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Temps de lecture estimé : 11 mn
13/12/21
Résumé:  Seule et abandonnée par son mari, Danielle se construit jour après jour une confiance à la fois commerciale et personnelle. Elle profite d’un dimanche de novembre plutôt gris.
Critères:  fh poilu(e)s fellation cunnilingu pénétratio fdanus fsodo -rencontre
Auteur : Micchel1954  (lecteur auteur assidu)      Envoi mini-message

Série : Sur le chemin de soi-même

Chapitre 02 / 04
Le Placier (suite)

Résumé de l’épisode précédent :

Livrée à elle-même suite à un divorce imposé, Danielle se découvre un courage et une possibilité d’innovation qu’elle ne soupçonnait pas, elle se reconstruit petit à petit autour d’une activité, ce qui lui procure quelques aventures..






Et puis c’est le marché suivant, avec un peu d’appréhension. Sans nouvelles de Joseph de la semaine, je suis malgré tout contente de pouvoir fournir mon premier client. Je me suis posé la question de comment m’habiller : une jupe, une robe ? Je n’en ai presque pas, je mets toujours des pantalons, alors j’ai essayé de fabriquer des jupes en laine, c’était des essais, mais j’étais assez contente de moi. Mais plutôt que de les porter, je les ai mises dans le stock à vendre tout simplement.


Donc, direction le marché ! Le placier « Joseph » est là, entouré de beaucoup de monde, comme d’habitude. Il tourne dans tous les sens, parle, gesticule.



Les gens raillent, ils rigolent et échangent les dernières nouvelles. C’est un monde en soi, les marchés sont un monde à part, tous se connaissent ou presque, certains me disent déjà bonjour, alors que je ne suis qu’une débutante. J’en suis flattée, le monde rural est si différent de l’impersonnalité des villes.


Joseph se retourne, m’aperçoit.



Je suis trop heureuse. Déjà, j’aime cette place, je m’y sens bien entre les légumes bio et le miel, mes voisins sont chaleureux, nous ne sommes pas en concurrence, même plutôt en complémentarité.

Et le marché commence, je livre mon client qui me paie et a l’air satisfait, finalement une jupe en laine part : 80 euros. L’écologie du temps… que ce soit fait avec des couvertures récupérées, recyclées, est sûrement un atout. Le poissonnier vient me voir, il parle comme un poissonnier, direct fort.



Un peu décontenancée par le ton, je réplique :



Je fais un rapide calcul mental :



On se tape la main et il repart en hurlant : « Poissons frais, Poissons frais, venez, venez ! ». J’éclate de rire, je me sens bien dans ce monde, moi si nonchalante, introvertie, je me découvre comme neuve… une autre.


Et Joseph, dans tout ça ? Il passe à la fin du marché, je suis en train de prendre les mesures du poissonnier, de sa femme, de son commis, il me fait signe de loin.



Et il disparaît.


Démonter, ranger, on prend vite l’habitude. Revenir à la maison, manger, se reposer, faire les comptes de la matinée… Une journée passe vite et il faut déjà envisager le marché suivant… Il y a dans cette vie une forme d’espoir liée aux aléas du commerce, qui vous porte de semaine en semaine et vous force à faire les choses bien, à fond, je me trouve avec une énergie que je ne me connaissais pas.


Dimanche matin, ouf ! je me réveille de bonne heure, je descends, bois un café, contemple la table où j’ai laissé les couverts de la soirée. C’est un vrai jour de novembre, gris, brouillard. Je relance la cuisinière à bois, remets une bûche et ai envie de faire la fainéante, je remonte me coucher, il est encore tôt, le jour est à peine levé.


À peine relax… un bruit de voiture dans la cour. Qui peut bien venir me voir dans ce coin isolé ? J’entends :



Je vais à la fenêtre, j’ouvre et je vois Joseph, un peu de mal à le reconnaître de prime abord, il est habillé en chasseur, une cartouchière sur le ventre, un béret.



Une onde de chaleur me traverse le corps.



