n° 20945 | Fiche technique | 18324 caractères | 18324Temps de lecture estimé : 13 mn | 03/06/22 |
Résumé: La montée d’adrénaline que provoque la virée à plein pot en moto a des effets érotiques incontestables. Reste à savoir qui est qui ? | ||||
Critères: fh grp extraoffre inconnu caférestau toilettes fellation partouze -fellation | ||||
Auteur : Olaf Envoi mini-message |
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Résumé de l’épisode précédent :
J’ai été choisi par trois jeunes femmes comme donneur de sperme pour une FIV. Florence m’a fait passer ses tests en premier. Apparemment avec succès. Au tour maintenant de Catherine, puis de Nicola.
Le jour commence à se lever lorsque je réalise qu’un corps chaud est lové contre le mien. Florence s’est endormie en me serrant entre ses bras, une main posée sur mon bas-ventre. Elle avait pourtant dit ne pas pouvoir rester longtemps dans le même lit que ses amants. Serait-ce un indice que je suis en bonne voie de réussir le test de sélection de donneurs de sperme ?
Une fois complètement réveillé, j’ai très envie de découvrir ce qu’elle a fait pendant la nuit. Mais au premier mouvement d’éloignement, Florence me retient.
Sans transition, elle m’offre alors un déferlement de caresses, de baisers, de stimulations de toutes natures. Sous ses doigts, l’ensemble de mon corps se transforme en zone érogène. Longuement, nous faisons la tendresse, explorons sans sexer tous les plaisirs qu’on peut partager entre rêverie langoureuse et écartèlement vigoureux.
Elle se sert avec moi de toute la palette des élans sensuels et érotiques, comme elle joue de toute la gamme des nuances graphiques pour ses enluminures. Je plonge entre ses bras dans un monde enchanté, balisé par ses désirs incessants de jouer avec mon corps et d’en obtenir les sensations les plus raffinées.
Finalement, après un nouvel instant de demi-sommeil tendrement enlacés, elle me pousse hors du lit sans ménagement. Il est temps de découvrir le parchemin abouti, ce qui, chez elle, ne souffre aucun délai.
Ce qu’elle a fait de mon texte est impressionnant, tant les traits et les couleurs mettent en valeur les mots et les paragraphes. La page foisonne de détails fulgurants, d’éclairs lumineux, d’impertinences voluptueuses, d’érections graphiques, de réceptacles scripturaux. Tout ce qu’elle a dessiné exprime un intense désir de fécondation dans un laisser-aller libidineux.
C’est si intense et troublant, que je ne peux m’empêcher de me demander dans quels philtres amoureux elle a plongé sa plume et ses pinceaux.
Je dessine alors un couple d’hippocampes copulant. Sous la mer, c’est elle qui éjacule ses œufs dans la poche-réceptacle du mâle. Leur danse amoureuse dure longtemps, interrompue fréquemment par des frôlements jouissifs à en croire les frissons dont leurs corps sont parcourus.
Elle éclate de rire en voyant les deux amoureux sous-marins. Sincèrement touchée, elle m’embrasse tendrement, en murmurant que cela confirme son choix.
Puis elle va chercher un CD qu’elle avait mis de côté, sans doute pendant mon sommeil, et fait tourner : « Because the night » de Patti Smith (1).
Qu’ajouter à cela ?
ooo000ooo
En me poussant hors de son atelier, elle avoue qu’elle sait que je dois encore rencontrer Catherine et Nicola, et qu’elles ne vont pas me ménager. Cela ne l’enchante pas, mais elles l’ont voulu ainsi et elle doit assumer les jeux qu’elles ont inventés.
Avec Catherine, je plonge dans un registre complètement différent. Elle a lu dans mon dossier que je faisais de la moto et elle veut jouer cette carte à fond.
Elle m’a donc donné rendez-vous avec ma bécane non loin d’une entrée sur le périphérique.
Là, surprise, elle est en compagnie de Nicola, qui m’avait désigné comme un maillon faible lors de la visioconférence de candidature.
Elles sont assises sur la même grosse cylindrée et se roulent des pelles avec fougue. Je comprends mieux leur choix de FIV.
Les pointes fusent sévèrement. Après quelques passes dans ce registre, les nanas font retomber la tension en précisant ce qu’elles attendent de moi : virée à moto sur le périph’ en mode épreuve de courage, puis plus ample connaissance dans un bar à motards un peu particulier. Là, si je ne me suis pas laissé distancer, elles ont prévu un truc nettement plus chaud.
