Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/

Le Blablacul

Départ – Bordeaux : 340 km

• — Salut Chloé !
• — Salut, Julien, tu vas bien !

Elle me fait la bise dans la foulée, comme si nous étions de vieux amis, alors que finalement nous avons juste discuté à bâtons rompus pendant quatre heures lors d’un premier trajet.

• — C’est sympa de se retrouver pour un deuxième co-voit !
• — Carrément, j’ai adoré le premier trajet et les discussions que nous avions eues. Quand j’ai effectué la recherche pour retourner à Bordeaux, je n’ai pas hésité quand j’ai vu que tu proposais le trajet.
• — Merci pour tes compliments, le plaisir était partagé.
• — On attend d’autres co-voit ou je suis la seule ?
• — Non, c’est calme cette semaine, ce sera un tête-à-tête de 3 h si tu me supportes.
• — Ha ha ha, au contraire, on va pouvoir continuer à papoter sans être interrompus.

Tiens, tiens, je perçois une petite lueur d’excitation dans ses yeux.

• — Pas de problème, on se met en route, tu es bien installée ?
• — Oui, au top, comme d’hab’ dans ta voiture. Tu mérites largement ton statut d’ambassadeur.
• — J’aime bien que mes passagers et mes passagères se sentent bien. Encore plus lorsqu’elles sont charmantes.
• — Ha ha ha, merci, c’est gentil !

Bordeaux : 280 km

• — Écoute, j’ai repensé à la discussion que nous avons eue la dernière fois sur la confiance en soi et sur le fait de maîtriser ses émotions en public, ne pas perdre ses moyens, etc. J’ai testé quelques recettes que tu m’as données. Notamment l’exercice où tu parles de choses hyper intimes avec une amie sans avoir le feu aux joues, la voix qui tremble ou qui balbutie. Ce n’est pas si facile et c’était un bon exercice.
• — Oui, et plus le sujet est impliquant et/ou plus l’interlocuteur est formel, sérieux, plus c’est difficile !
• — C’est clair, là, j’ai fait le test avec ma meilleure amie. Je savais que je ne risquais pas grand-chose et elle s’est prêtée au jeu sans difficulté.
• — Mais c’est bien, tu as eu raison de commencer par une étape à ta portée. Qu’est-ce que tu en as conclu ?
• — Eh ben, déjà, moi qui suis timide, je ne m’imaginais pas pouvoir dire de telles choses, même à ma meilleure amie !
• — Du style ?
• — Euh… Bah, du style de ce qu’on aime qu’un mec nous fasse ou de ce qu’on aime lui faire au lit…
• — Ha ha, très bon sujet, j’ai eu l’occasion d’avoir ce genre de discussion avec des amies très proches et c’est toujours très enrichissant.

Bordeaux : 230 km

• — Julien, je peux te demander quelque chose ?
• — Bien sûr !
• — Tu m’as dit que ce qui se disait dans la voiture restait dans la voiture…
• — Exact !
• — Est-ce que tu accepterais de faire l’exercice avec moi ?
• — Oui, sans problème. Tu te rappelles le principe ? Tu dois répondre du tac au tac, sans hésitation, et avec aplomb.
• — Ça marche… Je commence ?
• — Ladies first !
• — OK, que regardes-tu en premier chez une femme ?
• — Ses yeux, je suis un dingue des yeux. Je pourrais même te dire si je peux faire l’amour à une femme rien qu’en voyant ses yeux !
• — Et toi, que regardes-tu ?
• — Hum, j’hésite. Je dirais ses épaules, j’aime bien les mecs carrés, pas bodybuildés, mais les épaules carrées. De près, je regarde ses fesses aussi…
• — Ah, Intéressant ! À mon tour de poser une question. Quelle est la zone la plus érogène de ton corps… ?
• — Le clito… ! souffle Chloé, en pouffant nerveusement sans maîtriser son aplomb ni son élocution. Désolée, je voulais répondre du tac au tac et j’ai joué franc-jeu, mais en le disant, je me suis sentie dépassée.
• — Pas de problème ! Reprends ta respiration, calme ton rythme cardiaque, et sois prête pour une autre question intime.
• — J’inspire, j’expire, OK c’est bon !
• — Raconte-moi ton meilleur coup.

