CFA, une apprentie particulière.
Critères:  fh hplusag profélève amour fellation pénétratio sandwich fsodo zoo
Auteur : Roy Suffer  (Vieil épicurien)            Envoi mini-message
Éloïse





On frappe à la porte de mon bureau.



Les yeux et le nez rougis, le visage fermé des mauvais jours. Joli minois pourtant. Une vraie rousse, d’un roux éclatant, « poil de carotte » avec des taches de rousseur sur son fin museau, des yeux verts et noirs comme des malachites, un corps fin et longiligne, bref une vraie mignonne. Elle, je la tutoie, en privé du moins et pas devant ses camarades qui me soupçonneraient de favoritisme, parce que je la connais depuis longtemps, étant copain de ses parents, des restaurateurs du coin. D’habitude on se fait la bise, mais là, je sens qu’elle évite sinon elle va se répandre sur ma joue et mon épaule, ma chemise et mon costard.



Évidemment, il me faut plutôt une demi-heure, il y a toujours le mail urgent arrivé pendant la conversation. Elle a déjà fini son premier Martini-Gin. Je recommande avec un J&B. Ça me met la rate au court-bouillon de voir une nénette adorable comme elle foutre sa vie en l’air à cause d’une peine de cœur. Je la confesse, c’est sa première déception, le monde s’écroule. Normal. Elle en est encore aux « pourtant ».



Eh oui, et malgré tout il l’a jetée comme un kleenex. On cause, on cause. Je lui raconte mes catas à moi, avec mes « et pourtant » et les « pourquoi je suis seul aujourd’hui ». Bientôt vingt heures, moi j’ai la dalle, elle a le feu aux joues après son quatrième Martini-Gin.



J’achète des pizzas assorties, deux bouteilles de rosé, et je l’emmène dans mon bazar. Heureusement, la femme de ménage est passée, c’est à peu près présentable. Dix minutes pour passer les pizzas au four, le rosé au congélateur et nous mangeons. Finalement, elle a plutôt bon appétit, c’est beau la jeunesse.



Enfin elle rit un peu. Elle semble plus détendue, l’alcool aussi y est pour quelque chose. On se lève pour prendre le café au salon, elle perd l’équilibre et se raccroche à moi, plus ou moins volontairement, parce qu’elle m’enlace et cherche ma bouche.



Elle maugrée, cherche des arguments, je lui intime le silence et sers les cafés. Ensuite, direction la douche puis au lit. Elle en sort à poil, essaye encore d’y entrer quand j’y suis, elle fait une tentative d’assaut de ma chambre, je la reconduis manu militari dans la chambre d’amis dont je claque violemment la porte. Je bouquine quelques minutes et j’éteins. J’étais sur le point de m’endormir lorsqu’un léger bruit me ramène à la surface. La porte de ma chambre s’ouvre sur une faible clarté dans laquelle je distingue sa frêle silhouette se glisser. La petite garce a de la suite dans les idées, moi aussi. Je continue de respirer régulièrement et bruyamment comme un mec endormi. Elle se glisse sous la couette et vient poser sa tête sur mon épaule, sa main sur ma poitrine et sa cuisse en travers des miennes. Je ne bouge pas. Ce n’est qu’une gamine qui a besoin de son nounours pour dormir. Mais la douceur infinie de l’intérieur de sa cuisse sur la base de mon sexe me donne une gaule pas possible. Ses cheveux me chatouillent le cou et, très vite, le bras sur lequel elle est posée s’ankylose et picote. Je ne bouge surtout pas, je « dors ». Tu parles, va donc toi. Il faut que je pense à autre chose, quelque chose de pas bandant du tout. Tiens, la convention que je dois renégocier. Je me remémore les tableaux de calcul, les tarifs, j’aligne des chiffres, je fais du tableur mental. Tiens des images qui viennent, l’esprit qui vagabonde, rideau.


Je fais un rêve très agréable, un rêve érotique. Je suis sur une plage paradisiaque, couverte de filles canons, j’en drague une et on rentre à l’hôtel. Bizarre, c’est comme un chalet de montagne, tout est recouvert de lambris de bois et la superbe fille se donne à moi en me chevauchant furieusement, et quand elle s’écarte , je regarde un plafond que je connais, c’est chez moi. Oui, chez moi, j’ai les yeux ouverts, je suis donc réveillé, je vois les rayures lumineuses des volets au plafond, mais je sens toujours que mon sexe est dans un antre chaud. Je comprends soudain. La petite garce a trouvé mon bâton-pipi du matin à son goût, elle a la tête sur mon ventre et elle est en train de me sucer en me branlant et en me pétrissant les couilles. Mais c’est pas vrai ! Elle devrait pourtant être dessaoulée. Je continue de ne faire semblant de rien, mais au bout d’un moment, ben… c’est que c’est rudement bon ! Comment résister à une turlute de première classe ? Dans peu de temps, je vais tout lâcher dans sa gorge. Je grogne désagréablement et je me retourne sur le côté, la laissant en plan au milieu du lit.



