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Temps de lecture estimé : 14 mn
18/11/21
Résumé:  Deuxième rendez-vous, en balade.
Critères:  f fh extracon voiture -extraconj
Auteur : Ericcontact            Envoi mini-message

Série : Infidèle(s)

Chapitre 02 / 04
Infidèles 2.0

Résumé de l’épisode précédent :

J'ai décidé de franchir le cap. Elle aussi. On s'est rencontré une première fois.







Le message était arrivé dans l’après-midi, une semaine environ après notre première rencontre. Elle m’avait dit qu’elle ne serait pas disponible pour qu’on puisse s’écrire avant, sans plus de précision.


Je serai libre jeudi à partir de 17 h jusqu’à… dis-moi où, si tu l’es aussi. Baisers…


On avait convenu de se donner nos disponibilités un peu à l’avance, et ensuite d’effacer nos messages.

Espions 2.0, ou juste deux adultes dans le cliché des amants secrets ? Au choix, mais je préférais me sentir James Bond.


Donc, jeudi, OK. Il va falloir trouver alibi et lieu, faire un timing précis sans pour autant tomber dans le chronomètre, genre de 17 h à 17 h 8 à tel endroit, puis trajet 15 min, etc. Comme source de désir, on a vu mieux.


Je n’arrête pas de penser à elle en plus. Ça n’aide pas à avoir les idées claires.

Donc : trouver un lieu.

Ses seins dans ma bouche.

AH ! Concentre-toi !

Trouver un lieu. Intime, original ou pas. Un autre message arrive.


Ça, c’est mon mail caché, xxx@gmail etc. Fais la même chose, on pourra converser ;-)


Excellente idée. Je crée le compte, et envoie mon premier message underground d’espion. Waouh. Jacques Bond plutôt que James, mais je m’en fous.


Roger zébra 3. Voie de communication ouverte. Suggestion : installe une app de mail secondaire sur ton téléphone, et nomme mon contact « Votre commande Amazon(e) », avec un « e ». Comme ça on une passera pas note temps à checker les emails et ça sera tout aussi discret ; -)


La réponse tombe dans la minute, présentée sur mon téléphone comme « ma commande Amazon(e) ».


Comment tu sais que je regarde mes mails toutes les 3 minutes ? (rires) ; -)


Juste après le message, une photo en selfie d’elle mimant un visage effrayé. Je rigole tout seul, mais je réfléchis encore à trouver un lieu adéquat. Un autre message arrive, interrompant ma réflexion.


Si tu es tranquille, là, on pourrait reprendre notre jeu de questions/réponses…


Je suis seul à la maison et ne peux résister à cette invitation. Je lui réponds aussitôt :



  • — Tu commences alors.
  • — OK. Alors : Le lieu insolite le plus excitant où tu l’as fait ?
  • — Sur une plage, en plein jour.
  • — Miam ! À toi.
  • — Même question.
  • — À un concert, au milieu de la foule.
  • — Rhooooo. À toi.
  • — As-tu déjà fait un plan à plusieurs ?
  • — Oui.
  • — Alleeeez, des détails…
  • — Un couple et moi.
  • — Wouuuuuuh ; -) à toi…


Je décide d’utiliser le jeu pour trouver la réponse à mon problème de lieu.



  • — Un lieu insolite où tu aimerais t’envoyer en l’air…
  • — Dans la cabine d’un camion, sur une aire d’autoroute la nuit.


Je tilte. Bingo. J’ai mon permis camion.

Sa question suivante arrive vingt secondes plus tard sans attendre mon commentaire.



  • — Tu comptes m’emmener où jeudi à 17 h ?
  • — Et si je te faisais la surprise ?


Une minute passe. Je suis suspendu à l’écran.

