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Temps de lecture estimé : 12 mn
15/11/21
Résumé:  Entraînée dans de multiples dérives depuis qu’ils se sont installés au Pays basque, et alors qu’Antoine s’absente beaucoup, Laura se retrouve confrontée à des situations qui vont finir par la mettre en danger.
Critères:  #aventure #adultère fh couleurs bizarre hotel fsoumise fellation pénétratio fsodo
Auteur : Djangerine      Envoi mini-message

Série : Mon beau militaire

Chapitre 03 / 06
Sur la route de la corniche - 3

Résumé de l’épisode précédent :

Laura est une jeune femme de 26 ans extrêmement attractive. Originaire de la région parisienne où elle a fait ses études, elle a rencontré Antoine un an auparavant, qui rêvait de retourner vivre au Pays basque où il a grandi. En intégrant un cabinet-conseil dont une branche est basée à San Sebastian, elle a pu s’installer avec lui. Ils louent une villa avec piscine dans un joli village de la côte Basque française. Elle travaille beaucoup à distance, participe à des réunions avec des clients et se déplace régulièrement en France et à l’étranger. Naturelle, entreprenante, amoureuse mais ouverte aux expériences, elle se retrouve un peu isolée à la différence d’Antoine qui a retrouvé de nombreux amis et qui l’entraîne dans de multiples dérives.








Cette baise extrême sur la plage, avec un quasi-inconnu, la laissa pantoise plusieurs jours. Elle cherchait des explications à son lâcher-prise, à cette débauche en plein air, à son acceptation de tout ce qu’avait voulu ce mec. Elle en voulait à Antoine pour son comportement, pour les moments de dépravation qu’il lui faisait vivre et pour ses trop nombreuses absences qui l’amenaient à cet état de manque.

Elle ne doutait pas de son attachement, était bien avec lui, aimait son énergie, son charisme, son imagination débordante, elle adorait se donner à lui, le faire jouir et jouir avec lui, mais elle redoutait son côté sombre, ses dérives nocturnes, sa propension à l’entraîner dans le glauque.


Elle pensait constamment à cette nuit, avait bien conscience de l’effet de ce que le garçon lui avait fait boire et fumer tout au long de la soirée, ne pouvait nier que sa beauté, son corps d’athlète, son agressivité animale l’attiraient. Mais cette agressivité la faisait frémir, l’effrayait aussi… elle ressentait la violence qu’il portait en lui. Elle avait surtout du mal à admettre le plaisir qu’elle avait pris à se laisser dominer, soumettre à cette baise dans le noir. Bref, elle déprimait, ne se satisfaisait d’aucune de ses explications.


Elle avait beaucoup dormi, refusé toutes les sollicitations de sortie. Même Tony semblait l’éviter, sans doute se sentait-il coupable de l’avoir laissée aux prises avec ce mec qui avait selon lui abusé d’elle, d’avoir bafoué, en n’intervenant pas, l’amitié que lui portait Antoine. Et puis, la dérive de ces deux personnes qu’il adorait dépassait son entendement.


Le retour d’Antoine n’avait pas eu l’effet escompté sur son malaise. Elle n’avait pas encore été capable de lui avouer sa folle soirée. Ils s’étaient quand même retrouvés en faisant l’amour. Elle l’avait bizarrement incité à davantage de sauvagerie et avait pris plus de plaisir que d’habitude. Était-ce physique ou psychologique, dû au souvenir de cette épique soirée sur la plage ?




**********




Ça faisait une semaine qu’elle tournait en rond, se repassant constamment cette soirée et sa longue étreinte avec son ténébreux et dangereux cavalier. Elle craignait qu’il la recontacte mais il l’avait fait tellement jouir qu’elle l’attendait aussi et c’est sur la route de la corniche, quand elle s’y attendait le moins, qu’il reprit contact.

Une réunion l’avait amenée à San Sébastian où se situait la branche du cabinet qui l’employait. Pour s’y rendre ou en revenir, elle s’échappait parfois de l’autoroute pour emprunter cette magnifique route côtière qui relie la frontière espagnole à St Jean de Luz. Elle en profitait pour faire une pause, profiter de la vue depuis les hautes falaises de la corniche basque, observer au loin la vague de Belhara, faire un peu d’exercice sur une bretelle du sentier littoral ou rejoindre une crique.


