n° 20590 | Fiche technique | 26674 caractères | 26674Temps de lecture estimé : 15 mn | 22/11/21 |
Résumé: À son tour, Audrey raconte. | ||||
Critères: fh extracon voiture amour -rencontre -videox | ||||
Auteur : Ericcontact Envoi mini-message |
Épisode précédent | Série : Infidèle(s) Chapitre 04 / 04 | FIN de la série |
Résumé des épisodes précédents :
J’ai décidé de franchir le cap. Lui aussi. On s’est rencontrés une première fois à l’hôtel, puis une deuxième, pleine de fantasmes. À mon tour, je raconte ma version.
Ses mots résonnent en moi.
Juste ces mots. Ça pourrait paraître insignifiant pour un couple normal, mais nous ne sommes ni un couple ni normaux.
Je suis déjà mariée. Eric, lui, est mon amant depuis peu.
J’aime mon mari. Je vis avec lui depuis 15 ans. Mais désormais, cette vie est celle de deux vieux amis. Il s’est désintéressé de moi, de ce que je fais ou aime, et moi de lui, de ses loisirs ou de ses histoires. Sans haine ni dédain, juste car parfois on change.
Ça n’est pas qu’on ne s’aime plus. Je l’aime, il m’apporte un thé le dimanche après-midi, je l’embrasse quand il part travailler très tôt. Une affection peut-être, plus que de l’amour, je ne suis pas experte, encore moins psychologue. On a juste deux vies parallèles.
J’avais eu un amant il y a longtemps mais sans grande satisfaction. Et puis un jour, j’ai trouvé ma vie vraiment trop solitaire. Alors j’ai tenté la célèbre application de rencontre.
La première rencontre n’a pas eu lieu. J’avais matché, c’est le terme sur cette appli, avec un homme à peine plus jeune que moi. Mignon, style un peu sauvage, les cheveux décolorés par le soleil, sa photo de profil le montrait au bord de la plage.
Très cliché, Audrey, super choix ma vieille…
Mais comme une gamine je sentais déjà le sable entre mes orteils (et dans ta raie aussi, pauv’ conne).
Rendez-vous pris, j’avais mis le paquet, mais version je n’ai rien préparé du tout : Cheveux genre « coiffés décoiffés, non non, je suis toujours comme ça » et j’avais choisi un jean sans trous et un top pas trop bimbo, mais quand même assez « t’as vu mes gros seins ? »
Je sais, faut suivre, je ne suis pas toujours très claire. Même pour moi.
Le jour J, j’avais atteint le bar dans la ville d’à côté en dix minutes, et j’avais mis dix minutes aussi pour sortir de la voiture. Relativité temporelle qu’Einstein lui-même n’avait pas analysée.
Entrée dans le bar, mode repérage sans le montrer. Zyeutage à 180° : pas de surfeur à l’horizon.
OK, super Audrey, t’es en avance, ça fait mort de faim.
Sauf que non. Une petite main flottait à environ un mètre au-dessus d’une table. Lui, il m’avait reconnue.
Tu m’étonnes, j’avais mis ma photo, MOI !
Sous ladite main, il y avait un homme du même âge que susmentionné, mais pas du tout ressemblant. Costume trois-pièces tellement cintré qu’il avait dû falloir 5 tendeurs pour fermer tous les boutons de la veste. Et entre la main en l’air et la veste trop fermée, il y avait une tête que je n’avais jamais vue.
Je veux dire que parfois nos photos ne nous ressemblent pas, OK ? Tu sais que c’est toi sur la photo, mais c’est pas vraiment toi, y’a un truc qui manque, ou en trop.
Mais là, ce n’était pas du tout lui. Il avait en fait juste piqué une photo à quelqu’un, à internet, j’en sais rien.
Je m’étais avancé vers la table, il souriait, ravi. Tu m’étonnes, mais ça n’allait pas durer.