Elle se dresse en soulevant la couette, me retourne sur le dos et avant que j’ai eu le temps de faire ouf, la voilà empalée à califourchon sur mon ventre.



Elle dit ça ravie, radieuse de se sentir enfin remplie et d’avoir obtenue ce qu’elle voulait, comme une horrible enfant gâtée. Je suis en rogne. Contre elle mais contre moi aussi. J’aurais dû la virer cette nuit quand elle s’est glissée dans mon lit, ne pas faire le « dormeur du val ». Quoi faire maintenant qu’elle s’agite sur ma queue, ses tétons sous mon nez ? Ah tu en veux, ma cocotte, eh bien tu vas en avoir, tant pis pour toi. Je la couche sur moi et prends sa bouche sans prévenir, sans qu’elle ait pu faire une réserve d’air, et je la fouille de ma langue en la privant de respirer. Ma queue fait la machine à coudre. Elle mouille beaucoup, je sens sa liqueur couler sur mon entrecuisse, j’y humecte mon majeur et l’enfonce dans sa rosette. Elle grogne par le nez, gémit, elle a besoin d’air, je la garde encore un peu en apnée, elle est toute rouge. Quand je la libère enfin, elle aspire une pleine poitrine et exhale de grands « Ahhh ! ». Elle essaye de se redresser, je la plaque contre moi et la retourne sur le dos, pesant sur elle de tout mon poids. Elle ne doit pas faire cinquante kilos, j’en ai trente de mieux.


En fait, elle est si légère que je la manipule comme une poupée de chiffons. Pourtant, je constate que c’est une fausse maigre. On ne voit pas ses côtes, ses épaules sont assez larges, autant que son bassin, un torse court et une taille bien marquée, un long cou gracile et de longs fuseaux tant pour les cuisses que pour les jambes. Ses seins sont petits, certes, mais tellement drus, durs et sensibles. Je tripote, je suçote. Son ventre est si plat que je vois un léger gonflement à l’emplacement de ma queue. C’est très excitant de se voir ainsi « dans une femme ». Ses jambes autour de mon cou, elle prend un pilonnage de tout mon poids. Puis je la bascule sur le côté, une cuisse entre les miennes et l’autre repliée. Ainsi j’ai accès à tout et je ne me prive de rien. Son clitoris, ses tétons, son petit trou de balle, tout y passe. Elle rend les armes et part en tétanie. Je ne l’entends pas ainsi. Allez, à quatre pattes maintenant, et le tout sans déjanter. C’est parti pour le grand ramonage en levrette. J’enroule mon poignet autour de sa tignasse rousse pour la faire cambrer et la tirer contre moi. Ah tu voulais du sexe ? Eh bien prends ! Et je passe ma rage en lui claquant le baigneur jusqu’à ce qu’il soit rouge vif. Elle crie, elle gémit, elle demande grâce.



Je commence à avoir faim, moi, et surtout envie de café. J’ai horreur de démarrer à froid comme ça. Allez, on va abréger. J’empoigne ses hanches et je lance le sprint final. Elle braille :



Ses fesses percutent mon ventre avec de grands flocs, comme des quartiers de viande à Rungis. Je sens mes couilles battre sa vulve, sa petite chatte pistonnée émet des petits pets humides, elle s’écroule le visage sur le drap, je la cramponne et la tamponne encore plus fort, jusqu’à ce que l’artifice se déclenche dans mes reins, deux ou trois à coups d’une violence inouïe pour l’inonder de ma semence. Rassasié, je sors ma queue luisante d’un coup, elle aspire l’air car le vide soudain est encore plus violent et frustrant que le plein. Je la laisse retomber et vaque à mes occupations, douche et café. Je sors des croissants à cuire et les mets au four, et je fais couler une grande cafetière. Les parfums l’attirent, elle se pointe dans un peignoir trop grand, largement en vrac, les yeux bordés de reconnaissance.



« C’est ben vrai, ça », disait la mère Denis. Elle ne proteste même pas quand, bien enduit de gel douche, je la sodomise contre la paroi en pinçant ses tétons. De retour dans les draps une fois séchés, j’ai grand besoin de refaire mes réserves, pourtant importantes suite à une longue disette, mais elle m’a bien vidé. Je reviens donc au déroulement normal des choses, à savoir les préliminaires, éludés ce matin. Caresses et gratouillis, baisers tendres et bisous coquins, puis broute minette dans les règles de l’art avec pompe à vide sur l’ami clito. Bingo pour la miss. On reprend par la visite du département du Rhône (69), où elle participe à la remise en forme de Popaul, le petit chauve du rez-de-chaussée. J’apprécie particulièrement (eh oui, les parties culières !…) sa toison rousse, éclatante dans le soleil sur sa peau blanchissime, presque bleutée.