Alors qu’elle rentrait chez elle, un véhicule banalisé qui venait de la rattraper actionna soudain des feux de pare-brise d’un bleu puissant. Inquiète, elle se rangea sur une bande d’arrêt et scruta son rétroviseur.

Surprise d’observer que l’homme qui descendait de la puissante berline ne portait pas d’uniforme, le doute l’assaillit au fur et à mesure qu’elle en discernait la silhouette, la démarche puis la couleur : Anto ! C’était bien lui. Que lui voulait-il ? Comment l’avait-il retrouvée ? Cramoisie, elle abaissa sa vitre alors qu’il arrivait à sa hauteur.

Il l’interpella directement, c’est sûr, c’était bien lui.



Elle restait figée, accrochée à son volant.



Il la dévisageait, intimidant.



Elle était stupéfaite, et bafouilla un « c’est pas possible ! » inaudible, puis, se ressaisissant :



Il rigolait de sa mine stupéfaite.



Puis, redevenant sérieux :



Ébahie par ce qu’elle entendait :



Il avança une main vers elle, effleura son bras du bout des doigts, qu’elle retira aussitôt.



Puis il tourna les talons pour rejoindre son véhicule. Un démarrage en trombe et il la laissa sur place, en plein doute, le regard perdu dans les vagues.


Laura était extrêmement perturbée par cette interpellation cavalière, elle n’avait pas cru une seconde à une coïncidence. L’intrusion de ce gars dans sa sphère privée était très inquiétante… Comment l’avait-il localisée ? Comment connaissait-il son adresse, sa situation, son téléphone ?

Elle n’avait toujours rien dit à Antoine, ne savait pas si ce gars était vraiment dans l’armée mais avait l’intuition que c’était vrai, s’imaginait avoir à faire à une sorte d’agent secret genre Malko Linge local ! Elle se rappelait son physique surentraîné et ses copains bâtis sur le même modèle. Et puis elle voulait à tout prix éviter une confrontation directe avec Antoine, craignait les conséquences pénibles. Le mieux était qu’elle se rende à ce rendez-vous pour mettre les choses au point.

Les heures suivantes furent très difficiles… Incapable de manger et de dormir, elle s’engueula même avec Antoine… ça ne lui ressemblait pas.


La journée du samedi fut un calvaire. Elle s’habilla le plus sobrement possible et finit par se résoudre à se rendre à ce maudit rendez-vous. L’hôtel se trouvait dans le centre de Saint-Jean-de-Luz, il lui avait indiqué la veille l’adresse et le numéro de chambre sans lui laisser la possibilité de dire quoi que ce soit.




**********




Elle s’y rendit sans passer par la réception, frappa. Le garçon lui ouvrit, tenue décontractée, pieds nus, c’était bien lui, elle avait gardé un doute. Souriant comme dans son souvenir, incontestablement beau, le plaisir de le revoir la submergea un instant. Elle était pourtant terrorisée, qu’allait-il lui arriver ?

Il sentit son inquiétude, ses premières paroles furent apaisantes et lui firent reprendre un peu confiance, il s’excusa de l’avoir menacée, il avait juste trop envie de la revoir. Il évoqua à nouveau le bon moment passé avec elle l’autre soir. Elle restait immobile, incapable de débiter les phrases qu’elle s’était répétée cent fois, pour lui dire qu’elle ne pouvait pas rester, qu’il devait la laisser tranquille, qu’elle avait un copain qu’elle aimait, que… Elle était en pleine confusion.


Le garçon avait beau rester courtois, leur présence dans cette chambre d’hôtel lui apparaissait dans toute sa perversité. Il n’avait qu’une chose en tête : la baiser. Elle n’était pas sûre de ses propres sentiments, ne voulait pas s’avouer qu’elle attendait ça elle aussi. Il s’était rapproché d’elle, lui répétant qu’il pensait à elle sans arrêt. Elle imaginait bien ce à quoi il pensait, se revit juchée sur lui sur la plage, le laissant aller et venir en elle à sa guise.


