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Temps de lecture estimé : 27 mn
10/06/22
Résumé:  Une chose en entraîne une autre : après avoir parlé avec Lucia, j’adopte un lapin rose, qui m’accompagne lors d’un rêve. Ce rêve se réalise grâce à Maxime, qui me choisit un poney blanc. Limpide.
Critères:  f fh couleurs candaul inconnu grossexe boitenuit revede voir fellation cunnilingu fgode préservati pénétratio jeu init -revebebe -candaul preservati
Auteur : Camille.R      Envoi mini-message

Série : Une année de découvertes

Chapitre 05 / 12
Août – Lapin rose et poney blanc

Résumé de l’épisode précédent) :

Maxime et moi nous sommes faits des amis très intimes, et notre relation de couple s’enrichit de ces expériences partagées.










Depuis que nous avons eu cette conversation avec Lucia, à propos de vibromasseur, j’ai décidé de me laisser tenter. Avec Maxime, nous avons parcouru les sites de vente par correspondance et, comme on le ferait pour un lave-linge ou un téléviseur, nous avons comparé les caractéristiques : dimensions, puissance, modes de vibration. Nous avons lu quelques comptes-rendus de tests. La consultation de ces sites ne manquait pas de nous exciter et, plus d’une fois, l’ordinateur est resté en plan pendant que nous libérions ensemble cette tension. J’ai tout de même fini par faire mon choix, et nous avons passé commande d’un modèle « rabbit », de couleur rose. Je ne sais pas si c’est de notoriété publique, mais je précise qu’un « rabbit » se compose d’une tige qui mime un pénis, assortie à sa base de deux appendices en forme de petites oreilles de lapin destinées à titiller le clitoris lorsque l’engin est inséré.


C’est Maxime qui récupère le paquet lorsqu’il nous est livré – dans un emballage neutre – en relais-colis. Il attend que je rentre à mon tour du travail pour le déballer. J’ai hâte de faire un essai, mais il faut d’abord charger la batterie, et l’objet passe la nuit branché, sur ma table de nuit. Au réveil, le voir ainsi – prêt à l’emploi – est une torture, car nous devons nous préparer pour aller travailler. Mais je ne voudrais pas bâcler ce premier contact. Tant pis pour mon lapin rose, il va rester dans son terrier : le tiroir de ma table de nuit. Le soir, je rentre la première à la maison, mais j’attends l’arrivée de Maxime, car j’ai très envie qu’on fasse ensemble le premier essai.


Dès que mon mari rentre, je l’emmène dans la chambre. Il sait ce que je veux, et il m’enlace pour un fougueux baiser. Nous sommes vite nus, sur le lit, échangeant des caresses de plus en plus chaudes. Je suis allongée sur le dos, tenant la bite de Maxime dans la main. Lui est à genoux près de moi, et caresse mon sexe de sa main. De l’autre, il prend le vibromasseur dans la table de nuit, l’allume et en pose l’extrémité directement sur mon clitoris. Je ressens d’abord comme des chatouilles, ce n’est pas très excitant. Mais Maxime appuie la tête de l’engin un peu plus fort, et là, c’est immédiatement une vibration de plaisir qui prend possession de mon bas-ventre. Tout en maintenant la pression, Maxime fait maintenant aller et venir le bout de la tige de silicone le long de mes lèvres. Les vagues de plaisir se diffusent partout. Je réalise que j’ai lâché le sexe de Maxime, et je le reprends en main, mais je crois que mes caresses sont maladroites. Je suis trop concentrée sur ma propre jouissance. Surtout que mon mari ne me laisse pas de répit. Une pression sur le manche, et la force des vibrations augmente. Imparable. C’est comme s’il avait appuyé sur mon bouton « jouir plus fort ». Les trajets le long de ma fente me font découvrir des sensations inédites, incomparables à tout ce que j’ai connu. Après avoir enclenché un niveau de vibration de plus, Maxime présente l’extrémité du vibromasseur à l’entrée de mon vagin. En même temps, il se penche sur moi et me lèche le clitoris. La conjonction des deux me tire de longs gémissements.