Sa réponse arrive, mais c’est une photo. Je vois un dessous de bureau. Deux jambes gainées de bas dont la dentelle arrive très haut. Une jupe noire, relevée à la taille. Audrey est à son travail et, assise tout au bord de sa chaise, elle m’exhibe le plus impudiquement possible ses cuisses largement écartées et son intimité recouverte à présent d’une jolie toison brune. Sous la photo, une petite phrase :



  • — Tu m’as dit Wimbledon plus que Roland Garros… alors fausse blonde, pas trop déçu… ? Moi aussi je voulais te faire une surprise, mais finalement, te torturer d’impatience est beaucoup plus drôle…


Elle marque un point, je bave littéralement.



  • — Alors à jeudi, mon beau.
  • — À jeudi, ma belle fausse blonde.



***



J’ai eu du mal, mais j’y suis parvenu. J’avais travaillé avec cette entreprise deux fois, et le patron se rappelait de moi. Du coup quand je lui ai demandé de me louer un de ses semi-remorques, il a accepté non sans avoir l’air étonné :



Apparemment satisfait de la réponse, il m’avait montré ceux qu’il aurait sur le parking le jeudi. Après un premier poids lourd classique, il m’avait alors amené à un long camion semi-remorque qui m’avait tout de suite interpellé. La cabine était double, l’intérieur immense et les vitres, tant côté conducteur qu’à l’arrière dans la grande zone de repos, étaient entièrement sans tain : un miroir de dehors, une vitre de l’intérieur. De petits frissons me picotaient déjà le bas du coup.


On est jeudi matin, je viens d’envoyer le message de rendez-vous à Audrey.


17 h 30, parking de covoiturage de xxx, côté route départementale n° x. Il y a un arrêt de bus.


Sa réponse est quasi immédiate :



  • — Bien, Monsieur. Il y a-t-il un dress code obligatoire ?
  • — Freestyle.


Un emoji d’un baiser avec un cœur arrive comme réponse. J’ai quinze ans de nouveau, des papillons dans le ventre, et c’est délicieux.



***



Je roule depuis une heure au volant de mon engin, les réflexes sont vite revenus et c’est tant mieux. C’est comme conduire dix Twingos en même temps dont on aurait crevé tous les pneus, mais ça ira. Encore 20 min à patienter. Des images d’elle remplissent mes pensées. Bizarrement, elle est nue sur chacune d’elle. Ah non, pas sur celle-là, tiens !

J’ai prétexté une soirée chez un pote de nouveau. Lui, il va falloir que je lui garde une caisse de son Côtes-du-rhône préféré.

Je fais demi-tour à un rond-point et me dirige tout droit vers le village désiré.


En arrivant sur la route du rendez-vous, j’aperçois au loin l’abribus éclairé. La nuit est en train de tomber et Audrey est assise sur le banc. Je roule doucement, ralentissant à la hauteur du parking adjacent. Trente mètres et elle comprendra… Je finis presque au ralenti et m’arrête juste avant l’abribus. Elle pianote sur son téléphone, ne prêtant qu’une mince attention à l’énorme camion qui vient de stopper à deux mètres d’elle. Je ris doucement, attendant qu’elle lève les yeux.


Elle est sublime dans sa robe de laine grise, un gigantesque pull en fait, dont le haut col roulé remonte jusqu’à son menton, ses cheveux blonds attachés en queue de cheval. Au bout de ses interminables jambes, une paire de boots jaunes Caterpillar. Le mélange est saisissant, et ses jambes croisées, la robe à mi-cuisses, me font presque oublier qu’elle ne m’a toujours pas vu. Je baisse la vitre de son côté.



Elle lève les yeux, regarde à travers le pare-brise, mais ne voit rien avec le film sans tain. Elle se lève et vient au niveau de la vitre ouverte. Sa bouche s’ouvre d’étonnement. Elle rit et la portière côté passager s’ouvre, non sans mal.



Dans un « ouiiii » long et gamin, elle grimpe avec agilité vers la banquette passager.

Elle dépose sur mes lèvres un baiser rapide, et aussitôt va s’asseoir de l’autre côté de la cabine.


Je redémarre, et au rond-point suivant je m’engage sur l’autoroute. Je me tourne vers elle.

Elle est adossée à la vitre, face à moi, les genoux serrés le long du siège double. Ses mains sur les cuisses, elle sourit en me regardant.