Vite, quoi mettre ? Bon, allez, tant pis… ce jogging éculé. Enlever ma robe de chambre, tiens cette chemise à carreaux par-dessus, cela ira bien. Je descends, j’ouvre.

Il rentre, me fait une bise sur les joues.



Café, petits gâteaux, on discute de choses et d’autres, du marché, de la commune, bref, des potins locaux.


Le café fini et surviennent ces moments de silence entre deux êtres, ces moments de silence où chacun erre dans ses pensées, ses envies, ses fantasmes peut-être. Alors que chacun hésite à le rompre, c’est un peu comme un jeu : lequel va craquer en premier ?


Il craque et entame la discussion.



Une boule au ventre, je m’entends dire :



Il part ranger son auto, c’est à ce moment-là que je me regarde, réflexe féminin oblige, ce jogging éculé, cette chemise à carreaux sans forme, vite, me changer.

À peine dans ma chambre, j’entends la porte de la maison.



J’ai juste le temps de tout enlever et de me mettre nue dans le lit.

Il me trouve dans le lit, il me sourit, se déshabille doucement, tranquillement… Et je le vois nu, incroyable comme il est velu, du poil noir dense partout. Je n’ai pas vu beaucoup d’hommes dans ma vie, mais là, un ours. Il ouvre le lit et se glisse sous la couette.


On se serre l’un l’autre, le contact de ses poils sur mes seins, mon ventre, m’électrise, déjà je sens une moiteur entre mes jambes. On a le temps, on va prendre le temps, de petits bisous très doux qui en demandent d’autres, puis d’autres, puis des baisers, des caresses. Je le touche, le caresse. Je découvre cet homme, il me découvre, mon cou, mes seins, mon ventre, remonte, redescend, puis s’insinue vers mon bas-ventre, me force à écarter les jambes et plonge sa tête sur mon sexe. Instantanément, il trouve mon bouton et se met à le sucer, je deviens folle. Il me lape, me mange tout le sexe, les lèvres, le bouton. Je n’en peux plus, je me cabre et jouis.


Je ne peux en rester là… à mon tour de jouer ! Je trouve son sexe déjà tendu, je l’embrasse, le gobe, descends lui lécher les bourses, à son tour de passer un sale quart d’heure. Il geint et grogne, je le tiens, il est à moi. Il râle, je sens qu’il va exploser, je me jette sur son sexe, l’enfourne totalement dans ma bouche. Il explose une fois, deux fois, trois fois et me remplit la bouche. C’est bon. Je remonte, on se regarde et rigole, on s’embrasse fougueusement, fusionnant nos sécrétions, je suis au paradis.


On se blottit l’un contre l’autre, c’est le temps délicieux du repos… Il me caresse les fesses doucement, je lui caresse les reins. Tout est calme, tranquille, le brouillard complice resserre de plus en plus la maison.

Au bout d’un moment, Joseph bouge un peu, se met sur le dos et dit :



J’y mets la main.



Il se retourna sur moi, se cale entre mes jambes en riant.



Il m’embrasse et déjà je sens son sexe grossir. Il vient taper à ma porte et l’ouvre sans difficulté. Ce n’est pas l’estocade de la cathédrale, non, très doucement il m’ouvre, me laisse me refermer, me rouvre. Il s’enfonce en moi, chaque fois un peu plus loin. C’est doux, très doux, et puis ça vient du fond de moi-même, je jouis très fort. À peine revenue à moi, il continue sur le même rythme, à peine ai-je repris mon souffle que je repars au royaume des étoiles, revenant sur terre. Il continue toujours sur la même danse, je ne sais ce qu’il me prend, moi l’indolente, nonchalante, introvertie, je lui saisis les cheveux, je tiens sa tête face à moi, les yeux dans les yeux, j’entends une voix hurler :



Je me rends compte alors que cette voix est la mienne.

Il gronde tel un grand cerf en plein rut au milieu de ses biches et je le sens venir en moi plusieurs fois.


Je me réveille dans la même position, Joseph affalé sur moi encore entre mes jambes, endormi, la tête entre mes seins. La sensation délicieuse de son sperme qui s’écoule de moi.

