n° 20603 | Fiche technique | 26242 caractères | 26242Temps de lecture estimé : 15 mn | 28/11/21 |
Résumé: Le plaisir de se doucher et de découvrir de nouveaux jeux. | ||||
Critères: uro -voyeur -exhib Exhib masturbation | ||||
Auteur : CarpediemAdlib (Rêveurs éveillés, partageons nos souvenirs du futur) Envoi mini-message |
Mercredi 12 juillet, camping de l’Espiguette.
Après une première journée si exaltante dans les dunes [voir mon texte précédent : « Les dunes »], je profite de mon séjour et je décide de rester quelques jours avant de rejoindre le Var et le Layet.
Mes voisins, Catherine et Alain, sont très agréables et surtout très joueurs. Je ne les ai presque pas vus durant les deux derniers jours, car ils étaient en visite chez des amis qui habitent la région.
Je continue à profiter du beau temps et, après une sortie vélo matinale, me voilà de retour auprès de mon van. Le soleil tape déjà fort alors qu’il n’est que 10 h. Dissimulé par le paravent tendu à l’arrière de mon véhicule, je me dénude à l’extérieur, à la seule vue de mes voisins qui reviennent des douches. Ils me lancent un :
J’enfile un vieux short et les rejoins sur leur terrasse. Alain a passé un simple maillot de bain de type nageur, très conventionnel.
Même si je reconnais que la bosse qui le remplit l’est beaucoup moins… conventionnelle. Catherine porte un étrange maillot de bain une pièce bleu turquoise.
Je m’installe à leur côté et nous savourons cette boisson fraîche. Je leur fais une remarque sur leur tenue inhabituelle, car c’est la première fois que je les vois porter un maillot. Ils me répondent que c’est le plus pratique pour aller dans les douches, car les tablettes des cabines pour poser les vêtements sont souvent trempées.
Je m’attarde un moment sur le bleu turquoise porté par Catherine quand elle me dit :
Je souris :
Tout le monde rigole.
Alain en profite pour me dire que les vieilles cabines bleues sont à privilégier pour se doucher. Nombreuses sont celles qui sont percées et permettent d’admirer ses voisins du moment, si j’en ai l’envie bien entendu. Il rajoute que du coup elles sont moins fréquentées par les plus jeunes et par ailleurs il est rare qu’un utilisateur s’offusque de la situation.
Catherine croit bon de compléter le propos de son mari :
Enfin, Alain me précise que la dernière cabine est la plus sollicitée, car le trou est à hauteur de fesse et pourrait presque autoriser le passage d’un doigt. Sur ces bonnes paroles, je les remercie pour le rafraîchissement et retourne au van pour faire mes étirements. Catherine n’a pas bougé et en profite pour reluquer ce qui déborde de mon short… Elle aime décidément jouer, ça ne fait aucun doute.
Je décide d’aller me baigner en mer, je me doucherai au retour, vers 13 h 30…
Je suis un peu fatigué par mon effort matinal et je ne rentre finalement au camping que vers 14 h, après m’être assoupi quelques instants après ma baignade. À cette heure-là, le calme est installé, fin de repas, sieste ou départ pour la plage sont les rares occupations.
Je pars à la douche, vêtu de ma seule serviette fine. Cela suffira. J’approche du bâtiment conseillé qui semble désert.
Un couple d’une cinquantaine d’années rince du linge côté lavabos. L’homme est torse nu, il porte un short de bain court. Sa femme est vêtue d’une magnifique robe « filet de pêche » aux mailles serrées. Je ne perçois pas de maillot en dessous. Leurs formes sont bien généreuses. Ce ne sont pas des esthètes mais leurs rondeurs sont belles et bien portées.
L’attitude de la femme est quelque peu étrange : les cuisses serrées, elle se dandine légèrement d’un pied sur l’autre. À côté, deux jeunes filles se sont installées pour se raser les jambes dans un bac bas dédié au linge justement. Elles ont la vingtaine et rigolent beaucoup. Leur physique contraste avec celui du couple. Elles sont petites et menues. Toutes deux en bas de maillot et tee-shirt, elles transforment cette corvée en jeu : lancer de mousse à raser, arrosage… je constate que le couple n’en perd pas une miette et rigole avec elles. Leurs tee-shirts sont déjà bien mouillés et ne devraient pas résister à la séance.