Elle rit encore et se rapproche un peu. Enfin, elle essaye, la ceinture la retient fermement contre la vitre.



Elle rit de plus belle, je crois que je fonds entièrement cette fois.



Je bénis à cet instant Renault Trucks et leur talent pour aménager le confort de nos amis routiers. Le siège conducteur est en effet légèrement en arrière de la banquette passager. Ce qui fait que, sans quitter la route des yeux, j’ai quand même Audrey dans mon champ de vision. Sécurité, efficacité. Bravo l’industrie française.


Elle illustre alors son propos en décroisant ses jambes et remontant sa jupe jusqu’au haut de ses cuisses.



Elle entame alors un tour de magie qui aurait fait rougir Majax. Cherchant sur son épaule, elle trouve une fermeture éclair cachée dans l’épaisse laine de son immense pull-robe, et l’ouvre avec dextérité en tournant autour du haut de la manche. Celle-ci se détache et faisant la même chose de l’autre côté, Audrey transforme en moins d’une minute l’immense pull en une sublime robe aux épaules nues, sans manches dont l’emplacement d’origine a fait place à deux grandes ouvertures sur les côtés. Le haut col, lui, toujours là, surmonte désormais une divine tenue très échancrée sur les côtés. Sous ses jolis bras, je devine la courbure de son sein rond et ce qui reste du tissu peine à cacher une large aréole.


Je suis ébahi… mes yeux peinent à appréhender l’ensemble de mon champ de vision. Surtout la route.



Elle se mord la lèvre et sa jambe se tend jusqu’à se poser sous ma cuisse. La boot a disparu elle aussi comme par magie.



Délicatement, son pouce glisse dans l’une des ouvertures latérales de sa robe, écarte doucement le maillage serré de laine et libère son sein qui sort de son doux carcan.

Sa jambe se pose sur la bosse que forme mon pantalon.



Je souris et rétorque :



Notre dialogue érotico-comique se mélange au bruit du moteur. La nuit est tombée et seule la lumière des phares éclaire avec générosité l’intérieur de la cabine. Audrey me répond alors :



Et joignant le geste à la parole, elle libère l’autre sein de la même manière et sa robe devient alors un beau cordon passant au milieu, tel un rideau pris en embrasse entre deux magnifiques mamelles aux aréoles larges et aux tétons saillants.

Elle en empoigne une dans chaque main, les remonte doucement et lèche tour à tour ses mamelons.

Son pied sur mon entrejambe va et vient doucement le long de du tissu très tendu.



Son autre jambe se tend elle aussi alors, et se pose sur le tableau de bord, dessinant à l’équerre, avec l’autre toujours posée sur moi, un compas fabuleusement obscène.

Assise les jambes largement écartées ainsi et ses seins pendants magnifiquement hors de sa robe, elle pousse sa tentation aux confins du possible : adossée à la vitre, les bras repliés sous son cou, elle ne porte en effet aucun dessous, et sa jolie toison brille maintenant de désir en étant exhibée de la sorte.


Elle commence alors à promener une main sur elle, descendant vers le cœur du compas, au moment où les panneaux annoncent l’aire d’autoroute que j’avais repérée. Quand je gare enfin le camion sur le parking presque désert, elle se masturbe franchement, ses doigts tourbillonnants entraînent à chaque tour de ce manège ses longues lèvres humides.


À l’arrêt sous les lumières jaunes et crues de l’aire, sa peau et sa robe contrastent dans l’intérieur sombre du poste de conduite.

Elle détache sa ceinture et regarde au-dehors.



Deux routiers discutent au loin. Elle détache sa ceinture et s’approche de moi alors comme une chatte le ferait de sa proie.



Elle s’assied à califourchon entre le grand volant et moi, prend mon visage dans ses mains et m’embrasse longuement.



Les grandes vitres tout autour de la cabine nous dissimulent, et nous offrent en même temps ce désert routier et le ciel comme vue sous le toit de verre. On s’embrasse encore, si lentement qu’avec le silence aux alentours, on dirait que le temps s’est arrêté.