La légende de la forte odeur des rousses ne se vérifie pas, du moins avec elle. Il est vrai qu’elle est plutôt aux burnes (auburn, pardon) Elle sent bon, la fraîcheur, la jeunesse, l’acidulé. Puis mes doigts vont à la recherche de l’hypothétique point G. En fait, je ne sens rien de particulier, de saillant ou de tactilement différent chez elle, mais un bon ramonage dans ce secteur accompagné d’un frottis du clito lui provoque une belle effusion de cyprine et un nouveau tilt. Après, eh bien après nous faisons plus la tendresse que les fous, le temps enfin de la découverte réciproque, des vagins palpitants, des anus étranglants, de la langue vibrante sur méat baveur. C’est très, très bon, et ça apaise les sens et les esprits. À midi, on va déjeuner dans un chinois proche, puis elle émet le souhait d’aller voir son cheval, bonne idée j’en profiterai pour une petite sieste. Je l’emmène à sa voiture, elle revient deux heures plus tard, j’ai bien récupéré. Et heureusement, il fallait bien ça. Parce qu’après un bon vieux DVD, l’apéro, un dîner rapide d’une salade composée, mademoiselle Éloïse veut remettre le couvert. On commence gentiment, on continue comme des fous et on termine comme des malades. Le soleil levant, face à la fenêtre de la chambre, en est rouge de honte alors que je la sodomise face à lui en pelotant fougueusement ses tétons. C’est l’ultime solution pour espérer parvenir à une improbable et ultime éjaculation, tellement mon zob usé ne réagit plus à son vagin trop gluant de nos sécrétions multiples. Quelle furie cette petite nana ! Et dire qu’un mec a pu la laisser tomber, pas par fatigue, mais bien pour une autre. Incroyable ! Six heures, l’heure des braves pour fermer boutique, mes dernières gouttes dans ses boyaux. Dodo jusqu’à midi.


Le petit-déjeuner nous sert de déjeuner, pour une fois j’ajoute des œufs au bacon et des oranges au traditionnel caoua, histoire de remonter un peu le ressort du réveil. On grignote tranquillou devant la télé, comme un vieux couple. Ensuite, elle veut aller soigner son canasson, se changer, revoir trois bricoles pour le lendemain puisque, elle me l’a promis, elle sera au CFA. Je me fais une sieste longue jusqu’à dix-neuf heures en pensant aux délices de ce week-end, à cette petite folle de sexe et de plaisir, à celui qu’elle m’a donné avec ses trous tout neufs et encore bien serrés. J’en bande encore. En cassant une nouvelle fois la croûte, je réfléchis à tout ça.


Quelque chose me dit que, dès qu’elle va se retrouver seule, la petite Éloïse est fichue de péter de nouveau un fusible. J’ai fait ce que j’ai pu, au-delà même de ce que je devais faire. Imagine si je devais en faire autant avec mes trois cent cinquante apprentis dont la moitié de filles, ou pas loin. Ce qu’il faut, c’est consolider. Informer ses parents, je me dis que ce n’est sûrement pas une bonne chose. Je connais Francine, ça va être « oh ma p’tite chérie, viens-là mon ange que je te console » et ça ne va pas l’aider. Reste son maître d’apprentissage. Je consulte mon ordi. C’est la fille d’un gros céréalier, un ponte à la Chambre d’Agriculture. Un pas facile et plein aux as. Le plus gros salarié de l’Europe du secteur, via les aides. Si la fille est du même calibre… Éleveuse de chevaux, responsable d’un manège réputé et plutôt sélect. On verra bien, je l’appelle demain à la première heure. En attendant, se refaire une santé au lit.


Accueil plutôt chaleureux de la dame au téléphone, mais je n’ai pas envie de lui déballer tout ça sans la voir, elle accepte ma visite sans problème dans une heure. Je prends le dossier de la petite et j’y vais. Papa a fait les choses en grand pour sa fifille, une propriété qu’il a dû racheter, de vastes prairies, un cours d’eau, une grande longère adossée à un bois qui semble faire partie de la propriété, une série de stalles en fond de cour et une immense rotonde en face de la maison. Les bâtiments sont rénovés au petit poil, avec beaucoup de goût et sûrement de pognon. La cour est couverte de gravillons blancs, avec de grandes vasques de fleurs, les murs sont rénovés à la chaux, très clairs, je tique juste un peu sur les menuiseries toutes peintochées « sang de bœuf ». Chacun ses goûts. La rotonde est toute neuve, immense structure en bois d’environ vingt mètres de diamètre. C’est en fait un octogone avec huit nervures en lamellé-collé, sans support central, huit grands sky-dômes éclairent par le toit. C’est superbe et efficace, permettant d’entraîner chevaux et cavaliers par tous les temps.


