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Temps de lecture estimé : 8 mn
02/02/22
Résumé:  Où, animée de curiosité, Jeanne découvre les pratiques étonnantes de la vielle Marquise de d’Engrisy.
Critères:  fh fagée jeunes grossexe jardin fsoumise voir cunnilingu pénétratio -historiqu
Auteur : Marchandisidore  (Jeanne, jeune citadine, découvre la vie de château.)      Envoi mini-message

Série : Jeanne de Culigny

Chapitre 02 / 04
Madame d'Engrisy

Résumé de l’épisode précédent :

Envoyée par sa mère en villégiature, Jeanne vient de faire un long voyage. Son escale au relais de poste lui fait connaître un groom assez entreprenant, avec lequel elle s’adonne à un jeu d’exhibition que la morale pourrait réprouver.







Depuis son arrivée, on pouvait dire que sa nouvelle vie de petite châtelaine se passait fort agréablement. Ses cousines qui prenaient grand soin d’elle se plaisaient chaque jour à organiser les distractions ; son quotidien était fait de parties de dames, de croquet et autres promenades dans le parc. Les gens de maison, dévoués, menaient leur train, animant le domaine de leur présence bienveillante : des demoiselles de chambre aux jardiniers, chacun connaissait sa tâche et s’y affairait avec calme et discrétion. Il lui arrivait de veiller tard dans la soirée, surtout quand après le dîner on passait au salon de musique. Là trônait un magnifique demi-queue décoré dans les tons or, rose et blanc par le très en vogue Robert Kammerer. L’odeur du velours cramoisi des fauteuils empire se mêlait subtilement à celles des lourdes pivoines de juillet débordant de leurs grands vases en pâte de verre multicolore. Quand elle se mettait au clavier, l’admiration de ses cousines était sans borne. Elle avait reçu à Paris une excellente éducation musicale auprès des meilleurs professeurs, lui permettant de déchiffrer tour à tour les partitions qu’on lui tendait. Ainsi dans le soir résonnaient Chopin et Schubert depuis les grandes fenêtres entrouvertes donnant sur les jardins.


Chaque matin, Jeanne, toute joyeuse et impatiente, ouvrait les grands volets intérieurs de sa chambre dont les contours de lumière indiquaient qu’un nouveau jour commençait. Du haut de sa fenêtre, que le domaine paraissait grand ! D’abord, elle avait vue sur la terrasse de gravier blanc d’où, sous la tonnelle à l’ombre de la végétation, sortaient les rires et éclats de voix de Mesdemoiselles, ses cousines, prenant leur petit-déjeuner. Elle regardait les jardins, elle regardait les petites allées de buis bien taillés, dessinant d’un vert profond de capricieuses volutes féminines enlaçant des bassins et de hauts buissons pointant vers le ciel. Plus loin encore, sur le côté, un joli verger promettait des gourmandises à celui qui y ferait promenade, des fruits d’été n’en pouvant plus de sucre pendaient lourdement sur leurs candélabres. Jeanne pensa à ses lectures de chevet, et se demanda si le tapis de pâquerette qui parcourait ces allées d’arbustes avait été lui aussi le théâtre d’épanchements amoureux. Au loin, le parc s’ouvrait sur une prairie allant jusqu’à la lisière d’un bois. Tout cela formait un tableau charmant où les personnages qui s’y trouvaient s’affairaient à leurs occupations. Du jardinier arrosant son parterre de fleurs, au berger conduisant son troupeau de brebis, tous avaient des airs de sujets miniatures.


Parmi les invités du château, Jeanne avait remarqué que, du haut de ses observations matinales, Madame la Marquise d’Engrisy, épouse de Monsieur le Marquis d’Engrisy, revenait toujours seule de promenade vers dix heures. Cette femme, sœur aînée de Madame la Comtesse de Culigny, invitée régulièrement en son domaine, ne plaisait guère à Jeanne. D’un âge avancé, la sécheresse de son caractère lui donnait un air sentencieux et sévère. Ses cheveux poivre et sel, sa taille maigre, son ton cassant semblaient désapprouver les amusements auxquels elle se livrait avec ses cousines. Il était bien logique que Monsieur le Marquis d’Engrisy, homme d’importance, passât le plus clair de son temps au cabinet de lecture plutôt qu’auprès de sa désagréable épouse. « Paresse est mère d’oisiveté » tançait souvent cette dernière lorsque Jeanne paraissait à sa fenêtre à des heures matinales tardives. À chaque fois, Jeanne devait prendre sur elle pour ne pas répondre à cette langue serpentine.