Je bifurque à gauche côté douches. Cinq cabines de part et d’autre. Les deux plus au fond sont plus grandes pour un accès handicapé. Je me dirige vers la dernière sur la gauche. Je perçois un bruit d’eau dans la cabine d’en face. Je pose mes affaires et je remarque en effet un trou de la taille d’un doigt juste à hauteur de mes fesses. Je n’ai pas verrouillé la porte qui s’entrouvre légèrement. Tant pis, je retire ma serviette, comme à la maison.
Après tout, il semblerait que les personnes qui fréquentent ce bâtiment soient plus ou moins averties et ouvertes d’esprit. J’avance sous le pommeau de douche et commence à faire couler l’eau. D’où je suis, je vois la cabine d’en face. Un mètre cinquante doit séparer nos deux portes.
Ça fait du bien de se rincer… ah, j’attendais ce moment avec impatience. Entre la sueur puis le sel de la mer, il était grand temps. Je tends la main pour attraper mon gel douche et… comme un acte manqué celui-ci est resté au van. Mince… Je tente le tout pour le tout et d’une voix forte demande :
Une voix féminine, posée et affirmée, me répond :
J’entends le verrou qui se lève. Je sors de ma douche et franchis la courte distance jusqu’à la cabine d’en face. J’ouvre la porte doucement et me retrouve face à mon interlocutrice qui se savonne. Une belle femme proche de la soixantaine, svelte, classe dans sa nudité avec son collier de perles et ses boucles d’oreilles à l’identique. Elle m’indique, d’un geste lent, le gel douche posé au sol. Je m’approche et m’en saisis. Je ne suis pas à l’aise. Son regard est dur, au contraire de sa voix agréable.
J’admire son ventre plat, ses seins semblent petits. L’attention qu’elle porte à son corps est indubitable, son sexe à nu magnifie sa ligne et participe à lui faire paraître quelques années de moins. Je fais demi-tour en la remerciant et referme sa cabine. Cette fois, aucun bruit de verrou pour la refermer. De retour sous ma douche, je n’ai toujours pas verrouillé ma porte qui bâille à nouveau. Je me savonne lorsque j’entends des pas dans le couloir des douches puis le grincement de la cabine d’à côté qui s’ouvre.
Excité et impatient par cette nouvelle expérience, je me dis que je vais pouvoir tester l’œil de bœuf improvisé. J’attends un peu avant de m’accroupir pour voir qui profite de cette douche. J’entends alors un fort bruit d’eau et un long soupir sonore de soulagement venant d’une voix féminine. La taille du trou offre une vision grand-angle confortable. Je vais vite être repéré mais tant pis, je le tente. Je vois alors, accroupie et adossée à la paroi opposée à la mienne, la femme à la robe en maille. Elle l’a relevée jusque sous ses seins, de telle sorte que j’ai dans mon champ de vision son sexe touffu. De ses mains, elle tient écartées ses lèvres et urine avec force. Elle m’offre ce spectacle inattendu. Le jet est puissant et continu. C’est la première fois que j’assiste à une telle scène.
Contre toute attente et presque malgré moi, mon sexe se redresse lentement. Je bande. Son corps n’est pas réellement beau mais cette impudeur manifeste m’excite au plus haut point. Je ne sais si mon attitude est normale, un soupçon de honte m’envahit.
Elle n’attendait que cela. Un témoin pour se soulager. Cela semble durer une éternité lorsqu’enfin le jet se tarit. L’œil toujours collé au trou, je guette. Elle regarde justement dans cette direction. Elle appuie fermement sur le bouton pour faire couler l’eau et rincer la douche. Elle se retourne et fait descendre sa robe comme elle l’était auparavant… j’aperçois l’espace d’un instant un éclat doré dépasser d’entre ses fesses, un plug j’imagine, car je n’en ai jamais vu. Je ne bouge plus, encore abasourdi et confus.
Je l’entends quitter les lieux et repartir certainement s’occuper de son linge.
Je me redresse et sursaute. Dans l’excitation du jeu, je n’ai pas entendu ma généreuse donatrice de gel douche entrer dans ma cabine. Elle me fait face. Elle a enfilé une robe beige, classe, boutonnée sur le devant. Elle est suffisamment ouverte pour attirer le regard mais pas assez pour voir ce qui se cache. Elle est décidément très classe, en toute circonstance.
Mon érection lui fait face. Elle la regarde. Longuement. Elle s’approche, s’accroupit, je sens presque son souffle sur mes bourses nues et mouillées. Elle tend le bras et attrape son gel douche puis se relève, sans me toucher. Je suis terriblement dur. J’en arriverais à désirer cette femme bien plus âgée que moi.