En plus, cette architecture hyper moderne ne choque pas dans le paysage, à cause du bois, sûrement. Quand elle entend ma voiture crisser sur les gravillons, la patronne rapplique en sortant des box. Punaise ! Beau brin de femme ! À la fois très féminine et athlétique, une belle plante. Grande, mais en partie grâce à ses bottes aux talons de dix centimètres absolument pas cavalières, jeans moulant, petit pull moulant bleu également, des bijoux de valeur, collier, boucles d’oreilles, bracelet, bague, montre, le tout en or et parfois avec des pierres en plus, pas de la verroterie. De longs cheveux châtains tirant sur l’auburn tressés en natte latérale portée devant, sur l’épaule. Mais le top du top, c’est la silhouette, toute en courbes imbriquées dans une époustouflante harmonie. Taille, hanches, fesses, cuisses, poitrine, épaules, visage, on devrait pouvoir la dessiner avec un compas avec de permanentes variations de rayon. C’est le genre de femme qui ne ferait pas une couverture de magazine, pas assez maigre, mais qui déclenche chez l’homme qui la regarde un réflexe instantané : il faut que je mette ma semence dans cette femme-là. C’est ce qu’on doit nommer le « sex-appeal ». Rien que de serrer sa main, assez courte et légèrement potelée avec des ongles peints, seule tache rouge avec ses lèvres dans sa tenue, j’en ai des frissons plein l’échine. Elle me fait entrer chez elle par une porte-fenêtre, directement dans un salon cossu, certainement une ancienne grange, immense, avec une partie salle à manger, une cuisine américaine, une grande cheminée, des poutres, des tomettes, du cuir… Je trouve ça un peu sombre, mais il faut avouer que c’est magnifique.



Je suis assis dans un gros fauteuil, elle lit les documents avec attention appuyée sur son bar de cuisine, de trois-quarts, en appui sur une jambe, l’autre légèrement pliée pointe au sol. Mentalement, je suis la courbe qui part du pli fessier et se termine au sommet de la tête, une ligne parfaite. Ce qui ne veut pas dire que la dame est parfaite. Pour permettre cela, il faut que le cou soit puissant, que la tête soit un peu petite par rapport au corps avec une nuque plate, des fesses assez plates également. Mes yeux suivent la courbe généreuse des seins, légèrement modifiée par un petit rebond au-dessus du soutien-gorge. Taille C au moins, et un peu trop petit. Un ventre discrètement formé mais sans excès, bonne vivante certainement, et puis la courbe de la cuisse qui dénote une musculature puissante. Peut-être est-elle fascinante justement grâce à ces imperfections qui la rendent tellement humaine, femme, « femelle » oserais-je dire.



Toc-toc-toc ! On frappe à la porte, un palefrenier en salopette. Elle y va.



Pour traverser la cour lourdement gravillonnée, elle s’accroche à mon bras, ne marchant que sur la pointe des pieds sans planter ses hauts talons. J’avoue que ce n’est pas désagréable de servir de canne à cette beauté dont je sens le sein lourd s’écraser contre mon bras. Nous entrons dans la rotonde. Comme prévu, c’est bien un manège avec une piste circulaire délimitée par des sortes de talanquères, ces cloisons en planches des arènes de corridas qui séparent la piste des gradins. Ici, elles permettent simplement de mettre l’éventuel public à l’abri d’un coup de sabot ou de projections de sable et sciure qui recouvrent la piste. Comme public, nous ne sommes que tous les deux, observant deux palefreniers à l’ouvrage. Sur la piste, deux chevaux puissants, bruns, luisants. Le lieu est magnifiquement éclairé par les sky-dômes doublés d’autant de puissants projecteurs.



Effectivement, l’un d’eux est attaché à la rambarde et porte une épaisse couverture sur le dos, comme un caparaçon. La jument à ce que je vois, ou ne vois pas. L’autre est tenu par les deux hommes par deux longes, assez libres pour l’instant. Il tourne autour de la femelle, la câline de petits coups de tête, elle semble apprécier et dresse la queue. L’étalon commence à montrer sa virilité. Purée le braquemart ! C’est monstrueux, au moins soixante centimètres de chair, encore un peu molle, qui ballote sous son ventre comme une trompe noire, plus mince vers l’extrémité, taché de rose et terminé par un gros champignon. Il commence à piaffer sévère et à hennir. Il fourre son museau entre les fesses de la jument et l’énorme braquemart gonfle et durcit encore. Les hommes le font reculer et le ramènent en bonne position. Le puissant animal se dresse sur les postérieurs et pose les antérieurs sur le dos de la jument, d’où la couverture. Il risquerait de la blesser et ces bestiaux doivent coûter bonbon. Il avance sur elle en donnant des coups de reins, rate la cible à plusieurs reprises, l’un des hommes attrape la queue de la jument et l’écarte sur le côté, et puis soudain bingo. Le pénis rentre dans la vulve dilatée. Il continue d’avancer, la poussant, elle résiste. Il a la tête sur son encolure et semble lui mordre la crinière. Leurs souffles, leurs râles emplissent l’espace, comme les coups sourds des sabots sur le sol. Le cheval a soudain un sursaut violent, se dresse pratiquement debout, battant l’air un instant, puis retombe sur la femelle en soufflant. Il reste là un instant, puis les palefreniers le tirent en arrière. La trompe ramollie sort du vagin, un petit jet ultime mouille le sol. Ça n’a pas duré longtemps, à peine une minute, mais c’est terriblement impressionnant, d’une beauté sauvage et rare. Tout ce temps, la belle éleveuse a serré sa hanche contre la mienne, poitrine gonflée, retenant son souffle, une main dans l’entrecuisse. J’avoue que moi aussi j’ai une grosse boule dans la gorge et je bande à mort. Elle me colle sans prévenir une main sur la braguette.