Avant de démarrer, Nicola sort d’une poche de sa combinaison un morceau de tissu très fin, sur lequel est peint un faux numéro de plaque. Le même que celui qu’elles ont placé sur leurs motos. Une manière élégante d’empêcher les radars de retrouver ma trace.
Faudra que je pense à changer de casque et de blouson après cette aventure. Les photos de la gendarmerie sont de plus en plus précises.
Le reste de sa phrase est étouffé par le vrombissement des cylindres. Sans me donner plus de précisions sur le tracé, elles démarrent leur bourre roue contre roue, sur le boulevard qui mène au périphérique.
Catherine mène le bal en slalomant entre les voitures, bien au-delà de la vitesse prescrite. En fait, elle utilise toutes les pistes à disposition, qu’elles soient pour les cyclistes, les bus, les taxis, ou encore les cars de touristes japonais. Tout y passe, le but étant de monter les tours au max, sans jamais utiliser la pédale de frein.
La virée sur le périphérique est de même nature. Alternant la pole position, les deux filles m’entraînent pendant près d’une heure à un train d’enfer, prenant plaisir à zigzaguer à grande vitesse en frôlant les carrosseries.
Les conducteurs et les conductrices qu’elles dépassent paniquent et décrochent lorsque nous nous approchons trop de leurs tôles.
La nouvelle de notre rodéo ne va pas tarder à être diffusée par les radios locales. Reste à savoir qui des reporters ou des flics arriveront à nous retrouver en premier.
Je n’ai pas l’habitude de ce tempo, mais je veux absolument aller au bout de ce test. Je cale ma manière de conduire sur la leur et fais l’aspi pour rester dans la trace. Je transpire sang et eau, tant les risques qu’elles prennent sont déments, mais j’arrive à les suivre.
Elles doivent être coutumières de ce genre de virée et savourer les titillements que provoque la prise de risque. Elles ont surtout une excellente perception du moment où il faut sortir du rodéo, juste avant de se faire gauler par la flicaille ou par un conducteur acariâtre. Un coup de volant du mauvais côté est vite arrivé.
J’ai d’ailleurs repéré plusieurs flashs dans mes rétroviseurs, et si ma plaque n’était pas camouflée, mon permis ne tiendrait plus qu’à un fil et pour longtemps.
Inversement, si je passe par la case prison, les ovocytes de ces dames peuvent aller se brosser. Je me vois mal remplir une éprouvette au parloir pour couple.
De toute façon, à moins d’une surprise de taille, Florence coche toutes les cases, et je n’ai plus envie de me disperser. À moins d’une révélation au bar d’étape.
Précisément, question surprise, je ne suis pas déçu. Après avoir parqué leurs grosses cylindrées, Catherine et Nicola prennent place à une table au fond de la salle et me font signe de m’asseoir en face d’elles. Je m’attends à un nouvel examen oral, mais c’est un tout autre jeu qui commence.
D’une voix sans émotion, elles me demandent de leur montrer les résultats des tests sanguins qu’elles ont exigés de moi avant le rendez-vous. Je suis clean, ce qui semble les satisfaire.
Étrangement, depuis cet instant, je ne semble plus avoir aucun intérêt pour elles. La scène de jeu est ailleurs.
Après avoir largement ouvert leurs combinaisons et dévoilé leur abondante poitrine jusqu’au nom du fils, elles ne font plus aucun cas de moi. Elles engagent au contraire une conversation en mode séduction avec quelques motards assis au bar.
Trop heureux de l’aubaine, les mecs les matent sans retenue. De toute évidence, le spectacle leur en soulève plus qu’une.
Les deux filles semblent apprécier et en remettent quelques couches par des remarques sans équivoque. Elles sont chaudes bouillantes, et ne s’en cachent pas.
La température monte, les mecs s’approchent. Je crains le dérapage, mais ce n’est pas mon problème et je suis bien décidé à les laisser se sortir d’affaire seules.
Les plus hardis tendent déjà les mains vers leurs charmes dévoilés. Sans réaction de refus des filles, ils profitent de l’aubaine et posent leurs paluches sur les fruits défendus. Tout en précisant dans le détail à quel point ils sont à l’étroit dans leur combinaison.