Tout en continuant son cunnilingus, mon mari me pénètre lentement avec l’engin. Je ressens des ondes de plaisir incroyables, j’ai l’impression de découvrir que j’ai un vagin. Maxime fait lentement tourner le mandrin, ce qui me tire de petits cris de plaisir. J’ai soudain envie de sucer sa bite pendant qu’il me fait ainsi jouir. Je tends ma bouche vers son sexe, il s’approche pour que je puisse l’atteindre. Je le prends en bouche, et ressens immédiatement un sentiment de plénitude. D’autant que la pénétration devient plus profonde. Maxime entame des allers et retours. Je crois que la bite rose est bientôt assez profonde pour que je sente les oreilles du lapin contre mon clitoris. De fait, Maxime cesse de me lécher et m’enfonce le vibromasseur encore un peu plus. Je pousserais des cris de plaisir s’ils n’étaient pas étouffés par le sexe de Maxime qui remplit ma bouche. Ça y est, les mini-langues entrent en action, puis s’éloignent, et reviennent en cadence avec les mouvements de pénétration. Maxime augmente encore les vibrations. Je n’en peux plus, c’est trop bon. Je pars en transe. Mon chéri maintient maintenant l’engin complètement enfoncé. Il vibre dans tout mon vagin et sur mon clitoris en même temps. Je me tords de plaisir et crie lorsque l’orgasme me submerge. Un orgasme d’une saveur inhabituelle, mais tellement forte et délicieuse ! Maxime a la présence d’esprit de faire cesser les vibrations avant que ça devienne désagréable, mais il laisse la bite artificielle en moi, enfoncée jusqu’à la garde. Je suis un peu étourdie, vaporeuse. Je viens de vivre la naissance d’une nouvelle sorte de plaisir.


Bien sûr, au plus fort de la jouissance, je me contorsionnais dans tous les sens en criant, et la fellation que je pratiquais sur Maxime a été perturbée, puis carrément délaissée. Mais je ne vais pas le laisser en plan. Je reprends son sexe en main, puis recommence à le sucer. Je ne me presse pas trop, j’ai envie de faire durer son plaisir. Mais excité comme il est, je sens qu’il est déjà au bord de l’explosion. Je fais mon possible pour prolonger le plaisir que lui donne ma langue. J’ai toujours le vibromasseur fiché dans mon vagin, et c’est bon d’être ainsi remplie des deux côtés. Quand je sens que Maxime arrive au sommet de son plaisir, j’accélère la cadence de ma fellation. Il ne tarde pas à pousser un râle, juste avant de décharger dans ma bouche. Je lui laisse un peu de répit avant de me redresser, et de retirer l’engin de mon vagin. Je pense qu’il est inutile que je dise à mon mari que le test était concluant : il l’a vécu en direct. Mais je précise tout de même que comme l’avait dit Lucia, les sensations sont vraiment spéciales, très différentes d’une pénétration ou d’une masturbation humaines. Je m’adresse au vibromasseur. :



Maxime m’embrasse en riant.


Quelques jours plus tard, Maxime et moi avons prévu de sortir, séparément. Lui doit aller au bowling avec deux copains, et moi je vais dîner avec une amie. Mais celle-ci se décommande dans l’après-midi : elle est malade. Lorsque j’en informe mon mari, sa première réaction est de se désister aussi pour sa soirée. C’est gentil de sa part, mais franchement ça me gênerait qu’il se prive de sortir parce que je dois rester à la maison. J’insiste pour qu’il sorte tout de même. Ma soirée entre copines va se transformer en soirée juste pour moi : un bon film, un bain moussant, et un bon bouquin au lit. Je ne suis pas sûre de perdre au change.