Elle n’a pas besoin de s’appuyer, elle traverse la cour en courant presque. Je la suis à grandes enjambées, elle donne un tour de clé derrière moi, puis fonce vers l’escalier. À peine engagée, son pull passe par-dessus sa tête, le soutif au milieu des marches. Arrivée sur le palier, elle pose les bottes une à une, continuant d’avancer à cloche-pied, puis vient le jeans. À la porte de la chambre, il ne lui reste que sa petite culotte, posée en deux pas, dont le fond colle à une vulve débordante de mouille. J’ai laissé ma veste sur la boule d’escalier, ma chemise sur la rambarde. Elle m’arrache presque le pantalon dans une précipitation frénétique. Juste le temps de fourrer ma queue dressée jusqu’au fond de sa gorge puis elle s’agenouille au bord du lit en hurlant d’une voix rauque :



Pas besoin de le dire deux fois, surtout quand un cul comme celui-là me tend les fesses. Autant elles sont plates quand elle est debout, autant à quatre pattes elles se développent en deux ovales somptueux, se rejoignant pour former un cœur retourné absolument splendide, et largement séparées par une grosse vulve saillante, velue à souhait ; le poil déjà tout collé de mouille. Je reste debout, la hauteur est parfaite, un passage de gland pour dégager la piste et j’enfourne d’une seule poussée jusqu’aux taquets. C’est large, c’est profond, c’est chaud, c’est trempé, c’est délicieux. Mais il ne faut pas s’attarder, il y a urgence, un incendie à éteindre. Et pour le signifier, elle pose sa joue sur le lit, glisse une main entre ses cuisses et m’empoigne les gesticules, ramonant son clito du même coup. Bien accroché au flipper sans risque de faire tilt, je sonne la charge. En trois jours, ça commence à faire beaucoup, mais c’est comme tout entraînement, plus tu fais et plus tu as envie. Je me penche sur elle pour saisir ses obus qui se baladent au rythme du piston. Je ne sais pas si elle prend ça pour une demande, mais elle s’échappe soudain, se retourne et vient coincer popaul entre ses lourdes mamelles. Bien au chaud entre ses usines à lait, un truc qu’Éloïse aurait été incapable de faire avec ses petits tétons, elle casse le cou pour sucer le petit chauve à chaque fois qu’il réapparaît.


Puis elle se jette sur le dos et ouvre largement les cuisses, musclées, épaisses, accueillantes. Ça ne se refuse pas, j’y plonge. Belle occasion d’admirer sa beauté de près, de tout près, de goûter sa bouche, la peau de son cou et, en me ratatinant, d’aspirer le bout de ses gros seins. Je me régale. Mais madame aime le changement. D’un puissant coup de reins, elle me renverse de côté et vient s’installer sur moi sans déjanter. Grand galop de débourrage, ça ne devait pas aller assez vite pour elle. Couchée sur sa monture ou dressée pour mieux frotter son clito, elle se lâche comme une furie, sa pression monte, elle devient écarlate jusqu’à l’orée des seins. Lesquels je pétris à pleines mains, tirant dessus pour les sucer aussi. La belle déplie ses cuisses et pose ses plantes de pieds sur le plumard en continuant son canter à croupeton, m’écrasant les couilles en s’empalant jusqu’à l’estomac. Brève interruption, elle se soulève en maintenant mon chibre gluant bien dressé et y pose sa rondelle. Nom de Zeus la sensation ! Soudain c’est la trayeuse du producteur de lait qui s’occupe de ma virilité, comme absorbée, broyée, aspirée. Je dois moi aussi avoir des yeux de cheval fou. L’empalement ne doit pas durer très longtemps, enfin je ne sais pas, je ne sais plus, j’ai une explosion dans le bas-ventre et ma citerne se vide dans ses intestins. Elle retombe sur moi, puis roule à côté. Nous sommes épuisés, trempés de sueur, des étoiles de fatigue virevoltent dans mes rétines. Quelle vorace ! Elle remonte un peu et s’appuie au dosseret, prend un clope sur la table de nuit et l’allume.