Je glisse mes mains dans les grandes ouvertures de cette sublime robe. L’épais maillage de laine est chaud, sa peau l’est encore plus. Elle se penche en arrière sur le volant et répondant à cette invitation, je prends ses seins dans mes mains, les faisant à nouveau sortir de derrière ce rideau théâtral. Majestueux, si gros dans mes mains, j’engloutis un large mamelon et gobe, lèche et déguste sa chair tendre. Passant à l’autre, je lui inflige le même traitement, laissant cette fois glisser mes dents à peine sur le téton.



Je mordille, pince doucement et aspire encore, avalant l’aréole, puis une partie du sein dans ma bouche largement ouverte.



Je croque tendrement l’autre sein, puis le lèche en empoignant les deux tétons entre mes doigts. Je pince plus fort et tire, pétris plus fermement et aspire encore tour à tour…



Mes yeux se posent dans les siens, un mamelon entièrement avalé dans ma bouche…



Je m’interromps, mais continue de mes caresses mammaires…



Elle se rapproche un peu, calmant les mouvements de ses hanches :



Je l’embrasse, le pince à peine avec ma bouche et lèche ensuite tout autour du téton qui se dresse encore un peu plus.



J’interromps un instant mes succions :



Son bassin a repris ses vagues sur mon entrejambe et mon pantalon est sur le point de craquer

Ma langue vole d’un sein à l’autre, je les serre bien empoignés contre ma bouche, léchant, suçant les bouts durs.



J’obéis, mords puis pince un peu plus en les étirant vers le haut. Je salive et relèche encore, elle ahane à chaque lapée, s’appuyant de plus en plus sur le volant, sa tête basculée en arrière.


Je la dévore, goûtant le moelleux de ces lobes tendres, glissant jusqu’à la dureté des deux pointes excitées, léchant tout ce qui se trouve entre eux. Je déguste, elle geint plus fort, je titille, elle grogne encore jusqu’à ce que ses mamelles malmenées dans tous les sens sous ma langue, elle se contracte sur moi et lâche un cri intense.


Elle reste là, presque allongée sur le grand volant, le souffle rapide ralentissant peu à peu.

Les cheveux un peu ébouriffés, elle redresse sa tête, plongeant ses yeux dans les miens.



Elle me regarde sans dire un mot, on dirait qu’elle veut lire en moi.



Elle se rapproche un peu, curieuse.



Elle marque un temps. Je ne dis rien. Elle poursuit.



En parlant, elle s’affaire à ouvrir mon pantalon. Elle fait glisser celui-ci et mon boxer sous elle et se rassoit, ses deux mains autour de mon sexe tendu devant son ventre. Sa jolie chatte doucement velue désormais touche à peine la base de la tige.

Elle entame une très lente masturbation, ses doigts m’effleurant à peine.



Elle continue sa lente caresse, mais plus fermement.



Elle s’arrête de nouveau.



Elle sourit et reprend :



Elle me masturbe en serrant très fort maintenant.



Elle glousse joliment, n’arrêtant pas pour autant sa branlette. Elle ralentit quand je me tends, accélère quand ma respiration redescend… elle m’amène au bord et m’en éloigne doucement à chaque fois, dans une délicieuse torture.



Je sens sa caresse appuyée m’amener encore une fois à l’orée, elle stoppe en serrant très fort la base de mon sexe. Elle reprend, son histoire et sa lente torture en même temps.



Sa caresse est saccadée, si serrée que je sens pulser le sang dans mon sexe.



Elle se penche à mon oreille et murmure :



Elle se désarçonne d’un coup, m’enjambant agilement, et se penche sur mon sexe, agenouillée sur la banquette. Sa bouche engloutit entièrement le gland, et elle branle frénétiquement ma queue quand, libéré de son étreinte, mon plaisir jaillit.

De longues saccades partent dans sa bouche et je sens sa gorge tout prendre, tout avaler jusqu’à ce que le calme revienne.


Sa langue passe sur ses lèvres comme après un dessert soyeux, tandis qu’elle me regarde en souriant.




À suivre