De fait, ma soirée de célibataire se passe comme prévu, et sortie de la salle de bain, je m’étends directement sur le lit, mon livre en main. À peine allongée, j’ai soudain comme un flash : je revois le rêve que j’ai fait la nuit dernière. Il était présent dans ma tête ce matin, à mon réveil, mais très flou : juste quelques images décousues. Impossible d’en reconstituer la trame. Je n’y ai pas pensé de la journée, et voilà que ce soir, alors que je suis au lit, le rêve me revient à l’esprit, aussi clair que si je voyais la scène sous mes yeux. Dans ce rêve, je suis parmi les invités d’une réception, un peu guindée, dans une grande pièce entièrement peinte en blanc. Ça pourrait être un vernissage d’exposition, sauf qu’il n’y a pas de tableaux aux murs. Il y a beaucoup de monde, et même si la pièce est vaste, on se déplace avec difficulté. Je réalise soudain qu’à part moi, il n’y a que des hommes, tous très chics, en costume, flûte de champagne à la main. Je sais que Maxime est là, dans la foule des inconnus, mais je ne le vois pas. Je le cherche, en me frayant un chemin entre les gens, qui ne s’occupent pas de moi. Finalement, je trouve Maxime. Je constate que contrairement aux autres, il est nu. Mais personne ne semble s’en émouvoir, peut-être même que je suis la seule à le voir ainsi. Je m’approche de lui, et nous nous embrassons. Puis il s’écarte de moi et semble chercher quelqu’un du regard. Pourtant, j’en ai la certitude, il ne connaît personne parmi les invités. Mais après quelques minutes, il semble avoir trouvé la personne qu’il cherchait. Je tourne la tête dans la direction de son regard, et je vois qu’un autre homme, un inconnu, est également nu. Mais quand je regarde à nouveau vers mon mari, lui est en costume, comme tout le monde. L’autre homme est à son tour seul à se trouver nu. Sans me poser de question, je me dirige vers lui, le prends par la main, et, nous montons un escalier. Maxime nous suit, et nous arrivons dans une chambre. Il y a un grand lit et deux fauteuils. Quand nous sommes près du lit, Maxime me déshabille, de façon très méthodique, sans passion. L’homme nu s’allonge sur le lit. Quand Maxime a fini de me déshabiller, il s’assoit dans un fauteuil. Nue, je rejoins l’homme et nous faisons l’amour pendant que mon mari lit le journal, assis dans son fauteuil.


Je ne sais pas interpréter les rêves, et celui-ci, à coup sûr, doit avoir un sens caché. Mais pris au premier degré, il raconte une histoire qui m’interpelle : Maxime me choisit un amant, et assiste passivement à nos ébats. Plus je repense à la scène, plus je trouve la situation excitante. Mon rêve se terminait à l’instant où je commençais à faire l’amour avec l’homme nu. C’était comme dans un film grand public : on voit les amants s’enlacer, mais la scène se termine dès que leur étreinte atteint un stade où il n’y a pas d’ambiguïté sur ce qui va se passer ensuite. Le film reprend la narration après l’amour, quand les amants fument au lit, ou se réveillent côte à côte.


Sans doute cette mise en situation suffisait-elle pour le rêve, mais à présent qu’elle se transforme pour moi en fantasme, je ne me prive pas de détailler en pensée cette séquence finale. Nue sur mon lit, j’imagine comment l’homme me caresse tout le corps. Et tout en visualisant la scène, je me caresse comme lui le ferait. Dans mon fantasme, ma main rencontre le sexe de l’homme, je sens qu’il commence à bander. Je le branle d’une main, et laisse l’autre parcourir son corps. Tout en évoquant ces préliminaires, je commence à me caresser les seins. J’imagine que je me tourne vers Maxime, qui lit son journal. Il a parfaitement conscience de ce que je suis en train de faire, mais préfère rester à l’écart. L’inconnu pose sa main à l’orée de mon sexe, et commence à le caresser. Je laisse une main s’activer d’un mamelon à l’autre, tandis que l’autre main descend jusqu’à ma toison. Je me donne du plaisir en imaginant que c’est l’homme inconnu qui me touche, tandis que Maxime assiste à nos ébats sans vraiment s’en préoccuper. Dans mon fantasme, je sens la bite de l’homme qui durcit et vibre dans ma main.