Je repars les couilles vides et l’esprit guilleret, vraiment ravi d’avoir profité de ce corps exceptionnel. Juste l’occasion de reprocher sa langue trop longue à Éloïse, qui me dit pour sa défense :



Dans les jours qui suivent, j’y pense fréquemment et ces pensées conduisent plusieurs fois ma main vers mon sexe, en imaginant tout ce que j’ai encore envie de lui faire. Mais pas de précipitation, ne pas donner l’impression d’être en manque d’elle, j’attendrai l’occasion propice, dans une vingtaine de jours a-t-elle dit. La date est réservée dans mon agenda. Hélas, réunion en préfecture juste ce jour-là, impossible d’y échapper. Aussi me pointé-je un peu tard, juste après onze heures. Petit costard propret, petite sacoche qui va bien, rien de suspect vu de l’extérieur. Je vais pour frapper à la porte-fenêtre mais retiens mon bras en plein vol. À travers la vitre où mon ombre supprime les reflets du soleil, j’aperçois une scène peu banale. Les sons viennent confirmer mon impression première. La belle est bien là mais pas seule. Elle n’a même pas pris le temps de monter à l’étage, l’urgence devait être trop forte. C’est sur la table basse du salon que ça se passe. L’un des palefreniers y est étendu sur le dos, sa patronne le chevauche et le second, qui n’a même pas eu le temps de poser ses bottes crottées, complète la pénétration par le conduit étroit.


Mon premier réflexe est de partir en courant, la gorge sèche et le cœur en chamade. Mais c’est comme si j’avais soudain besoin de vérifier, d’être sûr, de ne pas me tromper sur la réalité de la chose. Et puis c’est aussi fascinant qu’un canasson grimpant une jument. Non, c’est bien ça, pas d’erreur. La belle aux formes si voluptueuses sert d’épaisse tranche de jambon dans le sandwich, tressautant à chaque coup des deux boutoirs bien synchronisés, laissant supposer que ce n’est pas la première fois. La bouche grande ouverte, tiens il reste une place, elle braille son plaisir à pleine poitrine. Poitrine que le gars du dessous massacre avec ses grosses pognes calleuses, alors que l’autre lui claque le baigneur à grands coups de battoir, criant combien « elle est bonne, cette salope ». Il s’arrête enfin pour se cambrer en regardant le plafond, grondant son plaisir qui gicle dans les intestins de sa patronne. Il en sort et fait le tour de la table, fourrant son engin dégoulinant d’une substance café au lait dans la bouche toujours grande ouverte, qui l’accueille sans sourciller. J’en ai assez vu, mon pantalon est déformé et mon estomac noué. C’est drôle, pensé-je en redémarrant, combien il est difficile d’être remplacé. On aurait toujours envie d’être celui dont une dame ne peut se passer, qu’elle attend avec impatience et se morfond de l’absence. Je n’étais pas là au bon moment, qu’importe, d’autres mâles étaient là pour me remplacer. Petite consolation, ils étaient deux, moi j’étais seul. En même temps, elle n’a pas braillé autant avec moi, du moins je ne crois pas. Dépité. En même temps, j’étais prévenu, « quand on a envie, on fait » m’avait-elle dit.


J’ai bien essayé d’oublier, mais cette scène totalement pornographique revient hanter mes rêves et me donner des sueurs nocturnes. Un soir cependant, alors que les apprentis de BTS sont en entreprise, mon portable sonne.



C’est Éloïse. Qu’a-t-elle donc à me montrer que je ne sache déjà ? C’est toujours l’occasion de la revoir, ce qui n’est pas a priori désagréable. Je range la voiture sur le bas-côté, elle m’attend à la barrière. Petit baiser.



Elle m’entraîne vers les stalles en marchant sur les trottoirs de pierres pour éviter les gravillons bruyants. Nous nous introduisons dans un box vide. Aurait-elle envie de se faire sauter dans la paille ? Non, juste monter sur une botte, ce qui nous permet de regarder dans le box voisin. Là, sa maîtresse d’apprentissage est en train d’étriller un joli pur-sang arabe clair et pommelé. Elle lui parle doucement en le brossant, insistant lourdement sous son ventre. Si elle m’a fait venir pour voir comment on étrille un cheval, c’est plutôt moyen. Elle lui parle, le cajole, attache sa bride bien serrée et continue de lui parler en posant un à un ses vêtements. Nom de Zeus, elle est quand même vraiment bien roulée. La quarantaine triomphante et ravageuse. Ça y est, je commence à bander. D’un geste et d’une épingle, elle attache ses cheveux au sommet de son crâne, montrant toute la bonne tenue de son opulente poitrine. Elle ne garde que ses bijoux, comme je l’ai déjà vue. Elle revient vers le cheval, le caresse de nouveau en lui parlant, saisit ses seins avec les mains en coupe et en frotte les pointes sur le flanc de la bête. Laquelle bête n’est pas insensible à toutes ces câlineries, parce que son sexe est déjà longuement déployé. Elle se penche et s’en saisit, le cheval semble avoir l’habitude et se laisse faire paisiblement, fermant presque les paupières. Rêve-t-il d’une jolie jument à son goût, nul ne pourra le dire avant un bon bout de temps, lorsque nous saurons capter les pensées des chevaux et des hommes. En attendant, avec certitude, cette scène-là est également d’un érotisme extrême et me pousse à enlacer la taille d’Éloïse, blottie contre moi sur notre perchoir. Alors que l’éleveuse commence à branler le gigantesque pénis, je sors le mien et le confie à la menotte de ma partenaire de voyeurisme. J’en profite pour glisser ma main dans sa culotte, entre ses fesses, jusqu’au fond déjà tout humide. Aux mêmes causes, les mêmes effets.