Je lui caresse la tête. Se réveillant, il me regarde.



Je rigole.



C’est un casse-croûte en bas, pâté de cerf, fromage, pain, une bonne bouteille de vin. On parle, de la campagne, de la forêt, des champignons, du bois pour se chauffer, de la pêche, de la chasse. Joseph m’ouvre les yeux sur ce monde rural.

Alors que je débarrasse, et que je mets les couverts dans l’évier, je le sens derrière moi, il m’étreint, il me serre.



Il me mord le cou, me créant des frissons.



Il me prend dans ses bras en riant, me porte dans la chambre, et hop, il me jette sur le lit et se déshabille. Son sexe est déjà dressé, magnifique.

Ce n est plus l’amant cool de ce matin, il est actif, de partout, de la bouche, des mains, du corps… c’est un autre, un mâle en fureur. Mon petit cul ? Non, je ne veux pas, mon mari avait essayé, je ne me rappelle que de la douleur, c’était vraiment pas le pied ! Mais un doute subsiste en moi : c’est tellement bien avec lui, je n’ai jamais connu ça… Comment pourrais-je lui refuser ça ?


Il me tire au bord du lit, me pénètre, me prend. Il est fort, costaud. Il tape, je n’arrive pas à me lâcher, tendue que je suis, j’ai peur pour mon petit cul. Il me retourne, me pose sur le lit, il me prend par derrière, en levrette, dirons-nous, s’adoucit, cela va mieux, je reprends plaisir. Je sens son doigt s’insinuer dans ma raie, il me masse l’anus… pris en même temps, c’est agréable. Il sort, m’embrasse le dos, descend et plonge vers mon cul. Il m’embrasse, je sens sa langue s’infiltrer dans mon cul, c’est agréable. Il insiste, plonge le plus loin possible. Je me détends. Il se redresse.



Mais déjà, je sens sa queue sur mon petit trou, il pousse un peu, je crie. Il se dégage, farfouille dans son pantalon. Je sens qu’il me met de la crème froide sur l’anus, y rentre un doigt, remet de la crème, essaie deux doigts, je ne sais plus quoi faire. Mon caractère indolent reprend le dessus : je n’ai pas le courage de lui dire fermement non.

Et le voilà qui se remet à son ouvrage. Cette fois, c’est sérieux, il pousse, j’ai mal, je n’arrête pas de dire : « doucement, doucement ». Je me contracte.



J’obéis et me laisse faire, je me sens déchirée. Je crie, il recule pour revenir de suite un peu plus fort, il ressort.



Il revient, je respire à fond, souffle, respire encore. Une douleur insupportable, il est dedans, je suis écartelée, il ne bouge plus.



La douleur s’amenuise et je sens son sexe s’enfoncer inexorablement dans mon fondement. Ses couilles frottent sur ma chatte, il ne bouge plus. La douleur s’estompe petit à petit ou je m’y habitue, je ne sais pas.

Reprenant mon souffle, j’arrive à parler.



Et de ce moment, je ne répondrais plus de rien. Au début, ce fut très douloureux, insupportable et à un moment mon corps s’est cassé, mais mes reins maintenant se creusent. Relevant mes fesses, je m’ouvre, je m’offre, j’accepte la domination du mâle, je me soumets. Il le sent et commence à me défoncer en règle.



Et là, je me suis lâchée.



Et là, le garçon, il ne m’a pas fait de cadeau. Bien qu’il ait déjà joui deux fois le matin, il tient la route. De mon côté, bah, je suis rentrée dans un autre monde, ou sortie de moi-même, des cris des pleurs, des onomatopées de toute sorte, je ne sais plus. Je me suis entendue crier encore, peut-être. Puis il s’est fiché en moi et m’a remplie.



On va à la douche, il rigole, on se savonne de partout.

On redescend, on reboit un café, on discute un peu, on rigole, on se fait quelques bisous, et il repart.


Bon, allez, je dois écrire cette lettre au Maire.




À suivre…