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Temps de lecture estimé : 7 mn
13/01/22
Résumé:  La suite de Virginie et Bénédicte, vendeuse dans un magasin de lingerie.
Critères:  ff essayage -lesbos
Auteur : Vixera
Épilogue de l'éducation de Virginie

La suite de Virginie et Bénédicte, vendeuse dans un magasin de lingerie :

« La cabine d’essayage »







Une semaine plus tard, dans le milieu de l’après-midi du samedi, Bénédicte eut la surprise de voir Virginie entrer à nouveau dans le magasin. Elle était sans sa mère cette fois.


Pour son anniversaire, elle avait eu un peu d’argent de poche et souhaitait en profiter pour s’acheter un autre ensemble. Vu le nombre de clientes présentes à ce moment-là, Bénédicte lui proposa alors de se débrouiller seule dans les rayons ou, si elle souhaitait un service plus « personnalisé », de revenir à la fermeture. Virginie choisit, sans hésiter, la seconde option. Cela fit sourire intérieurement Bénédicte qui lui proposa de revenir à 18 h 55, le magasin fermant ses portes à 19 h.


À l’heure convenue, Bénédicte aperçut Virginie qui faisait les cent pas dans la galerie en attendant le départ des dernières clientes. Elle commença alors à éteindre les lumières de la devanture. Virginie profita de ce moment pour s’engouffrer dans la boutique. Bénédicte lui sourit sans un mot puis tourna la clé du dispositif électrique. Cela enclencha le mouvement descendant du lourd rideau métallique dans le bruit caractéristique de ces accessoires de sécurité. Un piège semblait se refermer doucement.


Pas effrayée le moins du monde, d’un pas décidé et sans un mot, Virginie se dirigea vers les cabines en emportant, au passage, un peignoir en satin de couleur pêche. Elle en prit un autre rouge vif.

Une fois la devanture fermée, Bénédicte se dirigea vers les cabines. Elle fut cependant surprise de ne pas la trouver dans le même box que la dernière fois.



Bénédicte découvrit que l’intégralité de ses vêtements avait déjà été ôtée et posée soigneusement sur le côté, sous-vêtements y compris.

Virginie, ainsi nue, avait enfilé le peignoir qui lui arrivait à mi-cuisses, le nouant à la taille. Le fin satin plaqué sur son torse laissait deviner la pointe de ses jeunes seins rebelles.



Virginie se retourna et décrocha le peignoir rouge sur le cintre.



Virginie s’approcha de Bénédicte et lui déposa le vêtement dans les mains. Puis elle entreprit de lui défaire les premiers boutons de son chemisier.



La moitié des boutons étaient à présent déjà défaits et l’on pouvait commencer à apercevoir le soutien-gorge en dentelle de Bénédicte par l’entrebâillement du tissu.

Bénédicte ne s’attendait pas à cela. Elle cherchait à réagir mais ne disait rien. Virginie continua son action déterminée en passant à présent ses mains à plat sous le tissu, au niveau de la gorge, pour les remonter sur les épaules afin de les dégager. Le chemisier chuta délicatement au sol. Virginie prit le peignoir rouge et le raccrocha sur une patène murale.



Elle recula pour admirer durant un instant, prisonnière d’un soutien-gorge de qualité, la poitrine de Bénédicte. Cette dernière, trouvait-elle, était plus grosse, plus lourde, plus érotique que la sienne.


Virginie s’avança à nouveau, se colla à Bénédicte et, tout en posant ses lèvres sur son cou dans ce qui semblait être un imperceptible bisou, glissa ses mains dans son dos pour en dégrafer l’attache centrale.

Les deux jeunes femmes se fixaient à présent du regard, leurs lèvres se trouvant à quelques centimètres l’une de l’autre. Délicatement, Virginie dégagea alors les bonnets pour libérer les seins laiteux qui s’inclinèrent très légèrement sous l’effet de la gravité.

Virginie posa ses lèvres sur la bouche de Bénédicte et, tout en lui touchant délicatement ces dernières avec sa langue, en la fixant d’un regard mutin mais décidé, elle s’empara des seins de sa partenaire à pleines mains en lui murmurant :



Ses doigts arrivaient à présent sur les mamelons de Bénédicte qui semblait avoir perdu sa confiance habituelle devant une telle déclaration. Ils les pincèrent très légèrement et les tirèrent vers l’avant. Bénédicte fut bien obligée de suivre le mouvement. Virginie regardait à présent cette poitrine avec envie et lui dit :



Bénédicte s’exécuta. Virginie libéra alors les tétons de sa complice, à présent tendus comme deux balles de fusil sortant d’un canon, recula de deux pas en arrière, et, sans détourner le regard, commença à se caresser le sexe de manière impudique.



En disant cela, elle poursuivait, avec son index et son majeur joints, son mouvement masturbatoire dans un souffle qui se faisait plus court.

