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Temps de lecture estimé : 16 mn
19/11/21
Résumé:  Pour pimenter leurs relations, un groupe de six amis libertins a écrit cette histoire afin de réaliser une vidéo privée. Chacun d’eux devra être acteur et jouer un personnage, même dans les scènes les plus osées.
Critères:  ff essayage lingerie hféminisé travesti trans caresses -lesbos
Auteur : Mirabel  (Sympathisant LGBT+)            Envoi mini-message

Série : Transition

Chapitre 01 / 11
Lang = Anola

Pour pimenter leurs relations, un groupe de six amis libertins a écrit cette histoire afin de réaliser une vidéo privée. Chacun d’eux devra être acteur et jouer un personnage, même dans les scènes les plus osées. Comme dans toute fiction, tout peut être vrai et tout peut être faux, donc toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existé est absolument fortuite.








Toulouse, 1994


Lorsque nous sommes arrivés en France, mon fils Lang avait cinq ans, et moi, Lena, vingt-trois. Nous venions du Laos, pour fuir un pays en ruines, ravagé par les guerres et les bombardements des « alliés ».


Je voulais aussi essayer de régulariser une situation douloureuse.


J’avais fait une belle connerie : au cours d’un voyage scolaire au Vietnam, pays voisin, j’avais été subjuguée par Gabriel, un Français que je trouvais beau, charmant et tout et tout… Il se disait haut fonctionnaire, parlait comme les politiques et avait beaucoup de prestance dans ses costumes-cravate. Il me flattait, me disait que j’étais la plus belle, la femme de sa vie…


Et… je me suis retrouvée enceinte ! Après bien des palabres et même des menaces de la part de mes parents, il a accepté de m’épouser. Le mariage a eu lieu près de Vientiane. À peine mariés, il m’a abandonnée et s’est barré pour une destination inconnue. Lang est né en 1989, trois mois plus tard.


Nous avons tout mis en œuvre pour retrouver mon mari, cela a duré plusieurs années, mais nous avons fini par le localiser à Toulouse. Il s’est avéré qu’il était en réalité commercial, il serait plus juste de dire « trafiquant » et qu’il était aussi marié en France ! Pour être en règle avec la loi et l’état civil, il était contraint de divorcer et nous a fait venir en France, soi-disant pour régulariser notre situation. Il m’avait promis, juré, de s’occuper de nous, de nous loger, de nous installer, de me trouver un bon travail. Naïve et stupide que j’étais ! Il s’est enfui à nouveau, en nous laissant sans le sou, obligés de nous débrouiller avec les quelques mots de français que je connaissais.


J’ai fait des ménages, nettoyé les chiottes des écoles et des cantines… J’ai failli me prostituer, mais j’étais dégoûtée des hommes, je n’ai pas pu. Nous avons galéré et survécu ainsi pendant des années.


Lang avait des problèmes à l’école, que je ne pouvais pas régler. Heureusement pour lui, il a fait la connaissance de Rémy, un garçon super, qui l’a pris sous son aile, et avec lequel il a partagé une profonde amitié. Ils ont fait toute leur scolarité ensemble, jusqu’à la fin de la troisième, au collège. Puis la vie les a séparés, car ils n’étaient plus dans le même établissement. Et, à seize ans, Lang a eu d’autres problèmes, à cause desquels il n’a plus voulu fréquenter Rémy.




oooOOOooo




Toulouse, 2007


En passant devant une boutique de lingerie, je vois une petite affichette : « Cherche vendeuse démonstratrice ». La formulation est un peu bizarre, j’hésite quelques secondes, puis décide d’aller me renseigner. J’entre, et me retrouve devant une grande dame blonde, très classe, avenante et souriante : la patronne, Sophie Demaison.



Et je lui résume mes années galère.



Je panique un peu, car je n’écris pas encore très bien les caractères français, mais finalement c’est assez simple : nom, prénom, adresse, téléphone, mensurations…

Interloquée, je demande :



Quand je retrouve notre minuscule appartement HLM, j’ai des projets plein la tête et beaucoup d’interrogations aussi. Et si mes espoirs étaient déçus ?