Le cheval hennit et renâcle ; sans lâcher l’énorme chibre, la femme lui tapote flanc et encolure de l’autre main. C’est vraiment une femme superbe, puissante, musclée et en même temps tellement féminine. Elle positionne du pied une botte de paille et s’y étend, glissant sous l’abdomen de la bête. Cuisses largement écartées, bottes plantées sur le sol, elle se positionne par reptations successives. Enfin, elle approche le gland de l’animal de sa vulve et s’astique énergiquement avec. Tiens ? Les chevaux auraient-ils tous le même pénis ? Celui-ci aussi est rose taché de noir. Elle respire fort, bouche ouverte et râlant un peu, vulve et clitoris prennent un sacré ramonage tandis que l’autre main branle la trompe bicolore. Aux réactions de l’animal, elle sent le moment venu et, basculant son bassin, elle parvient à enfourner le gros champignon dans sa chatte sur une dizaine de centimètres. L’animal s’agite, essayant de se dresser sur les postérieurs, mais n’y parvient pas à cause de la bride solidement attachée. Soudain, le coup part. Un gargoullis, elle sort prestement le gland de sa chatte débordante et le dirige sur son ventre et sa poitrine. Impressionnant un éjaculat de cheval ! C’est bien un demi-litre de sperme qui lui éclabousse le thorax. Elle le purge jusqu’à la dernière goutte puis bascule sur le côté pour s’extraire de dessous la bête. Alors cette superbe femme se frotte le ventre et les seins avec volupté, comme avec la meilleure des crèmes de beauté. C’est peut-être là son secret.


Contre moi, Éloïse est en sueur et ma main est remplie de sa cyprine abondante. Toujours muets et silencieux, nous attendons que sa maîtresse d’apprentissage prenne sa blouse sur l’épaule, embrasse son cheval en le libérant et sorte en éteignant. Il ne reste plus que la lueur des blocs de sécurité. Les pas crissent sur le gravier, la porte de la maison se referme, aussitôt Éloïse attaque mon pantalon et entame la turlute du siècle. Je l’arrête vite, j’étais déjà sur le point d’éjaculer pendant le spectacle, sa bouche c’est bien, sa chatte c’est mieux. Faut pas gâcher. Je l’embroche sur la paille, culotte juste baissée, elle est aussi folle et excitée que moi. L’urgence passée, l’excitation demeure, l’occasion de se dévêtir pour profiter pleinement l’un de l’autre dans ces fragrances animales, même si la paille ça pique.



Je lui narre ma séance avec elle et celle avec les deux palefreniers. Elle n’en revient pas. Puis je me rhabille et rentre chez moi discrètement.


Avec le soutien de son étonnante maîtresse d’apprentissage et de ma queue toujours disponible, la petite Éloïse a bel et bien passé son BTS. Puis elle part dans une école d’ostéopathie animale à Hérouville-Saint-Clair dans le Calvados, région réputée pour ses élevages équins. Je n’entends plus parler d’elle pendant plusieurs années, évitant même de revoir ses parents afin d’éluder des situations délicates où je pourrais me trahir. Ce n’est que six ans plus tard que, moi aussi, je trouve mon bonheur en Normandie, la basse. Non, pas celui du cœur mais celui du repos, des vacances, du changement d’air, via un petit appartement bien situé avec vue sur mer et (presque) dans mes moyens. Pour finir de l’aménager, j’achète un canapé-lit de bonne qualité pour d’éventuels invités de passage. Le magasin me prête un fourgon et un livreur, le seul disponible. Et pas très enthousiaste ni courageux. Autant dire que pour grimper ce truc, très lourd à cause de sa mécanique, au second étage c’est moi qui suis derrière et supporte l’essentiel du poids. J’ai bien senti dans un virage un truc qui craquait. Mais les muscles étaient chauds, je ne pouvais pas lâcher, je suis allé jusqu’au bout. Et au bout, bonhomme en vrac, lumbago, sciatique, tout coincé, la totale. Je me traîne chez l’apothicaire pour acheter une pommade et des antalgiques, la pharmacienne me conseille cependant de ne pas rester comme ça et de consulter. Il y a justement une excellente ostéopathe tout près d’ici. J’y vais, sans courir car je ne peux pas.


Petite maisonnette de ville coincée entre-deux, juste une salle d’attente et un cabinet pour occuper le rez-de-chaussée. Deux personnes attendent. Une autre sort, la suivante entre. Je ne vois rien, je suis assis contre la cloison de la double porte de communication. Une demi-heure puis la suivante pour plus de trois quarts d’heure. J’en ai marre, je souffre martyre sur cette foutue chaise inconfortable. Puis vient enfin mon tour.