On aurait dit qu’il essayait de m’envoyer son CV en morse. Je ne lui avais même pas laissé le temps de finir :
Et je m’étais barrée sans attendre la réponse. Le barman était hilare quand j’avais passé la porte. Du coup, ça m’avait un peu remonté le moral.
Un épisode de Xconfessions d’Erika Lust, un des rares pornos que je trouve excitant, ajouté à mon gode préféré, avait ce soir-là réussi à me faire oublier cette journée.
Assise dans mon canapé, les pieds sur la table et les vingt centimètres de silicone allant et venant en moi, je m’étais sentie beaucoup mieux après. Deux fois.
Le deuxième rendez-vous avait été beaucoup plus long… D’au moins 15 minutes.
Même bar, vu que je n’avais pas eu le temps de me faire repérer par qui que ce soit, pas besoin de jouer les espionnes et de changer à tout prix de lieu. Un peu échaudée par le numéro un, j’étais partie de la maison un peu dubitative. Du coup, j’avais prévu un petit accessoire au cas où : un petit œuf vibrant connecté sans fil à mon smartphone. Je ne l’avais jamais essayé depuis l’achat, c’était l’occasion.
Je rentre, et repère mon bûcheron canadien, sur lequel j’avais j’avoue (dur à dire plusieurs fois d’affilée, ça) un peu fantasmé après une discussion assez sympa en ligne. Une nouvelle petite séance avec Madame Lust et mon ami en silicone avait été la bienvenue ce soir-là, avec une petite variante anale cette fois.
Mais revenons au bar. Bingo donc, je vois mon bûcheron. Mais no bingo en fait : son père était venu à sa place. Ou son oncle, je ne sais pas. Silence dans la salle. Moteur. Action. Oeuf en position pulsations lentes.
Échange de bonjours et je m’assois. Il parle, et parle encore. De lui, surtout. Une douce chaleur m’envahit, mais il n’y est pour rien. J’ai activé le mode pulsation par vagues quand il a commencé à me parler de sa passion pour les bagnoles.
Je sentais monter en moi une vraie sensation et de jolies vagues, en effet.
Quand j’ai eu terminé mon verre, il a voulu remettre une tournée. Toujours ça de pris, hop, cosmo numéro 2, additionné du mode pulsation continue. J’ai joui à la moitié du verre, je ne sais plus de quoi il parlait, pendant que je me trémoussais dans mon fauteuil. Quand j’ai vu que les glaçons ne flottaient plus dans rien du tout, je me suis levée et je suis partie sans dire un mot.
Barman hilare, scène 2. Mais cette fois, il a eu un joli geste en plus : il m’a dit de repasser quand je voulais, que le premier verre serait pour lui ! Mignon. L’attitude, je voulais dire, pas le barman. Dommage.
À partir de là, je m’étais dit que ça ne devait pas être pour moi ce genre de rencontre, et j’avais arrêté d’aller swiper à droite ou à gauche. Jusqu’à un certain soir où, la nuit tombée, ma série binge-watchée toute seule, et trois verres d’un délicieux Pouilly-Fumé terminés, je m’étais trouvée seule du haut de mes 45 ans et de mes grosses cuisses.
Et j’avais rallumé l’application sur mon smartphone.
Swipe à gauche… à gauche… à gauche… Oh ! À droite !
Annonce simple et claire, comme la mienne. Photo sympa, mignon, mon âge. Oukilé le loup ? Sûrement la photo, encore.
1,2 gramme aide à prendre des décisions. Mais pour savoir si ce sont les bonnes, faut attendre de retomber à zéro.