Catherine caresse les entrejambes qui se présentent à sa portée, pendant que Nicola tend sa croupe à un tatoué à la nuque de taureau. Un petit nerveux entreprend déjà de faire glisser la combinaison de Catherine, qui glousse comme une ado attardée.
Les deux meufs se laissent faire, entretiennent même l’excitation des gars en évoquant des plaisirs interdits que l’arrière-boutique du bistro offrirait apparemment à qui connaît bien les lieux.
Des souvenirs salaces se succèdent, avec force détails sur des fellations interminables, des éjaculations abondantes et de mémorables partouzes de fin de soirée.
À les entendre, les cabines des toilettes disposent d’un potentiel lubrique inattendu, capable de mettre sur les genoux les plus virils et les plus endurants des bikers du département.
Les mecs acquiescent, en redemandent, massent les rondeurs à pleines mains, et n’hésitent déjà plus à se frotter contre les cuisses et les fesses des deux filles.
Après avoir vu Catherine et Nicola s’embrasser voluptueusement sur leur moto, j’avoue ne pas comprendre très bien le jeu qu’elles jouent. Chauffer les mecs à blanc fait-il partie du test qu’elles me réservent ou sont-elles fondamentalement bi et elles comptent bien profiter de l’adrénaline que notre folle virée fait encore circuler dans nos veines en se tapant quelques mâles sur le zinc d’un rade de banlieue ?
La réponse vient assez vite.
Elles ont visiblement beaucoup d’ascendant sur les motards. Sans doute sont-elles des habituées du coin. Les paluches retournent dans les poches, les guidons dégonflent et les cylindres tournent à plus bas régime.
Catherine me pousse alors dans un petit local dont la paroi jouxte celle des w.c. des filles. Elle referme la porte sur moi et précise ses intentions de l’extérieur. Le test moto aurait apparemment été réussi et elles envisagent de me garder comme reproducteur. Elles veulent toutefois encore vérifier par elles-mêmes mes capacités d’étalon, sans que je sache qui va me faire jouir.
Une fois la porte fermée, il fait nuit dans la cabine, à l’exception d’un peu de lumière passant par un orifice rond sur ma gauche à hauteur de mon bas-ventre. Sur ma droite, je distingue deux renfoncements dans l’autre paroi, à hauteur de poitrine. Ils sont fermés pour l’instant.
Pour réussir, je dois résister plus de quinze minutes avant d’éjaculer. Je ne dois toutefois pas tenir au-delà de la vingtième minute. Elles n’ont apparemment pas que ça à faire, et quelques autres mecs attendent un traitement similaire du côté du bar.
L’ambiance n’est pas vraiment propice à des prouesses sexuelles. Surtout pas minutées. Je dois toutefois reconnaître que leur manière de me (mal)traiter et l’ascendant naturel de Catherine ont quelque chose d’assez excitant.
Le côté animal du défi, ce rôle d’étalon auquel elles me cantonnent, me met dans une ambiance plus lubrique. Et c’est une verge bien raide que je finis par glisser dans le glory hole après m’être déshabillé comme j’ai pu malgré l’étroitesse du lieu.
Sans entrer dans les détails de ce qu’elles me font subir, j’avoue que leurs fellations à deux bouches et quatre mains sont particulièrement jouissives.
Tout y passe, du mordillement du frein à la gorge profonde, en alternant frottements du gland contre l’intérieur des joues et pénétrations du méat d’un doigt lubrifié par mes sécrétions intimes. Sans se priver des voluptueuses caresses sur mes couilles qui me font dangereusement approcher du point de non-retour.
Coincé dans le cagibi, je suis incapable de me soustraire à leurs attouchements ciblés et terriblement efficaces. Elles veulent visiblement me faire lâcher prise le plus vite possible. J’essaie de compter les secondes pour détourner mon attention de ce qui se trame dans mon bas-ventre.
Le plaisir que je ressens n’en diminue pas pour autant. Et nous ne sommes probablement qu’à la huitième minute.
Heureusement, mon attention est brièvement détournée par l’ouverture des deux orifices dans mon dos. Déjà, deux mains glissent sur ma peau, passent sous mes aisselles et viennent caresser mon torse. Mes tétons, plus exactement.
Une intense secousse de plaisir traverse mon bas-ventre au moment où les mains pincent mes pointes sensibles. Un plaisir troublant qui décuple l’envie de jouir dans la bouche qui est en train d’aspirer vigoureusement mon gland, particulièrement réactif depuis quelques secondes.