Elle aurait dû s’en aller sur le champ, fuir tant qu’elle le pouvait, mais elle resta là à l’écouter la baratiner. Le garçon avait compris qu’il avait gagné la partie. Il la prit par les épaules, lui promettant une sauterie rapide, qu’elle pourrait rentrer chez elle à temps pour le dîner, faire comme si de rien n’était. Est-ce qu’il se foutait d’elle en plus ?

Elle ne résista pas quand il entreprit de la déshabiller. Sans autre préliminaire, il défit son corsage puis son soutien-gorge, et sans même la toucher s’assit sur le lit pour déboutonner son pantalon, le fit descendre, entraînant sa culotte. Elle se retrouva nue en moins de deux minutes.


La laissant debout devant lui, soumise, il fit alors courir ses mains sur elle, caressant ses cuisses, empoignant ses fesses, puis se relevant tout près d’elle, remonta dans son dos pour finir par prendre ses seins dans ses mains. Un compliment quand même :



Passant sa main derrière sa tête, il l’attira vers lui pour l’embrasser, à pleine bouche, rudement. Elle restait passive. Puis il se détourna et se désapa lui-même rapidement, il bandait déjà. Sa bite était vraiment impressionnante. Sa vue fit remonter toutes les sensations qui tournaient dans sa tête depuis la soirée à la plage. Il n’y avait aucun érotisme entre eux, uniquement une pulsion animale à laquelle elle était prête à se soumettre. Elle allait se faire baiser.

Il s’écarta d’elle et, contrairement à la fois précédente, il lui présenta sa queue :



Elle s’imagina refuser, puis se résigna, l’attrapa du bout des doigts et approcha ses lèvres. Elle s’animait progressivement.

Comme elle l’avait pensé, elle ne put le prendre que très partiellement dans sa bouche, et dut se résoudre à le parcourir de ses lèvres puis à le lécher. Il l’encouragea à le faire sur toute la longueur de son sexe, puis il essaya de forcer sa bouche, écartelant ses lèvres, venant cogner contre son palais. Mais il se lassa rapidement, souhaitant passer aux choses sérieuses sans plus tarder.

Il la fit s’allonger, relever légèrement ses jambes, s’agenouilla entre elles et, en appui sur un bras, la caressa brièvement puis s’approcha d’elle. Il avait enfilé une capote. Comme la première fois, il commença par la masser avec son sexe, le faisant coulisser entre ses lèvres, presser son clitoris, doucement, lentement. Comme la première fois le contact avec ce sexe épais, massif, et qu’elle pouvait observer aujourd’hui, fit considérablement croître son envie.


Se reculant et s’aidant de la main, il orienta son sexe et entreprit de la pénétrer avec douceur. Après trois ou quatre mouvements, elle finit de se détendre, appréciant à nouveau de se faire prendre par cette belle queue. Les sensations étaient identiques, les compliments aussi étaient similaires.



Quel romantisme ! Elle se laissait prendre sans répondre mais était obligée de convenir qu’elle aimait ça.

Il la prit ainsi longuement, l’incitant à s’ouvrir progressivement jusqu’à l’accueillir presque entièrement. Elle se sentait très humide, très réceptive, commençait à prendre du plaisir, mais il s’interrompit. Sans un mot, il la fit se retourner et se mettre à quatre pattes sur le lit, elle découvrit qu’il avait un petit pot avec lui, dans lequel il plongea ses doigts avant d’étaler le produit sur sa queue encapuchonnée. Elle prit à nouveau conscience de la situation dans laquelle elle s’était mise, tout indiquait qu’il s’apprêtait à la sodomiser, elle tressaillit.

En même temps qu’il la reprenait et s’aidant aussi de salive, il entreprit de la préparer. Il avait maintenant deux doigts bien enfoncés, la faisant gémir :



Le garçon la questionnait tout en la doigtant :



Elle émit un petit « oui ». Il continua :



Elle acquiesça à nouveau.



Vaincue par ses propos pornographiques, Laura se résignait, pensant qu’elle l’avait bien cherché, qu’elle s’était mise toute seule dans cette galère et se demandait encore pourquoi elle lui avait avoué qu’elle se faisait sodomiser par son mec.