Vibre ? Est-ce que je rêve vraiment d’un pénis qui vibre ? Bon sang, mais c’est bien sûr : il est temps que je teste seule mon accessoire rose. Je tends la main vers le tiroir de la table de nuit, en extrais le vibromasseur. Sans l’allumer, je le pose à l’entrée de mon sexe, là où était ma main il y a quelques secondes. L’homme de mon fantasme reprend ses caresses sur mon clitoris. Je fais aller et venir le godemiché le long de ma fente, tout en imaginant qu’il s’agit de la main de l’inconnu. Puis, la pointe en silicone bien posée sur mon clitoris, j’appuie sur le bouton de mise en marche. Je ne bouge plus l’objet, je le laisse simplement vibrer sur son rythme de départ, assez doux. Malgré tout, posé ainsi directement sur un point aussi sensible, il fait son effet : frissons, montée en puissance du plaisir. Les sensations sont si intenses que je ne peux rester longtemps ainsi. Je repousse l’engin vers l’entrée de mon vagin. Je fais plusieurs allers et retours entre clitoris et entrée du vagin. En même temps, je fantasme sur un cunnilingus prodigué par mon inconnu, tandis que Maxime tourne tranquillement les pages de son journal. Mes gémissements, eux, ne viennent pas de mon fantasme, je commence réellement à jouir. Sans véritable intention, mon mouvement s’attarde de plus en plus vers l’entrée de mon vagin. Les vibrations y déclenchent un appel. L’appel d’une invasion, d’un remplissage. Mon fantasme se plie à mon désir : l’inconnu s’allonge sur moi et me pénètre. Le vibromasseur me pénètre. Comme animé d’une volonté propre, il s’enfonce à moitié, ressort lentement. Son mouvement de retrait me tire un cri de plaisir. Il rentre, un peu plus loin, reste en place un moment. Il tourne sur lui-même, puis sort à nouveau. Lorsqu’il revient à l’intérieur, je monte le niveau des vibrations. Deux crans d’un coup. C’est parti, le plaisir irradie dans tout mon corps.


Je cadence des entrées et sorties, de plus en plus profondes, en laissant à chaque fois les ondes m’envahir un peu plus longtemps. Mon amant fantasmé s’active sur moi, en moi. Il me caresse les seins tout en me pilonnant. Je suis au bord de l’orgasme, quand, sans l’avoir vraiment prévu, j’enfonce le vibromasseur, un peu plus profond dans mon vagin, juste un peu plus, mais alors, les oreilles du lapin viennent au contact de mon clitoris. Tétanisée à l’instant. Je suis paralysée en tension, comme un imprudent qui vient de mettre les doigts dans la prise. Je pousse un cri de surprise autant que de jouissance. Je ne peux rien faire d’autre qu’appuyer un peu plus l’engin contre mon bouton qui frétille.


Tout mon vagin vibre, à l’unisson de la vibration de mon clitoris. Les sensations se multiplient l’une l’autre. Je suis coincée en mode orgasme. L’homme nu qui me pénètre, frémissant de tout son corps, jouit à n’en plus finir. Je crie de plaisir. C’est si fort que j’aie peur de mourir sur l’instant. Mais aucune force en moi ne peut lutter contre celle qui me fait me crisper sur le manche du vibromasseur. Ça ne peut pas finir, c’est trop bon. Je n’y crois pas, mais sur cette crête du plaisir, je sens encore une montée, un pic qui me tire un cri viscéral. Un autre pic, puis un autre. J’attends le suivant… quand il arrive, je le retiens longtemps, longtemps, mais dès que je sens qu’il faiblit, j’appuie sur le bouton-STOP. Je pousse un long râle. Je maintiens tout au fond de moi le sexe désormais inerte. Je respire comme si je venais de courir un cent mètres. L’engin encore en moi, je me tourne sur le côté, en chien de fusil. Je reprends mon souffle. J’adore cette sensation : après le plaisir – et quel plaisir ! –, garder en moi un sexe qui reste bandé. J’éprouve un sentiment de plénitude. Je me sens apaisée, exaucée. Il me faut longtemps avant de me décider à retirer mon amant mécanique. L’instant d’après, je m’endors.


Au matin, je m’éveille près de Maxime. Je dormais si profondément que je n’ai rien remarqué lorsqu’il est rentré de sa soirée. Je lui demande :



Le ton de sa question est teinté d’une touche d’ironie qui m’interpelle. Soudain, je réalise qu’après avoir utilisé le vibromasseur, je l’ai simplement laissé près de moi sur le lit et je me suis endormie. C’est Maxime qui l’a rangé en rentrant. Alors bien sûr, il sait ce que j’ai fait avant de dormir.



Je lui raconte le rêve transformé en fantasme, qui m’a tellement excitée. Il m’écoute avec intérêt.