Son regard ne me quitte. Ou plutôt, elle ne quitte pas des yeux mon membre gonflé qui, de toute son impudeur, lui fait plus qu’honneurs. Elle me dit :
Et la voilà dehors me laissant à mon terrible sort. Je me rince et m’apaise doucement sous le jet chaud.
Je remets ma serviette autour de la taille pour sortir, ma bosse est encore visible mais tant pis. Valérie et son mari ne sont plus là. Les deux jeunes filles rangent leur matériel, leurs seins sont visibles sous leurs tee-shirts trempés. Décidément, tout est fait pour me maintenir sous tension ! Je rentre m’habiller pour aller me promener.
***
Jeudi 13 juillet
Ce matin, j’ai décidé de traîner un peu et je ne me lève qu’à 8 h 30. Les événements d’hier m’ont perturbé. Est-il normal d’être excité dans de telles circonstances ? Je décide de passer la journée à la plage et m’équipe au mieux.
Installé proche de la mer cette fois-ci, je profite des joies du naturisme. Quel plaisir que de lire un bon roman sous la caresse permanente du soleil méditerranéen ! J’en profite pour nager et ma nudité me rappelle à quel point la sensation de liberté est si simple à retrouver.
Les heures passent et je me satisfais de plaisirs simples. Les allers-retours jusqu’à l’eau, les arrivées ou les départs de nouveaux voisins de plage me permettent de contempler les corps dévêtus : jeunes ou moins, fermes ou fatigués, volumineux ou sveltes, extravertis ou discrets… Quelques sourires échangés suffisent à me combler et c’est ravi d’avoir profité d’une journée de repos que je rentre au camping.
***
Vendredi 14 juillet
Je me lève de bonne heure pour une nouvelle sortie vélo. Durant ma sortie, je ne cesse de repenser à ce que j’ai vu sous la douche l’avant-veille. Ma curiosité a été fortement attisée, c’est décidé, je boirai beaucoup d’eau au retour, pour me réhydrater bien sûr, mais pas seulement…
À mon retour, je croise Alain et Catherine qui se préparent pour la journée. Rendez-vous dans les dunes avec un groupe d’amis pour passer la journée. Au sourire de Catherine, je perçois que la lecture ne sera pas au programme. De mon côté, je traîne dans le camping et découvre les petits quartiers où les habitués se retrouvent. Celui dans lequel je suis est un peu à l’écart, plutôt éloigné des emplacements familiaux. Je croise la belle inconnue de la douche, aujourd’hui vêtue d’un simple paréo très classe. Son cou est toujours orné de ce splendide collier de perles. Son âge n’enlève rien à sa beauté et c’est avec perversion qu’elle me salue en fixant mon entrejambe.
La matinée passe et mon envie d’uriner devient très forte, pressante. Ma vessie est pleine et gonflée. Il est presque 14 h, et comme je n’y tiens plus, je m’extrais de mon hamac et me dirige vers le bâtiment des douches. Mon déplacement est difficile, car j’ai beaucoup trop bu et je me retiens d’aller aux toilettes depuis longtemps.
Arrivé devant l’entrée, Valérie est bien là avec son mari, ouf… mais la voilà en pleine discussion avec un autre couple (Fred et Sandra). Elle est aujourd’hui en maillot de bain une pièce, blanc. Ses formes sont cette fois très visibles. Ses fesses charnues sont une invitation au plaisir. Le décolleté peine à retenir son opulente poitrine que j’aimerais tant voir. Je constate que l’homme du couple à ses côtés – Fred – a du mal à regarder ailleurs.
L’effet produit est évident et semble amuser les quatre comparses. Sa femme – Sandra – qui porte une tunique sans manche gonfle le buste pour tenter de ressembler à Valérie. Elle n’y parvient pas tout à fait même si les deux femmes se ressemblent physiquement.
Je suis stressé comme à un premier rendez-vous. J’hésite un instant puis je m’élance et adresse un joyeux « bonjour Valérie » tout en filant vers la gauche en direction des douches. Je choisis cette fois la dernière douche à droite. Plusieurs portes sont fermées, le lieu semble plus fréquenté aujourd’hui.
Je me déshabille et rentre dans la douche. Un trou a également été percé dans celle-ci. Mon sexe tout recroquevillé me fait mal tant j’ai envie d’uriner. Ma porte est restée ouverte. J’entends l’eau couler dans la cabine d’en face ce qui ajoute à mon supplice.
Personne ne vient. Je ne vais plus tenir et je me dis que je vais devoir me soulager sous la douche car le besoin est beaucoup trop pressant. Je saisis ma verge lorsque j’entends des pas venir tranquillement dans la direction de ma cabine.
