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Temps de lecture estimé : 14 mn
29/12/21
Résumé:  Juste un barbecue entre amis... ou presque.
Critères:  ffh piscine jardin trans
Auteur : Ericcontact            Envoi mini-message

Série : Timide(s)

Chapitre 07 / 08
Le BBQPR



Émilie ne crie pas sur un pervers qui tenterait un truc, mais juste sur Christophe qui tente de prendre une poignée de frites dans le plat.



Tout le monde rit aux éclats. Christophe aussi d’ailleurs.



Un « Whoooooo ! » général vole au-dessus de la table, tout le monde est mort de rire. Christophe d’abord, recoiffé pour la journée par les vannes qu’il vient d’essuyer. Sa femme Sophie ensuite, qui adore voir son gentil lourdaud de mari s’en prendre une ou deux. Évidemment Leila et Clément, et pour finir, Mariah.


Et celle-ci, qui nous reçoit tous les samedis, depuis quelques semaines, voire d’autres jours aussi, rigole enfin un peu.

Le BBQPR est efficace, comme dirait Clément, concepteur en chef du BarBecue-Post-Rupture, après que Mariah se soit fait larguer de la manière la plus classe qu’il soit, à savoir par SMS, pour une jeunette de 20 ans. Et après 6 ans de vie commune.


Émilie et Christophe se chamaillent tandis que je finis de cuire tout ce qui peut griller sur un feu. Légumes du jardin de Clément, qui a enfin compris les principes de bases du potager, bonne viande de l’éleveur du coin, qui a décidé d’installer un circuit court dans notre campagne de bouseux et se passe désormais de l’abattoir immonde de la ville.

Et quelques steaks végétaux, compromis qu’on essaye tous ensemble de mettre au point depuis quelque temps, en essayant diverses recettes maison à base de haricot rouge, de graines et autres joyeusetés. On a laissé tomber la version 16.3.2 à base de betterave et d’ananas de Christophe, d’un commun accord absolument dégueulasse.



Je pose le plat au milieu, en retirant vite mes mains, on ne sait jamais, et je m’assois entre Mariah et Émilie. En face de moi, Christophe engouffre les grillades comme si Demain avait été annulé. Émilie et Mariah, atterrées devant une telle sauvagerie, attaquent leur repas et moi aussi. Et au milieu de sa grande bouffe, Christophe met les deux pieds dans le plat. Et pas celui des grillades, suivez un peu, quand même.



note# 1456 à donner à Christophe plus tard : on ne parle pas de rupture à quelqu’un qui en subit une. Crétin.


Émilie le regarde, les yeux ronds d’étonnement devant tant de maladresse. Moi aussi. Sophie aussi. Tout le monde aussi.



Mariah me regarde et… éclate de rire, un morceau de courgette vole de sa bouche au-dessus de la table.



Four-rire général. Mariah incluse. Et tandis qu’Émilie en remet une couche à Christophe, en duo avec Sophie, je regarde notre amie sourire. Mariah est une très belle femme, d’environ 5 ans de plus qu’Émilie et moi, jeunes trentenaires. Volubile et très showgirl quand elle ne vient pas de se faire larguer, elle est aussi menue qu’Émilie, les seins en plus, dirait Clément, mais avec un carré blond plongeant parfaitement juste au-dessus de ses épaules toujours bronzées.


Le déjeuner rallume son regard un peu plus à mesure que les plats se vident, quand Christophe et Clément entament une discussion dangereusement casse-moral.



On rit et j’espère que la discussion change de sujet. Mais ils reviennent à la charge.



Tout le monde le regarde. Même Christophe qui répond :



Et Mariah rigole, timidement.



Tout le monde éclate de rire.



On se regarde tous. Et Clément, Christophe et moi levons la main ensemble en répondant de concert :



Nouveau fou rire général.



Silence et attention globale, elle continue :



Celui-ci rougit, comme quoi, chacun son tour. Un petit silence s’installe dans l’hésitation de Mariah, et Clément décide de détendre un peu l’atmosphère :



On rit tous ensemble. Mariah continue :



Sophie est étrangement très émue à ce souvenir.