Une semaine plus tard, nous partons en vacances. Nous louons un bungalow dans un camping en bord de mer. Nous avons choisi un lieu ensoleillé mais pas trop touristique, pour éviter les foules excessives. Il y a du monde sur la plage, mais on peut quand même y poser sa serviette sans promiscuité excessive. Nous ne sommes pas déçus par le temps : beau soleil tous les jours. Le soir, nous pouvons nous promener au port ou aller dîner dans un petit village en retrait dans les terres. Nous faisons l’amour, tous les jours. Le plus souvent avant de nous endormir, mais aussi assez souvent le matin au réveil, ou dans la douche en rentrant de la plage. Une nuit de pleine lune, nous allons nous promener au bord de la mer et faisons l’amour dans les dunes. Nous ne sommes pas les seuls à profiter ainsi de nos vacances : par les fenêtres, le plus souvent ouvertes, de notre chambre, nous entendons des sons caractéristiques venant du bungalow le plus proche, même s’il est à une dizaine de mètres du nôtre.


Nous avons appris qu’il y a une boîte de nuit à seulement quelques kilomètres, et vers le milieu de notre première semaine, nous décidons d’aller y finir la soirée. Lorsque nous arrivons, il y a pas mal de monde qui danse. La musique n’est pas très originale : tubes du moment, techno, et classiques disco ou soul. Mais nous ne sommes pas là pour jouer les mélomanes. L’important c’est de se laisser porter par les vibrations de la musique. J’aime bien l’agencement du lieu : la piste est assez vaste pour qu’on puisse danser sans se marcher sur les pieds. Elle est entourée d’un bar à une extrémité, et de petites tables, où l’on déguste des cocktails à des tarifs raisonnables. L’ambiance est très décontractée. La piste sert évidemment de lieu de drague, mais sans le côté lourdingue qu’on trouve parfois dans ces endroits. À quelques reprises des hommes me fixent un peu en dansant près de moi, mais ils lâchent l’affaire en comprenant que je suis en couple. Du coup, j’échappe aux invitations à danser les slows et leur lot de mains baladeuses, sauf bien sûr celles de Maxime. Nous passons ainsi une bonne soirée à danser, au terme de laquelle nous nous promettons de revenir au moins une fois avant la fin des vacances.


Plusieurs jours après, le matin, après avoir fait l’amour, Maxime propose qu’on retourne dans cette boîte le soir même, et j’approuve, mais il poursuit :



Je suis un peu prise de court. Je ne pensais pas que Maxime avait gardé cette histoire en tête. Alors, imaginer qu’il me proposerait de passer à l’acte… je mets plusieurs longues secondes à répondre :



Comment refuser de réaliser ce fantasme excitant ? Nous précisons ensemble le plan, et j’ai l’impression que Maxime a déjà un peu réfléchi à pas mal de détails. Il est manifestement motivé. Quant à moi, à l’instant où j’ai compris que Maxime était sérieux, mon niveau d’excitation est monté en flèche et ne descend pas de la journée.


Le soir, nous arrivons sur place, pas trop tard. Maxime gare la voiture dans un coin reculé du parking, à l’opposé de l’entrée de la boîte. Aucun véhicule à moins de vingt mètres, mais un lampadaire assez proche procure une lumière diffuse. Je porte une simple jupe noire et un chemisier, noir également. Sous-vêtements de la même couleur. Une broche dorée, raccord avec la couleur de mes cheveux, pour accrocher la lumière. Peut-être aussi pour attirer les regards vers mon décolleté, ouvert juste ce qu’il faut. Maxime m’a dit que j’étais « superbe », le flatteur.


Nous entrons dans la boîte et commençons à danser. Contrairement à la fois précédente, nous restons assez éloignés l’un de l’autre sur la piste. Du coup, je me fais assez ouvertement draguer par un homme, puis un autre. Je ne fais rien pour les encourager, mais je ne me prive pas de danser en laissant s’exprimer ma sensualité. Une femme, aussi, me lance des œillades pleines de sous-entendus. Mais ce sont surtout des hommes qui semblent s’intéresser à moi. Je ne peux m’empêcher de me demander, en les regardant, si j’ai envie que Maxime choisisse celui-ci ou celui-là. Mon excitation grandit à mesure que je me déhanche de façon suggestive, sous les regards des autres danseurs. Lorsque arrive une série de slows, Maxime bondit, me prend dans ses bras, et nous commençons à danser ensemble. Je fonds littéralement de désir. Serrée contre Maxime, je sens qu’il est bien excité aussi. Je me colle à lui, et nous restons enlacés, pendant les cinq morceaux que compte la série. Nous avons manifestement tous les deux envie de ce contact intime. Quand reprend le disco, avant que nous nous séparions, Maxime me demande :