C’était plus jeune, j’avais 19 ans, et lui 28. Je faisais les saisons dans un camping des Landes comme animatrice enfants et lui était un des responsables du camping. J’étais encore plus timide à l’époque et il m’a beaucoup appris sur les hommes, sur moi-même. Un soir, nous étions dans son chalet et il m’a étalé de la crème pour soigner un coup de soleil, puis, de fil en aiguille, il m’a massée. D’abord les épaules, puis les seins, et enfin, il m’a caressé l’entrejambe. J’étais très excitée et sans que je sache trop comment, je me suis retrouvée avec sa tête entre mes jambes. C’était nouveau, doux, exquis. Jamais on ne m’avait si bien léchée. J’étais gênée au début mais rapidement le plaisir a pris le dessus. Je sentais sa langue me fouiller partout, ses mains me caresser les seins, le cou, les fesses. Il a pris le temps de suivre ma montée du plaisir et j’ai eu un énorme orgasme. Je pense mon premier réel orgasme. Après, on a fait l’amour comme des fous une bonne partie de la nuit… Et tout ce qu’il me proposait d’essayer, j’avais envie de le faire. Sauf la sodomie, là j’ai dit non. Et toi ?

• — Top, tu m’as sorti la réponse d’un seul trait. Sans l’ombre d’une hésitation, comme si tu étais experte dans ton exposé, ne souffrant aucune contestation…
• — Ah, merci, je me suis concentrée et appliquée… Et toi, donc, de ton côté ?

Moi, j’ai eu dans un job précédent une assistante commerciale avec qui il y a eu une super osmose. Elle était très à l’aise avec les hommes, son corps, le sexe. Je pense que la relation hiérarchique a été un facteur et que cela l’a motivée à me montrer que dans d’autres domaines, c’est elle qui pouvait mener le jeu.

Un jour, elle m’a chauffé progressivement en m’envoyant des SMS brûlants et a fini par me raconter un plan à trois qu’elle avait eu plus jeune. J’avais adoré son récit, plein de douceur, de charme et d’érotisme, et je lui ai dit que c’était mon fantasme ultime.

Plusieurs années après, on s’est revu pour un dîner sympa et elle a invité sa meilleure amie. En fait, c’était son amie avec qui elle avait eu son plan à trois des années auparavant. Elles étaient hyper complices, deux âmes sœurs. Après le resto, on a fini dans mon hôtel, et là, le show a commencé.

Mon amie – Magali, pour ne pas la nommer – était très entreprenante. Elle a commencé à embrasser sa copine avec beaucoup de douceur, puis elle a caressé ses seins et son autre main est venue titiller son clito sous la jupe. J’étais comme hypnotisé, conscient d’assister à quelque chose d’exceptionnel, je n’osais pas bouger pour rompre le charme. Puis Magali m’a fait signe pour que je les rejoigne. Elle m’a attrapé par la chemise et a collé ma tête sur la fente de Sophie, son amie. Moi aussi je sais y faire en cunnilingus, et j’ai emmené Sophie au 7e ciel assez facilement. Puis les choses se sont ensuite accélérées, comme si nous étions libérés de toutes convenances ou de gênes. Les filles m’ont chevauché simultanément, Sophie sur mon sexe, Magali sur ma bouche.

Le kif de pouvoir donner du plaisir à deux filles en même temps ! Ensuite, nous étions soudés, en harmonie. Quand je prenais l’une, l’autre venait m’embrasser ou me caresser, ou encore caresser sa copine. Le final fut mythique. Magali savait que j’aimais qu’elle me regarde droit dans les yeux au moment de jouir. Elles se sont activées toutes les deux avec leurs bouches sur mon sexe jusqu’à l’explosion. Puis Magali s’est amusée à jouer avec mon sperme en embrassant Sophie.

Bordeaux : 190 km

• — Whouahou, mais elle est bouillante ton expérience !

Je sors un peu de mon nuage. J’ai sorti d’une seule tirade mon histoire avec Magali et Chloé a littéralement bu mes paroles. Je me suis revu dans le passé et loin de me maîtriser, j’ai revécu mon trio. Le résultat est sans appel, je suis super excité et j’ai une trique d’enfer. Difficile à dissimuler sous le fin tissu du pantalon de costume… Je tourne la tête vers Chloé qui semble ne pas prêter attention à mon érection. Ses joues sont un peu roses, comme si elle avait un coup de chaud.

• — Et vous, vous êtes quittés comme ça ? Je veux dire, tu continues à la voir, Magali ?
• — Pas exactement, elle s’est remariée depuis et on est restés en contact éloigné. Mais j’ai eu l’occasion de lui rendre la politesse peu de temps après pour donner suite à notre nuit d’enfer…

Chloé arque les sourcils d’un air interrogateur.

• — C’est-à-dire, je ne suis pas sûre de bien comprendre ?
• — Eh bien, je lui ai organisé une soirée surprise pour un plan à trois avec un de mes meilleurs potes.
• — Noooon, vas-y, raconte ! Je suis trop curieuse de savoir comment ça s’est passé !

Bon, là c’est clair, Chloé a pris beaucoup d’assurance et c’est moi qui passe sur le grill.