Il hoche la tête.




***



Il a fallu bien quelques minutes pour que les six mâchoires se referment après avoir pris un bus.

Dans la tronche.

Mariah nous raconte alors pudiquement sa prise de conscience quand elle était enfant, puis son coming-out à l’adolescence, heureusement soutenue par des parents immigrés d’Espagne et qui, bien que peu au fait de ce genre d’histoires et culturellement catholiques, l’avaient écoutée, aimée et aidée jusqu’à ce qu’elle commence sa transition et même après.


Chacun a sa façon de réagir à la différence. Leila et Émilie, bien que surprises, ont absorbé l’information comme si c’était un vieux souvenir. Christophe et Clément ont eu un peu plus de mal, pas dans l’acceptation mais parce que certains hommes ont besoin de détails. Moi je me trouvais entre les deux groupes.



Tout le monde rit mais attend un peu de voir sa réponse, comme le groupe derrière le premier gars qui va sauter à la piscine pour voir si l’eau est tiède. Mariah acquiesce et poursuit :



On rit doucement, mais l’idée est passée. Petit silence. Christophe acquiesce à son tour et tente :



Énième fou rire général, Émilie et moi allons chercher le dessert.



***



Quatre des zozos flottent en digérant dans la piscine de Mariah en ce début de soirée.

Seuls Émilie et moi sommes encore assis avec elle à table, un verre à la main, et nous l’écoutons raconter quelques bouts de sa vie, les hommes, sa manière d’aborder le fait qu’elle est transgenre et qu’à 36 ans elle se sent bien comme elle est.

Les zozos finissent par sortir et se changer, puis les deux couples partent non sans remerciements de la part de Mariah, encore.

Bien là où nous sommes, Émilie et moi restons encore un peu sans avoir besoin de nous concerter.

Mariah ouvre une autre bouteille d’un sublime Malbec. Et même s’il y a dix minutes de route, ça va être dur vu la quantité qu’il a fallu pour éponger toutes ses émotions.



On rit tous les trois. Je désosse et coupe les restes de grillades puis vais à la cuisine les jeter dans une poêle avec de l’huile d’olive. Deux oignons et deux tomates plus tard, la bolo barbecue mijote tandis que les pâtes cuisent.

Du piano de cuisson de compétition, j’entends Émilie et Mariah papoter.



Les deux belles éclatent de rire.



Mariah hésite, puis continue :



Émilie fronce, intriguée, mais la laisse poursuivre.



Les filles me dégagent un peu la place.



Rires et pâtes, combinaison gagnante à chaque fois, les deux belles rigolent en se jetant sur mon plat.



Les filles rient et moi je rougis un peu.



Émilie manque de s’étouffer mais finit par terminer sa bouchée.



Les filles éclatent de rire en me regardant.



Émilie me sourit en me regardant, et termine son assiette en sauçant : note pour plus tard, garder la recette.



Sourcils en pente raide, Mariah attend une explication. Vu le climat de confidence de la soirée, Émilie me questionne alors du regard et devant mon acceptation silencieuse elle entreprend de lui expliquer, en détails, la presqu’année qui vient de s’écouler. Moult détails.



Puis elle passe en mode messes-basses avec Émilie. Je range tout le bazar dans le lave-vaisselle sans entendre leur conversation pourtant visiblement intéressante vu leurs regards vers moi.



Émilie et Mariah me regardent m’exécuter. Je nous sers, on a définitivement bien fait de rester. Émilie enchaîne alors :



Par-dessus sa robe blanche, elle les remonte presque sous son menton.



Émilie la copie et empoigne à son tour ses deux pommes.



Émilie me regarde, mains toujours sur ses seins.



Les deux belles rient et Émilie recule sa chaise, puis la tourne vers Mariah.



Elles pouffent de concert.



Elles se regardent et, toujours parfaitement synchronisées, elles tombent chacune les quatre bretelles des deux robes en se levant, tournent autour de la table et se plantent devant moi, seins à l’air.


Toute ma nouvelle assurance gagnée depuis quelques mois se barre en courant et je m’empourpre d’un coup.