Tout en dansant, je m’approche de l’homme en prenant soin d’éviter son regard. Il faut que j’aie l’air d’être proche de lui de façon fortuite. Je croise par contre le regard de mon mari, qui reste dans les parages. Il me sourit, et je fais une mimique qui signifie mon approbation de son choix. C’est tant mieux pour moi si l’homme me plaît, mais de toute façon sans effet : le jeu stipule que je prends celui qui m’est désigné. Je crois quand même que dans mon for intérieur, je m’attendais à ce que Maxime ne me fasse pas la mauvaise blague de prendre un type affreux, ou luisant de transpiration rance. Pour mon bonheur, on en est loin : assez grand, bronzé, plutôt mince, il a le visage fin, triangulaire. Ses petits yeux très sombres semblent toujours en mouvement, ce qui lui donne un air assez vif. Un anneau discret à l’oreille ajoute une note un rien canaille.


Il voit que je le détaille, me lance un regard étonné. Je détourne les yeux, tourne sur moi-même. Après un tour complet, que je n’ai pas précipité, je me retrouve face à lui. Je pose mes yeux sur son torse, puis sur son visage, et je descends un peu, vers son bas-ventre. Quand je relève le regard, il est, lui aussi, en train de me fixer. Nous dansons ainsi face à face un moment. Je décroche un instant pour regarder Maxime. Il me fait un signe de tête, et quitte la piste. Comme convenu, il va sortir de la boîte et aller nous attendre dans la voiture. Je reprends mon manège avec l’homme inconnu. Lorsque je suis sûre qu’il a saisi où je voulais en venir, et qu’il est en phase avec moi, je l’attrape par la main, et lui dis :



Ce n’est pas une question. Je l’entraîne hors de la piste, puis je lui lâche la main et me dirige vers la sortie. Je suppose qu’il me suit, mais je ne me retourne pas pour le vérifier. La politique de la boîte permet aux clients de sortir et rentrer à leur guise, grâce à un tampon à l’encre bleue apposé sur le poignet lors de l’entrée. Je sors, donc. Mon cavalier me suit à peine une ou deux secondes plus tard. Il s’approche, m’enlace. Je lui dis :



Joignant le geste à la parole, je me dirige vers la voiture. Je distingue la silhouette de Maxime, assis à l’avant, comme un chauffeur qui attendrait sa maîtresse. L’homme n’hésite pas longtemps, et me rejoint. Ça déclenche en moi une montée d’adrénaline. Nous marchons côte à côte jusqu’à la voiture, assez vite. Mon excitation grandit à mesure que je m’approche de Maxime, qui nous regarde venir vers lui. Quand nous sommes près du véhicule, j’attire l’homme du côté conducteur et, sans lui laisser le temps de se préoccuper de la présence de Maxime, je le plaque, dos à la portière arrière.


Je commence par ouvrir sa chemise, et je lui caresse la poitrine. Il tend ses mains vers moi, me caresse les seins à travers mon chemisier. Je ne peux retenir un soupir lorsqu’il m’empoigne un mamelon avec juste ce qu’il me faut de force et de douceur. Tandis qu’il s’occupe de mes boutons, je fais sauter l’agrafe du soutien-gorge. Je passe le tout par-dessus ma tête et me retrouve seins nus. Je viens au contact, et frotte mes seins contre son torse. Il me serre contre lui, me caresse les fesses. Puis il m’écarte, me retourne, me colle contre lui, de dos. Il caresse mes seins et mon ventre. J’ai le temps de sentir contre mes fesses son sexe déjà dur. Ce faisant, je me rends compte que la nature a été généreuse avec lui. Je me déhanche un peu pour l’exciter, et prendre la mesure de la chose. En effet, l’engin est de belle taille. J’imagine que certaines femmes pourraient éprouver de l’appréhension à avoir à faire à un tel membre. Ce n’est pas mon cas, car j’ai déjà eu une liaison avec un homme bien pourvu.


Il s’appelait Antoine et se disait Sénégalais parce que sa famille était originaire de Dakar. Pour ne pas faire mentir la légende à propos des Noirs, il avait vraiment une grosse bite. Je suis donc moins effrayée que curieuse, et n’hésite pas à me frotter de plus belle contre la grosse tige de mon inconnu, qui continue de se déployer. Pendant ce temps, tout en continuant à me caresser les seins d’une main, l’homme glisse l’autre sous l’élastique de ma jupe et s’en va explorer mon minou. Dès qu’il atteint mon pubis, mon excitation accumulée se transforme en une décharge de plaisir. Je ne retiens pas mes gémissements pendant qu’il me doigte. En même temps, je sens que ça s’agite contre mes fesses. Il est temps que j’en aie le cœur net : je me dégage, me retourne et m’attaque à la ceinture de l’homme.