Elle avait bien remarqué chaque matin son régulier retour de promenade, bouquet de marguerites en main et accompagnée d’un curieux chien à poil roux. Mais ce qui l’intriguait le plus était de la voir à chaque fois revenir de l’ornière du bois alors même que le potager à fleurs se trouvait à l’opposé de cette direction. Jeanne entreprit de lever ce mystère, et questionna ses cousines sur ce qui se trouvait de ce côté-ci du domaine :



Le lendemain matin, Jeanne décida de devancer la vielle grincheuse dans sa promenade, espérant lever le mystère de son curieux détour. Se levant, une fois n’est pas coutume, dès l’aurore, elle n’eut par ailleurs aucun mérite à cela, car Mercure donne des ailes à ceux qui font tous types de commerces illicites ; rapidité et discrétion. Elle sortit de son sommeil, s’habilla simplement et, le pied léger, partit discrètement comme une voleuse.


Déjà, le ciel bleu nuit s’éclaircit peu à peu aux feux rougis de l’horizon qui s’étale par delà les arbres. Il fait frais. Quelques oiseaux chantent leur premier chant, peu à peu la nature s’éveille au fur et à mesure qu’elle progresse dans le bois. Elle tremble un peu. L’haleine de la forêt se fait de plus en plus présente. Que fait-elle ? Seule sur ce sentier ? Peut-être, est-il encore temps de rebrousser chemin ? Elle risquerait de croiser Madame d’Engrisy…


Bientôt, elle arrive à une clairière. Verte d’herbe. Tout du long, coule une rivière. Il y a une maisonnette, ou plutôt un petit pavillon de bois assez coquet, rien à voir avec la méchante cabane dont m’avait parlé ma cousine Berthe, se dit-elle. Il y a le bruit de l’eau et quelques chevaux. Ils broutent en faisant par instant tressaillir la peau de leurs croupes. L’odeur du crottin chauffé au premier rayon du soleil embaume l’air.


Jeanne pénètre dans le pavillon. Il s’y trouve beaucoup d’objets de jardinage comme des arrosoirs et divers râteaux, mais aussi du matériel pour l’entretien des chevaux. Deux chaises sont sorties devant une petite table, un gros coffre à vêtement s’adosse à l’arrière de la pièce. Soudain, elle entend une voix au-dehors : « Jacquot ? » « Jacquot ? ». Jeanne, sans réfléchir, se précipite dans le coffre et le referme. « Jacquot ? » « Jacquot ? ». Un aboiement de chien répond. La porte grince et s’ouvre.


Le vieux coffre de bois est suffisamment vermoulu et ajouré pour que Jeanne, confortablement installée sur ce qu’il renferme, profite d’un point d’observation idéal. Madame d’Engrisy se tient là, debout, au centre de la pièce, les poings sur les hanches ; elle semble attendre quelque chose d’autre que le chien roux qui batifole de la queue autour d’elle. Son attente ne fut pas longue, car soudain apparut dans l’encadrure de la porte une large silhouette d’homme. Une cinquantaine d’années, taillé à la hache, un épais chapeau de cuir sur la tête. À pas lourds, il s’approche d’elle. Il pose d’abord son chapeau sur la table, découvrant un visage tanné par le soleil, les lèvres épaisses, mais le regard contrastant par sa clarté.



Le Jacquot mit ses grosses mains autour de sa taille et la retourna dans un mouvement qui ne souffrait pas de contestation. D’autorité, il la fit pencher en avant à plat contre la table. Et d’un geste, il retroussa les tissus de sa robe jusque sur son dos, de sorte à dénuder complètement son postérieur. Jeanne n’en revenait pas ! Cette Madame de Marquise, dans cette position, elle qui faisait des leçons, la voilà, fesses à l’air, cuisses écartées, qui attendait la suite de son traitement pendant que le gardien de chevaux défaisait lentement la boucle de son ceinturon. Son pantalon tomba à ses chevilles, dévoilant des fesses petites et musclées qui contrastaient avec ses larges épaules. Ses bras aux biceps développés témoignaient de l’effort du travail des champs.