Le lundi suivant, je ne peux pas prendre mon petit-déj’ tellement j’ai l’estomac noué. Je me prépare comme une somnambule pour me rendre à la boutique. La patronne m’accueille avec le sourire, ce qui me rassure un peu. Mais, douche froide : Sophie a retenu deux candidatures ! Je me trouve donc en concurrence avec une autre femme que je ne connais pas, le stress me fait transpirer dans le dos. La patronne m’explique ce qu’elle attend de moi :



Je m’exécute et appelle Sophie qui se présente avec un mètre en main. Elle me demande de tourner lentement sur moi-même, puis vient prendre toutes mes mesures qu’elle note sur une fiche. J’ai l’impression qu’elle prend beaucoup de temps pour le faire. Mon impression se confirme quand Sophie reprend toutes les mesures pour les vérifier, et qu’elle en profite pour laisser un peu traîner ses doigts sur mes seins et mes fesses. J’ai l’impression que je vais « passer à la casserole ». Cela me surprend un peu, mais finalement ne me déplairait pas, car je suis en manque de sexe depuis longtemps, depuis toujours. De toute manière, c’est elle qui mène le jeu, je peux difficilement protester, et s’il n’y a que cela comme épreuve pour être engagée, je vais la subir sans protester. Je souris à Sophie, comme pour l’encourager, et le message est bien reçu. Sophie passe derrière moi, empaume mes seins et excite mes tétons avec ses pouces tout en me déposant un baiser dans le cou. Je ne peux pas retenir un petit cri.



Quelques instants plus tard, elle revient avec plusieurs boîtes de différentes tailles, ainsi qu’une boîte à chaussures. De la première, elle sort un petit slip, en satin rouge vif, bordé d’une fine dentelle noire. Il est superbe, même s’il ne couvre pas grand-chose. Elle me le tend pour que je le passe. Dès que je l’ai mis, Sophie me passe la main sur les fesses pour le lisser, et quand je me regarde dans la glace, je pense qu’il a vraiment été fait pour moi. Sophie a l’œil et a bien choisi. Puis elle me tend le soutien-gorge coordonné. Elle m’aide à l’enfiler, me le ferme dans le dos, en profite pour bien mettre mes seins en place dans les bonnets, puis vérifie soigneusement qu’elle les y a bien mis, et me dit :



Devant la grande glace de la cabine, je suis scotchée. Moi qui n’ai jamais eu l’occasion de porter ce genre de froufrous, je m’admire, me tourne, minaude, je suis absolument canon. Sophie s’approche, me prend dans ses bras et me tend ses lèvres. Je n’hésite qu’un quart de seconde, je lui offre les miennes ; elle m’embrasse doucement, puis plus intensément, et cherche ma langue que je lui donne avec plaisir. Que ce baiser est agréable ! Elle embrasse divinement ; j’ai de plus en plus chaud !


Elle ouvre les deux autres boîtes, me présente un porte-jarretelles assorti au slip, dont les couleurs sont inversées : il est en satin noir, avec une jolie dentelle rouge. Et elle ajoute une paire de bas noirs en fine résille.


Ding Dong ! Une cliente…

Sophie me dit de finir de « m’habiller », sort de la cabine et referme le rideau.



Comme elles s’éloignent de la cabine, je ne peux plus comprendre la suite de leur conversation. J’ouvre la boîte à chaussures : ce sont des mules en satin rouge, avec une petite fourrure noire et des talons d’environ cinq centimètres. Tout ce qui manquait pour faire de moi une bombe érotico-porno. Quelques minutes passent, puis j’entends Sophie :



Petit moment de panique, je dois traverser le magasin ! Et si je me casse la figure avec mes talons ? Et si une autre cliente se présente ? J’hésite, puis je me dis que Sophie doit savoir ce qu’elle fait et que moi je dois obéir à ma nouvelle patronne. Et j’y vais.



Elles éclatent de rire toutes les deux. Madame Lefort dit qu’elle va faire mûrir cette idée, et s’en va. Sophie s’approche de moi, me prend dans ses bras, et me dit :



Quelques instants plus tard, elle revient en dépliant un superbe kimono blanc, avec grand dragon rouge dans le dos et des lisérés rouges. Sa longueur arrive juste au-dessus du genou, ce qui serait assez sage s’il n’était pas fendu du côté droit jusqu’à ma petite culotte. Les manches sont bien échancrées, on peut y passer très facilement des mains un peu baladeuses, et il est suffisamment transparent pour que l’on puisse voir tous mes appas et ma lingerie qu’il est censé cacher. Un véritable « pousse au viol ».


Sophie « m’aide » à le passer, et en profite pour vérifier sur mes seins, mes cuisses et mes fesses qu’il est bien ajusté. Je commence à avoir chaud, et quand – tout à fait par hasard – elle passe sa main sur ma chatte, je pousse un grand soupir. Je commence à être mouillée, je suis tremblante d’excitation et Sophie me semble être dans le même état que moi. Elle m’enlace et me demande :



Je suis toujours en tenue légère et ultra sexy. Je veux aller me changer, mais Sophie m’arrête :



J’enfile le petit imper qu’elle me tend ainsi que mes chaussures, un baiser rapide et je suis dehors. Je marche comme une automate, je pense à tout ce qui vient de m’arriver. J’ai des sensations bizarres, mais pas désagréables… l’impression que tout le monde me regarde, que tout le monde sait que je suis à moitié nue sous mon imper. Et je suis surprise d’en ressentir un certain plaisir, je crois que j’aime un peu trop la belle lingerie.