J’entends le petit bruit caractéristique du moteur électrique du rétroviseur. Je comprends que Maxime l’oriente pour ne rien perdre du spectacle. Je pense qu’il ne va pas être déçu. J’ouvre la braguette, et glisse la main dans le slip, où je trouve en effet une bite de poney. À l’intention de mon mari, je prends mon temps pour extraire l’objet de sa prison de tissus. Lorsque la queue est complètement sortie, je la caresse des deux mains. J’imagine Maxime en train de reluquer cette branlette XL. L’homme respire fort. Je m’accroupis, descends complètement son pantalon et son caleçon sur ses chevilles, et commence à lécher son sexe. Je me sers en même temps de ma main et de ma langue, il y a de la place pour tout le monde ! Puis je pose mes lèvres à l’extrémité de la tige et, tout doucement, je la fais entrer dans ma bouche. En même temps, je fais tourner ma langue autour du gland. Pas question d’engloutir toute la bite jusqu’à la garde, mais je parviens à lui prodiguer du plaisir en le suçant, et à me préparer une queue bien dure. La séance ne manque pas de provoquer une poussée de chaleur humide au bas de mon ventre. J’ai l’intention de bien profiter de cet engin de compétition.


Fébrile, j’ouvre la portière, et m’allonge sur le dos, jupe relevée, sur la banquette arrière. Je vois Maxime régler le rétro intérieur. Comme convenu, c’est sans se retourner qu’il me tend un préservatif, qu’il a déjà extrait de son emballage. Tandis que je déroule, non sans quelques difficultés, le caoutchouc sur sa bite bien raide, l’homme m’ôte ma culotte, qui est sans aucun doute complètement trempée. Je relève les jambes, et n’ai pas trop de mal à trouver des appuis dans la voiture : dossier du siège à gauche, montant de la portière à droite. L’inconnu s’approche et sans plus de cérémonie, me pénètre. C’est une excitation singulière que de me sentir remplie à ce point. En une seule poussée, tout mon vagin est mobilisé, invité à la fête, c’est vraiment trop bon, mais l’homme adopte aussitôt un rythme saccadé, un peu mécanique. Ce n’est pas désagréable, loin de là, mais j’avais plutôt envie d’une phase d’adaptation. Je voudrais avoir le temps de m’imprégner de la sensation. Je lui dis :



Je noue mes jambes derrière ses reins et m’efforce de le guider vers un rythme plus sensuel. Mais la monture demeure indomptable et ne baisse pas réellement la cadence. J’y trouve du plaisir, indubitablement, mais c’est plus grâce à la taille de la bite que la technique de son propriétaire. Après une chevauchée un peu éreintante, mon poney s’arrête net et me dit dans un souffle :



À peine ai-je fini ma phrase qu’il se remet à me pilonner. Je suis un peu désorientée, mais c’est quand même bon. Je commence à apprécier le jeu du marteau-piqueur. Je me laisse aller. Les coups de boutoir me tirent des gémissements. Mais alors que mon plaisir commence à atteindre une cote respectable, l’homme est pris d’un spasme, se tend, et je sens à travers la membrane du préservatif qu’il éjacule en deux ou trois jets puissants, puis cesse de bouger. Je n’y crois pas : il va me laisser en plan ! Pas question d’en rester là : j’affermis la prise de mes jambes autour de lui, et c’est maintenant moi qui lui impose un mouvement d’aller et retour. Il grogne un peu mais se laisse faire. Il débande un peu, mais même diminuée, la bite reste assez grosse et longue pour me donner du plaisir. En même temps, j’ai posé un doigt sur mon clitoris, que je branle frénétiquement. Ma jouissance monte en flèche, et j’atteins l’orgasme avant que l’homme ait compris ce qui lui arrivait.