Étonnement déjà, il n’était pas libre rapidement. Non parce que tu as l’homme qui n’est pas libre mais qui te propose un rendez-vous dix minutes après. Ha ha ha. Du coup, je prétexte une semaine de boulot compliquée. Se faire désirer…
Lui, il avait l’air normal. Il utilisait des phrases, un sujet+verbe+complément bien organisé (un truc de ouf de nos jours) et en plus, il maniait les accords verbaux ainsi que ceux des adjectifs avec une certaine dextérité. Et avec humour en plus. Et ça, c’est presque comme titiller un clitoris, il faut de la délicatesse, du savoir-faire, ainsi qu’un peu d’attention.
Cinq qualités sans même le rencontrer, j’avais craqué à la deuxième soirée SMS et je lui avais donné rendez-vous à la cinquième.
Au même bar, à y être. Jamais deux sans trois, au pire je prendrai le barman comme amant. Il n’était pas si moche en fin de compte.
Donc me voilà pour la troisième fois en train d’entrer dans ce bar. Personne. OK, j’ai cinq minutes d’avance.
Barman ? Cosmo et musique s’il vous plaît. Non, sans ton numéro de téléphone finalement, merci.
Et là, il entre. Il faut savoir que 20 ans de travail de bureau m’ont doté d’une qualité rare : je fais super bien la femme qui pianote sur son téléphone sans que personne ne remarque que j’écoute et vois tout. Ninjaaaaa…
Il s’avance vers ma table, sûr de lui, élégant. Il est grand comme moi sans talons, mince, mais pas maigre.
Et quand je lève la tête, ô miracle : il a mis sa propre photo. Même beau visage avec sa barbe de trois jours.
J’ai littéralement fondu au bout d’une heure d’une discussion un peu absurde comme j’aime. Et après un petit jeu de questions-réponses, il m’a séduite, tout simplement.
J’avais envie de lui. J’étais en confiance, après l’avoir questionné insidieusement et lui avoir répondu honnêtement.
Sa bouche est délicieuse. À voir et à goûter. Et je ne parle même pas de sa façon de la poser sur mes lèvres. Pas celles-là, non. Plus bas.
Ça faisait des années qu’on ne m’avait pas bouffé la chatte comme ça. Je sais, c’est trivial comme expression. Mais putain, c’est si bon. Il m’a fait jouir, fort et longuement. Plusieurs fois. Avec sa bouche, avec sa queue, et on a recommencé, encore.
Quand je suis rentrée chez moi je sentais encore son parfum sur ma peau, j’avais son goût encore dans ma bouche d’avoir savouré son plaisir. On a conversé le soir, parfois en cachette la semaine qui a suivi. J’ai joui plusieurs fois encore de ses mots, de ses confidences et de mon jouet, aussi. Sans porno cette fois, j’avais assez d’images dans la tête pour n’avoir besoin que d’une sensation physique en plus, même en plastique.
Ce soir, il m’a donné rendez-vous sous un abribus. J’y suis allé en confiance, un peu effrayée mais de la bonne façon. Et son sens du spectacle a fait le reste. Un poids lourd comme carrosse, il a réalisé un vieux fantasme que je lui avais confié. Ça n’est pas le fait qu’il exauce un souhait qui m’a plu : c’est qu’il m’ait écoutée.
On a roulé, on s’est allumés mutuellement en discutant, et on s’est fait jouir de nos bouches, divinement.
La suite de la soirée nous a enflammés et j’ai joui encore, sous ses yeux, sous les assauts d’un inconnu qui m’avait payée pour le faire.
Ça n’est pas le fait de jouer la pute, ou bien l’énorme sexe de cet inconnu qui m’a fait jouir. Enfin, il y est pour quelque chose, si, sois honnête Audrey. Le sentir si gros, aller et venir en moi, si puissamment, contre de l’argent, était primitif, moralement litigieux et mécaniquement délicieux.
Mais le regard d’Eric, quand l’autre me prenait par derrière, ce regard doux et fort en même temps qui me disait que je peux être à la fois moi-même, libre, et à la fois à lui… C’est ce regard qui m’a fait jouir en fait.