Essayant de me détacher de la montée inéluctable de l’orgasme, je me force à analyser ce qui m’arrive. Je réalise alors que si Catherine et Nicola sont bien de l’autre côté du glory hole, une troisième personne doit être en train de manipuler mes tétons. Une femme ? Un des motards ?
Peu importe en vérité, tant le traitement est jouissif. Et l’alternance des sensations sur mon torse et dans mon bas-ventre s’avère irrésistible. D’ailleurs, je n’ai aucune garantie que ce sont bien Catherine et Nicola qui sont de l’autre côté de la paroi.
Huit cent quatre-vingt-neuf… Si mon compte des secondes est juste, j’approche de la limite fatidique. Je vais pouvoir me lâcher.
Mais seulement si mon compte est juste…
Les deux bouches perçoivent parfaitement mon état. Elles s’éloignent alors vivement, laissant ma queue dans le vide pour quelques secondes. Puis une main la recouvre d’un préservatif, si habilement déroulé que mon envie de jouir revient au grand galop.
Déjà, la fellation reprend. Intense, ciblée sur les zones les plus jouissives. C’est irrésistible, malgré la membrane de latex entre la bouche et ma queue.
Rapidement, l’envie de libérer ma semence déferle, et submerge mes dernières défenses.
Une gorge profonde particulièrement bien ajustée m’achève.
Au premier spasme, je frappe contre la paroi pour prévenir du déferlement. La bouche goulue m’aspire encore plus profondément, pendant qu’une langue dégoulinante de bave lèche mes couilles qui ont commencé à se vider.
Par pur plaisir de sentir croître encore la tension dans ma queue et l’orgasme qui fait trembler tout mon corps, je crispe tous les muscles de mon bas-ventre.
Peine perdue, j’éjacule quelques secondes plus tard, en grognant comme un bœuf en rut. Une salve de caresses sur mes tétons décuple l’intensité de l’orgasme et fait gicler toute la semence qui remplissait mes glandes viriles.
Dans un demi-coma éjaculatoire, je bénis le jour où j’ai trouvé l’annonce dans le journal. Quel mec ne rêve-t-il pas d’être entrepris par trois nanas, et de telle manière.
En moins de vingt minutes, j’ai atteint le nirvana et probablement gagné le droit de féconder plein d’ovocytes. Donc d’éjaculer sous contrôle médical pour la bonne cause.
Encore faut-il que j’aie réussi dans les temps. Mes calculs ne correspondent peut-être pas à ceux des arbitres.
J’entends trois bienfaitrices sortir des toilettes pendant que je me rhabille. Le moment est venu de recevoir le verdict de Catherine et Nicola.
Je tombe des nues lorsque j’arrive dans le restaurant, le souffle et les sens encore agités. Les deux nanas sont bien là, mais assises devant leurs verres, comme si elles n’avaient jamais levé leurs fesses de leur siège.
Je vois en revanche nettement un des motards remettre un préservatif plein à Catherine avant de quitter le bistro.
Sans même daigner me jeter un regard, Catherine se lève alors et quitte le rade en entraînant Nicola dans son sillage.
Elles ont eu leur don de sperme, j’appartiens déjà à leur passé.
En fait de test, c’est bien une mise en scène que les meufs ont concoctée pour arriver à une insémination de semence fraîche. Si ça se trouve, il n’y a jamais eu d’ovocytes à féconder.
Et moi qui voulais laisser le monopole de mes spermatos à Florence, je suis floué. Les garces.
Au moins aurais-je eu le plaisir d’une fellation particulièrement bien ajustée. Même si, à l’évidence, les bouches et les mains étaient vraisemblablement masculines.
Le doggy bag que les filles avaient promis aux motards, c’était moi.
À les entendre applaudir à mon retour dans le bistrot, mes charmes virils les ont probablement plus remués que n’auraient pu le faire les deux nanas pas claires sur leurs intentions. Maigre consultation, mais c’est déjà ça de gagné.
J’aurais d’ailleurs dû me méfier, quand j’ai vu les deux fourbes s’embrasser. La grosse cylindrée sur laquelle elles étaient assises était de marque allemande…
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(1) Patti Smith – https://www.youtube.com/watch ? v=c_BcivBprM0