Elle ne résista finalement pas quand il retira ses doigts et qu’il se présenta devant son cul. Résignée, elle se détendit et le gland lubrifié la pénétra sans trop de douleurs. Surprise elle-même, elle se laissa aller et son amant se mit à prendre possession d’elle centimètre par centimètre. Son sphincter extrêmement distendu la faisait souffrir, mais cette grosse queue la possédait, avançait inexorablement et lui faisait ressentir des sensations inconnues et étranges.


Elle plongea sa main entre ses cuisses pour aller constater l’état d’avancement de l’opération. La moitié de la queue était en elle mais le garçon ne progressait plus et se contentait d’aller et venir dans son fondement, visiblement au bord de la jouissance. Elle l’enserra, espérant accélérer sa jouissance. Rassurée par l’issue imminente et constatant qu’elle prenait un certain plaisir à se faire sodomiser par un tel engin, elle se relâcha tout à fait, lui permettant de gagner encore un ou deux centimètres.

Profitant de ces sensations nouvelles, le garçon se mit à éructer :



Il amplifiait ses mouvements de bassin, allait et venait assez facilement maintenant, la faisant gémir comme elle n’avait jamais gémi en se faisant prendre de la sorte.

Elle attendait la délivrance s’ouvrant encore davantage afin de sentir le moment où son amant allait décharger. Il finit par éclater, éructant et arrachant à Laura un dernier feulement.


Ils restèrent longtemps silencieux, écroulés sur le lit, reprenant leur souffle. Puis il se redressa, se rhabilla et quitta la chambre sans un mot.

Surprise par son départ mais appréciant de retrouver son intimité, elle se rafraîchit puis se rhabilla, regardant autour d’elle, ouvrant tiroirs et placards, mais ne trouva rien. La chambre était parfaitement neutre : aucune trace de sa présence ici… Capote et petit pot avaient aussi disparu.


Elle quitta la chambre, s’attendant à le voir surgir à tout moment… mais non ! Pourtant, rejoignant sa voiture et ouvrant sa portière qu’elle était sûre d’avoir verrouillée, elle découvrit sur son siège un feuillet :


Laura, je t’adore, à bientôt, Anto !


Quel personnage étonnant… et inquiétant !




**********




Cette deuxième séance, malgré le petit mot, l’avait fait replonger encore plus profondément dans sa déprime. Au lieu de mettre les choses au point comme elle se l’était promis et de tenter de s’extraire de la domination de ce gars, elle s’était encore avilie davantage, soumise à tous ses désirs, dans toutes les positions, et lui avait encore une fois montré, sans pudeur, qu’elle aimait ça.

Elle se trouvait complètement décadente, jugeait son comportement totalement opposé au modèle de vie affective et sexuelle dont elle rêvait. Elle était angoissée de mettre ainsi en péril son amour pour Antoine. Non pas parce qu’elle le trompait, mais parce que, ce qu’elle subissait, ce qu’elle acceptait de subir, risquer de la détacher inexorablement de lui. Comment le retrouver et faire comme si de rien n’était après un tel chaos ?


Elle tournait en rond, n’arrivant par ailleurs pas à déterminer quelle attitude adopter si son amant décidait de la rappeler, ce dont elle ne doutait pas. Jusqu’où allait-il l’entraîner ? Elle connaissait très peu de choses sur lui, n’avait aucune prise sur la situation, subissait.


Toute à ses réflexions confuses, elle traversait le village le lendemain quand elle rencontra une fille qu’elle avait connue au cours d’une soirée quelques mois auparavant, Annabelle. Elle avait une bonne dizaine d’années de plus qu’elle et bossait dans une boîte de marketing en free-lance, c’était une très belle femme, grande, blonde, arborant quelques tatouages. Elle avait entendu dire qu’elle menait une vie très… libre.

Elles n’avaient pas vraiment sympathisé jusque-là, s’étaient croisées quelquefois. Néanmoins, se retrouvant par hasard, Annabelle avait paru heureuse de la voir et l’avait tout de suite questionnée sur ce qu’elle faisait, puis invitée à boire un café au bistrot du village.


Après quelques minutes de bavardage, elle questionna Laura sur sa vie sentimentale, observa le trouble qu’occasionnait sa question et insista. Laura se sentait en confiance et ressentait le besoin de se confier, elle avait aussi l’intuition que son histoire ne la choquerait pas.