Je l’ai rejoint au pied du camion à l’instant. On s’embrasse langoureusement, alors que j’ai encore sur ma joue et dans ma bouche le goût de l’autre homme qui vient d’éjaculer. Et Eric m’embrasse sans s’en soucier, non, sans que ça ne change sa vision de moi. Je lui plais entièrement, et ça, ça ne m’était encore jamais arrivé.
Je l’emmène dans le carrosse qu’il m’a offert pour la nuit. Et c’est entièrement à lui que je vais m’offrir.
***
Ça ressemble presque à ces cabanes sous les étoiles, un peu en dehors du temps. Celle que petite fille j’aurais rêvée d’avoir. Appuyée sur la vitre froide, je sens la chaleur de la cabine sur le reste de mon corps presque nu. Une douce sensation de contraste qui me fait dresser le bout des seins dans un frisson.
Il est beau. Simplement beau. Pas sculptural au sens grec du terme. Non, il est beau parce qu’il s’en fout de comment il peut être perçu.
OK, il a quand même des attributs physiques… appétissants. Il est mince, ses muscles sont fins mais bien dessinés. Il a un beau visage, en tout cas pour moi. C’est vrai que je trouve Brad Pitt moche, et Pierre Arditti beau. Alors je ne suis peut-être pas une référence en la matière. Il quitte son pantalon avec un mélange de maladresse et d’élégance, très charmant, et s’assoit en face de moi, presque nu lui aussi. Un boxer VS ma robe de laine autour de moi, mon petit modèle virgin killer comme les Japonais l’appellent.
Je tends la jambe vers lui, on est tous les deux sous ces étoiles dans la cabine d’un énorme camion aux vitres sans tain qui nous entourent et nous cachent sous un toit lui aussi transparent.
L’un et l’autre face à face, chacun le dos contre le Plexiglas froid, il prend mon pied dans sa main. Au sens propre du terme.
J’hésite… (Oh et puis mince, sois franche un peu !)
Je marque un temps, comme une fin de mesure sur une partition.
Il sourit. Je suis gênée, il a raison. Quelle morue je peux faire. Je gâche ce moment…
Il s’est retourné vers moi en disant ça, et rit ; on rit. Il reprend :
Je repense à sa bouche sur moi. Je la sens. Un frisson.
Il rit de nouveau.
Il sourit et je le lui rends.
Je m’interromps. T’es vraiment conne, Audrey, parfois, c’est pas le moment.
Je ris avec lui.
On rit encore.
À son tour il réfléchit. C’est beau un mec qui pense à ce qu’il va dire. Qui choisit ses mots doucement. Oh merde, j’ai trouvé une perle.
On éclate de rire. Mais je redeviens sérieuse et continue :
Il a balancé ça comme ça au milieu de la table, entre la dinde et les marrons (sans mauvais jeu de mots)
Je suis sur le cul.
Littéralement et mentalement.
Il dit ça sans me lâcher des yeux. J’ai déjà fondu, et maintenant la glace coule autour de l’assiette. C’est le bordel.
L’homme de tout à l’heure n’était qu’un moyen, un outil. Je suis au-delà de la fonte, il vient juste de m’emporter, entièrement.
Je l’interromps :
Il sourit encore (évidemment que tu l’aimes, Audrey, pov’ cruche).
Je me jette sur lui sous les étoiles.
***
Il y avait eu cette nuit dans le camion. Et puis une journée dans un appartement vide qu’un ami agent immobilier m’avait prêté. Et tellement d’autres nuits encore.
Je ne suis plus infidèle désormais.
Je suis une femme de 45 ans qui fait ce qu’elle veut et qui vous emmerde si ça vous dérange.
J’aime mon mari. Pour ce qu’il est, sa personne, l’affection qu’il me porte parfois même si elle est distante. J’aime que l’on se raconte un peu notre journée, qu’on dîne chez nos amis parfois et qu’au moment où l’on va se coucher chacun dans notre chambre, on s’embrasse encore, tendrement.
