n° 20587 | Fiche technique | 16254 caractères | 16254Temps de lecture estimé : 9 mn | 21/11/21 |
Résumé: Et la balade se poursuit plus loin. | ||||
Critères: fh extraoffre candaul prost caférestau voiture -extraconj -tarifé | ||||
Auteur : Ericcontact Envoi mini-message |
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Résumé des épisodes précédents :
J’ai décidé de franchir le cap. Elle aussi. On s’est rencontrés une première fois à l’hôtel, puis lors d’un deuxième rendez-vous, j’ai réussi à réaliser un de ses fantasmes.
Elle dévore avec un appétit d’ogre. Après nos premières folies dans le camion, on avait rejoint le restaurant de l’aire, à pied, après qu’elle avait remis les manches de sa robe. Heureusement sinon on était bon pour un attentat à la pudeur.
Elle rit. Sublime…
Elle est captivée, son menton posé sur ses mains jointes, accoudée à la table.
Je ris de son impatience.
Elle projette mentalement les images que j’ai décrites, puis poursuit :
Elle rit encore.
Je réfléchis un peu. Elle me scrute.
Elle sourit à pleines dents, et boit une gorgée de bière elle aussi.
Elle rit encore.
Elle regarde en l’air, pensive.
Je regarde autour de moi dans le restoroute. Elle en fait autant, et je reprends la conversation.
Elle sourit et d’un coup prend un air un peu plus surpris.
On repasse en mode pratique et pragmatique, j’adore cette fille.
On rit ensemble.
Elle rit de nouveau. Je la sens à la fois tendue et émoustillée. Elle regarde encore autour de nous. Au comptoir, deux routiers parlent en mangeant et l’un d’eux l’a plusieurs fois allègrement matée pendant notre dîner. Je continue :
Elle hésite. Je sens les aller-retour dans sa tête entre le pour et le contre. Tout se lit sur son visage, chaque soupèsement, la bataille entre le oui et le non, et enfin la victoire de l’envie.
Elle sourit, et se lève en me regardant intensément. Elle se dirige alors vers le fond du restaurant et passe tout prêt du routier en question qui, tout le long de son trajet, ne la quitte pas des yeux d’un air de plus en plus étonné.
Quelques secondes après son passage, il part vers les toilettes à son tour. Et cinq longues minutes plus tard, Audrey revient vers notre table, juste après que le serveur fut venu encaisser notre dîner.
Elle s’assoit, ses joues sont rouges d’une timidité terriblement séduisante.
Elle me décrit la scène encore sous le coup de l’adrénaline. Elle poursuit :
Elle est toute à son histoire, et reprend :
Elle me regarde, mi-paniquée, mi-surexcitée.
Le routier règle son repas au comptoir. Puis passe près de nous et sort. Audrey me regarde les yeux brillants. On se lève ensemble et on sort à notre tour.
L’homme nous suit jusqu’au camion sans rien dire. J’ouvre la porte et aide Audrey à monter. Elle passe derrière les sièges et s’assoit au bord de la grande couchette. Je laisse passer l’homme, qui la rejoint et monte m’installer, côté banquette passager, cette fois. L’homme ne me prête aucune attention et tire les rideaux entre le poste de conduite et la zone de nuit. Les rideaux ne ferment pas complètement et laissent entrevoir par plusieurs endroits ce qu’il s’y passe.
Je la regarde à travers dans l’entrebâillement du rideau, faisant attention à ce que lui ne me voie pas.
Elle marque une pause, puis lui répond le plus professionnellement possible :
J’entends les billets changer de main, et le bras d’Audrey passe à travers le rideau pour me les tendre. Je les récupère et sa main caresse lentement l’intérieur de la mienne. J’entends des bruits de ceinture et de vêtements qu’on quitte.
Je joue avec les ouvertures entre les rideaux, comme un obturateur de caméra, et vois Audrey se pencher sur lui. Il est allongé sur la couchette en caleçon et attrapant l’élastique de la taille, elle le descend vers ses jambes. Un sexe énorme en sort, très épais et très long. Je déglutis. Il bande déjà dur, et quand la main d’Audrey se pose dessus, je la sens hésitante. L’homme brise le silence :
Sa main peine à en faire le tour.
Audrey s’exécute alors, se penchant sur lui. De là où je suis, j’ai vu sur le côté de la scène, trois quarts de profil, dirait un photographe. Seuls la tête de l’homme et ses pieds sont coupés par le rideau.
Audrey le suce. Et moi je regarde. Comme un porno, mais en live, et je connais l’actrice puisque c’est moi qui l’ai castée pour le rôle. Étrange sensation. Elle s’active à sa demande, il en veut plus pour son argent :
Elle s’exécute, quitte sa robe comme on enlève un pull et se retrouve nue. À travers les rideaux, elle se retourne et me regarde alors intensément. Elle s’accroupit en 69 sur lui, face à l’embrasure par laquelle on ne se quitte pas des yeux. Reprenant sa fellation, elle passe sa langue tout le long de la longue barre de chair, et remonte jusqu’à ce que ses lèvres s’entrouvrent. Elle ferme les yeux, j’aperçois derrière la tête de l’homme qui s’active entre ses cuisses.
Son regard dans le mien, je lis son envie à livre ouvert.
Elle avance, libère son client d’entre ses cuisses et il se place derrière elle.
Elle me sourit au son du « vous, les putes » pendant qu’il enfile le préservatif, et il la cambre avant de s’introduire en elle.
Il s’enfonce alors d’un coup. Face à moi, Audrey est propulsée en avant, sa bouche entrouverte me décrit sans mot dire la sensation qu’elle vient de ressentir.
Il va et vient sèchement en elle, ses mains sur sa taille, la tirant vers lui par à-coups secs et vifs.
Elle lui répond sur le même ton vulgaire que lui, jouant son rôle. Mais les expressions sur son visage, elles, ne sont pas simulées.
Elle ne me quitte pas des yeux pendant qu’il accélère. Elle halète sous les coups puissants et secs. Il accélère encore, s’enfonçant brutalement en elle à chaque coup de hanches.
Elle se mord la lèvre inférieure, gémissant de plus en plus fort. Pour lui ? Non, pour elle seule. Et pour moi.
Il se retire, enlève d’un geste le préservatif pendant qu’Audrey se retourne vers lui, ouvrant la bouche juste devant sa queue. Il éjacule de longues saccades sur sa langue, entre ses lèvres, et sur son visage.
Elle est agenouillée sur le côté. Lui se rhabille.
J’ouvre la portière et sors fumer une clope. J’entends l’homme partir juste après et la portière s’ouvre à nouveau de mon côté.
Audrey descend, sublime, juste enroulée dans sa robe comme dans une couverture. Sa nudité partielle éclairée par la lumière crue d’un réverbère m’enflamme aussitôt.
Elle se blottit face à moi et je l’entoure de mes bras. Sur son visage, du sperme coule le long de sa joue. Même souillée de cette façon, elle reste d’une élégance étrange.
Elle va pour m’embrasser, hésitante et consciente des traces que l’autre a laissées sur elle. Je plonge mes lèvres sur les siennes.
Un vent froid nous entoure et quand au bout d’un moment notre baiser s’arrête, elle me prend par la main et m’amène à mon tour dans la petite cabine de ses fantasmes.
À suivre…