• — Tu veux dire comment j’ai organisé le plan ou tu veux des détails croustillants ?
• — Je veux TOUT savoir ! me répond Chloé en me fixant intensément.

OK, c’est le jeu. Donc, j’ai proposé à Magali de me laisser organiser une soirée surprise pour elle et elle devait me faire confiance à 100 %. J’avais trouvé un loft sur AirBnB avec vue sur Montmartre et une salle de bain avec jacuzzi. Magali finissait plus tôt et y est allée avant moi. Je l’avais prévenue qu’Adrien, mon meilleur pote, passerait pour mettre du champagne au frais. En fait, c’était le stratagème pour qu’ils fassent connaissance sans moi et brisent la glace. C’était hyper-important comme étape, car je voulais mettre Magali en mode détente et confiance, pas en mode bestial sans aucun feeling. Et question feeling, j’avais vu juste. Adrien était gay, mais c’était le beau gosse absolu. Le genre de mec que tu vois en couverture de Tetu ou GQ, hyper sympa, souriant, avenant. Bref le pote pour lequel toutes tes copines te disent « Mais quel dommage qu’il soit homo » ! Il avait déjà eu des nanas avant son coming-out et il a accepté ce plan aussi à la condition sine qua non de cette étape préalable de brise-glace. Quand je suis arrivé, Magali était donc en bonne compagnie, radieuse, détendue.

On a bu pas mal de coupes de champagne et Adrien s’est absenté pour aller aux toilettes. J’en ai profité pour embrasser Magali fougueusement, lui caresser les seins et passer une main sous sa jupe. Elle était tout excitée mais avait peur de mettre mal à l’aise Adrien. Je lui ai dit de ne pas s’inquiéter qu’il s’éclipserait discrètement. En fait, le voyant sortir des toilettes, je lui ai fait signe d’approcher. J’avais sorti les seins de Magali de leur décolleté et je m’occupais d’en mordiller un. Adrien est venu mordiller le deuxième. Magali a eu un mouvement de recul mais je l’ai rassurée en lui disant que nous étions là pour son plaisir et c’était ce qui comptait plus que tout.

Ensuite, elle s’est bien détendue et s’est amusée à nous embrasser à tour de rôle, puis à nous sucer à tour de rôle. Nous, nous l’avons caressée partout avec nos mains et nos langues. À un moment, elle s’est mise en 69 sur moi, et pendant que je lui léchais son clito, Adrien est venu lécher son anus. Je peux te dire qu’elle est partie dans un orgasme rarement vu auparavant. On a continué dans cette position et Adrien a sodomisé tout en douceur Magali pendant que je continuais à jouer avec son clito. Elle était comme portée sur un nuage.

Pour finir, j’ai demandé à Adrien de s’installer sur le canapé. Puis à Magali de s’asseoir sur lui, dos à lui, son sexe dans son anus. Je suis venu entre les jambes d’Adrien et j’ai pénétré Magali pour lui offrir sa première double pénétration. Je pensais que le double cuni/anulingus avait provoqué un orgasme inégalable chez Magali, eh bien là, je peux te dire que la double pénétration était encore un niveau au-dessus. Je me suis activé de plus en plus dans son sexe, et Magali semblait me regarder mais sans me voir, le souffle coupé, la bouche déformée par le plaisir, incapable de parler. J’ai vu ses yeux révulsés lorsqu’elle a explosé. C’était très fort.

Bordeaux : 100 km

Je regarde Chloé. Elle est rouge comme une pivoine, son regard est vitreux, sa bouche sèche, sa poitrine monte et descend comme si son rythme cardiaque s’était accéléré. Elle semble ailleurs. Je souris de l’effet que mon récit a provoqué sur son état.

• — Ça va, Chloé ?
• — Hein euh oui, oui très bien. J’ai chaud d’un coup.

Elle boit un peu d’eau et reprend de l’aplomb.

• — Mais c’est un truc de ouf ce que tu as organisé pour elle. Je rêverais de trouver un mec qui m’organise une surprise comme ça et qui me fasse découvrir plein de nouveaux plaisirs, qu’il me fasse dépasser mes limites tout en restant toujours bienveillant.

En disant ça, elle me regarde à nouveau intensément, puis baisse les yeux. Là, c’est sûr, elle n’a pas pu manquer la gaule monstrueuse que j’ai depuis maintenant plus d’une demi-heure…

• — Julien ?
• — Oui !
• — On est bien d’accord que tout ce qui se dit et se fait dans la voiture reste dans la voiture ?
• — Euh, ben là, je crois que c’est on ne peut plus vrai vu l’échange qu’on vient d’avoir.
• — J’ai envie de faire un truc de dingue, là, maintenant !

En me disant ça, Chloé passe sa main gauche au-dessus de l’accoudoir central et la pose sur le haut ma cuisse. Du bout de ses doigts, elle effleure mon pénis, dur comme du bois.