Les deux femmes se fixaient. L’une se caressant lentement, debout, les jambes légèrement écartées, le pubis gonflé par le plaisir coupable et l’autre enlevant sa jupe, la laissant tomber pour mieux l’enjamber, le corps à présent quasi nu, à l’exception du port de son string côtoyant la fine dentelle fixée sur les élastiques des Dim’up qui soulignaient la féminité de ses jambes.


Virginie s’avança à nouveau pour l’embrasser à pleine bouche. Tandis que d’une main elle tenait le cou de sa partenaire pour l’empêcher de fuir ce contact, de l’autre elle continuait de se caresser passionnément la vulve tout en recherchant le contact de son clitoris électrisé dont l’extrémité bandait à l’extrémité de son capuchon protecteur. Elle se recula d’un pas et enfonça ses deux doigts lubrifiés dans la bouche de Bénédicte qui les suça sans broncher, avec le même désir qu’elle l’eût fait pour un sexe masculin.


Virginie se baissa et entreprit de retirer le string de son amante. Puis elle récupéra le tabouret de la cabine la plus proche et le tira pour le positionner au centre de l’espace réservé aux essayages. Cette intersection, qui d’habitude n’est occupée que par les clientes le temps de sélectionner la cabine libre, devenait tout à coup le centre de l’arène. Les rideaux ouverts de tous les boxes vides permettaient à chaque glace de profiter du spectacle, à le partager avec le miroir lui faisant face, multipliant à l’infini l’impudique reflet de ces deux femmes dont Aphrodite avait pris le contrôle. On aurait presque dit qu’ils communiquaient entre eux. L’un se concentrant sur les seins, l’autre sur les sexes lisses, un troisième décrivant l’érotisme de l’ensemble de la scène ainsi offerte. Il n’y avait pas d’échappatoire. Virginie était à genoux, tenant Bénédicte par une main. Elle lui prit la cheville droite et la posa sur le tabouret. Puis elle tendit son cou en l’approchant de la fente ainsi exposée au centre des cuisses.


Bénédicte leva les yeux et se vit dans les glaces. Elle était nue, les seins libres et fiers, une jambe tendue et l’autre plié, le pied galbé dans un escarpin à talon, posé sur un coussin, ses cuisses mises en valeur par les bas autofixants. À ses pieds, poursuivant discrètement la masturbation de son intimité mouillée, Virginie semblait venir d’un autre temps, elle aurait parfaitement pu être une esclave sexuelle de l’antiquité, s’apprêtant à présent, à coups de langue, à toucher la vulve de sa maîtresse, comme un chaton affamé l’aurait fait en s’approchant du lait tiède de sa gamelle. Sa pression devenait plus forte, l’appendice buccal plus précis, il disparaissait à présent régulièrement entre les lèvres, dans un mouvement régulier de bas en haut, labourant fiévreusement l’endroit, en lui touchant adroitement le clitoris, buvant délicatement la cyprine qui s’échappait à présent abondamment de son entrée vaginale.


Virginie leva des yeux souriants vers sa proie, reculant l’espace d’un instant tout en restant toujours connectée à elle par un fin filet intime. Elle se réavança pour reprendre sa tétée sexuelle en prenant le soin de glisser une main sur les fesses de sa partenaire. Celle-ci regarda les glaces qui lui montraient à présent la délicate obscénité intime de la scène, son cul ferme affichant son excitation satisfaite de sentir le contact de doigts féminins qui le parcourait. Elle décida alors de provoquer les miroirs en cambrant le bassin vers l’avant, en écartant davantage ses jambes comme le ferait une femelle attentionnée pour permettre à son petit de la boire sans difficulté.


Son orgasme monta. Lentement, des profondeurs de ses entrailles. Elle tenait à présent fermement la tête de Virginie, comme si elle voulait reprendre le contrôle, au moment où, précisément, elle finissait de le perdre. Elle s’apercevait dans les glaces, debout, s’imaginant, par cet artifice de circonstance, devant autant de voyeurs masculins discrets guettant l’inévitable, en chuchotant entre eux, leur main s’agitant frénétiquement sur leur phallus érigé sur le point de gicler, attendant les tremblements corporels anarchiques, les cris rauques féminins de la jouissance interdite. Juste avant son explosion, dans un dernier sursaut de conscience, elle découvrit que Virginie avait posé sa main libre au sol, qu’elle s’était assise dessus, les cuisses totalement ouvertes. Elle s’agitait frénétiquement sur ces propres phalanges, en donnant de solides petits coups secs et réguliers avec son bassin pour l’écraser sans ménagement sur sa main, comme le ferait un animal sauvage cherchant le coït salvateur. Cette vue l’acheva.


Et c’est précisément lorsque qu’elle entendit la jeune fille japper son plaisir dans des petits cris étouffés, la bouche pleine de son sexe trempé de femelle dominante, lui mordillant les lèvres tout en poignardant de sa langue son intimité, que Bénédicte jouit bruyamment, les mains crispées sur ses seins, cherchant à les presser, ne pouvant retenir une légère éjaculation féminine de son antre, action qui ne lui était pourtant pas habituelle mais qui signait, de la plus belle de manière, le haut degré de son excitation.


Les deux femmes s’embrassaient à présent passionnément.