Facile à dire, mais au bout d’une heure et demie la mécanique est bien grippée. Je regarde le sol sans parvenir à me redresser. Le bas d’une blouse blanche apparaît et vient me porter secours. Ma mâchoire tombe.



Elle règle sa table à hauteur de mes fesses pour que je m’assoie sans difficulté puis me déshabille en riant :



Travail sur la tête à plat dos, en passant ses mains sous le dos, sur le bassin en manœuvrant les jambes repliées, son souffle tiède sur mon service trois-pièces qui a de la mémoire aussi et se met à palpiter. Elle me demande de me retourner et, malgré mon appréhension, la manœuvre se passe sans souci. Ses doigts courent de nouveau sur mon échine, si légèrement que je me demande bien si ça fera quelque chose. Au bout d’un bon quart d’heure, elle déclare :



Me voilà transformé en hérisson pour une petite heure. Et en plus, elle me fait coucher dessus. Un fakir ! La fine mouche avait quelques intentions : une heure à tuer mais pas de temps à perdre. Elle va fermer sa porte et placer la pancarte « Cabinet fermé » et revient guillerette, posant sa blouse et ses vêtements. Madone ! Oubliée la frêle jeune fille, c’est maintenant une femme dans toute sa plénitude. Quelques kilos de plus harmonieusement répartis, une rousse pulpeuse à souhait avec plus de hanches, plus de fesses, plus de poitrine, en un mot sublime.



Baissant sa table, elle l’enjambe pour me chevaucher. Je braille en pensant aux aiguilles que j’ai dans le dos, elle me dit de me détendre et de la laisser faire, que tout ira bien. En fait, ça va plus que bien, c’est délicieux. Je la vois agir sans hâte, bien plus lentement qu’auparavant, dégustant avec gourmandise chaque seconde et chaque millimètre de ma queue sur laquelle elle s’empale. Oh le bonheur ! Dans un sens, dans l’autre, couchée sur mon torse ou oscillant en amazone, Éloïse prend son plaisir avec volupté et m’en donne ma part. Je n’ai toujours pas le droit de bouger, ça a un petit côté excitant et insupportable en même temps. Elle me connaît bien, elle se souvient, je n’ai pas changé (comme bêle Rouleau Essuie-glace), elle accélère quand il faut, part à dame au bon moment et reçoit mes jets avec une bruyante acclamation. Que c’est bon ! Une fois rétablie de cette chevauchée, elle retire les aiguilles de mon dos, les plaçant dans un tube à mon nom, on ne sait jamais pour une prochaine fois. Je me sens tout neuf et prêt pour aller dîner ensemble sur le port. Moules-frites et Muscadet-sur-Lie, balade sur la jetée au soleil couchant, je lui fais visiter mon appartement avec l’intention de vérifier si je suis bien rétabli. Elle aime la vue sur la baie, elle qui n’aperçoit qu’un petit coin de mer en se hissant sur la pointe des pieds par son Vélux. La nuit promettait d’être torride, elle tient ses promesses. Entre chaque round nous évoquons nos souvenirs, sa maîtresse d’apprentissage en particulier.



Nous refaisons l’amour tendrement, ce parfum de romantisme est plaisant. Éloïse assume ses rendez-vous planifiés et se libère pour partager quelques jours avec moi. De jour, elle adore encore plus mon appartement que la nuit. Je comprends mieux en visitant son lieu de vie, rustique et rikiki, aménagé à l’arrache sans trop de moyens. Je lui propose de s’installer chez moi, elle n’est qu’à trois cents mètres de son cabinet. Après les hésitations d’usage, elle finit par accepter avec enthousiasme. C’est le début d’un grand bonheur que je n’aurais pas cru durable et pourtant…


Pourtant, dix ans plus tard, nous sommes toujours ensemble. Un week-end sur deux, en dehors des vacances, je fais la route le vendredi soir. J’ai préparé mes bagages la veille et dès dix-huit heures je prends la route pour arriver vers vingt-deux heures. Un dîner, deux bras et un sourire extatique m’attendent. Pareil pour les congés scolaires, dont je dois retirer mes astreintes, et les ponts. Au final, il est probable que nous passons plus de temps ensemble que la plupart des couples qui travaillent. Et puis ce temps est vraiment partagé, sans rien pour le parasiter, ni le quotidien, ni le matériel, ni les soucis que chacun gère de son côté sans polluer l’autre. C’est simple, facile, sans prise de tête, juste le bonheur écumé de la vie comme la fleur de sel retirée de l’œillet. La quintessence, pas loin de la perfection. Sacrée Éloïse ! Si je m’étais douté il y a vingt ans… Et sacré Georges qui avait si bien dévoilé cette recette magique :


Qu’en éternel fiancé

À la dame de mes pensées

Toujours je pense