Je vais sans doute devenir la maîtresse de Sophie, alors que je n’ai jamais été attirée par les femmes. Et je me surprends à en être heureuse, je me sens nerveuse, mais excitée. Il va falloir qu’elle m’apprenne à faire l’amour à une femme, mais j’ai l’impression que je vais y prendre goût, pour son plaisir et le mien.


Quand j’arrive à mon appartement, la lumière du couloir est allumée, donc Lang est là. Plutôt que de fouiller longuement pour rechercher ma clé dans mon sac, je sonne.

Et… c’est une jolie fille qui m’ouvre la porte !



Stupéfaction : je reconnais mon Lang. Il s’est habillé en fille avec ce qu’il a trouvé dans mes affaires, il s’est maquillé, il a une silhouette très agréable à regarder, des attitudes vraiment féminines. Il est beaucoup plus beau qu’en garçon…

Après une minute, très gênante pour tous les deux, je me ressaisis :



Je le regarde en réfléchissant, puis je lui dis :



Il enlève lentement la robe, sans se rendre compte que ses gestes sont très féminins, presque érotiques. Et il m’apparaît en slip et soutien-gorge, qui lui vont parfaitement et mettent ses courbes en valeur. Le soutien-gorge est d’ailleurs plutôt bien rempli.



Je ne le crois pas trop, je veux m’assurer qu’il ne s’agit pas d’une simple lubie de sa part ou de fétichisme :



Il retire son soutif et me montre ses seins nus, fièrement dressés, comme étaient les miens il y a une vingtaine d’années. Ils ne sont pas énormes… juste de quoi remplir une main. Je m’approche, lui palpe les seins pour m’assurer qu’il ne s’agit pas de prothèses, et lui excite les mamelons avec mes pouces. Il sursaute comme s’il avait reçu une décharge électrique :



Lang enfile la tunique : elle est beaucoup plus courte que la robe, lui arrive à mi-cuisses, et met ses jambes bien en valeur. Elle est aussi plus ajustée que la robe, soulignant sa taille très fine, et par conséquent fait ressortir sa poitrine et ses fesses. Quand il se regarde dans la glace, je ne peux pas m’empêcher de l’admirer : il a réellement l’air d’une fille, belle et sexy, magnifique !


Je suis bouleversée. Je m’en veux de n’avoir rien vu : sa démarche, ses pudeurs, sa voix qui n’a pas mué, ses attitudes… Pourtant j’aurais dû le voir si j’avais été plus attentive. Je comprends pourquoi son regard était bizarre : il a des yeux de femme, avec de longs cils. Il doit être très mal dans sa peau, quand il est « garçon ». Cela pourrait expliquer beaucoup de choses… Quand j’ai touché ses seins, il a réagi comme une femme. Mais il a aussi eu une érection ! En tous cas, il faut que je l’aide, sinon il risque de ne pas se supporter, de faire une bêtise.



Sur le chemin du retour, je réfléchis à ce qui vient de se passer. Mon Lang, mon garçon, devenu une fille ! En plus, il est une fille superbe ! Il me semble qu’il a deviné, ou vu, que sous mon imper j’avais une tenue peu classique. Je me demande quelles explications je vais bien pouvoir lui donner demain.


Dès mon retour au magasin, Sophie devine que j’ai des soucis. Elle me demande gentiment si elle peut m’aider, et je lui raconte tout ce qui vient de m’arriver. Elle réagit vite et prend les choses en main comme une vraie patronne :



Je suis stupéfiée de la façon dont elle m’annonce cela, avec le plus grand naturel, comme si cela allait de soi, et je lui demande :



Elle me retire mon petit imper que j’avais encore sur le dos, et j’apparais dans la tenue sexy que j’avais présentée à madame Lefort. Cette tenue que cette dame avait bien appréciée, et qui avait aussi impressionné Sophie. Elle m’a avoué qu’elle s’était masturbée après mon départ en imaginant ce qu’elle aimerait faire avec moi, après mon retour.

Je n’ai pas rougi, je me suis sentie émoustillée et impatiente de savoir ce qui allait m’arriver. Mais j’étais malgré tout un peu inquiète, je ne voulais pas la décevoir, et après avoir hésité un moment, je lui dis :



Elle éclate de rire, puis se calme, me sourit et me prend tendrement dans ses bras :



Je me pose une tonne de questions sur la personnalité de Sophie. Je crois que j’ai encore tout à apprendre…