Je l’aime aussi parce qu’il a eu l’intelligence de ne pas poser de questions dont il ne voulait pas entendre la réponse. Je suis heureuse et ça lui suffit.
Et j’aime aussi Eric. Il va arriver bientôt. J’attends comme une gamine de 15 ans attendrait son crush à la soirée chez sa copine dont les parents sont partis en week-end et qui a invité tout le lycée. Je suis devant la porte de l’aéroport, j’ai une valise qui contient je ne sais pas quoi, vu que c’est Eric qui me l’a fait livrer il y a quinze jours avec un petit mot :
N’ouvre cette valise que pour y mettre tes affaires de toilette. Ne défais pas les petits sacs, ne regarde pas dedans. Mais apporte la valise le 5 décembre à l’aéroport à 16 h.
Le 5 décembre était le premier jour de mes congés. Et je n’ai aucune idée de l’endroit où je vais les passer. Mais je m’en fous puisqu’il sera là.
Et je n’ai aucunement l’impression d’être infidèle à qui que ce soit. Je n’ai plus de compte à rendre à la morale, à la vie, à qui se prétendrait pouvoir juger la mienne. On a tous nos secrets, et avec un peu de tact et d’attention, ils peuvent tous trouver une place sans blesser qui que ce soit.
Alors j’attends l’homme que j’aime. L’autre homme que j’aime. Ça peut choquer comme phrase. Mais oui, j’aime deux hommes. Comme j’aime ce délicieux Côtes-du-rhône de Guigal et en même temps ce petit colombard-sauvignon du sud-ouest, un blanc fabuleux sur un plateau d’huîtres. Je ne suis pas infidèle à l’un quand j’avale une gorgée de l’autre. Les deux aiment m’apporter du plaisir, à leur manière.
Le taxi a déposé mon petit blanc juste devant moi. Il sourit délicieusement en me demandant si j’ai regardé dans la valise. J’ai été tenté de savoir s’il y avait une doudoune ou un paréo, mais je me suis dit que si Dieu est effectivement dans les détails, l’Amour, lui, doit être dans les surprises. Alors j’ai résisté.
Blottie contre lui dans le siège de l’avion, je me remets du stress de l’aéroport. Si vous n’avez jamais passé tous les contrôles nécessaires avec un masque sur les yeux pour vous empêcher de savoir où on vous emmène, faites-le au moins une fois dans votre vie. Je sens son cœur battre sous ma main.
La lumière m’aveugle un instant quand je le retire. L’hôtesse passe à ce moment et sourit dans une connivence évidente à Eric. OK, tout le monde est au courant sauf moi. Ha ha ha.
Je mets le casque dans mes oreilles, et choisis un film. Dans dix heures je saurai.
***
La chaleur est moite, on sent l’air littéralement rentrer et sortir de ses poumons. Je marche, à son bras, le masque sur les yeux. J’entends une langue que je ne connais pas tout le temps de la traversée de l’aéroport. J’entends Eric dire à l’officier de l’immigration que c’est une surprise et qu’il ne doit pas me dire où je suis. Je l’entends rire lui aussi, et me demander le plus sérieusement du monde en anglais si je suis consentante à cette surprise !
À ma réponse affirmative, il déclare alors :
Quelques minutes plus tard, je sens l’air chaud à nouveau en quittant l’aéroport climatisé.
Eric hèle un taxi. On s’y engouffre. Il lui donne des indications et on se met à rouler.
On parle de tout, sauf de l’endroit où l’on est, même le chauffeur a compris le stratagème. Le monde entier veut me faire une surprise.
Une heure plus tard, je suis invitée à monter quelques marches. Beaucoup trop de marches.
J’entends le vent dans des arbres, un bruit d’eau aussi peut-être.
Je sens ses mains autour de ma taille.
Et je retire le masque.