Jeanne retenait sa respiration. Un mélange de crainte et d’excitation la saisit. L’homme se retourna : il tenait dans sa main droite un sexe énorme. Jamais elle ne pensa qu’il en fût de si gros. Il sortait d’une masse abondante de poils bruns. Quoique disproportionné de par sa taille, sa forme en était plus que classique et son extrémité dure, violacée et particulièrement charnue lui faisait penser à un gros pommeau.


Comment cet engin allait-il pouvoir entrer ? Pendant que Jeanne se posait cette question purement technique, l’homme écarta à l’aide de sa grosse main gauche un des deux lobes de chair blanche qui était devant lui, mettant en évidence une vulve rose pâle dont les lèvres pendaient un peu. L’épais gland essaya de se frayer un chemin dans ces peaux, mais sans succès. Prenant les choses en main, l’homme se mit à genoux et, écartant maintenant les deux lobes qui se trouvaient devant lui, y fourra sa langue le plus profondément possible. La marquise poussa un petit cri de surprise feinte puis profita de cette mise en bouche, tandis que, médusée, Jeanne ne revenait pas de ce qu’elle voyait. Cette vieille peau de Madame la Marquise ! Elle observait cette vulve pendante qui se trouvait sous une large rondelle de bronze : la langue de son rustique amant ne faisant pas le détail ni le difficile, parcourant allégrement toute la zone.


Jugeant le traitement suffisant, il se releva ; ajusta son énorme gland contre les lèvres ouvertes et d’un coup s’y enfonça. Jeanne crut ressentir en son ventre le membre viril. Contre toute attente, cette scène l’excitait, et son sexe semblait lui aussi réclamer sa part. L’homme donnait à grands coups de boutoir dans ce corps frêle qui gémissait à n’en plus finir. À chaque fois qu’il enfonçait son énorme membre, on pouvait voir la grosseur de la verge lui déformer l’anus et le bas ventre au passage. Elle semblait aimer ça et en redemandait. Hypnotisée, Jeanne regardait les imposants battants de cloches de ce monsieur taper en cadence dans un rythme de plus en plus soutenu. Elle aurait voulu à cet instant les caresser, les soupeser, en vérifier la douceur, elle se prenait d’affection pour ces grosses bourses.


Soudain, il attrapa la Marquise par les hanches et poussant un râle donna un violent coup de reins en avant. Ce mouvement coïncida avec la remontée de ses couilles, découvrant une vulve écartelée et bourrée à fond. Alors, un flot de sperme se répandit en elle, chaud, épais. Une première salve, puis une deuxième, l’homme un instant se raidit, contracta les fesses, puis sortit de la marquise d’un coup : Jeanne vit alors un gros parquet de liquide blanchâtre sortir du vagin de la marquise qui n’était plus qu’un trou béant aux dimensions du mandrin qui l’avait visité. Seul l’œil de bronze qui palpitait juste dessus était en mesure de se refermer, profitant des derniers spasmes que son corps lui procurait encore.



Elle était étendue là, genoux fléchis, toujours étalée contre la petite table de bois brut pendant que lui, prenant le petit porte-monnaie, se servit de ce qu’il y avait à l’intérieur, le reposa, sortit et claqua la porte.


Sans un mot, la marquise prit un mouchoir, tenta d’essuyer le foutre qui coulait le long de ses jambes, remit un peu d’ordre à sa coiffure et récupéra le porte-monnaie. Après quelques instants, Madame d’Engrisy repartit à son tour, un peu chancelante.


Jeanne, toute coite de ce qu’elle venait de voir, resta encore quelques instants dans son coffre pour ne pas se faire prendre – dans tous les sens du terme – par le propriétaire des lieux. Mais elle était satisfaite de ce qu’elle avait vu : désormais, elle savait un secret que la vieille marquise ne voudrait certainement pas voir révéler. D’autant plus que son mari, le marquis d’Engrisy, serait curieux d’apprendre où sa femme cueille ses bouquets de marguerites et à qui appartient ce chien roux si affectueux qui la suit jusqu’au château tous les matins.


Tiens, mais j’y songe, se dit Jeanne. L’autre jour, le chien roux, il en avait aussi après les jupons de ma cousine Berthe