Le silence de nouveau. Je ne vois personne. C’est électrisant. À la fois douloureux et presque excitant de se retenir ainsi.
Je vois alors Valérie se positionner à l’entrée de ma cabine, elle m’adresse d’un mouvement de tête une demande implicite pour entrer. J’opine d’un rapide mouvement de tête. Elle entre et referme la porte. Elle me voit, les jambes serrées, la vessie gonflée. Elle s’avance et me dit :
J’entends du bruit dans la cabine d’à côté, nous ne sommes plus seuls. Je n’ai plus vraiment le temps de réfléchir à ce que je dois faire… ou pas… je suis outrageusement excité. Je vais défaillir. Vite… je ne peux plus me retenir…
Dans un geste théâtral, Valérie retire son maillot de bain et s’assied sur le sol face au trou de la paroi. Elle me positionne au-dessus d’elle, de profil. Je comprends qu’elle souhaite se donner en spectacle au voyeur.
Sa poitrine se soulève rapidement, elle aussi est manifestement excitée. D’où je suis, je me rends compte du volume exceptionnel de ses seins et à quel point ils sont beaux. Leur vécu n’enlève rien à l’attirance qu’ils provoquent.
Elle me regarde et opine de la tête… Rien ne se passe… je me suis tellement retenu que rien ne sort… Et puis c’est la libération, j’urine d’un jet puissant, blanc et continu. C’est jouissif !
Elle me saisit le sexe pour orienter le jet. Elle joue avec, sur ses seins, son ventre, entre ses jambes. Je ne m’arrête plus, c’est une délivrance. Elle semble apprécier, elle s’extasie de la quantité que je lui ai réservée. Elle s’agenouille et dirige mon jet entre ses seins, crée une cascade, un lac naît en leur creux. Je sens ce liquide chaud couler sur mes pieds. Mon jet s’amenuise mais ne s’arrête toujours pas… je ne pensais pas que l’on puisse prendre du plaisir à uriner, mais là ce fut double pour moi.
La pression de sa main réveille enfin mon sexe, elle le glisse au milieu de ses chairs plantureuses et d’un habile mouvement parfait son éveil. C’est divin. Ils sont magnifiques. Je me retrouve rapidement ferme et tendu. Valérie s’emploie à l’exercice : les deux mains pressées sur ses seins, elle enserre fortement mon membre et accompagne sa masturbation de rapides coups de langue sur mon gland qui tente de faire surface. Wouah, quelle femme !
Elle s’arrête net, se lève et me demande de m’asseoir à mon tour. Je m’imagine la scène suivante en repensant à ce qu’elle a fait deux jours plus tôt. Je ne suis pas sûr de vouloir continuer en ce sens. Ma tête appuyée sur le mur, elle positionne une jambe de chaque côté de mon corps. Un véritable doute m’envahit. Je ne veux pas. C’est trop pour aujourd’hui.
Je me retrouve le nez face à sa vulve qu’elle écarte de ses doigts agiles et me demande de la lécher sans m’arrêter. Je commence à insérer ma langue, je suce ses lèvres, j’aspire son clitoris, je la pénètre de ma bouche. Son clitoris plaqué sur mon nez, elle se frotte à moi, je bois à son sexe tant elle mouille… J’agrippe ses fesses, les caresse, les claque, les caresse… je les écarte. Je joue avec son petit orifice en appuyant, faisant coulisser mon majeur, je la pénètre vite et fort de mon doigt, je suis en elle par ses deux orifices. Je ne retiens plus ma langue qui lape frénétiquement sa source, mon nez glisse sur son bouton si sensible… elle ne résiste pas plus longtemps pour s’abandonner et s’affaisser sur moi.
Je me retrouve avec ses globes écrasés sur ma face, mon érection est toujours aussi vive. Pourtant, elle me remercie d’un tendre baiser sur la bouche et m’abandonne là… seul.
J’entends des pas en provenance de la cabine d’à côté puis une silhouette apparaît à l’entrée de la cabine : Fred et Sandra. Ils nous ont observés à travers le trou de la paroi durant cette éternité de découverte. Fred referme la porte. Il a gardé son maillot. Sandra me toise car elle est grande. Sa tunique est souillée, aucun doute quant à la nature de la substance qui s’écoule en partant de son cou. Fred ne s’est pas contenté de rester simple observateur. Sandra retire sa tunique, me prend le visage et m’embrasse à pleine bouche. Elle me lèche littéralement la bouche, elle boit le suc de son amie que j’ai abondamment léchée il y a quelques instants. Nos langues se mélangent, se battent, nos lèvres sont en feu, la tension monte. Mon sexe est plaqué contre sa cuisse tant elle est grande. Elle l’écrase et le fait rouler. Sa main vient saisir mes testicules. Elle les tient fermement, sans bouger.