Orgasme respectable, sans plus. Ce qui me permet de reprendre vite mes esprits : je réalise que j’ai pris un risque en prolongeant la pénétration après l’éjaculation, car la capote ne remplit plus vraiment son office. Il est grand temps de lancer une opération d’exfiltration d’urgence. Ça tombe bien, j’ai déjà une unité sur zone : de la main dont je viens de me branler, je me dépêche de saisir le préservatif à la base et de le serrer sur la bite tandis que je fais sortir l’ensemble de mon vagin. Je constate avec soulagement que ça n’a pas fui. Mission accomplie, j’enlève le préservatif et le glisse dans un sac plastique que nous gardons toujours dans la voiture à titre de poubelle. Nous avons aussi des mouchoirs en papier. J’en tends deux à l’homme, qui se nettoie sans rien dire. Nous ramassons nos vêtements qui traînent par terre et nous rhabillons – je ne remets pas ma culotte : hors d’état.


Ni lui ni moi ne trouvons quoi dire. Il semble penaud. Je ne lui en veux pas d’avoir été en dessous de mes attentes, je voudrais qu’il le sache, mais c’est trop complexe à exprimer. Lorsqu’il s’est rhabillé, je passe ma main sur sa braguette, pour une caresse d’adieu. Nous nous disons simplement « salut » et il regagne la boîte. J’attends qu’il ait disparu et je m’installe à l’avant de la voiture, à côté de Maxime, en lui demandant d’un ton détaché d’aller chercher notre vestiaire. Il va jusqu’à la boîte, et revient deux minutes plus tard avec mon sac à main et sa veste. Nous ne parlons pas durant le trajet de retour. Arrivés à notre bungalow, je suis naturellement prioritaire à la salle de bains. Une fois bien lavée et rafraîchie, je m’allonge, nue, sur le lit – même en pleine nuit, il fait trop chaud pour se couvrir de draps – tandis que Maxime se douche, après quoi il me rejoint. Je lui fais part de mon état d’esprit :



Bien sûr, une queue de cette taille ne pouvait que me remémorer Antoine et sa grosse bite noire. Peut-être même était-elle plus grosse que celle de mon amant de ce soir. Ou alors ce sont mes souvenirs qui enjolivent la chose. Mais ce dont je me souviens sans ambiguïté, c’est qu’Antoine était un excellent amant. Il ne se contentait pas de faire jouer l’avantage d’être bien membré. Il était vraiment habile de ses doigts et de sa langue. Mais surtout, il savait se montrer attentionné, se consacrant entièrement au plaisir de sa partenaire – moi, en l’occurrence – avec juste le bon dosage de tendresse et de puissance. M’extirpant de ce souvenir, je réponds à Maxime :



Après un moment, je reprends :



Je réalise en cet instant combien il est bon de se sentir aimée à ce point. J’ai de chance d’avoir pour mari un homme à qui je peux tout raconter, mes histoires du passé comme mes désirs au présent. Vraiment tout. Je me love contre Maxime. Je jette un œil vers le bas de son corps. Comme je m’y attendais, il est partiellement en érection : le débriefing lui a fait se remémorer la scène.


Ma main descend le long de son torse et se dirige sans hésiter vers le sexe. Je passe ma main sur la bite, descends jusqu’aux couilles. Je le branle doucement, tout en l’embrassant dans le cou et sur le torse. Il bande et soupire, me serre contre lui. Je laisse mes doigts courir le long de sa queue, puis s’attarder sur le gland. Le sexe s’agite dans ma main. Maxime respire fort. Je prends un mouvement de va-et-vient, sans serrer, juste une caresse. J’alterne entre les moments où je parcours la tige juste avec mes doigts, et où je le prends à pleine main. À chaque fois, j’intensifie le contact. J’accélère un peu, puis ralentis. Je serre et relâche la bite. À la façon dont la poitrine de Maxime se soulève, je sens que mes caresses produisent leur effet. Je parcours toute la distance des testicules au gland, aller et retour, en de grands mouvements ondulatoires. Au moment où je sens que Maxime est sur le point d’exploser, je prends sa bite en main et, fermement, le branle par à-coups. Après quelques frissons, il jouit et le sperme jaillit. Maxime gémit longuement. Je garde dans mon poing serré le sexe qui est encore pris de quelques soubresauts.


J’embrasse Maxime, nos langues se mêlent. Après un rapide coup de mouchoir en papier, nous nous endormons dans les bras l’un de l’autre. Nous en sommes restés là de nos aventures libertines et avons repris simplement nos ébats torrides en couple jusqu’à la fin des vacances.