Émilie rit aussi et poursuit :



Visualisez : deux bombes atomiques, véritables missiles sol-air, se tiennent debout légèrement déhanchées face à moi, assis dans un fauteuil bouche ouverte. Leur robe enroulée à la taille, les mains sur les hanches, elles bombent chacune leur poitrine nue, fières en se regardant un grand sourire aux lèvres.


C’est dur parfois, la vie.



Mimant l’expert en ajustant des lunettes imaginaires, je tends les mains et les pose chacune sur un de leurs seins. Délicatement je creuse ma paume, englobant l’arrondi de chaque différente courbure, mes pouces en miroir passant délicatement sur leur mamelon respectif.


Je me renfonce trente secondes plus tard dans mon fauteuil, croisant les jambes en continuant mon mime de l’expert à lunettes, pour les faire sourire mais surtout pour cacher un début d’érection.



Elle embrasse alors le mamelon déjà un peu érigé, passant ostensiblement sa langue autour et posant ses yeux dans ceux de notre hôte.



Pour toute réponse, Émilie empoigne alors les deux lourds globes de notre amie et se met à les lécher avidement, tétant et aspirant autant les bouts que les larges aréoles…



Je ne peux résister, et rejoins ma belle dans l’autre fauteuil. Nos deux bouches en harmonie lèchent et sucent délicatement les mamelons, une main chacun en support sous le rebondi, nos deux autres paumes entamant une promenade sur les longues jambes de notre amie.



Mariah se tourne alors vers moi et m’embrasse à mon tour. Ses lèvres si charnues sont tendres et moelleuses, nos langues se mêlent et six mains commencent à voyager.



Émilie obtempère, se mordillant la lippe et descend tout le long des jambes halées entraînant avec elle la petite robe blanche, révélant un sublime string tout en dentelle.



Le baiser est intense, long… et lorsque le dernier rempart tombe, un joli sexe glabre jaillit de son entrejambe, enfin libéré de son carcan imposé. Mariah me regarde, puis Émilie.



Et sans une once d’hésitation, Émilie prend la tige dure dans sa main et l’engouffre dans sa bouche.




***



J’ouvre les yeux, allongé sur un transat. La nuit est encore bien noire et même s’il fait plus frais, la douceur de l’été est encore suffisante malgré ma nudité. Balayant le grand jardin des yeux, je m’y trouve seul et émerge en regardant ma montre. 3 h 45 du matin, ce Malbec additionné d’une copieuse dose d’orgasmes ont eu raison de moi. Les deux furies aussi, hmm… surtout, en fait.


Il faut dire qu’elles se sont déchaînées, et j’avoue que moi aussi. Voir notre amie prendre Émilie dans l’herbe comme ça, ses jambes pâles en l’air tandis que deux gros seins sont collés aux petites pommes de ma femme, est un excitant souvenir encore tout frais dans ma tête.


Sucer une queue pour la première fois en est un aussi… surtout quand la fellation est partagée avec ma belle.


Et encore tant d’images intenses qui tournent tandis que j’émerge, des seins et des culs tendus, mon sexe s’enfonçant partout et leurs cris de plaisir unis aux miens… Mes pensées posent un sourire de découverte sur mon visage quand j’entends à l’intérieur de la maison quelques sons que je reconnais aussitôt.


Je me lève, entre, monte l’escalier au fur et à mesure que les sons deviennent gémissements. Et quand j’atteins l’étage et son unique chambre, Émilie est en train de chevaucher Mariah violemment, leurs seins à nouveau collés les uns contre les autres, ses hanches balançant furieusement et sa délicieuse petite chatte empalée entièrement sur le sexe qui la prend.

La pâleur de ses fesses est un appel, ma virilité s’éveille de nouveau et sans plus attendre je rejoins le duo.



Et sur cet immense lit, ma douce épouse encore prise par notre amie en dessous d’elle, je glisse mon sexe près de cet accouplement trempé et m’enfonce à mon tour dans le même orifice…



Mariah et moi recommençons à bouger doucement…



Émilie me regarde encore, puis pose ses yeux sur Mariah.




(À suivre)