• — Tu veux que je m’arrête ?
• — Non, continue à conduire. Mais reste concentré sur la route ! me dit-elle en rigolant.

Sa main baisse ma braguette et caresse désormais ouvertement mon pénis à travers mon boxer. Celui-ci est déjà humide de mon excitation qui dure depuis un moment.

• — Mmmh… je vois que je ne suis pas la seule à mouiller pendant nos conversations.

Chloé se contorsionne et passe le haut de la ceinture derrière son dos pour se mettre plus à l’aise.

Désormais libre de ses deux mains, elle ouvre complètement mon pantalon et tire sur le boxer pour faire sortir ma queue. Sa main gauche me masturbe doucement, son pouce droit flatte mes testicules.

Bordeaux : 80 km

J’ai mis le régulateur sur 130, la route est calme, il fait beau et…. et j’ai une covoitureuse coquine qui me branle pendant que je conduis. Je me demande si les routiers que nous doublons nous voient de leur hauteur de cabine. J’en suis à ces réflexions quand Chloé me demande.

• — C’est agréable, tu aimes ?
• — Euh, oui… !
• — Tu penses à Magali, là ?
• — Non, je profite de l’instant présent.
• — Moi, je pense à Adrien et à toi, vos deux langues sur moi, je trouve ça torride !

En me disant ça, Chloé détache sa ceinture et vient la clipser directement pour stopper le signal de rappel. Libre de ses mouvements, elle bascule par-dessus l’accoudoir central et vient passer sa langue sur le bout de mon gland. Puis sa bouche en épouse la forme pour venir gober le gland.

• — Il ne faudrait pas tacher ce beau costume, monsieur !

Bordeaux : 60 km

Je ne sais plus à quelle distance est le péage, mais je me vois mal le passer avec le pantalon ouvert, le sexe à l’air et Chloé en train de me pomper joyeusement… Car c’est ce qui se passe clairement. J’essaie de me concentrer sur la route au maximum. J’ai la main gauche crispée sur le volant, de la main droite je caresse les cheveux de Chloé, je passe parfois sous son buste pour venir empaumer son sein et agacer son tétin, mais je reste limité en termes d’initiatives.

Chloé, elle, s’en donne à cœur joie. Elle alterne les coups de langue sur mon gland avec les prises en bouche profondes. Parfois, elle ressort complètement pour passer sa langue sur mes testicules tout en me branlant vigoureusement. Je ne peux pas la regarder mais suis tout à mes sensations.

• — Est-ce que je suce aussi bien que Magali ? me demande-t-elle en levant les yeux vers moi.
• — Oublie Magali, je suis avec toi et c’est super bon… !

Rassurée, Chloé replonge sur mon sexe et, vorace, le gobe jusqu’aux testicules.

Elle joue avec moi, comme si elle voulait faire durer le plaisir jusqu’à notre point d’arrivée, mais j’arrive à me détendre, à dépasser le cadre de la situation, et je sens le plaisir monter inexorablement en moi.

Je m’avance un peu dans mon siège pour donner toute ma longueur à Chloé qui semble comprendre le plaisir qu’elle me procure. Elle s’active encore plus sur ma queue, comme décidée à me faire jouir très intensément.

• — Ummhhh, Chloé, je ne vais plus tenir très longtemps !

Sur ces mots, Chloé vient fermer sa bouche autour de mon gland et me branle très vite et très fort. C’est la fin pour moi et, dans un râle, j’explose dans la bouche de Chloé qui continue de me branler jusqu’aux dernières salves de mon éjaculation. Puis elle tourne la tête vers moi, et fière d’elle, me regarde dans les yeux et déglutit. Puis elle revient sur mon gland recueillir les dernières gouttes qu’elle a fait remonter en appuyant avec son pouce tout le long de mon pénis.

• — Et voilà, monsieur, pas une goutte suspecte. On est encore loin de Bordeaux ? me demande Chloé en rigolant et en se remettant à sa place.

Bordeaux : gare Saint-Jean

• — Et voilà, Chloé, bien arrivée à bon port !
• — Merci, j’ai adoré ce co-voiturage. Je pense que tu n’es pas près de l’oublier aussi !
• — Tu m’étonnes, d’ailleurs, je me sens redevable. Un immense merci à toi !

Chloé se jette à mon cou et me dépose un doux baiser sur le bout des lèvres. Elle me chuchote :

• — Non, tout ce qui se dit et ce qui se passe dans la voiture, reste dans la voiture. Tu m’as appris plein de choses insoupçonnées, et d’ailleurs, tu méritais bien une petite récompense pour ton statut d’ambassadeur 5*. À bientôt, j’espère !