Je la repousse suffisamment pour prendre ses seins en main, elle n’a finalement rien à envier à Valérie. Ses tétons sont durs et volumineux. Je les pince et les titille. Elle gémit. Nos bouches sont toujours soudées, la salive est partout. Je tire doucement sur ses mamelons, un nouveau gémissement et sa main se resserre plus fortement sur mes bourses. Elle m’agrippe une fesse de sa main libre et vient provoquer mon anus. Je suis surpris mais me laisse faire. Je sens son doigt appuyer sans forcer. Je poursuis sur ses seins en accentuant ma douce torture qu’elle semble apprécier.
Fred est là, il nous contemple l’air satisfait. Il attrape la main de Sandra et la dirige sur ma verge. Je sens ses doigts qui se referment et enserrent ma chair ferme. Nos bouches se séparent, elle veut voir dans mes yeux le plaisir qu’elle s’applique à me donner. Fred apprécie et filme la scène avec son téléphone, comme un vulgaire spectateur.
J’alterne désormais entre frôlements de mes lèvres dans son cou et lents et profonds baisers. Nos langues guidées par le rythme de sa main se cherchent et se trouvent, Sandra aspire la mienne avec bruit, lèche mes lèvres sans relâche. Fred range son téléphone puis saisit à nouveau la main de sa femme. Elle relâche son étreinte et s’écarte de moi à regret :
Je peine à comprendre ce qui se passe. En quelques secondes je me retrouve seul. Hébété, je me rince sous l’eau chaude, récupère mon short et sors à mon tour. La douche a à peine calmé mon ardeur.
La cabine d’à côté est ouverte… mais pas vide. Je vois la femme au collier de perles qui semble avoir tout observé. Son visage est rouge et ne cache rien de son excitation. Je poursuis mon chemin machinalement. Je l’entends m’interpeller :
Je ne suis plus réellement en capacité de réfléchir. L’ascenseur émotionnel dans lequel je suis depuis plusieurs minutes me déroute totalement. Elle l’a perçu et m’a saisi la main. Elle me fait faire demi-tour et m’entraîne à sa suite dans la cabine de douche.
De près, je constate son âge avancé. Elle est belle. Je me surprends à penser à quel point elle devait être magnifique quelques printemps en arrière. Cette fois c’est moi qui l’embrasse. Tendrement. Mon excitation est à nouveau sensible et perceptible mais j’ai simplement envie de l’embrasser. Nous nous attardons dans un long et langoureux baiser de jeunes premiers. Je sens mon ventre vibrer sous cet élan de sensualité. Tout se passe comme au ralenti. Je glisse ma main sous son paréo et la caresse avec précaution, comme s’il s’agissait de sa première fois. Mes doigts se font agiles et précis. Je suis attentif à ce qui la fera chavirer. Sa main est venue abaisser mon short et c’est avec autant de délicatesse qu’elle s’est emparée de mon membre. Ses gestes sont si lents qu’ils attisent mon besoin de me laisser aller. Elle accentue et amplifie sa chorégraphie sans pour autant accélérer.
À chaque mouvement, j’ai la sensation qu’elle va chercher au plus profond de moi ce que j’ai à lui offrir. Je cale ma main sur son tempo avec fébrilité. Je sens nos corps parcourus d’une même énergie qui fait monter un désir extrême.
Debout, l’un face à l’autre, nos bouches continuent de s’embrasser sans relâche. Nos respirations se rejoignent à l’unisson… s’accélèrent. Nos bouches s’entrouvrent. Je jouis. Elle jouit. Son corps tremble et se libère de son nectar que je sens couler au creux de mes doigts. Mon corps tremble et je me répands au creux de sa main, par à coup. Nous gardons ce précieux contact jusqu’au dernier moment. Elle rapproche alors sa main de sa bouche et délicatement en aspire le contenu. Je l’imite en faisant de même avec mes doigts.
Nos bouches se rapprochent. Petit à petit. Je sens son souffle. Nos lèvres entrent en contact, s’ensuit un long et profond baiser à la saveur si unique et particulière. Nous partageons ce que nous nous sommes offert avec tant de plaisir. Un de ces baisers dont on se souvient toute une vie.
Nous aurions pu être amants, de ceux qui vivent un amour fusionnel…
Merci Valérie, Sandra, et cette chère inconnue…